L’épisode d’aujourd’hui, c’est du bonbon. Je te propose de rencontrer Noémie et Christophe, que j’ai eu la chance, le privilège d’accompagner dans leur préparation à l’accouchement. Un partage unique d’une naissance en équipe, une expérience d’enfantement qu’ils nous livrent avec beaucoup d’authenticité et de sensibilité.

Je viens de terminer d’écouter ton plus récent avec Samuel et wow… merci tellement, c’est du bonheur pour moi de t’écouter. 

Oh wow oui! On voit comment le travail d’équipe peut donner un aussi beau résultat. 

Naomie

Je ne pense pas à ce jour vouloir d’enfants, mais j’ai adoré écouter le podcast, je dirais même que cela a changé la perception que j’ai toujours eu de l’accouchement… vous êtes merveilleux. 

Marie-Anne

Wow, j’en ai versé quelques larmes. J’aurais aimé être capable de lâcher autant prise lors de mon accouchement. J’admire votre façon d’avoir suivi vos idées et vos intuitions. Vraiment un beau podcast, vous faites une si belle équipe. 

Joanie

C’est beau de voir la façon dont vous parlez de votre accouchement, mais surtout de voir comment vous avez été là l’un pour l’autre. Vous avez une très belle chimie et je suis heureuse de voir que cette chimie là a pu vous permettre de vivre une aussi belle expérience les trois ensemble. Ce podcast me fait réaliser l’importance d’être connecté avec son corps et de s’arrêter dans le moment présent afin de ressentir ce que son corps ressent. Quand tu parles d’être à l’écoute de son enfant, ça m’a marqué, ça m’a replongé dans la relation avec ma maman et ça montre la connexion immense qu’une maman peut avoir avec son enfant. Il y a plein de réflexions qui peuvent découler de votre podcast. Merci à vous trois.

Arianne

LES ASTUCES QUE NOÉMIE A UTILISÉES POUR JONGLER AVEC LA DOULEUR

  • Lâcher-prise et abandon

CONTACTER ANNIE

Clique ici si tu as envie de m’écrire via Instagram pour me dire comment tu t’es senti.e à l’écoute de cet épisode! Hâte de te lire!

Clique ici pour m’aider à faire rayonner « Enfanter librement » en mettant un 5 étoiles sur Apple podcasts.

Transcription de l'épisode

C’est avec grand plaisir que je reçois Noémie et Christophe, qui ont eu la gentillesse de venir nous partager leur expérience. Merci d’accepter de nous partager quand même une tranche d’intimité. Racontez-nous, pour commencer, comment ça a commencé. Est-ce que tu es devenue enceinte facilement? Est-ce que vous avez travaillé fort? C’est toujours relatif,

Noémie [00:01:22]:

mais ça nous a pris environ un an et demi. On va se dire, dans notre entourage, nous, les gens, c’était très rapide. Personnellement, moi, j’avais l’idée que ça allait être la même chose. Mais bon, les mois avançaient et rien ne se passait. Puis mon mental, je forçais beaucoup. Je veux dire, je n’étais pas dans le lâche-et-prise du tout. C’était même plus ou moins naturel. Je voulais tellement, même si je voulais peut-être un peu trop. Puis, un jour et nul temps, j’ai changé de travail. Donc, on a comme l’idée n’est pas partie, mais le stress a tombé, puis la magie a opéré. Donc, le petit Léo est arrivé. Donc, Christophe, lui, était vraiment

Christophe [00:02:07]:

dans l’enchevrise. Donc, C’était vraiment plus moi. En fait, c’est ça. On a deux personnalités complètement différentes. Dans le sens que Mimi, elle se met beaucoup plus de pression à moi dans la vie. Moi, je suis quelqu’un qui est très laissé aller. Puis, c’est ça, pendant un an et demi, ça a été beaucoup de pression de son côté. Fait que là, j’avais l’impression qu’il fallait que je me mette de la pression aussi. Mais c’était pas naturel. Fait que, de mon côté, je pense que c’est ça qui faisait que ça ne marchait pas. On s’est rendu faire des tests. Moi, j’ai été passer un test pour savoir si j’étais fertile. Puis finalement, je l’étais. Là est venu le changement de travail de Noémie, qui a fait en sorte qu’elle s’est refocussée sur autre chose un peu. Puis on a décroché un peu de vouloir un bébé. On en voulait un, mais on a comme décroché de se dire qu’on en voulait un. Puis c’est comme ça que le cadeau est arrivé dans nos vies. Wow!

Annie, ta Doula Ostéo [00:02:59]:

Et quand t’as fait comme « ok, ça y est, je suis enceinte », est-ce que tu as déjà commencé à penser à l’accouchement ou ça a été long avant que tu commences à dire « ok, avec ça, va arriver le moment où je vais devoir donner naissance? » Non, ça a pris du temps à me penser à l’accouchement. Moi, ce à quoi je pensais vraiment,

Noémie [00:03:17]:

c’était plus la peur de le perdre, en fait. Fait que je mettais beaucoup mes… Mes pensées étaient beaucoup sur ça et non sur l’accouchement. J’ai commencé, je dirais, à penser à l’accouchement peut-être autour de 20 semaines. Tu sais, à vraiment y penser. Après mon échographie de 20 semaines, j’ai commencé à y penser. Je discutais avec une amie, elle en parlait. Tu sais, qu’elle accouchait dans une… Une maison de naissance. Une maison de naissance, oui, avec les sages-femmes. Ça m’a un peu titillée. C’est là que tout a commencé. Tout ce qui est par rapport à l’accouchement, j’étais vraiment plus concentrée. Je mettais mes pensées à ce niveau-là. Puis, oui, je dirais que c’est ça. Puis aussi, j’allais voir une OSTEO qui est vraiment spécialisée, les femmes enceintes, les bébés. Ça m’a encore plus solidifiée à ce niveau-là. L’accouchement m’intéressait à ça. Puis, j’aurais même dit que c’est comme une petite passion. J’ai comme été… C’est une petite révélation pour moi, tout ce monde-là, de l’accouchement, de donner naissance et tout. Donc,

Annie, ta Doula Ostéo [00:04:32]:

oui. Est-ce que c’était clair dès le départ que vous aviez envie de vraiment faire équipe dans ce processus-là? Ou au départ, Christophe, tu disais, c’est plus une affaire de femmes, moi, je ferais pas grand-chose là-dedans. Au début, là? Non, moi, j’ai toujours, depuis le début qu’on veut un enfant, j’ai toujours dit que je le savais, ce que j’allais.

Christophe [00:04:51]:

Ma place était déjà dans ma tête un peu dessinée, si on peut dire. Je savais déjà où je m’en allais. Justement, quand Mimi a commencé à s’intéresser à l’accouchement, justement, elle me parlait des coprénatos, ce enfant-là. Pas que ça ne m’intéressait pas, mais ce que je disais à mes miens, c’est que je ne sentais pas que c’était inné, mais on dirait que je savais déjà quoi faire. Fait que dans ma tête, J’écoutais les vidéos juste pour confirmer ce que moi je pensais. Puis au final, c’était ça. Certainement, dans les vidéos, j’apprenais des termes un peu plus techniques, des choses que je connaissais moins, mais au fond de moi, j’étais déjà en… j’étais déjà dans mes capacités d’être présent pour l’accouchement, pour la grossesse, puis pour l’après. Fait que je… Je sais pas comment trop l’expliquer, à part comme tu viens de l’expliquer,

Annie, ta Doula Ostéo [00:05:44]:

mais c’était inné selon moi. T’as peut-être été sage-femme dans une vie antérieure.

Noémie [00:05:49]:

Ouais, c’est ça. Mais Christophe, il a une très, très grande sensibilité aussi. Fait que je pense que ça l’aide à être comme… C’est très naturel pour lui d’être là pour les gens qu’il aime et tout. Mais moi, je pensais pas que le partenaire pouvait avoir une aussi grande place. Moi je me voyais vraiment, tu sais quand je visualisais un accouchement, c’est plus moi que je visualisais. Et non nécessairement mon partenaire qui m’aide comme Christophe finalement l’a fait. Donc, on dirait que quand je m’intéressais à l’accouchement et tout, je le comptais pas vraiment, je dirais. Tu sais au début là. Après, quand j’ai commencé les cours et tout, j’ai comme fait ok non, il y a besoin d’être là puis de lui aussi s’informer pour être dans la même équipe que moi. Comment est-ce que moi, je vois ça, comment c’était vraiment important pour moi. Hum hum.

Christophe [00:06:48]:

Vas-y, vas-y. Un peu comme les termes, la grotte, protéger la grotte, je ne l’aurais pas exprimé comme ça, mais de base, je connais ma copine. On aurait eu une discussion sur ses besoins. Et j’aurais voulu déjà mettre mes limites autant que, peu importe le médecin, le docteur, que j’aurais eu, l’infirmière, j’aurais été très à l’aise de mettre les limites puis de faire en sorte qu’on respecte notre espace, puis qu’on mette les exemples, les caractéristiques de ce qu’on voulait comme accouchement à terre. On met ça à terre comme c’est supposé d’être dans notre plan à nous. Je suis encore quelqu’un de très versatile, Je veux dire, je suis ouvert au changement, dans le sens que s’il arrive quoi que ce soit, on n’a pas vraiment le choix, on va le faire. Mais mon plan de base, si on est quand même respecté, bien, on

Annie, ta Doula Ostéo [00:07:42]:

est en bateau, comme on dit. Je comprends. Si vous entendez des petits bruits délicieux, c’est Léo. C’est Léo qui est en train de têter avec grand appétit et passion, on va dire ça. Ce sont les petits bruits délicieux que vous entendez. Puis dites-moi, est-ce que dès le départ, vous avez envie de vivre un accouchement physiologique

Noémie [00:08:02]:

ou c’était pas si clair que ça? C’était vraiment pas pour ma part si clair que ça. C’est vraiment à force de parler justement avec une amie en fait, une connaissance qui est devenue, je dirais, une amie justement de grossesse. Puis en fait, ça m’a juste fait réaliser que c’est vraiment quelque chose qui me ressemble. Tout ce qui est l’accouchement physiologique, les sages-femmes, les maisons de naissance, ça me rejoint vraiment. Fait que moi, de là, j’ai commencé, ça a beaucoup m’intéressé à ça. Mais c’était pas… Tu sais, moi j’ai appelé une maison de naissance en fait pour pouvoir accoucher en maison de naissance autour de 22 semaines. Ça fait juste prouver qu’au début, je n’étais pas là. Moi, c’était juste, go, on appelle une clinique. Je ne me suis même pas informée sur quelle clinique j’allais. C’était juste, OK, il faut que je me trouve un médecin. Je n’avais pas les outils face à… Je n’avais pas, en fait, les informations. C’est ça sur le reste. Moi, c’était comme dans la tête. Tu tombes enceinte, tu te trouves un médecin. Le médecin te suit, tu accouches à l’hôpital. Moi, c’était comme ça, je le voyais. Puis c’est vraiment après, j’ai écouté beaucoup de podcasts, évidemment, est venu le cours au Paléo, qui a tout changé, mais c’est vraiment, je me suis, j’ai vraiment eu une révélation. Moi c’est vraiment comme ça que je l’ai vécu, que je l’exprime.

Christophe [00:09:32]:

Ce que j’ajouterais c’est que Noémie elle a une très grande force pour se poser des bonnes questions. Oui, oui. Des fois trop, mais des fois ça m’aide. On est deux personnes qui se posent énormément de questions, puis moi beaucoup plus.

Noémie [00:09:45]:

Oui, Je pense que ça, ça l’a aidé aussi. Mais pendant tout le processus de la grossesse, les gens nous le demandent. « Ah, vas-tu prendre la péridurale? » Je disais, je ne sais pas, je me laisse aller. C’est sûr que dans un monde idéal où je peux tout décider, je crois que j’aimerais vivre ça le plus naturellement possible, mais en même temps, je dirais aux gens, je n’ai jamais accouché. Mais les gens savaient que j’avais un désir, mais je ne voulais pas non plus trop

Christophe [00:10:18]:

me faire… Oui parce que classique, tu vas te faire dire « Fais-toi pas trop un plan parce que ça peut changer, c’est des gens… » C’est vrai, tu sais… C’est vrai, mais c’est bien de se renforcer un message dans le même, dans le sens que ça va couper pas avec ton corps, Je veux dire, si tu te prépares mentalement, c’est sûr que, comme on avait déjà eu cette discussion-là, tu parles d’accouchement avec n’importe qui, 90% du temps on va te dire que c’est douloureux, ça va faire mal, ça va faire mal, c’est douloureux. Fait que là, tu finis par te dire, « OK, je vais avoir mal, mais… » L’inverse, c’est bon aussi de continuer de te dire que ton corps est fait pour ça, que tu veux aller dans la voie la plus naturelle possible. Le renforcement positif, c’est bon.

Noémie [00:11:00]:

Selon moi, beaucoup. Mais c’est ça, la ligne est mince entre… Entre justement le renforcement positif puis trop, trop, trop vouloir quelque chose puis après ça être énormément déçue. La ligne est mince. Cette ligne-là que j’ai comme… Moi je crois vraiment l’avoir trouvé au fil de ma grossesse, de vraiment être dans un laisser-aller de oui, c’est mon objectif, oui, j’aimerais ça, vivre ça. Mais après ça, je me laisse aller. Puis au final, je me concentrais vraiment sur Je souhaite que Léo naisse en vie et en santé, et que moi, je sois bien aussi. C’était mon but principal. Puis, voilà.

Annie, ta Doula Ostéo [00:11:45]:

Pendant la grossesse, Noémie, tu m’as envoyé un message qui m’a rendue hyper émotive. Écoute, je fais juste te dire, je ne l’ai pas encore lu encore, puis je sens l’émotion qui monte. C’est rare qu’une femme, pendant la grossesse, a hâte d’accoucher, puis a hâte de sentir les choses. Et là, tu m’écris simplement pour te dire que toutes les vidéos m’aident énormément, ça me parle et ça me fait beaucoup vibrer mon coeur. Tes mots renforcent en moi ma féminité et mon pouvoir de femme. Je dirais même que j’ai très hâte d’accoucher et de sentir ce que mon corps et celui de mon bébé peuvent faire ensemble. C’est vraiment comme ça que tu te sentais? Vraiment. Honnêtement,

Noémie [00:12:26]:

je ressentais une force à l’intérieur de moi. Comme je dis encore une fois, je vais le dire, la révélation, c’était vraiment comme… Je connectais avec moi, j’avais confiance que notre corps était fait pour ça, puis je trouvais ça tellement beau. J’avais vraiment hâte de sentir ça, que mon corps est prêt à donner naissance, que mon bébé aussi qu’on va travailler ensemble. Moi je le voyais vraiment comme un travail d’équipe. Puis tu sais, j’étais tellement, j’étais connectée à mon bébé même s’il était dans mon ventre. Tu sais, même avant on dirait qu’il soit dans mon ventre, j’étais connectée à lui. Puis je voyais juste comme étant, OK, c’est la dernière étape pour être vraiment connectée pour vrai, tu sais, à lui. Puis, ben, je disais, on va mettre, on va commencer un petit peu les choses. Mais moi, j’ai eu une longue latence, c’est d’environ 24 heures. Puis on dirait que je ne l’ai quasiment pas vu passer parce que j’avais tellement hâte de sentir ça que quand mes petits-petits, j’ai aussi accouché pas mal à la fin, vers 41, 3 semaines. Donc j’avais tellement hâte à ce moment-là que quand les premières contractions ont commencé, j’étais comme prête à ça. Vraiment.

Annie, ta Doula Ostéo [00:13:42]:

Et juste avant de passer à l’accouchement, je serais curieuse de savoir comment vous avez géré la peur de l’induction parce qu’à 41 et trois jours, vous avez dû être dans cette énergie-là de dire ok, là ça y est, comment ça va se passer? Est-ce que ça te fait vivre des peurs? Ah vraiment? Oui. Oui, vraiment.

Noémie [00:14:04]:

Puis ça aussi, des fois les gens ne comprenaient pas pourquoi alentour de moi, tu sais, bien voyons, c’est juste une provocation, tu sais, c’est pas… C’est pas grave, je l’ai vécu moi aussi, moi aussi j’ai eu du pytocène, pis mon bébé est en santé aujourd’hui, tu sais, pis Je comprenais tout ça, mais oui, j’ai eu de la peine. Quand ça l’approchait de plus en plus, puis moi j’ai décidé vraiment comme dernière minute qu’on regarde mon col. Ça, ça a été accepté à ma clinique. Ils étaient corrects avec ça. Puis dernière minute, tu sais, j’avais comme… On se fait des petites attentes des fois où… Tu sais, c’est pour ça que des fois, c’est mieux de ne pas savoir. Puis, j’étais juste dilatée à 1, FAC à 50. Mais, tu sais, eux étaient comme, « Ah, OK, tu sais, il n’y a pas beaucoup d’avancement pour 41 semaines. Ça me parlait de ballons. Ça me parlait justement, un soir, la veille de ton induction, on va te mettre un ballon, tu vas probablement retourner chez toi, tout ça. Puis là, ça m’a mis à l’envers. J’étais comme, OK, le ballon, ça n’a pas l’air confortable. Je n’ai pas envie de tout dépenser justement, mon énergie avant d’accoucher dans une énergie qui probablement, ça sera peut-être pas assez agréable. Donc oui, ça m’a stressée quand même beaucoup. Puis à un moment donné, je me suis juste assise, j’ai essayé de parler à Léo, mon petit bébé, pour lui dire, tu sais, si c’est ça qu’on a à vivre, on va le vivre ensemble, on va être, tu sais, je vais être avec toi, tu vas être avec moi quand même. Fait que j’essayais vraiment d’être dans le laisser aller le plus possible. Puis finalement, la vie a bien fait les choses. On n’a pas vécu ça. À une journée près de l’induction, Léo a décidé de se pointer.

Christophe [00:15:59]:

Moi, ce que j’ajouterais, c’est que, comme je l’ai dit tantôt, lui il a un fort ressenti. Puis je suis content de ça parce que, comme dans ce monde-là, beaucoup de pression se fait par ce que les autres peuvent se dire. Puis… Je ne sais pas comment le message que tu as lu, je ne l’avais jamais lu parce que je laisse le petit jardin secret à moi-même, le doigt assez petit, c’est mon petit genre de message-là. C’était hyper touchant parce que ça résume à 100% comment tout s’est déroulé dans le fond.

Annie, ta Doula Ostéo [00:16:37]:

C’est très émouvant, on est hyper émus ici. C’est très émouvant tout ce que tu racontes parce qu’on voit à quel point tu étais déjà attachée à ton bébé, à quel point tu rêvais d’avoir un accouchement tel que tu le souhaitais, et qu’en même temps tu étais dans cette ouverture-là face à la vie de faire comme ben, j’accepte de m’abandonner dans le processus. Ouais,

Christophe [00:17:02]:

c’était vraiment ça. Tu te faisais confiance, parce que tu sais, je pense qu’il y a beaucoup de femmes qui se font dire des choses par leur entourage, mais ça devient leur réalité. Puis Mimi, Je vais pas dire Mimi, mais c’est Noémie, pour les intimes. Mais c’est quelque chose que j’ai trouvé tellement fort de sa part parce qu’on va se dire qu’il y avait très peu ou pas de personnes dans son entourage proche qui pensaient comme elle. Puis elle a quand même persisté à vouloir suivre son idée.

Noémie [00:17:38]:

Son instinct. Je pense que c’était vraiment ça. Je ne voulais pas prouver rien à personne. C’était vraiment juste ce qui me parlait en fait. C’est ce que je souhaitais. Moi je voyais vraiment ça comme étant le début de l’aventure de mon bébé et moi. C’est vraiment ça qui me parlait vraiment fort à l’intérieur de moi. Et là on arrive à l’accouchement

Annie, ta Doula Ostéo [00:18:01]:

qui s’enclenche de façon naturelle et là vous vous retrouvez donc avec une phase de latence longue. Est-ce que ça se passe à la maison cette phase de latence longue là? Oui, le 24 heures,

Noémie [00:18:15]:

23 heures environ de latence est passé à la maison. Au début évidemment, c’était des contractions de 10-15 minutes, donc ça se tolérait bien, ça se passait bien. Puis, en fait, quand Christophe s’est réveillé, tout ça a commencé durant la nuit, fait que quand Christophe s’est réveillé, j’ai dit « je crois que ça serait mieux que tu ailles pas travailler, que tu restes avec moi ». Puis, j’avais vraiment intégré dans ma tête, dans les vidéos au paléo, c’était bon de justement, pas juste penser à ça, de faire autre chose, de simuler ce qui nous fait du bien. Donc, j’étais vraiment dans cette optique-là. On écoutait des petites séries ensemble. J’allais prendre des bains, des douches. J’essayais de dormir aussi, j’étais capable de me reposer. J’avais le sac magique aussi qui m’aidait. Fait que tu sais, j’essayais vraiment d’être dans cette énergie-là. Puis à la fin, quand ça a commencé à être plus vers les contractions de 2-3 minutes, c’est là que je dirais que la grotte a commencé. Puis, j’ai décidé d’aller dans le bain. Christophe a tamisé les lumières. Il m’a apporté une petite lumière de sel.

Christophe [00:19:34]:

Ouais, une lampe de sel, ouais.

Noémie [00:19:36]:

Ouais, ouais, ouais. Pis là, c’est ça, Christophe…

Christophe [00:19:38]:

Je sors mon pad de notes.

Noémie [00:19:41]:

Ouais, ouais, c’est ça. Il a sorti son petit pad pour écrire un peu quand étaient mes contractions et tout. C’est vraiment lui qui gérait tout ça. Puis aussi, avant d’entrer dans le bain, on a comme été une bonne heure à chaque contraction. J’allais comme vraiment faire un câlin à Christophe. Lui, il était assis sur une chaise. J’allais faire un câlin. Puis lui, il travaillait mon dos. On était longtemps comme ça. Puis là, après, je me suis dit « OK, non. » Là, ça commence à être plus intense. Fait que je suis allée dans le bain. Il m’a apporté un ice pack parce que j’avais chaud. Puis, il a mis la petite lampe de sel, fait que j’étais vraiment dans mon monde.

Christophe [00:20:26]:

Lampe de sel, petite musique de fond. Voilà, la musique, très importante.

Noémie [00:20:31]:

C’est un détail qui a été vraiment important pour moi. La playlist au Paléo, il y a la chanson « Davy Prayer ». Je l’ai écoutée beaucoup à la fin de ma grossesse. C’était toujours un des moments qui me faisaient du bien. Quand j’allais marcher avec mes chiens dans la forêt, le matin je me levais aussi, je faisais beaucoup de ballons sur mon balcon, j’écrivais dans mon journal, puis j’écoutais toujours cette chanson-là. Ça a vraiment imprégné quelque chose de très positif à l’intérieur de moi. Puis, pendant l’accouchement, Christophe a mis cette musique-là, qui a joué sur repeat jusqu’à tant que… Même après que Léo soit né. Donc elle a vraiment joué sur repeat.

Christophe [00:21:14]:

On l’a joué sur repeat à partir du moment où j’ai commencé à noter les contractions. Ça a joué au moins, je dirais, 24 heures. Pas loin. Ben non, moins de 18. Ouais, environ.

Noémie [00:21:28]:

Mais elle a joué très longtemps. Très très longtemps. Ça fait que là, on va se dire que quand je joue chez eux, je me remets beaucoup dans la mode. Je commence à connaître tes paroles, là. Pis c’est pas du français, là. Non, c’est ça. Mais ça a été, ouais, ça a été un… Quelque chose qui m’a vraiment… Sans le vouloir nécessairement, ça m’a comme remis. Euh… Ça me… Ça me… Ouais, Ça m’apaisait, ça me rendait vraiment dans mon monde. J’ai été dans le bain une bonne heure, même deux heures peut-être. Après ça, Je suis sortie, je suis allée me coucher dans le lit, vraiment dans la noirceur. Puis là, on dirait que je commençais à me sentir prête à partir. Si c’était à refaire, peut-être que j’aurais resté un petit peu plus longtemps à la maison, mais on dirait que le premier accouchement, c’est de l’inconnu. Je suis rendue aux deux minutes. C’était comme un bon moment. Les deux, on sentait

Christophe [00:22:21]:

qu’on était prêts à y aller. Encore une fois, il y avait des enjeux externes, on peut dire un peu, dans le sens qu’il y a une maman qui s’inquiète,

Noémie [00:22:30]:

il y a des amis.

Christophe [00:22:33]:

C’était plus… Quand tu es aux cinq minutes, « go, on va à l’hôpital! » Moi, je le savais, je suis comme… Encore une fois, Mémi et Noémie, si je ne dis pas bon, désolé, on a dit à Mémé une couple de fois. Mais, elle s’écoute énormément, puis moi je parlais avec sa mère, puis elle était comme, « T’sais, faudrait que vous y allez bientôt. » J’étais comme, « Oui, oui, je l’écoute. » Moi, c’est elle qui va décider, là. Je veux dire, c’est… Peut-être que je n’étais pas prête, mais dans ma tête, je n’étais peut-être prêt. J’ai dit, si ça commence à la maison, ça commencera à la maison. Tu sais, dans la sense que je vais être excité, mais je vais toujours être quelqu’un de capable de gérer la situation. Je veux dire, appeler l’ambulance, ces choses-là, j’en étais prêt. Je veux dire… On savait

Noémie [00:23:20]:

qu’il restait encore du travail à faire. Mais c’est pour ça que, au deux minutes, après m’être vraiment reposée, entrer dans ma bulle, je sentais qu’on était prêt à y aller. Puis on avait environ une vingtaine, vingt-cinq minutes de route à faire.

Christophe [00:23:33]:

Puis j’étais complètement dans ma bulle. On dirait que je n’ai même pas vu limite ce… C’est ça qu’on craignait de partir trop tôt. C’est que, tu sais, elle venait d’embarquer justement après son bain, elle était vraiment… Durant la journée, les contractions étaient un petit peu plus poignantes. Mais là, elle en avait plusieurs, mais elle les contrôlait comme… J’embarquais vraiment à la fin. Oui, c’est ça, avec son esprit, son moment.

Noémie [00:23:57]:

Ben, vis-à-vis moi, en fait. Oui, c’est ça,

Christophe [00:24:00]:

C’est un tout. À la fin, on ne voulait pas briser ça. Des fois, d’embarquer dans l’auto, faire 25 minutes de char, freinage, accélération, ça peut te couper ça assez sec. Arriver à l’hôpital, si ce n’est pas encore prête, c’est comme On voulait attendre

Noémie [00:24:17]:

le plus possible. Oui, finalement, c’est ça, j’ai pas vu la route du tout passer. On est arrivé, j’étais encore dans mon monde. Puis, voilà, c’est pas mal ce qu’il y en est pour la latence. Et pendant le trajet pour toi qui conduisait,

Annie, ta Doula Ostéo [00:24:33]:

est-ce que ça s’est bien passé? Ça t’a-tu fait vivre un stress? Non, mais

Christophe [00:24:38]:

on va mettre ça au clair, le stress ne fait pas partie de ma vie. Oui, c’est ça. Des fois, il faudrait,

Noémie [00:24:43]:

parce qu’il est très, très…

Christophe [00:24:46]:

Je suis… La vie est trop courte pour se stresser. Je me disais,

Noémie [00:24:50]:

non, je ne peux pas. Mais Christophe a vécu aussi beaucoup de choses dans sa vie, donc je pense que ça le ramène beaucoup plus au moment présent.

Christophe [00:24:58]:

Exact. Je veux dire, il ne faut pas se projeter et penser que tout va aller mal ou tout va aller bien. Je veux dire, il faut que tu vives le moment présent. Puis moi, je suis beaucoup comme ça.

Noémie [00:25:09]:

Puis le trajet jusqu’à l’hôpital, moi aussi, je n’ai pas vu passer. Oui, puis aussi, en fait, tu sais, tout ça était vers 10 heures le soir aussi. Ça m’aidait encore plus à être dans ma bulle parce qu’il faisait super noir, il n’y avait pas de voitures. C’est vraiment parfait, honnêtement. Accoucher la nuit, moi j’adorais. Je sais qu’on ne peut pas décider le moment, mais wow! C’était merveilleux, vraiment. Ça allait être beaucoup plus ça. Tu as de l’accouchement la nuit, parce que tu as accouché à 6 heures. Oui, en fait j’ai accouché en même temps que le lever du soleil.

Christophe [00:25:45]:

Donc, 6 heures et quarante, 6 heures et douze. Oui, 6 heures et douze, c’est ça. Magnifique.

Annie, ta Doula Ostéo [00:25:50]:

Puis que là, vous arrivez à l’hôpital, les contractions commencent à s’installer de façon plus régulière, plus forte certainement aussi.

Christophe [00:25:58]:

Comment ça se passe pour vous trois? Bien Moi, je dirais que l’arrivée à l’hôpital, ça a déclenché, bien dans ça, ça a peut-être créé un petit peu plus de stress pour Mimi parce qu’elle, là, c’était de « je vais arriver et être acceptée », tu sais, des fameux critères.

Noémie [00:26:14]:

Bien c’était l’inconnu, en fait, c’est que on ne sait pas, c’est vraiment de l’inconnu. Ça, on ne sait pas c’est quel médecin qui est sur place, on ne sait pas si la chambre va ressembler à quoi, on ne sait rien. Puis on sait que la seule chose qu’on sait, c’est que c’est un milieu hospitalier. Puis on sait ce qu’il y en a, on a moins de contrôle, des fois, est-ce qu’ils vont être ouverts à ce que je veux? Ça fait que c’était plus ça, vraiment ma crainte. Puis dans le fond, quand on est arrivé, ils nous ont installé dans

Annie, ta Doula Ostéo [00:26:47]:

la petite salle.

Noémie [00:26:48]:

Mais ils ne m’ont pas mis de monitoring, c’est bien comme ça qu’on le dit, parce que clairement, ça se voyait que j’avais mes contractions en deux minutes. Donc, c’était plus écouter le petit cœur du bébé. Puis là, évidemment, ils m’ont demandé… Ils ne m’ont pas demandé, mais c’était un peu évident qu’on allait regarder mon col. Puis, Lorsqu’on a regardé mon col, j’étais effacée à 100%, mais ouverte à 2. Ce qu’elle m’a expliqué, premièrement, on a eu une infirmière hors pair, vraiment. Tout ça, elle m’a demandé ce que je voulais moi comme expérience, comment je souhaitais gérer la douleur. C’était vraiment comme… Elle était tellement calme, tellement à l’écoute. Tu sais, les lumières toutes étaient tamisées. C’est vraiment… Je me suis sentie hyper en confiance. Puis dans le fond, ce qu’elle m’expliquait c’est que j’étais vraiment comme sur le bord d’être en phase active. À partir du 4 cm. À partir du 4 cm qu’eux estiment la phase active. Donc ce qu’elle m’a proposé, elle dit si tu veux on peut donner comme deux petites morphines histoire de reposer ton corps, vu que là ça faisait plus de 24 heures que je n’avais pas dormi. C’est juste

Christophe [00:28:14]:

que ça faisait

Noémie [00:28:16]:

Bientôt 24 heures que je n’avais pas dormi, juste des petits repos. J’ai décidé d’accepter. Puis je crois que c’est vraiment ça qui a déclenché le tout parce que ça a tellement calmé mon corps qu’en moins d’une heure, je suis passée à 4 cm. Oui. Ça a vraiment été capable de bien me reposer. Ça m’a embarqué encore plus dans ma grotte. J’ai eu le temps de faire une petite sieste à côté sur le plage. Ouais, puis moi aussi je faisais une sieste, puis ça fait que J’ai pris deux petites morphines seulement, puis ça là, après ça, la phase active, si on veut, était commencée. Donc, on a été admis dans la chambre d’hôpital. Moi, j’étais très contente, soulagée de savoir que, ok, ça commence. Christophe, lui, était tellement heureux, il pleurait un petit peu. Je pleurais à chaque centimètre que tu as gagné.

Christophe [00:29:09]:

Je veux dire, ça a été vite, on va se le dire. Ça a été… En fait, selon ce qu’on nous disait, c’était rapide, parce que Mimi, à chaque heure, gagnait 2 cm. Au bout de 4 heures, on était à 9 cm. Wow! Ouais. Donc le 9e au 10e, ça a été le pas le plus curieuse. Oui. Mais À chaque fois qu’on avançait, pour moi, c’était comme une victoire. Je veux dire, de l’avoir allé à travers tout ça, c’est des contractions de deux minutes. Le temps de repos, on le cherche. C’est ça, c’est 15 à 30 secondes, c’est chanceuse. Mais c’est de l’épauler là-dedans, c’est d’être présent. Puis les techniques justement de point de pression que j’ai apprises, que je ne connaissais pas, qui était probablement quelque chose que j’aurais voulu apprendre auparavant avec l’infirmière qui était là, mais que maintenant, vu que j’avais suivi les fameux cours prénataux, je savais déjà où je m’en allais. Puis c’est de travailler comme ça, puis comme je dis, c’est de l’avoir allé étape par étape, puis encore une fois,

Noémie [00:30:18]:

il y a personne qui la forçait à vouloir enduire ou quoi que ce soit, fait que de le voir qu’il était comme bien là-dedans, dans son… Oui, mais le message, c’est ça, il était vraiment clair au début que ce qu’on souhaitait, c’est vraiment, tu sais, c’est Christophe qui parlait à ma place, là, il a dit qu’on souhaitait vraiment comme un accouchement le plus physiologique possible. Puis tout de suite, on s’est sentis hyper compris. C’était comme, c’était naturel. C’était comme, OK, parfait. Donc, ils nous ont admis dans la chambre de table, dans la chambre d’accouchement, si on veut. Puis il y avait des petites lumières de Noël. L’ambiance était vraiment… Quand je suis entrée, je me sens super bien. On a continué à mettre la musique. Puis on avait un ballon. C’est comme ça qu’a commencé notre histoire de phase active.

Christophe [00:31:09]:

Dans la fameuse salle d’attente, quand on est arrivé, c’est là qu’on a un peu dit ce qu’on souhaitait. Puis on est arrivé dans notre salle d’accouchement après, puis c’était déjà comme s’était. Comme on le pensait, je sais pas si l’infirmière a pris devant puis elle s’est dit on va le mettre comme ça, mais quand on est arrivé c’était déjà tamisé, relax.

Noémie [00:31:30]:

Mais c’était le soir aussi, fait que je crois que ça l’aidait à, tu sais, Toute l’unité, on dirait que c’était très très calme aussi.

Christophe [00:31:38]:

C’était naturel, je pense que c’était notre bonne étoile. On était vraiment…

Annie, ta Doula Ostéo [00:31:45]:

J’ai envie qu’on donne un beau petit coup de chapeau. C’est quel hôpital?

Christophe [00:31:50]:

C’est… Saint-Jean-sur-Richelieu. Wow! Du Haut-Richelieu, oui. Vraiment,

Noémie [00:31:55]:

l’unité de naissance, on a rien eu à dire. On est arrivés dans la chambre, puis ils m’ont demandé si je voulais un diffuseur de l’essentiel. Finalement, je ne le filais pas, je ne l’étais pas là. Ça fait que j’ai dit non, ça va aller. Je ne ressentais pas que ça allait m’apporter, mais c’est…

Christophe [00:32:15]:

À l’écoute. Oui, vraiment à l’écoute de l’heure. On a eu un beau duo, Je veux dire, l’infirmière avec le docteur, c’était

Annie, ta Doula Ostéo [00:32:22]:

deux personnes à notre écoute. Wow! C’est exactement ce dont on a besoin quand on est dans ce type d’expérience-là.

Christophe [00:32:29]:

Oui, parce que veux, veux pas, j’étais prêt à mettre mes limites, mais en même temps, tu n’as pas envie de confronter quelqu’un dans un moment comme celui-là. Ça crée un malaise tout simplement. Là, il y avait zéro malaise. On peut même dire que c’était Mélanie, je pense. Oui, c’était Mélanie, notre infirmière.

Noémie [00:32:46]:

En fait, moi, je croyais que ça allait être vraiment juste Christophe qui allait m’aider. Puis naturellement, Mélania nous a vu comment aller, puis elle a commencé à nous aider. Elle, elle me faisait le point de pression au niveau de la main, comme près du pouce. Christophe, je lui s’occupais vraiment de mon dos. Puis, tu sais, ça s’est vraiment fait, c’est ça, naturellement. Personne ne se parlait, elle a comme juste tranquillement embarqué, puis c’était super respectueux. Puis j’étais même, tu sais, très contente. Quand elle était là, elle avait comme juste sa présence. Elle apportait une belle chaleur. Pour ça, je crois qu’on a vraiment été chanceux d’avoir Mélanie. Honnêtement, on a vraiment été chanceux. Elle a été là durant tout l’accouchement. Elle partait des fois, mais elle revenait. Elle était vraiment présente. Elle était vraiment en équipe avec toi. Mais sans que tout le monde se parle, c’était vraiment comme juste les regards.

Christophe [00:33:46]:

On comprenait. Exact. On se regardait. Elle était très… pas dans le coaching, mais tu sais, admettons, je la regarde de fort, comme ça après moi j’avais un petit peu plus de technique. Je sais pas, c’était mon premier accouchement, donc il y avait des choses que je faisais pour la première fois, mais aussi, c’était très délicat. Puis, puisqu’on avait parlé qu’on voulait un accouchement physiologique, ce n’était pas nécessairement un accouchement qu’on voulait que Mimi accouche sur le dos. On voulait que Mimi soit à l’aise de se mettre dans la position qu’elle souhaite et elle était très ouverte à proposer. Même des fois, tu te sentais à l’aise comme ça, tu te changeais de position. Puis vraiment, ouverture d’esprit à 100 %.

Annie, ta Doula Ostéo [00:34:30]:

Qu’est-ce qui a fonctionné le plus comme stratégie?

Noémie [00:34:37]:

En fait, je dirais que moi, la position que je crois que je l’étais le plus confortable, c’était le debout, vraiment comme penché. Puis la stratégie qui a fonctionné le plus, c’est vraiment Christophe qui a fait les points de pression au niveau du dos. Parce que moi, je croyais que quand on avait des contractions, On les sentait comme des crampes menstruelles. Je crois qu’il y en a que c’est le cas. Mais moi, mes contractions étaient seulement au niveau du dos. Donc vraiment, c’est juste là que je le sentais. Les pressions au niveau du dos m’aidaient énormément. Puis Mélanie, justement, qui faisait les points de pression au niveau de ma main, ça m’a vraiment aidée. Le fait d’aller aussi souvent faire pipi, juste de changer de pièce, de m’asseoir, On le faisait, on l’a fait une couple de fois. Puis Christophe venait avec moi, faisait quand même les points de pression. Coincé en arrière de la toilette. Oui, c’est ça. Il faisait du mieux qu’il pouvait, mais ça fonctionnait et j’avais besoin de lui. Quand il était là, je me sentais vraiment bien. Aussi, quelque chose qui a aidé, on avait amené… Bien évidemment, on avait de l’eau et on avait une paille, donc je n’avais pas d’efforts à faire quand je buvais de l’eau. Puis, tu sais, je le disais. À un moment donné, je pense que Christophe, il comprenait. Donc, Je buvais de l’eau, je changeais de position. Vraiment, il allait comme je le sentais. Je dansais aussi des fois un petit peu sans le vouloir, parce que je ne suis pas une bonne danseuse. Mais je faisais des petits mouvements de bassin, comme si je me bercais. Ça m’aidait, je me sentais bien. Comme des petites vagues. Oui. Puis on a essayé aussi la suspension, mais je me sentais pas aussi bien. Je sentais que je n’étais pas assez bien suspendue, je ne sais pas, mais je me sentais vraiment mieux quand même. Debout ou j’ai été couché quand même un bon moment sur les côtés. Ça a été comme nos positions, je dirais.

Christophe [00:36:52]:

Debout, penché dans les hanches un peu, c’était 96 % du temps. Ça allait super bien parce que Quand tu es debout, j’ai beaucoup plus de facilité à appliquer les points de pression. Couché sur le côté, c’est un peu «twisté». C’était moins de pression d’un bar, mais oui, ça a vraiment super bien marché.

Noémie [00:37:14]:

Faire ça avec les lumières complètement tamisées, juste les petites lumières de Noël, avec la musique, Mélanie, toi, je pense que c’est vraiment ce qui a fait en sorte que…

Annie, ta Doula Ostéo [00:37:27]:

On entend bien votre travail d’équipe là, à travers ce que vous partagez. Comment tu te sens par rapport à ça, d’avoir eu la chance de vivre cette expérience-là

Noémie [00:37:38]:

vraiment en équipe avec ton chum? Honnêtement, je pense que ça fait juste… Tu sais, quand je parlais tantôt de travailler en équipe avec mon bébé. Mais là, j’avais juste vraiment l’impression qu’on travaillait en équipe, mais en famille, en fait. C’est vraiment comme ça que je le voyais. Puis quand je pense à mon accouchement, c’est inévitable que je pense à Christophe, qui était vraiment là à m’encourager, à juste être, juste la présence en fait, qui ne me parlait pas beaucoup. C’était vraiment juste, je suis là pour toi et je le sentais dans ses yeux qu’il était 100% là pour moi. Vraiment. Honnêtement, Je ne croyais pas qu’on pouvait avoir autant besoin quand on accouche, mais pour ma part, vraiment. Si Christophe n’avait pas été là, je suis presque convaincue que je n’aurais pas été aussi forte. Vraiment. Ou plus « grounded ». Il m’aidait vraiment à… Mais probablement, c’est sûr que les points de pression aident à diminuer la douleur. Je pense que juste ça, ça fait énormément de bien. Donc, vraiment pour ma part, il était

Annie, ta Doula Ostéo [00:38:54]:

très important dans le processus. Est-ce qu’il y a un moment donné où tu as eu envie de changer d’idée et de dire, OK, tant pis, je prends une période durale?

Noémie [00:39:02]:

Jamais. L’idée ne m’est jamais venue. Mais je pense que le fait que, tu sais, mon travail actif a quand même été rapide. Ça a été comme environ 5-6 heures. Puis, tu sais, dans tout ça, la poussée a été quand même un heure, un heure et demi. Ce qui a été pour moi comme le petit défi, on en reparlera après, mais ça s’est fait tellement rapidement, je suis tellement dans mon monde que ça n’a jamais été un… Ça ne m’est jamais passé par l’esprit. Je me sentais juste vraiment bien, malgré que oui, il y avait des douleurs, évidemment. On n’était pas dans un monde non plus de l’icône, il y en avait, mais je n’ai jamais eu l’envie de médication. Ça ne m’est pas passé par l’esprit.

Annie, ta Doula Ostéo [00:39:58]:

Et de ton côté, Christophe, d’entendre Noémie qui raconte comment tu as été important, comment ta présence a fait une grosse différence, comment tu te sens?

Christophe [00:40:08]:

Je veux dire, je suis l’homme le plus heureux de l’entendre, de savoir que ma présence a été utile. Le classique qu’on entend souvent, c’est que tu es aussi utile qu’un portrait sur le mur. Mais encore une fois, je reviens à mon idée que j’avais préconçue de ce que je sentais que j’allais être comme support durant l’accouchement. C’était exactement ça à quoi je m’attendais. J’étais prête à être littéralement un porteur d’eau, un masso. N’importe quel rôle qu’on pouvait me donner, j’essayais de le faire, et du mieux de mes connaissances. Parce que pour moi, on entend que l’accouchement, c’est quelque chose de difficile. Mais on dirait que tu ne considères pas ça autant difficile tant que tu n’as pas vécu c’est quoi l’accouchement. Puis je parle de l’externe, parce que tu sais, en collège, on peut bien chanter de l’accouchement et dire « c’est l’affaire la plus difficile au monde » mais au fond de moi, j’étais comme « t’es la plus difficile au monde » c’est quoi la plus difficile au monde? C’est quand tu l’as face à toi, c’est quand tu vois ton amoureuse délire avec toute cette douleur Mais c’est sûr que le fait qu’elle aimait délire avec cette douleur-là d’une façon tellement calme et en contrôle, je dirais. Je suis là pour l’aider, mais elle aussi elle faisait un énorme travail de respiration. Je n’étais pas là, comme elle disait tantôt, je parlais très peu, je réagissais à comment est-ce que ça se déroulait parce que justement on veut pas, on est là dans un espace cam, on veut que ça reste cam, c’est pas pour commencer, « Hey, tu veux quoi là? » Non, il faut que ça… c’est action-réaction. Fait que Moi, dans le mieux de ce que je ressentais, j’ai réagi. Je pense que mes actions ont fait en sorte que tout s’est bien déroulé. J’ai adoré. J’ai adoré. Comme Mimie l’a dit tantôt, J’ai pleuré à chaque sentiment qu’elle a gagné. J’ai pleuré pas mal tout le long. Et d’en reparler, ça vient faire remonter des émotions. J’ai un client, je travaille en vente, j’ai un client qui m’a dit « c’est le plus beau jour de ta vie ». Tout le monde dit ça, mais encore une fois quand tu le vis, tu réalises que c’est vraiment le plus beau jour de ta vie. Ok oui, quand j’ai passé mon second dans la seringue, c’était tellement malade. Mais avoir une affaire… Non, mais tu sais, je sais. On dirait qu’à chaque fois que tu as une étape, c’est toujours le plus beau jour de ta vie. Mais j’ai oublié tous les plus beaux jours que j’ai vécus avant celle-là. Puis c’est celle-là, le plus beau jour de ma vie. C’est quand que… Je veux dire… Je ne sais pas si c’est comme ça pour tout le monde, mais moi, j’ai vraiment trouvé ça émerveillant, puis

Noémie [00:42:57]:

rempli d’amour. Moi, pour ma part, j’ai envie de rajouter que… Oui? Si, rajoutez quelque chose. Que quand Léo est sorti, que là, tu sais, tout s’est calmé, j’avais tellement comme un sentiment de fierté d’avoir accompli ça avec le père de l’enfant que je venais d’être. Moi, ça me rendait tellement… Tu sais, combien de fois qu’après ça, on s’est regardé et on était comme… On m’a dit wow! Puis là, on revenait sur l’accouchement et on était comme… J’en reviens pas, tu sais… Wow! On était vraiment… Émerveillés. Émerveillés, tu sais, tous les deux. Puis d’avoir vécu ça ensemble, c’est… Tu sais, il y a une personne qui peut me comprendre, et c’est lui, parce qu’il était là, et vice-versa.

Annie, ta Doula Ostéo [00:43:48]:

Allez-vous, il va comprendre un jour. Il va finir un pas. Oui, ben un jour, il va donner naissance avec sa blonde là aussi, pis il va dire à Ipa, t’avais vraiment raison. Ah ouais! Tu sais, il a la sensibilité de son papa,

Christophe [00:44:01]:

il va comprendre. Tantôt, tu disais, Noémie, que la poussée, ça a quand même été un défi pour vous trois. Notre défi je dirais ça a été la partie où on s’attendait peut-être un peu le moins à ce que ce soit. Tu sais quand ça va super bien depuis le début, on dirait que t’es comme sur une lancée, pis je pense que c’est un peu ça qui est… Ben en fait, c’est ça, ça faisait une bonne heure que j’avais vraiment comme un réflexe de pousser. C’est comme si ce qui me faisait du bien à chacune de mes contractions.

Noémie [00:44:28]:

Pis ils sont venus me voir, ils ont dit « t’es à 10 centimètres, est-ce que tu veux qu’on commence à pousser? Puis dans ma tête, ça n’allait pas prendre de temps. Je me disais, ça va prendre, je ne sais pas, 10-15 minutes. Vu que j’ai comme la sensation de pousser. C’était de l’inconnu pour moi en fait. Donc on a commencé les positions, j’ai commencé à 4 pattes. On dirait que j’ai commencé à sortir un peu de ma bulle. On dirait que c’était peut-être moins naturel vu que c’était comme, ok, on pousse maintenant. C’était de l’inconnu. Moi, je pensais être prête, mais avec du recul, je l’étais probablement pas. C’est là que j’ai commencé à sortir un petit peu de ma bulle, mais je gérais quand même bien ça. C’est juste que je n’étais plus autant « grounded ». Donc, la position à quatre pattes, j’étais plus ou moins confortable. On a essayé les positions sur le côté. J’étais super bien épaulée. C’était vraiment très bien. Même sur le côté, Mélanie l’infirmière, elle m’a fait un foulard pour que je puisse tirer. Un foulard qu’elle a mis après le lit d’hôpital. Vraiment, c’était super. Mais encore une fois, je me sentais plus ou moins à l’aise, mais aussi je commençais à être fatiguée. Donc, on s’est mis sur le dos. Une fois rendu sur le dos, J’essayais vraiment de monter pour dégager le plus possible mon bassin. Fait que de pousser le plus loin mes jambes. Ça a duré à partir de là peut-être un 30 minutes et Léo est né. Mais un petit détail, en fait, quand j’étais sur le dos, j’avais l’horloge devant moi. Fait que Pour ça, ça m’a sortie encore plus de ma bulle parce que je voyais les minutes passer. Un petit détail qu’on ne comprend pas vraiment pourquoi, mais lorsqu’il est venu le temps de pousser, en fait, quand j’ai été ouverte à 10 cm, mes contractions sont passées de 2 minutes à 4 minutes.

Annie, ta Doula Ostéo [00:46:37]:

C’est physiologique.

Noémie [00:46:39]:

Ah ok, bon je ne savais pas. Alors ton corps est parfait. Je ne savais pas du tout. Même eux n’avaient pas l’air de trop comprendre, mais ce qu’elle a dit le médecin, c’est qu’elle a dit que ça allait juste le temps à ton périnée de bien s’ouvrir tranquillement. Mais honnêtement, moi je ne le savais pas. Je pensais même que ça allait être de plus en plus rapide. Mais Finalement, c’est ça, je suis passée aux quatre minutes. Puis c’est ça, finalement, la position que je me sentais le plus confortable, je pense que c’était parce que je n’avais pas vraiment d’efforts à faire. C’était vraiment coucher. Christophe, Mélanie m’aidaient vraiment à ramener les jambes le plus possible. Bon, si j’aidais ou si je ne veux pas. Puis c’est de cette façon-là que je me sentais le mieux, drôlement. Oui, mais je dirais que la position, ça a été moins physiologique pour moi parce que je n’ai pas pu

Annie, ta Doula Ostéo [00:47:35]:

me rendre à ma position à moi. Oui, c’est ça. C’est comme si rendu à ce moment-là, ça a été un petit peu plus dirigé

Noémie [00:47:44]:

et tu étais moins dans ton instinct même si ça s’est très très bien passé. Ça s’est super bien passé, mais j’étais moins, tu sais, avec du recul, j’étais moins dans mon instinct. Puis… Oui, ça a été vraiment plus ça. Puis le fait, tu sais, d’avoir l’horloge devant moi, de voir le temps qui avance, de… Puis à un moment donné, j’ai même voulu dire, j’ai comme pensé, puis j’ai voulu dire, « Peut-être qu’on n’est pas prêts. Peut-être que mon bébé et moi, on n’est pas prêts. » Mais là, ça faisait déjà une heure. J’ai dit, « Bon, je me laisse aller. » Finalement, il est né, mais si c’était à refaire, c’est la petite chose que je changerais, dans le sens que je laisserais vraiment mon corps me dire, mais tu sais la fameuse poussée-réflexe. Tu laisserais un petit peu plus de temps. Oui, parce qu’en fait, je croyais que c’est ça qui s’installait quand mes contractions, j’avais le réflexe de pousser, mais finalement, c’était pas ça probablement.

Annie, ta Doula Ostéo [00:48:39]:

C’était peut-être la morse, c’était peut-être ça qui est en train de s’installer.

Noémie [00:48:43]:

C’est pour ça que je croyais que ça allait être rapide la poussée. Mais honnêtement, je ne regrette rien non plus parce que Léo est né en même temps que le lever du soleil. Pour moi, c’est une belle image que j’ai. Des fois, je me dis que si ça avait été autrement, il serait probablement né plus tard. Bref, on ne sait pas. Mais

Annie, ta Doula Ostéo [00:49:02]:

je vois du positif dans tout ça quand même. Est-ce qu’il y avait quelque chose que tu avais envie d’ajouter par rapport à la poussée?

Christophe [00:49:09]:

Dans le fond, l’élément déclencheur qui nous a fait un peu sortir de notre bulle, C’est quand Mimi est arrivée à 9 cm, puis que là… On a… Dans le fond, l’infirmière et la docteure ont dit on peut laisser encore une heure. Voir, parce que ça faisait déjà un certain temps, puis on n’en a pas parlé tantôt, mais ils nous ont proposé de rompre les os après l’heure, parce qu’il n’y avait toujours pas eu de rupture des os. Puis, tu sais, nous on ne souhaitait pas vraiment ça, À la limite, on était même à l’aise de ce que le bébé sorte dans sa poche. Mais là, le temps, la fatigue, un petit peu d’impatience, dans le sens qu’on veut… Pas qu’on veut que les choses aillent vite, mais on souhaite… Mais C’est ça, au lieu d’impatience, je dirais de l’excitation, de comme, tu sais, là il est rendu à 9. Dans le fond, on a attendu l’heure, puis il était rendu à 9.5 après une heure, mais là, c’était le point simple qui manquait, il avait un côté complètement décollé de sa paroi, puis l’autre paroi était collée sur la tête du bébé. Ils nous ont encore un peu expliqué ce que ça faisait. Ça faisait que la tête du bébé tirait d’un côté parce que la paroi était collée. C’est là qu’ils nous ont dit, peut-être qu’en rompant les os, ça va créer le passage pour le bébé. À partir de là, c’était comme une décision qu’on n’était pas prête. On ne pensait pas se rendre là. Finalement, on a accepté par l’excitation. Puis, ça a marché.

Noémie [00:50:50]:

La membrane a décollé. On était aussi à l’aise, on dirait. C’est rendu à 9.5, on dirait que je me sentais prêt de dire « Ok, c’est correct ». Tu sais, c’était toujours dans le respect, « Est-ce que tu veux » il n’y avait pas de pression. Est-ce que tu préfères qu’on te laisse une heure voir comment le travail approche? Je me sentais vraiment… Tout était dans le respect et il y avait une certaine douceur aussi. Oui, il n’y avait aucune pression, mais

Christophe [00:51:19]:

moi personnellement, je me disais que je pouvais encore un peu plus pour moi. Je ne m’attendais pas à me rendre là. Ça allait tellement bien que je pensais qu’on était sur un an d’aller et que ça allait continuer d’aller bien jusqu’à la fin. Mais comme Mimi a dit, ce n’est pas que ça a mal été, c’est juste que c’est un événement qu’on ne s’y attendait peut-être pas. Mais comme j’ai dit, ça a fini par fonctionner. Ça a permis au bébé de commencer à descendre. Puis Je pense que là, le fait qu’on est dans l’inconnu depuis le début, mais là, la poussée, c’est la partie qu’on connaît encore le moins. On rentre dedans. Puis là, c’est là qu’on apprend qu’il y a des contractions à Mimi, elle tombe aux quatre minutes. Donc là, on était comme « Ah, c’est tout parce qu’on a rompu les… » Moi, dans ma tête, c’est là que j’ai commencé à me poser plus de questions. Puis, je le voyais aussi que Mimi aussi supposait être un petit peu moins dans sa bulle qu’elle l’était au départ. Mais là, encore une fois, pas qu’on fait comme si de rien n’était, mais on essaie de continuer et garder le même rythme qu’on avait. Puis c’est par après que ma mère m’a dit « Ah, il y avait l’horloge durant un mois, là ça me gossait ». J’étais comme, t’sais, on ne voulait pas parler, mais admettons qu’elle m’aurait dit qu’elle agaçait, ça ne m’aurait pas dérangé d’aller l’enlever, mais t’sais, dans le moment, on n’y pensait pas vraiment. Puis comme elle dit, finalement, oui, la poussée, les contractions ont été plus longues. Puis elle vient de confirmer que c’était physiologique. Donc c’est bien. Parce que sur le coup, on n’avait pas eu vraiment de réponse à pourquoi. On a juste dit, On faisait nos suppositions nous-mêmes. Puis, non, c’est ça, tu sais, quand on considère qu’il y a un heure et demie de poussée, complètement naturel, on a fait quelques… Oh! Wow! On a fait quelques positions différentes, côtés, debout, bien pas vraiment debout, mais à quatre pattes, c’est ça que je veux dire. On a fini sur le dos parce que c’est vraiment là que Mimi se sentait le plus en forme, parce que je ne sais pas si tu faisais passer 24 heures qu’elle était debout, mais moi j’étais un peu sur le cul qu’elle soit encore assez en forme pour pousser. Pas pousser comme pousser 50 livres au gym, plus comme pousser pour donner la vie. À ce moment-là, c’était comme on go with the flow. T’as pas le choix. Un heure et demie, on va se contractionner, on va voir ça au 4 minutes. Si elle avait resté aux 2 minutes, ça aurait pris la moitié de moins de temps, mais elle aurait eu la moitié de moins de temps pour se reposer. Oui, c’est ça. En fait, pour tout le monde à la maison, pourquoi les contractions

Annie, ta Doula Ostéo [00:53:46]:

au niveau physiologique descendent en fréquence rendue à la poussée, c’est parce que rendue à la poussée, le muscle terrain se contracte très très fort. Pour le bébé, c’est hyper exigeant parce que sa chute en oxygène est plus forte que dans la période précédente. C’est comme si la nature avait fait « OK, étant donné le fait que le bébé va passer dans le dernier des trois du bassin, ça va être difficile pour lui, c’est son plus grand défi de l’accouchement. » C’est comme si la nature avait fait « OK, on va lui donner un petit break supplémentaire de façon à ce qu’il y ait plus de temps pour se ré-oxygéner. Parce que c’est vraiment quelque chose de physiologique. Quand les femmes n’ont pas de symptômes, n’ont pas de stimulation artificielle, dans la majorité des cas, les contractions vont s’espacer, rendues à la poussée. Oui. Puis Ce que ça nous démontre, c’est que ton corps était vraiment complètement arrimé au niveau physiologique. Il faisait les choses comme dans les livres. C’est quand même assez impressionnant. Mais je ne savais pas du tout cette information-là.

Christophe [00:54:40]:

Non, c’est ça. C’est un peu dans le néant. On a posé une question rapide, mais on n’a pas vraiment eu de réponse, ça fait qu’on n’a pas réinsisté, mais tu vois, de le savoir, c’est cool de le savoir parce qu’on se dit juste que c’est naturel. Je pensais que c’était peut-être à cause qu’on avait rempli les autres, mon corps justement, il était comme

Noémie [00:54:57]:

déséquilibré. Mais honnêtement, la poussée, même si ce n’était pas physiologique, comme on s’était imaginé, ça a été vraiment quand même un beau moment. Puis, tu sais, c’était un moment intense. Christophe m’encouragait. Tu sais, quand la tête a commencé à arriver, je lui ai touché. Ça a été quand même un super beau moment, vraiment.

Christophe [00:55:31]:

Oui, c’est définitivement la cerise sur le sunday, je dirais la poussée, c’est le moment où est-ce que tu réalises que tu deviens officiellement pareille. Puis c’est vraiment, On a rencontré, on n’a pas tellement rencontré dans la bûche, mais c’était vraiment comme, comment expliquer, j’essaie de trouver les mots juste pour expliquer, mais je trouve ça frustrant, mais pour Noémie. Parce que moi je vois tout ce qui se passe. Mais là, elle est sur… Ben tu sais, même peu importe la position, elle a pas vraiment de visuel sur ce qui se passe. Fait que là, moi, je suis là à lui dire, tu sais, excité, parce que je vois la tête de mon bébé. On voit la tête, mais elle, elle sent juste la douleur. Fait que là, j’étais comme… Sur le coup, j’ai essayé de réfléchir à comment est-ce que je peux-tu aller chercher un miroir, qu’elle voit ou quelque chose. Puis là, c’est là que la médecin, elle a dit, « Mais elle peut toucher? » Donc là, j’étais comme, « Ben, my love… » Parce que là, elle était comme… Moi, j’étais là, continue… Là, je la regardais avec tellement d’excitation. Puis là, elle me regardait, elle, démunie, elle ne savait pas trop ce qui se passait. En fait, c’est que Christophe,

Noémie [00:56:40]:

par après, il me parlait comment c’était beau de son côté, du côté que lui était. Tu sais, il dit… C’est frustrant pour la mère qui donne tous ses efforts de ne pas voir cette progression-là. Pour lui c’est tellement magnifique qu’il disait « je trouve ça plate que tu n’aies pas vu ça. » Exact.

Christophe [00:56:58]:

Quand la docteur a dit « tu peux toucher à ton bébé », au moins je me disais « touche-les, Tu vas tellement ressentir où tu es. À part la douleur, en ce moment, tu ne sais pas où est rendu ton bébé. Le moment qui m’a surpris le plus, c’est quand la docteure commence à parler du fameux rond de feu. Et que Mimi a dit, Non, non, ça va. La douleur,

Noémie [00:57:20]:

à quel point est-elle à douleur? » « Ah, ça va. La tête du bébé est prise là. Je vais pas vouloir le faire mal. » « Ah, ça va. » Je sais pas le pourquoi, mais moi, je l’ai pas sentie. Mais est-ce que c’est parce que je n’ai pas senti ses réflexes? Je ne sais pas. Mais je n’ai pas senti ça. Ça ne brûlait pas? Pas du tout. Je n’ai jamais senti ça. Oui, puis la médecin est comme « tant mieux ». Mais je n’ai vraiment pas senti ça. Drôlement, puis une poussée après, Léo était sur moi.

Christophe [00:57:56]:

La finale, c’était wow! Comme je dis, la cerise du Sunday, quand tu vois ça, tu sortais de là, c’est fou. Ça se passe en un instant. Ça fait 7-8 heures qu’on travaille là-dessus, et là, une poussée et «plah!». Oui, une fois que la tête est dégagée, en général,

Annie, ta Doula Ostéo [00:58:14]:

le reste, ça va vite.

Noémie [00:58:16]:

Oui, C’était vraiment un moment incroyable. Puis moi, j’ai en fait, pendant la poussée, je commençais à avoir chaud. Fait que je me suis mis complètement nue. C’est comme ça que j’étais bien. Puis en même temps, j’espérais tellement accueillir mon enfant sur ma peau, sur moi, que j’étais comme je vais me préparer à ça. Quand Léo est né, il a vraiment été directement sur moi, on a passé deux heures ensemble, puis ça a été merveilleux. On dirait que Le cerveau ne réalise pas que cet enfant-là, c’est le nôtre, puis que l’histoire commence pour de vrai, si on veut. Ça fait que ça a été vraiment…

Christophe [00:58:56]:

On était dans un… Moi, quand il est sorti, toute la fatigue, puis J’ai eu un moment d’extase, mais j’ai tout de suite, j’ai rapidement ensuite tombé. Je pense que j’ai dormi peut-être parce que les deux, ils étaient pris l’un sur l’autre, parce qu’on attendait la Tété.

Noémie [00:59:12]:

L’adrénaline, c’est là l’adrénaline a comme tombé. Puis moi, au contraire, on dirait que ça allait complètement monter. Puis là, j’étais sur un nuage.

Christophe [00:59:21]:

Dormir, ce n’était pas dans mes priorités du tout. Dans 50 heures plus tard, elle ne dormait toujours pas encore. Les hormones, les hormones. Oui, oui, oui. Moi, je capotais. À la limite, je m’inquiétais.

Annie, ta Doula Ostéo [00:59:31]:

J’étais comme, « Maïlove, il faudrait que tu dormes. Ça fait deux jours que tu n’as pas dormi une nuit. » Elle dit, « Mais je ne ressens pas le besoin. » J’étais comme, « OK, écoute-toi. » Ça, c’est assez fascinant quand même, à quel point les femmes, il y a quelque chose au niveau hormonal qui nous amène à être éveillées malgré la fatigue pour prendre soin du bébé. Et le papa, écoute, je l’ai vu tout plein. Les papas après l’accouchement, ils cassent complètement. Ils sont hyper fatigués. Ils ronflent parfois à côté. Et puis La mère a les yeux grands ouverts, super éveillée, alors qu’elle est claquée en réalité.

Noémie [01:00:04]:

Oui, oui, oui. Parce que, tu sais, après ça, on a tranquillement débuté l’allaitement. Puis j’avais les yeux, j’étais dans un autre monde, j’avais les yeux qui fermaient toutes seules. Mais en même temps, je voulais rester éveillée. C’était vraiment un spécial, comme sensation, comme feeling. Mais l’énergie s’est reprise tranquillement, malgré que j’ai été un bon long moment sans dormir. Je pense que l’amour de notre bébé aussi, tout ça, ça fait tellement du bien.

Annie, ta Doula Ostéo [01:00:37]:

C’est magnifique. Si il y a des gens qui nous entendent et qui disent « moi j’aimerais vraiment ça qu’on puisse vivre une expérience ensemble comme ça », qu’est-ce que vous donneriez comme proposition, comme conseil? J’aime pas le mot conseil, mais c’est un peu ça, pour être capable de vivre vraiment cette expérience-là,

Noémie [01:00:55]:

faciliter ensemble ce que vous avez vécu finalement. Moi personnellement, je dirais que c’est vraiment de s’informer. Moi je me suis informée beaucoup, le cours au Paléo m’a énormément aidée. Puis moi j’ai pris seulement les cours préenregistrés. Puis honnêtement, Si c’était à refaire, je prendrais aussi les cours sur Zoom. Pourquoi je ne les ai pas pris? On dirait que je me sentais de l’inconnu, je me sentais peut-être un petit peu gênée d’être avec d’autres gens. Puis en même temps, je ne te connaissais pas, Annie, je me sentais plus ou moins à l’aise, mais si c’était à refaire, je plongerais vraiment complètement dans l’expérience au complet. Mais moi, ça m’a énormément aidée. Mais c’est vraiment de s’informer, d’essayer de se connecter le plus possible avec ce que notre cœur nous dit, notre instinct. Moi, oui, vraiment. Puis aussi, un petit détail, parce que moi, je me suis inscrite à la Maison-Naissance autour de 20 semaines. Puis évidemment, il n’y avait pas de place. Ils m’ont dit qu’il y avait jusqu’à 28 semaines pour me rappeler. Puis je me suis dit, s’ils ne me rappellent pas, je vais faire le cours au paléo. Ok. C’était comme dans ma tête, on dirait que si j’allais en maison d’essence, j’allais comme tout avoir les outils. Mais sincèrement, je suis persuadée que même si tu accouches en maison d’essence, le cours au paléo est hyper pertinent, même à ça. Donc, à la limite, je me dis que mon chemin était comme fait parce que j’avais besoin de ça pour le processus par la suite. Donc, un petit mot, c’est vraiment, peu importe l’accouchement que tu décides, peu importe si ça se fait à l’hôpital, en maison d’essence, chez toi,

Speaker B [01:02:50]:

moi ça court le moment. Énormément de vie. C’est magnifique, mon Dieu.

Annie, ta Doula Ostéo [01:02:55]:

Magnifique. Alors, vraiment, Léo est tanné. Il fait comme, écoute, Est-ce que ça va finir ce podcast-là? Christophe, as-tu un mot de la fin à donner?

Christophe [01:03:06]:

Soyez ouvert, soyez à l’écoute parce que moi, j’ai vraiment pigé dans ce que je ressentais dans le fond de mon ombre. C’est ce que Ma vie avec mes parents, je pensais à tout ce que j’avais vécu. Je me suis dit, c’est quoi, tu sais, je me souviens pas de mon accouchement, mais je me souviens comment mes parents étaient. J’avais ce sentiment-là que j’ai tout retenu le bon de ce qu’ils ont sûrement fait. Chaque parent fait un petit peu des erreurs. On vit une épreuve qui est nouvelle. Moi, c’est d’être à l’écoute autant de ce que toi tu ressens en tant que partenaire, mais aussi ce que ta partenaire ressent. Ça c’est, encore une fois, c’est… J’ai une bonne écoute, mais je pense que tout le monde est capable d’avoir une bonne écoute, puis c’est à ce moment-là que tout s’enclenche, c’est… D’être ouvert. J’ai envie de dire, c’est de laisser parler ton coeur, puis c’est pas tant… En fait, c’est zéro une épreuve de cerveau, je dirais.

Noémie [01:04:09]:

Puis aussi, la communication. Tu sais, moi, je poussais beaucoup sur ça durant la fin de l’accouchement. Il y a des matins qu’on s’est assis et j’ai dit ok, là

Annie, ta Doula Ostéo [01:04:23]:

exemple. La fin de la grossesse tu veux dire? Oui,

Noémie [01:04:26]:

la fin de la grossesse. Tu sais vraiment, comment qu’il a percé les os, moi c’est ce que je souhaite, pourquoi? » Fait que t’sais, vraiment, je lui expliquais pour que lui aussi ça s’imprègne dans son cerveau pis qu’il comprenne pourquoi. Fait que je pense, ben on est très bons pour se communiquer pis pour jaser. Fait que ça, ça a été vraiment une clé je crois, de vraiment la communication et que le partenaire ressente vraiment ce que la maman désire et qu’il soit capable de le sentir lui aussi dans son cœur. Je pense que ça, après ça, c’est plus facile que le travail d’équipe se fasse, en fait. Si la communication,

Christophe [01:05:03]:

ce n’est pas votre fort, vous avez peut-être un peu de difficulté, il y a d’autres moyens. Je veux dire, passer par un médium.

Annie, ta Doula Ostéo [01:05:11]:

Un médium ou un thérapeute?

Christophe [01:05:13]:

Je veux dire un médium, quelqu’un… Un médium! Oui, le terme, pas quelqu’un qui va vous tirer aux cartes », plus un moyen de faire la communication entre vous deux. C’est ce que je voulais

Noémie [01:05:25]:

dire par un médium. Ou sinon, tout simplement, si le partenaire ressent qu’il n’a pas vraiment sa place, c’est peut-être d’avoir quelqu’un d’autre à l’accouchement, mais je crois sincèrement que la maman a besoin d’avoir quelqu’un qui la comprend vraiment. Moi, c’est vraiment ce que j’avais besoin, quand je parlais à Christophe de l’accouchement que je voulais. Même au début, quand je commençais à parler des maisons de naissance, il y avait un petit côté de sa part qui était un petit peu réticent. « Ah oui, puis… » Mais finalement, à force d’en parler, à force de moi d’aller chercher mes informations de lui aussi, pas juste entendre ce que moi je dis, mais ce que mes cours, ce que les cours disent, je pense que lui aussi, il a commencé à comprendre le pourquoi j’ai envie de vivre ça. Donc, je pense que c’est vraiment la communication et d’essayer de comprendre le plus possible ce que la maman désire, et d’être bienveillant dans tout ça.

Christophe [01:06:27]:

Comme ça, c’est plus facile d’être sur la même longueur d’onde. Oui, parce que c’est sûr que moi, à la base, j’étais quelqu’un de beaucoup de science, une tête de science. Moi, je faisais confiance à 100% à la médecine.

Noémie [01:06:39]:

Oui, avant qu’on se rencontre.

Christophe [01:06:41]:

Oui, oui, c’est ça. C’est un travail de plusieurs années. Je veux dire, j’étais un petit peu le fatigant qui te reprenait pour n’importe quoi parce que j’avais vu ça dans un cours à l’école, et ainsi de suite. Mais je reviens à ce que j’ai dit tantôt. Toutes les notions que tu as apprises ou que tu as entendues, ce n’est pas une épreuve de cerveau. Quand t’arrives là, ton cerveau, il te sert à quelque chose, mais vraiment pour des astuces et des moyens de parvenir à tes fins. Mais c’est vraiment une épreuve de cœur. C’est vraiment de faire confiance à ce que tu ressens en toi, et non à ce que tu penses que tu dois faire. Je veux dire, ce n’est pas les cours de biologie que j’ai eu. Ils m’ont montré la division cellulaire, puis la respiration, puis ci, puis ça, mais ils ne m’ont pas montré quand même que mon enfant allait venir au monde. Oui, il y a des trucs que j’aurais liés à la science, puis ce qui fait en sorte que j’avais peut-être un petit peu plus confiance en la médecine, mais comme les cours, ma copine qui s’informait sur ce type d’accouchement physiologique, ça a ouvert une partie de mon cœur, de faire comme « c’est pas fou, le corps humain, ça fait pas du temps que ça accouche, ça fait beaucoup d’années que ça accouche, Tu penses-tu qu’il y avait un médecin dans toutes les cavernes dans le temps? Puis c’est juste comme…

Noémie [01:08:05]:

Oui, puis c’est ça, moi je ramène beaucoup… Au compte animal. Je ramène beaucoup au compte animal dans tout. Des fois, je peux être tannante à ce niveau-là, mais je ramène beaucoup, puis moi ça me fait du bien aussi parce que je ne veux pas, ça me ramène comme à mon instinct. Des fois quand je me pose des questions, même quand le bébé est là, je me pose des questions et j’essaie de me ramener là. Souvent j’ai la réponse à l’intérieur de moi. Ça Fait que ça, oui, vraiment de se ramener à ça. Le côté animal vient du cœur, donc je pense, c’est vraiment… D’entendre notre instinct, puis j’ai envie de rajouter aussi la visualisation dans le sens de… De… À la limite d’aller voir des vidéos d’accouchement physiologique, vraiment de se dire à l’intérieur de soi que c’est possible. Est-ce que c’est ce qu’on va vivre? Peut-être pas, mais peut-être que oui. Puis de croire que ça peut nous arriver si c’est ce qu’on désire. Puis s’entourer des bonnes histoires, parce que je trouve que dans le monde de l’accouchement, de la grossesse, même de la maternité, je trouve qu’il y a beaucoup… Ce n’est pas toujours

Christophe [01:09:17]:

ce qui est le plus beau qu’on parle. Non, c’est ça. Tante Lynn va te parler de ses mille et une opérations qu’elle a eues ou de ses mille et une complications. C’est souvent ça qu’on parle.

Speaker B [01:09:28]:

C’est ça que tu en penses. C’est vraiment toute une activité d’expérience personnelle.

Noémie [01:09:31]:

Je pense que c’est sincèrement…

Christophe [01:09:34]:

Fais-toi confiance à toi. Ouais, puis de… D’imaginer le beau dans sa face. Pas de l’écouter les autres, mais de prendre ce que t’as besoin. Tu sais, la mauvaise expérience de ta tante, de ta grand-mère, ça, c’est leur histoire. Je veux dire, il y a pas un accouchement pareil, sur la Terre, puis… Si tu pars avec l’idée que ça va ressembler à l’accouchement de ta tante ou de ta grand-mère, bien là tu pars avec un, je dirais, un strike. Genre, tu ne fais pas confiance à toi parce que c’est ton histoire que tu vas écrire. Ce n’est pas l’histoire de ta grand-mère,

Noémie [01:10:05]:

c’était ton histoire. C’est de se connecter à soi, de visualiser des belles choses, d’être connecté à notre instinct puis de croire que ça peut nous arriver. Moi, je pense que c’est ça. Puis de ne pas avoir à se prouver quelque chose, de juste être connecté à notre cœur, de dire moi c’est ce que je désire, mais ce n’est pas pour le prouver à personne, c’est vraiment juste parce que c’est ce que mon cœur ressent. Puis une fois qu’on est là, je pense qu’on arrive plus facilement à être dans le laisser aller, le lâcher prise. Puis moi, je crois que la magie peut opérer plus facilement à ce niveau-là.

Annie, ta Doula Ostéo [01:10:42]:

Oui, c’est magnifique. Quelle belle conclusion.

Noémie [01:10:46]:

C’est vrai, c’est une belle conclusion.

Annie, ta Doula Ostéo [01:10:50]:

Merci énormément

Noémie [01:10:51]:

à vous deux. Merci à toi vraiment. Merci de nous avoir donné l’opportunité de raconter cette histoire-là. Merci d’avoir été dans le processus, mais vraiment beaucoup.

Christophe [01:11:01]:

Je parlais d’Annie souvent, puis j’en parle encore souvent. Chaque fois que j’écoutais les vidéos, je me sentais comme à la maison. À la limite, je me sentais assis ici littéralement. C’était très accueillant comme vidéo. Je veux dire, c’était pas… Je dirais unidirectionnel. Je m’attends, je m’appelle… Je te parle à toi, mais non, c’est vraiment comme plus en long et en large. On ressent la diversité des moteurs et la confiance. C’est ça, tu t’es entouré, tu ne te sens pas juste garocher de l’information. Oui.

Annie, ta Doula Ostéo [01:11:34]:

Merci pour votre confiance. Merci aussi d’avoir pris ce temps-là. Puis merci à Léo aussi, qui a quand même trouvé que c’était un peu long, notre histoire. En tout cas, t’en vas revenir au courant s’il y en a un deuxième.

Noémie [01:11:45]:

C’est ça, on va revenir dans le monde. Ça sera avec grand plaisir. Merci Annie.

Christophe [01:11:50]:

Merci beaucoup. Ouf,

Annie, ta Doula Ostéo [01:11:52]:

je ne sais pas pour toi, je ne sais pas exactement comment tu te sens actuellement, mais je suis absolument convaincue qu’il y a eu des moments pendant le partage où tu as senti l’émotion se soulever à l’intérieur de toi. Il y a eu quand même beaucoup de questions, beaucoup de réflexions. Je trouve que le partage qu’on vient d’écouter ensemble, qu’on vient de recevoir ensemble est totalement exceptionnel. Et j’ai la croyance qu’il va t’aider à plein de niveaux dans ta préparation à l’accouchement, mais aussi dans les premiers mois, premières années de vie avec ton bébé. Donc j’espère que tu as aimé ton expérience. Je t’invite à la partager si tu as envie, avec des gens de ton entourage qui pourraient avoir un intérêt face à ce type de témoignage-là. Pour m’aider aussi à faire connaître le podcast, je t’invite à aller tout de suite sur Apple Podcast pour pouvoir noter, me donner un beau 5 étoiles. Et si tu as envie, tu pourrais même y mettre un commentaire qu’il me fera très plaisir de lire. Tu peux également partager l’épisode sur les réseaux sociaux, c’est intéressant, et si tu en as envie, tu peux même me taguer, tu me trouveras sur les réseaux sociaux sur Opale au Naissance. Je te donne rendez-vous la semaine prochaine pour un autre témoignage qui va encore te donner des frissons. C’est vraiment un engagement que je prends avec toi, que tu puisses trouver dans le podcast Enfanté librement, des témoignages, de l’information, des partages qui sont différents, qui sont particulièrement authentiques et qui vont bien t’accompagner sur ta route. Je te dis à très très vite.