Dans cet épisode, on met la table. Enfanter librement, qu’est-ce que ça veut dire? Et pourquoi est-ce si difficile pour de nombreuses femmes d’être libres et souveraines lorsqu’elles donnent naissance?

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Transcription de l'épisode
Dans cet épisode, on met la table. Enfanter librement, qu’est-ce que ça veut dire? Et pourquoi est-ce si difficile pour de nombreuses femmes d’être libres et souveraines lorsqu’elles donnent naissance?

Je te souhaite donc la bienvenue dans cet épisode. Aujourd’hui, on va se poser la question pour commencer. Enfanter librement, qu’est-ce que ça veut dire? Probablement que déjà dans ta tête, il y a des petites choses qui popent ici et là.

  • Est-ce que ça veut dire arriver, par exemple, sur les lieux de la naissance en mode guerrière, de façon à pouvoir te battre, si jamais les gens autour de toi ne veulent pas que tu fasses ceci ou cela.
  • Est-ce que c’est prier pour être jumelé avec une équipe qui va justement me permettre, me donner l’autorisation de me sentir libre?
  • Est-ce que ça veut dire de dire non à tout? Aussitôt qu’on me propose quelque chose, c’est de dire non, je n’en veux pas. 

Donc, bien entendu, c’est d’être libre dans ton corps. On a beaucoup progressé à ce niveau-là. Il y a quelques décennies au Québec, quand on donnait naissance, il fallait se battre pour sortir du lit. Maintenant Dieu merci ça a changé, on peut facilement sortir du lit. Prendre les positions que l’on veut prendre, du moins jusqu’à dilatation complète. Je ne te cacherai pas que parfois, rendu à dilatation complète, dans certains milieux, c’est un peu plus compliqué. Il y a plus de résistance de la part des gens qui sont autour de nous, mais habituellement pendant la dilatation, ce n’est pas trop un souci à la condition d’être bien préparé et de savoir quelles sont nos options.

Tu n’auras pas nécessairement quelqu’un près de toi qui te donnera toutes les possibilités. Si vous êtes bien préparés, vous savez quelles sont les options, vous allez probablement pouvoir vous mobiliser.

Enfanter librement, ça va bien au-delà de ça parce que ce n’est pas qu’une question de bouger mon bassin, de pouvoir me mettre à quatre pattes, de pouvoir me mettre debout, de pouvoir même donner naissance debout ou sur la toilette et compagnie.

Enfanter librement, c’est vraiment être libre d’être dans toute ma puissance, dans mon corps, dans ma tête, dans mon cœur. C’est de vraiment pouvoir me laisser aller sans avoir d’entrave. Et on est nombreuses à revendiquer cette souveraineté-là, et le chemin est souvent difficile à trouver, vraiment difficile pour certaines. 

Pourquoi? Premièrement, la culture du patriarcat est bien tatouée sur notre utérus. Ça a été tatoué de façon importante et depuis longtemps. Mais attention, très important, l’encre utilisée est délébile, elle peut s’effacer. Mais cela étant dit, pour se défaire de cette culture-là, de nos croyances, de notre façon de voir les choses, il faut déconstruire notre système de croyances et faire face à nos inconforts, à nos peurs. Et souvent, c’est un processus parsemé d’étapes qui sont inconfortables, parce que c’est rare que notre souveraineté, pendant que je donne naissance, nous est offerte sur un plateau d’argent. Ça arrive, mais ce n’est pas toujours le cas. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’il faut en parler aujourd’hui. C’est pour cette raison qu’il faut voir comment je peux faire à l’avance pour pouvoir être le plus possible libre à tous les niveaux, pendant que je suis en train d’aider mon bébé à se faire naître. 

Donc, qu’est-ce qui fait que c’est si difficile? Je vous entends dans mon bureau, vous m’en parlez souvent. Vous avez peur de ne pas pouvoir être libre, rendu sur les lieux de la naissance. Vous avez peur de vous faire imposer des choses. Vous m’en parlez à chaque semaine. Je vous entends. Alors pourquoi est-ce si difficile?

Premièrement, Il faut bien comprendre que tout est une question de posture intérieure. Et souvent, on s’attend plutôt à ce que la liberté nous soit offerte de l’extérieur. Et ça ne fonctionne pas comme ça. C’est vraiment important de comprendre la différence. Si tu comptes sur les autres pour te donner cette permission-là, tu vas toujours être tributaire des gens qui vont croiser ta route. C’est vrai pour ton accouchement, mais ce sera vrai aussi pour la suite. Parce que très très important, ce dont on se parle aujourd’hui, c’est quelque chose qui va rester dans ta vie. Ce n’est pas une fois que ton accouchement va avoir eu lieu. Tu vas quand même vivre encore dans un système dans lequel on ne te fait pas confiance, dans lequel tu vas pouvoir décider de prendre ta place de la meilleure façon possible. Donc c’est vraiment une question de posture intérieure et ça commence déjà pendant la grossesse dans nos questionnements et dans notre positionnement.

Je vous entends dans mon bureau me dire “voici ce que mon médecin m’a proposé, j’ai pas vraiment le choix, donc ça va être ça.”

On a toujours le choix.

L’autre chose que j’entends souvent c’est ” j’aimerais par exemple donner naissance dans une position quatre pattes, dans une position debout ou j’aimerais pouvoir donner naissance dans la position qui sera là de façon instinctive dans le moment présent au moment où ça sera le temps. Est-ce qu’ils vont m’autoriser à le faire? Vois-tu, là je suis vraiment dans une posture où je compte sur l’extérieur pour me donner vraiment le droit d’exister librement dans mon accouchement, le droit de décider ce qui est le mieux pour moi, ce qui est le mieux pour mon bébé. Et là, c’est embêtant. C’est vraiment embêtant parce que donner naissance, c’est une expérience où on a le désir d’être le plus libre possible à tous les niveaux. Et c’est ça qui va faciliter ton accouchement. Si tu es constamment dans des freins, dans des freins parce que tu as peur de ce que les gens vont dire, des freins parce que tu as peur d’être réprimandé si tu fais quelque chose, ça va être extrêmement difficile pour toi de rester bien connecté à ton instinct. Et c’est cet instinct-là qui va te permettre aussi d’accompagner ton bébé, de pouvoir donner naissance le plus rapidement possible. Rapidement et le plus facilement possible aussi. Et ce qui est important de bien se rappeler, c’est que ce positionnement-là n’est pas contre l’autre. On n’arrive pas à un accouchement en disant « tiens, je vais choisir instinctivement de me mettre à quatre pattes parce que je veux faire suer l’équipe en place. Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Cette posture-là n’a rien à voir avec les gens qui sont autour de moi. C’est une posture pour moi et c’est une posture pour mon bébé. C’est un état intérieur qui me permet de devenir souveraine et de vivre l’expérience que j’ai envie de vivre. Et là je vais te donner des exemples et je t’avertis à l’avance, ça goûte bon. Ça goûte vraiment bon quand on se place dans cette posture-là, parce que ça me permet de rester dans ma part d’autonomie, dans ma part de puissance, de souveraineté, et en même temps de demander de l’aide au besoin. Donc, ça ne veut pas dire que je suis toute seule dans mon coin et que je refuse tous les soins. Non. Ça veut dire que c’est moi, dans ma posture, qui va décider jusqu’où je veux aller dans cette posture de liberté-là et à partir de quand je vais accepter ou demander d’être aidé d’une façon ou d’une autre. Et ça, c’est vraiment important parce que souvent, les gens confondent. Les gens ont l’impression que quand on veut vivre un accouchement, le plus physiologique possible, le plus authentique possible, que ce qu’on va nécessairement être une personne qui allons dire non, non, non, non à tout ce qui nous est proposé. Ce n’est pas ça de l’autonomie, ce n’est pas ça de l’authenticité. L’authenticité, l’autonomie, la puissance pendant un accouchement c’est vraiment d’être souveraine et de pouvoir décider pour moi. Donc, je te raconte des anecdotes parce que là, c’est bien, c’est intéressant d’être dans la théorie, mais on va rattacher ça à des cas concrets pour que tu puisses réfléchir à tout ça avant ton accouchement. Et si tu m’écoutes actuellement et que les naissances de tes enfants sont passées, sache que ces outils-là sont bons pour toute la vie durant. Et donc, mon premier exemple va bien illustrer ça. Évite les sigens déçus en connaissant à l’avance toutes les étapes importantes jusqu’à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Donc, il y a quelques jours seulement, je m’en vais chez le dentiste pour avoir un nettoyage de routine. L’hygiéniste que je rencontre pendant notre discussion préliminaire m’informe que je vais devoir avoir cette fois-ci une radiographie panoramique parce que j’en ai jamais fait et donc elle est absente de mon dossier. Alors je lui demande quelles sont les indications de cette radiographie-là puis elle me dit en fait il y a deux principales indications c’est pour vérifier l’état de ta mâchoire et nous assurer qu’il n’y a pas de cancer au niveau de ta mâchoire. Alors je lui dis que je ne ressens pas du tout le besoin d’avoir ce test-là et que pour aujourd’hui ce sera non. Et elle me répond qu’en fait ce n’est pas vraiment possible parce que sans cette radiographie, mon dossier est incomplet. Je lui dis que je suis très au courant de mes droits et que je sais que j’ai le droit de refuser une demande de traitement. Je lui propose simplement d’indiquer dans le dossier mon refus et que voilà l’histoire est terminée. Et là elle me dit que oui c’est vrai et là je vois que c’est douloureux là, Que oui c’est vrai que j’ai le droit de refuser de passer le test, mais que si je fais ça leur dossier sera incomplet et qu’eux pourraient avoir des problèmes par la suite. Alors je dis que non, que je ne veux pas passer ce test-là et que c’est impossible qu’un autre professionnel puisse leur taper sur les doigts parce qu’un client a refusé un traitement. Tout ça pour dire qu’elle part, elle va chercher le dentiste et moi à ce moment là je suis très inconfortable. Il faut que je te dise, peut-être que si on se connaît peut-être que tu penses que je suis quelqu’un qui gère facilement les conflits parce que mon besoin de liberté est grand. Mais ça me rend quand même très inconfortable. Tu vois, au moment où je suis toute seule dans la pièce, couchée sur la table, qu’elle est partie, je suis très contente d’avoir dit non, parce que je sens très bien que dans le ici et maintenant, je ne veux pas passer ce test-là. Mais en même temps, l’ambiance est lourde et je me sens vraiment mal. Je ne sais pas trop comment la suite va évoluer. Et moi, j’ai peur du conflit. Je n’aime pas me chicaner. Ça peut arriver des fois dans ma vie que je vais même aller jusqu’à faire des choses que je ne veux pas faire parce que j’ai trop peur des conséquences de conflits que le ton monte et compagnie. Ça c’est quelque chose que j’ai à travailler. J’en suis consciente et je travaille là-dessus. Donc elles reviennent toutes les deux dans la pièce. Il n’y a nullement question au départ de cette fameuse radiographie-là. La dentiste fait mon examen et avant de quitter, elle me dit écoutez tout est parfait, la seule chose c’est que comme vous avez refusé la radiographie panoramique, il faudra la faire sans faute l’année prochaine. Alors je ne me suis pas sentie libre, je ne me suis pas sentie écoutée, vraiment pas. Mais je peux te dire en te racontant cette histoire-là aujourd’hui que ça goûte quand même bon parce que mon besoin de liberté est encore plus important que ma peur du conflit et que je sais que je suis dans mon droit. Est-ce que je vais accepter la radiographie l’année prochaine? J’en sais rien, je verrai à ce moment-là. Et c’est quelque chose que je te dis souvent dans les rencontres, attends d’être dans le moment présent, ne te casse pas la tête avec oui mais là dans trois semaines ils vont me proposer telle affaire, comment je vais faire pour savoir, tu le sauras en temps et lieu, dans le moment présent. Alors vois-tu dans cette histoire-là, je n’ai pas eu la chance d’avoir des gens qui m’ont accompagné dans ma prise de décision. J’ai eu le sentiment qu’ils voulaient me pousser dans le fond de la gorge leur radiographie et que moi je faisais non, non, non. Alors qu’est-ce que j’ai fait? J’ai pris ma liberté, j’ai pris la responsabilité de la décision. Je te donne un autre exemple. Il y a plusieurs années, j’ai accompagné une cliente pour son accouchement qui arrivait pendant une deuxième grossesse. Elle me raconte en prénatal que son accouchement, son premier accouchement a relativement bien été. Ça a été un accouchement qui, au niveau clinique, a été somme toute assez parfaite, mais qu’elle a vécu des grands moments de détresse, entre autres pendant la descente et la poussée. Elle me partage qu’elle se considère comme quelqu’un qui est pudique, qui n’aime pas s’exposer et pour qui la nudité est un défi particulier pendant l’accouchement. Et ça, peut-être que tu vas te reconnaître là-dedans. Il n’y a pas grand monde qui tripe à l’idée d’être complètement nue devant plein de gens qu’on n’a jamais vu de notre vie autour de nous. Donc, ce n’est pas si étonnant. Mais elle me partageait qu’elle avait une sensibilité à ça qui était, selon elle, supérieure à la moyenne. Et elle me raconte que pendant son accouchement, donc son premier accouchement, qu’elle s’est retrouvée en position gynécologique, avec une lampe évidemment sur sa vulve et une personne qui était assise entre ses jambes et que pour elle, ça avait été extrêmement difficile d’être dans cette posture-là, dans cette situation-là et que pour ce deuxième bébé-là, elle ne voulait pas se retrouver dans une situation similaire. Ce que je peux tout à fait comprendre, parce que quand on parle d’enfanté librement, ce n’est pas tout à fait l’image qui me vient en tête, la posture sur le dos, les pieds dans les appuis-pieds et quelqu’un qui éclaire ma vulve en étant entre mes jambes, ce n’est pas tout à fait à ça que je pense. Donc tout ça pour dire qu’elle réfléchit à ça, elle y pense et par elle-même, elle trouve la possibilité de dire, tiens, ce qui me ferait vraiment du bien, cette fois-ci, c’est d’être dans une position différente. De façon à pouvoir me sentir plus connectée, de façon à me sentir plus à l’aise et de pouvoir donner naissance vraiment dans une situation où je n’aurais pas ce frein-là. Donc on se retrouve au deuxième accouchement. Ça se passe excessivement bien. Elle est magnifique. Elle fait des sons. Elle danse ses contractions complètement dans sa puissance. On arrive au moment de la descente et de l’expulsion et elle est à quatre pattes sur le lit. Et là, on commence à entendre autour de nous des directives pour qu’elle puisse sortir de cette position-là. Donc, de plus en plus, de façon insistante, les gens autour d’elle lui disent « Madame, s’il vous plaît, est-ce que vous pouvez vous remettre s’il vous plaît sur le dos parce que là le bébé s’en vient, s’il vous plaît remettez-vous sur le dos et compagnie. » Donc c’est de plus en plus insistant et ma cliente reste en position à quatre pattes à ce moment-là. Et vient un moment donné où la tête commence à se dégager doucement, et au moment donné où le corps commence à se dégager, elle lève une jambe comme si elle avait l’intention de se remettre sur le dos. Mais finalement, ce n’était pas du tout ça. C’est simplement sa jambe qu’elle a levée pour faire un arc de cercle. Et moi, à ce moment-là, je suis convaincue, je me dis « OK, bien, elle va finalement se mettre sur le dos. » Mais pas du tout. C’était vraiment une posture qu’elle a prise de façon instinctive pour aider son bébé à se dégager. Et finalement, ce bébé-là était vraiment, vraiment dodu. Mais quand je te dis dodu, c’était dodu au point où Même une fois la tête passée, le médecin a dû continuer à accompagner le bébé dans sa sortie en tirant légèrement sur lui de façon à le dégager au niveau de son corps. Alors que d’habitude, une fois que la tête et les épaules sont dégagées, le reste, poupoupoup, ça sort facilement. Et on ne savait pas, heureusement, on ne savait pas que ce bébé-là allait être aussi dodu que ça, donc il n’y a pas eu de peur, il n’y a pas eu de message en lien avec ça, on n’en savait rien. Après l’accouchement, on revient sur ce qui s’est passé avec ma cliente et elle me dit à quel point elle s’est sentie puissante, qu’elle était extrêmement heureuse d’avoir suivi son instinct, qu’elle ne s’est pas du tout sentie intimidée ou mal à l’aise dans cette position-là et qu’en plus elle a le sentiment d’avoir vraiment aidé de façon maximale son bébé à naître à travers son choix de posture instinctive et les mouvements de ses jambes qu’elle a fait. Et puis elle me dit, écoute Annie, j’ai aucune idée de pourquoi j’ai fait ça à ce moment-là. Et moi je trouve ça fascinant. Parce que moi, à ce moment-là, je me dis dans ma tête, oh my God, une chance qu’elle ne s’est pas couchée sur son dos. Parce qu’une fois couché sur son dos, une fois couché sur le sacrum, dégager un bébé aussi dodu, ça aurait été compliqué. Vois-tu comment c’est extraordinaire, cette mère-là a senti la position qu’elle pouvait prendre, elle y est restée. Est-ce qu’on lui a donné l’occasion de dire « Madame, prenez la position que vous sentez la mieux pour vous », est-ce qu’on lui a donné les clés de sa liberté? Non, on ne lui a pas donné les clés de sa liberté. C’est elle qui a décidé de prendre le trousseau de clés et de les mettre dans sa poche. Alors toi, qu’as-tu envie de faire? Parce qu’après au final, ce qui reste, c’est nos souvenirs. Cette femme-là, quand elle repense à son deuxième accouchement, le souvenir qui reste, c’est pas de dire « Oh mon Dieu, j’ai déçu l’équipe en place ». C’est pas ça, là. Rendue où elle est rendue, là, c’est plus quelque chose d’important. Maintenant, ce qui lui reste, c’est toute la satisfaction, toute la fierté d’avoir donné naissance selon comment elle se sentait intérieurement. Et c’est vrai que ce n’est pas facile parce qu’on est face à un système de croyance qui est extrêmement fort, vraiment fort. Et dans ce système de croyance-là, il y a même des gens qui vont penser que tu n’es pas habilité à prendre les décisions pour toi-même. Je te raconte une autre anecdote, une autre histoire. Il y a plusieurs années, j’accompagne une femme en milieu hospitalier pour qu’elle puisse donner naissance après une césarienne. Donc, on était dans un contexte où on avait envie de compléter un AVAC, un accouchement vaginal après césarienne. Finalement, ça a bien réussi, la vac a été complétée, mais ça a été quand même un accouchement qui a été plus ardu que la moyenne. Disons qu’on a vécu plusieurs défis et l’accouchement, la naissance, s’est déroulé sur plusieurs heures. Mais tout a bien été, ma cliente était extrêmement satisfaite de l’expérience de naissance qu’elle avait vécue, même si c’est vrai que le personnel n’avait pas été toujours en accord avec les choix qu’elle avait fait. Mais moi je suis repartie de là fatiguée bien entendu, mais très satisfaite. Parce que quand on est accompagnante de naissance et qu’on va sur une naissance et que le couple est très satisfait, que la naissance a été satisfaisante pour eux, on est contente parce que c’est ça mon objectif. Mon objectif c’est de t’aider à tout tiller, à travers les rencontres prénatales, à travers les vidéos de Paléo, la préparation virtuelle, à travers nos rencontres ensemble, en personne, c’est de tout scier de façon à ce que tu puisses te rapprocher le plus possible de l’expérience à laquelle tu aspires. Tout ça pour dire que moi je rembarque dans mon taxi, je retourne à la maison et je suis très satisfaite. Trois jours plus tard, je suis de nouveau appelée sur une nouvelle naissance au même hôpital. Je pousse la porte de la chambre et là je me rends compte que nous sommes jumelés à nouveau avec la même infirmière avec laquelle on avait été jumelé trois jours plus tôt. Ça s’était relativement bien passé, mais c’est sûr que c’était une infirmière qui était un peu rigide dans sa façon de voir les choses Et comme ma cliente avait une grande soif de liberté, il y avait eu des moments où ça avait été un peu moins facile, mais somme toute, ça s’était encore assez bien déroulé. Alors je dépose mes sacs, qui sont nombreux, dans le coin de la chambre. Elle s’approche de moi et elle me demande de venir avec elle dans le corridor. Moi, dans ma tête de grande naïve, qui n’aime pas le conflit, je me dis qu’il doit y avoir un petit souci et qu’elle a un désir de collaboration. Probablement qu’elle va me partager une information, comme ça arrive souvent, en me disant comment est-ce qu’on peut aider cette maman-là en collaborant ensemble. On arrive dans le corridor et là, elle m’engueule comme du poisson pourri, en me disant, je rime et c’est pas drôle, c’est un petit rire de je suis mal à l’aise, en me disant qu’il n’est pas question cette fois-ci que je dise à ma cliente quoi faire, que c’est elle qui est la bosse dans la chambre, et que c’est elle qui doit dire aux clientes quoi faire, quoi ne pas faire, et compagnie. Et que là, il n’est pas question que je m’approche de ma cliente et que je lui dise qu’elle a 30 ans d’expérience et qu’elle va faire la job et pas moi. Alors moi premièrement je suis hyper mal à l’aise, ça fait déjà plusieurs fois depuis le début de la rencontre que je te dis que j’aime pas le conflit, en plus c’est humiliant pour moi parce que là on est dans un corridor, je suis en train de me faire engueuler alors que je comprends à peine ce qui est en train de se passer. Parce que je te rappelle que moi, la rencontre précédente, effectivement, ça a été une rencontre qui a été difficile, mais moi, je n’étais pas à ce moment-là dans la tête de l’infirmière, parce que jamais j’ai imaginé ce qui était en train de se passer pour elle. Et là, cette histoire-là est très intéressante. Pas parce que ça m’a fait de la peine et que j’ai trouvé ça difficile, pas pour ça du tout, mais c’est très intéressant de voir comment cette infirmière-là a interprété les faits. « Vois-tu, ma cliente pour la première naissance ne l’a pas écoutée. » C’est vrai. L’infirmière voulait par exemple qu’elle pousse en bloquant. « Ma cliente a fait des poussées spontanées, elle a fait des poussées physiologiques, mais elle n’a pas accepté de pousser en bloquant. Et donc, l’infirmière, ce qu’elle s’est dit dans sa tête, c’est si cette cliente ne m’écoute pas, c’est nécessairement parce qu’elle écoute quelqu’un d’autre. Eh bien, ce quelqu’un d’autre, c’est nécessairement la doula. Vois-tu? Eh! Ouf! Vois-tu quel est le système de croyance dans lequel certains professionnels de la santé, et heureusement pas tous, sont pris? C’est-à-dire que jamais ça lui est passé par la tête de se dire, hé, cette femme-là, c’est une femme forte, c’est une femme intelligente et elle prend ses décisions par elle-même. Parce que moi, ce n’est pas ma job de dire à une cliente, fais ceci ou fais cela. Ce n’est pas mon travail. Ça ne devrait pas être le travail de personne. De personne. Même ton médecin, il ne devrait pas avoir comme fonction de te dire quoi faire. Pas du tout. Il devrait plutôt t’outiller, te donner les renseignements dont tu as besoin pour toi prendre une décision éclairée. Donc, il n’y a personne qui devrait te dire quoi faire et moi je me tiens le plus loin possible de ça. Quand je t’accompagne, je te questionne, Je t’aide à brainstormer, je t’aide à trouver vraiment ce que toi tu veux à l’intérieur de toi. Parce qu’au final, c’est toi qui va rester avec toute la suite des événements. Et c’est là que c’est très très important que les décisions soient prises par toi, ce qui a été tout à fait le cas de ma cliente avec laquelle j’avais eu l’accouchement précédent. Et elle est très satisfaite entre autres parce que ça a été wow pour elle. D’ailleurs je me souviens très bien après l’accouchement lorsque le bébé est né, elle a regardé son amoureux, ils se sont fait un high-five quelques secondes seulement après la naissance. Ils étaient tous les deux très satisfaits, malgré le fait que ça avait été un accouchement qui avait été plus difficile. Donc, donc, donc, quand je te dis que le trousseau de clé, tu ne dois pas le laisser sur le comptoir en disant, tiens, je vais attendre de voir qui le prend. Ah, si personne ne prend le trousseau de clé, je vais le prendre. Non, non, Le trousseau de clé, tu dois le mettre tout de suite dans tes poches de façon à pouvoir décider toi-même qu’est-ce que tu fais parce que c’est possible que tu sois jumelé avec quelqu’un qui va avoir la croyance que tu n’es pas en mesure de prendre tes décisions par toi-même. C’est quand même assez incroyable. Merci, merci, merci au patriarcat qui nous suit encore grandement aujourd’hui. Voici un autre exemple où la collaboration dont je viens de te parler est totalement présente. Il y a quelques années, en allant voir deux clientes, une qui avait des problèmes au niveau de son allaitement, puis une autre qui avait besoin d’être traité en ostéo, mais qui ne pouvait pas se déplacer, j’ai été renversée par une automobile. Et je te reparlerai de cette aventure-là parce que c’est une expérience qui est très intimement liée à OPALEO, mais on y reviendra dans un autre épisode. Tout ça pour dire que je me retrouve en plein milieu d’une intersection au sol avec mon vélo, parce que j’étais à vélo, avec une fracture ouverte et de multiples fractures au niveau de mon pied. Là, tu vas me dire, mais comment as-tu fait aussi rapidement pour voir que la problématique était aussi grande, en regardant mon pied simplement qui n’était plus du tout dans le bon axe, j’ai rapidement vu que c’était quand même assez grave. Tout ça pour dire qu’évidemment les pompiers, les ambulanciers, tout le monde arrive, tout le monde me donne beaucoup de soutien. Ça s’est très bien passé au niveau de l’organisation, tout ça. Et j’arrive en milieu hospitalier où je suis rapidement prise en charge. Et éventuellement, deux jours plus tard, je finis par atteindre la salle d’opération. Ça a été un petit deux jours un peu difficile, mais on a fini par y arriver. Je rencontre donc l’anesthésiste qui va procéder à mon anesthésie pour que je puisse être opérée. Je te rassure tout de suite, tous mes os avaient été replacés avant et bandés. Pendant ce 48 heures-là, il n’y avait pas eu l’opération pour mettre les vis et compagnie, mais tout avait quand même été replacé. Le casse-tête avait été remis, les morceaux de casse-tête avaient été remis en place par une personne déjà à l’urgence. Donc, tout ça pour dire que je me retrouve en salle d’opération avec un anesthésiste qui vient vers moi et qui me dit bonjour madame, c’est moi qui vais s’occuper de votre anesthésie aujourd’hui. Alors, voici les deux choix qui s’offrent à vous. Vous pouvez soit avoir une péridurale, voici les avantages et les inconvénients, ou si vous préférez, je peux aussi vous faire une anesthésie générale, voici les avantages, voici les inconvénients. Ma posture à moi, c’est que je préférerais vous faire une période urale pour les raisons suivantes, mais si vous préférez avoir une anesthésie générale, malgré les risques qui sont plus importants, c’est votre choix. Avez-vous besoin d’y penser? Ça, c’est un cinq étoiles. Je t’en parle, mon Dieu. Je deviens émotive. Je deviens émotive, tu l’entends peut-être dans ma voix. Je deviens émotive, j’ai des frissons. Ça, c’est un 5 étoiles. Ça, c’est une collaboration. Moi, je ne suis pas médecin. Je ne peux pas deviner les options qui sont à moi. Parfois, en obstétrique, c’est possible en bien se préparant, mais parfois, ce n’est pas possible. J’ai besoin que mon intervenant principal collabore avec moi. J’ai besoin qu’il ou elle soit mon partenaire. J’ai besoin qu’il me donne l’information pour après prendre cette information-là, la mélanger avec mes croyances, avec mes valeurs, avec ma situation personnelle. Le médecin, là, il ne me connaît pas. Il ne sait pas quelle sorte de grossesse, par exemple, j’ai passé. Peut-être qu’il ne sait même pas comment se sont passés mes derniers accouchements. Il y a plein d’informations que moi j’ai, qui sont très importantes, que je dois aussi mettre dans le mélange des informations pour prendre ma décision. Alors, vois-tu ça, c’est un exemple, c’est exactement ce à quoi je m’attends lorsque je collabore avec un soignant, avec quelqu’un qui va m’aider dans ma prise de décision. Et pendant un accouchement, à moins qu’on soit dans une situation qui est très grave, ce qui est très très rare en passant, c’est exactement ce à quoi je m’attends. Je m’attends à ce qu’un médecin, qu’à une infirmière me fournissent une information la plus objective possible pour que je puisse moi faire mon processus et me demander finalement Qu’est-ce qui est le mieux pour moi? De quel côté va mon choix? Parce que choisir, c’est renoncer. Quand mon médecin me dit «voici la solution parfaite pour toi, voici ce qu’on va faire», Est-ce que tu penses que ton médecin a une boule magique et qu’il sait exactement que cette situation-là, cette proposition-là est parfaite pour toi, qu’elle est dépourvue de tous risques et qu’elle va nécessairement mener à l’accouchement le plus simplifié possible? Bien entendu que non. À moins que tu sois dans une situation où il y a de la pathologie, si on est dans une situation où l’accouchement se déroule relativement bien ou si on est dans une petite zone grise, Ton médecin va te proposer la solution qu’il croit être le mieux, mais ton médecin n’a pas de boule de cristal et personne n’en a. Donc, choisir, c’est renoncer. Ça veut dire que si je choisis ce chemin-là, je renonce à quelque chose. Et si je fais comme « Hum, non, moi je vais plutôt choisir l’option B », ben je renonce à autre chose. Donc c’est vraiment important de se sentir le plus possible dans une autonomie et de prendre la responsabilité de ton chemin. Puis c’est souvent ça qui nous bloque, à vous. Quand vous êtes dans mon bureau et vous me dites « j’ai pas vraiment le choix », qu’est-ce que ça veut dire ça « j’ai pas vraiment le choix » Souvent ça veut dire « j’ai peur ». J’ai peur que si je prends une décision différente, que ça entraîne des conséquences. Mais ces conséquences-là seront là de toute façon. C’est-à-dire qu’elles seront différentes. Elles seront différentes et personne ne peut savoir à l’avance exactement quel est le meilleur chemin pour toi. Que ça se peut que la proposition qu’on te fait soit vraiment la meilleure solution et ça se peut que non. Il y a des femmes par exemple, par exemple mon histoire que je viens de raconter par rapport à cette cliente qui a donné naissance à quatre pattes, clairement pour moi, dans ma perspective à moi, sa solution était bien meilleure que celle qu’on lui proposait autour d’elle. Et pourtant, il y avait plusieurs professionnels de la santé qui insistaient pour qu’elle revienne dans la position couché sur le dos. Tu vois, donc choisir c’est renoncer. Alors de quoi as-tu peur? Dis-moi, pense-y. Qu’est-ce qui te limite dans cette capacité-là d’aller chercher ta pleine autonomie, ta pleine puissance? Est-ce que tu as peur que ta famille parle dans ton dos, dise « mon Dieu, je ne peux pas croire qu’elle ait pris cette décision-là. Est-ce que tu as peur d’être jugé? » Ce que je comprendrais tout à fait. La peur du jugement, je pense qu’on la porte tous et toutes un peu à l’intérieur de nous. Est-ce que tu as peur de prendre la mauvaise décision et d’avoir des conséquences néfastes? Est-ce que ça t’arrive de dire, si je ne suis pas les recommandations, est-ce que je vais perdre mon bébé? Est-ce que je vais avoir des complications graves par rapport à ça? Est-ce que tu as peur de déplaire aux gens autour de toi, que ce soit les professionnels de la santé, de les décevoir peut-être, de faire comme « ah, j’ai un lien vraiment extraordinaire avec ma sage-femme, si je lui dis que non, que je n’accepte pas sa proposition d’intervention, que je me suis bien renseignée », est-ce que tu as peur que ça nuise à ton lien? Est-ce que tu as peur que ça nuise à ton lien? Est-ce que tu as peur que ça nuise par la suite aux soins? Ça se peut que tu aies cette crainte-là. Est-ce que tu as peur que ça crée des conflits entre ton chum et toi, entre ta blonde et toi? Est-ce que tu as peur qu’il y ait des conséquences au fait d’être authentique, de te positionner de façon librement, de choisir ta propre voie? Ben oui, ça fait peur. Tout à fait. Et je comprends tout à fait que ça soit le cas parce que au final tout le monde veut le meilleur possible pour lui, pour elle, quand on donne naissance, bien entendu, et pour notre bébé. Moi, j’ai assisté, maintenant, je peux le dire, à plus de 1000 naissances. J’ai été longtemps en bas de la barre du 1000, me voici que je l’ai dépassé. Je n’ai jamais vu un couple qui se dit « Ah oui, on va faire un choix dangereux, on va mettre en danger notre bébé voyons donc ça n’arrive pas ça toutes les familles vont prendre les meilleures décisions possibles en fonction de la situation et aussi en fonction de leur valeur, de leur croyance, de ce qui est le plus important pour eux et de leur senti parce qu’il y a quand même une petite voie à l’intérieur de nous qui est là, qui peut se manifester et qui se manifeste encore plus clairement lorsqu’on est dans une expérience d’enfantement qui est instinctive. Parce que cette voix-là est court-circuitée par le cerveau intelligent. Et que plus je suis dans mon cerveau intelligent, plus je suis dans la peur, plus je suis dans vraiment « Oh mon Dieu, qu’est-ce que je vais faire? » plus difficile c’est d’entendre cette petite voix-là. C’est probablement quelque chose que tu as déjà expérimenté. Donc comment faire pour t’en rapprocher? Parce que c’est difficile, pour que ça soit de plus en plus facile, il faut se pratiquer. Et se pratiquer à tout moment, dans toutes sortes d’occasions. Pense-toi à la question, il y a sûrement des moments donnés où tu as dit oui, et qu’intérieurement, ça disait non. Vrai ou faux? Donc se pratiquer, demander du temps. Souvent je dis à mes clients pendant un accouchement quand on vous offre une proposition d’intervention, Prenez toutes les informations dont vous avez besoin et demandez du temps pour y penser. Parce qu’on est dans une culture où on ne veut pas déplaire. Donc si je me dépêche à répondre, souvent je vais dire oui. Souvent je vais faire ok, ok. Et c’est après que je vais faire comme finalement, c’était peut-être pas vraiment un vrai oui. Donc demander du temps et te pratiquer au fur et à mesure parce que cette capacité-là à prendre les meilleures décisions possibles pour toi, C’est pas que pour ton accouchement. Pourquoi c’est particulièrement important pour ton accouchement? C’est qu’on est dans un système où on ne te fait pas confiance en général pendant l’accouchement. Écoute, moi, j’ai même déjà vu des naissances où les gens ne croyaient pas ce que la mère disait en fonction de ce qu’elle sentait et elle avait raison. C’était totalement elle qui avait raison. Donc, il y a quelque chose où dans notre système, on ne nous croit pas, on invalide notre senti, on invalide les informations que l’on partage. Donc, c’est particulièrement important de réfléchir à tout ça en lien avec ton accouchement, mais ce sera aussi important dans les années qui vont venir. Cette capacité-là à te pratiquer, à devenir autonome, à devenir authentique, à devenir souveraine de ton corps, souveraine de ce que tu veux ou de ce que tu ne veux pas, c’est quelque chose qui est vraiment important pour la suite des choses aussi, pas juste pour ton accouchement. Ce sera aussi très important pour les premières années de vie de ton bébé parce que tu auras aussi beaucoup à voir ce type de réflexion-là à ton bébé au départ. Ça va être long avant qu’il puisse te dire exactement ce qui se passe pour lui et que ça va encore beaucoup passer par ton canal d’intuition. Donc voilà, je te remercie d’avoir partagé avec moi ce premier épisode de Enfanté librement sans se faire accoucher. La glace est cassée. J’aimerais ça te dire que j’ai été confortable et que je suis confortable actuellement, mais il y a une petite partie de moi qui a peur, qui a peur des conséquences, qui a peur du jugement. Alors vois-tu comment on est toujours dans les mêmes thèmes? Comme de quoi, la solution c’est quoi? Bien, c’est de se pratiquer, c’est de sortir de notre zone de confort et c’est exactement ce que j’ai fait aujourd’hui. Alors, si tu as aimé ton expérience de ma sortie de zone de confort, si tu as aimé cet épisode-là, je t’invite à partager avec les personnes de ton entourage qui pourraient être intéressées, donc des femmes enceintes, des couples qui attendent un bébé. Tu peux également aller sur Apple Podcasts pour pouvoir mettre un 5 étoiles ainsi qu’un commentaire qui me fera très très plaisir de lire. Si tu as envie également de partager sur les réseaux sociaux l’épisode, N’hésite pas à me taguer si c’est possible, par exemple en story sur Instagram. Si tu as envie de poursuivre ton écoute, je t’invite à me rejoindre dans l’épisode numéro 2, dans lequel je te présente Noémie et Christophe, un couple que j’ai eu la chance d’accompagner. Tu vas entendre un témoignage unique, exceptionnel. Je suis absolument certaine que tu n’as jamais entendu rien de tel. Un témoignage rare, touchant, quelque chose de très émotif. Tu vas voir, c’est vraiment unique comme expérience. Donc, je te propose de me rejoindre. Je te dis à très très vite.