Docteur Bernadette de Gasquet est une figure très importante du monde de la périnatalité.
Professeur de yoga et médecin française, elle donne des formations un peu partout à travers le monde.
Elle enseigne aux professionnels de la santé et aux parents des notions en lien avec la physiologie de l’accouchement et les enjeux liés au postnatal.

Je me sens très privilégiée d’avoir passé ce moment en tête avec elle et j’espère que tout cœur que tu auras autant de plaisir que moi, à écouter son partage.

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Sujets abordés dans cet épisode

  • Accouchement sans péridurale
  • Accouchement en milieu hospitalier (hôpital)
  • Bernadette De Gasquet
  • Mobilité du diaphragme 
  • Périnée
  • Position du bébé
  • Yoga prénatal
        Transcription de l'épisode

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Docteur Bernadette de Gasquet est une figure très importante du monde de la périnatalité. Professeur de yoga et médecin française, elle offre des formations un peu partout à travers le monde. Elle enseigne aux professionnels de la santé et aux parents des notions en lien avec la physiologie de l’accouchement et les enjeux liés au postnatal. Je me sens très privilégiée d’avoir passé ce moment en tête à tête avec elle et j’espère de tout cœur que tu auras autant de plaisir que moi à écouter sans partage.

         

        Jean 

         

        Bienvenue dans le podcast de Annie Bhérer. Passionnée de grossesse et d’accouchement, Annie est accompagnante à la naissance depuis plusieurs décennies. Elle est également ostéopathe spécialisée en périnatalité et formatrice à l’international. À ce jour, elle a aidé des milliers de femmes, de couples et de famille à se préparer pour vivre une expérience de naissance la plus alignée possible à leurs désirs. Voici ta Doula Ostéo, Annie Bhérer.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Je vous souhaite la bienvenue Bernadette de Gasquet, merci d’avoir accepté mon invitation. 

         

        Merci à vous parce que quand on pense depuis combien de temps on est en contact. Absolument. Ça fait plaisir.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Absolument, et les milliers de familles que j’ai aidées depuis ce temps-là, je les ai aidées de façon plus adéquate grâce à vous.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Merci donc la première fois c’était en quatre-vingt-dix-sept. Exactement. Les tout débuts où je venais au Québec et depuis je suis venue tous les ans jusqu’en deux-mille-dix-huit.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Waouh c’est extraordinaire

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        La pandémie, voilà. Je reviens. 

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Oui vous revenez vous donner des formations peu partout à travers le monde.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Oui de plus en plus parce qu’à l’étranger la France c’est le périnée, voilà donc je suis souvent invitée pour parce que je représente le périnée à l’étranger, mais c’est toujours dans le cadre maternité et c’est toujours intéressant de voir des pratiques obstétricales tellement différentes d’un endroit à l’autre.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        C’est vrai, vous avez écrit de nombreux livres dont un sur les abdominaux qui est même un best-seller actuellement.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Il est de deux-mille-trois donc il a exactement vingt ans. 

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Et là, je me questionne beaucoup à travers les formations, les livres et Dieu sait que les livres que vous avez écrits sont très denses. Dormez-vous, dites-moi la nuit?

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Ah c’est ça.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Donc et je suis du matin donc très souvent le matin je me lève très tôt puis je peux écrire avant de déranger tout le monde.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Waouh je suis fascinée par votre histoire vous étiez dédiée à faire un travail au niveau de l’économie vous avez eu des enfants,

         

        D

         

        Vous avez vécu la poussée physiologique réflexe en fait pour votre premier bébé. Oui le premier et deuxième aussi, mais le Premier parce qu’il y avait beaucoup de travail et qu’on m’avait mis, il n’y avait plus de place en salle d’accouchement, j’étais au fond de du service dans une pièce vide avec un lit et c’était une époque où on était seul, on le savait. Le père était même interdit en salle d’accouchement. Et il n’y avait pas, c’était, il va avoir cinquante ans en décembre, c’était en soixante-treize et il y avait l’obstétrique c’était le moyen-âge, on écoutait le cœur du bébé à la trompette, il n’y avait pas du tout d’analgésie, il n’y avait pas de préparation, c’était le moyen-âge, voilà et effectivement après pas mal d’heures de travail, j’ai vraiment eu l’impression du bébé entre les jambes du bassin qui s’écarte d’une sensation très différente des contractions et j’étais toute seule et j’ai fait signe à un monsieur qui passait, mais qui était électricien qui m’a dit je peux rien pour vous et j’ai dit, mais il faut appeler une sage-femme s’il vous plaît et voilà et la sage-femme est arrivée. J’étais sur le côté, elle m’a retourné sur un bassin sur ça on dit en France ici vous dites une bassine je crois et le bébé est sorti et je n’ai absolument pas poussé et je ne savais rien donc j’ai j’avais été juste fait confiance et puis j’étais voilà c’est comme ça. Et la deuxième, c’était un siège décomplété, donc ça va vite et c’était beaucoup plus violent comme accouchement. Et la sage-femme est sortie pour appeler le médecin, je me suis encore trouvée seule et j’ai vu arriver le bébé dans la glace parce qu’il y avait une glace devant la table d’accouchement et voilà et la sage-femme est juste arrivée pour me la mettre sur le ventre et je n’ai jamais poussé. C’était, ce n’est pas moi qui poussais, c’est mon corps qui poussait, mon utérus qui poussait et je n’ai rien fait.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Est-ce que vous saviez à ce moment-là que cette expérience-là à cette époque-là était atypique que vous ayez pu vivre ça ou ce n’était pas clair pour vous.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Oui quand même parce que d’habitude enfin et c’est juste après que j’ai appris que normalement on levait la tête, on attrapait les barres, on bloquait, on poussait, on poussait, on poussait. Il fallait s’entraîner à cette poussée et donc il y a une période où une obstétricienne m’a demandé de voir si dans le yoga puisque je pratiquais le yoga comme ça pour moi et je commençais à l’enseigner dans mon entreprise. Elle me dit que dans le yoga, il y aura peut-être des choses sur la douleur de l’accouchement puisqu’on n’avait rien. On ne croyait plus à l’accouchement sans douleur et on n’avait pas autre chose. Donc elle me dit j’aimerais que vous réfléchissiez à ça. Je dis moi je ne sais rien, les femmes enceintes c’est peut-être dangereux il y des choses je sais, juste mon expérience et je ne me sens pas de de de faire ça et elle m’a dit bon je réunis les sages-femmes et vous nous faites des propositions et nous on fait le tri, ce qui peut être dangereux, et caetera. C’était en soixante-dix-huit. Et bon tout se passe bien, les sages-femmes sont bien contentes. Puis elles me disent, mais pour pousser vous dites quoi? Et je dis rien, je ne sais pas, ça pousse, je ne sais pas.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Comment on fait pour éternuer, pour vomir, je, ouais, ça se fait tout seul. Et et là, elles m’ont dit que je n’étais pas normale en fait, voilà, que je ne devais pas être tout à fait normale. Ce n’est pas comme ça normalement. Et l’obstétricienne m’a dit, je crois que c’est vous qui avez raison. Si vous vous installez comme prof de yoga pas loin, je vous envoie des femmes pour faire du yoga pendant la grossesse. Et j’ai commencé dans mon salon comme ça avec des des copines un peu très conviviales et ce que j’avais comme outil c’était le yoga et je cherchais des positions, des respirations qui pouvaient aider, les petits bobos de la grossesse voilà et il n’y avait rien d’écrit dans le yoga des des origines sur le ça ne concernait pas les femmes et surtout pas l’accouchement dont j’ai créé avec ces femmes le yoga prénatal dans les années donc soixante-dix-huit et puis mon troisième bébé né en quatre-vingts voilà.
        C’est comme ça, c’est comment c’est arrivé un peu par hasard entre guillemets dans dans dans ma vie. Mais les femmes que je qui venaient faire du yoga avec moi, elle était très contente, certaine, ça m’a fait comprendre plein de choses, c’est-à-dire que je proposais une posture et pour l’une c’était génial et pour l’autre pas du tout ça l’a coincé partout et je ne comprenais pas pourquoi cette posture elle est bonne pourquoi elle fait bon petit à petit j’ai comme ça vu à quel point il faut il faut adapter adapter à chaque moment à chaque moment à chaque bébé et à chaque moment qui n’a pas une posture pour tout le monde, et caetera. Voilà et bon c’était vraiment très très agréable, c’est court. Mais quand les femmes arrivaient à la maternité, c’était juste l’inverse en tout point l’inverse.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Posture, respiration, tout l’opposé de ce qu’on avait ressenti ensemble. Et c’est comme ça que je me suis dit finalement, est-ce que je leur rends vraiment service à ces mamans de les mettre en conflit à ce moment-là. Et je n’avais aucun argument, aucune justification. Je ne savais rien moi j’étais pas du tout capable de d’expliquer de dialoguer avec le monde médical. C’est l’accouchement, c’est forcément une expiration, c’est évident. Et moi quand je pense à expiration, je pense, le diaphragme il va vers le haut. Et en face ils entendaient le diaphragme il va vers le bas donc on ne se comprenait pas du tout. Alors je me suis dit bon soit je me donne les moyens de dialoguer avec le monde médical, de savoir de quoi je parle vraiment, soit je laisse tomber, je reviens, j’avais pris une dispo de télécoms, je reviens et puis voilà. Mais pour me donner les moyens, à l’époque il y avait trois métiers possibles, physio donc sage-femme, sage-femme française donc qui est un petit peu différente de ce que vous connaissez ici ou médecin. Si je fais des études de physio, je sais rien en obstétrique.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Si je fais des études de sage-femme, je sais beaucoup, mais rien sur le diaphragme, le mal au genou,  caetera et bon le seul moyen de faire un peu tout et d’avoir des connaissances un peu plus générales, j’avais quand même fait 6 ans d’économie. Donc bon si je fais encore des études, il faut quand même que je puisse faire tout ce que je veux. Donc la solution c’est de faire médecine et voilà c’est pour ça que à trente-huit ans avec trois enfants, un bac littéraire, J’ai commencé les études de médecine en me disant on verra si ça passe ou pas et c’est passé juste juste, mais c’est passé du premier coup au concours. Donc après en France huit ans pour être médecin de famille de base. Et pendant les huit ans, il n’y a rien, on ne peut pas s’arrêter au milieu. Donc j’ai continué à travailler quand même comme prof de yoga, et caetera. Et J’ai fait ma thèse sur l’incontinence due à l’accouchement. Et c’est en faisant ma thèse que je suis devenue un peu spécialiste du périnée plus par le yoga que par la médecine parce que dans la médecine n’ai pas appris grand-chose sur le périnée, mais j’ai pu faire les liens entre eux.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Ah oui, quand je sens ça, c’est ça, voilà. Et ma thèse a montré que quand il y avait présence du réflexe expulsif. C’est-à-dire que la femme ne pousse pas, c’est son utérus qui pousse, il y avait significativement moins d’incontinence et de prolapsus. Et deuxième critère qui est ressorti quand la femme a moins de dix poussées volontaires. Ce qui veut dire la même chose, c’est un bébé qui est prêt à sortir. Ma thèse est de quatre-vingt-treize. Depuis j’ai vu beaucoup passer de choses parce que je suis évidemment dans les congrès donc je suis un peu au courant sur le périnée. Beaucoup de choses. Comment préparer le périnée avec des tas de de, avec des massages, avec toutes sortes de choses, toutes les épisiotomies possibles imaginables, toutes les manières de recoudre, toutes les rééducations, bon ok plein de choses, mais je n’ai jamais rien retrouvé sur la manière de pousser. Et c’est vraiment ça qui fait les prolapsus et qui fait tous les problèmes.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Donc on pourrait imaginer qu’il y a quelques femmes ou quelques bébés, il y a de l’urgence, il faut les sortir. On pousse, on tire, on coupe, on fait peu importe il faut le sortir c’est l’urgence. Mais ce n’est pas possible que ce soit quatre-vingt-dix pour cent des cas où il y a cette pathologie or le premier bébé ont fait pousser les femmes. Et au Québec encore plus j’ai découvert en venant au Québec que c’était encore beaucoup plus longtemps que chez nous. Donc pour moi ce n’est pas possible que ce soit physiologique de pousser trois heures. Ce n’est pas possible. On ne peut pas parler de physiologie dans ce cas-là. Après, pourquoi est-ce que ça se passe comme ça? C’est ça que j’ai essayé de comprendre petit à petit pour voilà pour analyser pourquoi chez certaines femmes, ça va vite, chez d’autres pas.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Et à l’époque, je travaillais, enfin j’étais dans des groupes de parents, et caetera avec entre autres Michel Odent qui montrait des films d’accouchement dans la brousse et qui montrait toutes sortes de choses pas toujours réjouissantes il y a quand même beaucoup de femmes qui meurent, beaucoup d’enfants qui meurent, tout n’est pas parfait, mais le mouvement de l’expulsion la pousser, il n’y avait jamais et j’ai regardé l’histoire de l’obstétrique, jamais notre position, jamais notre respiration. Il y a toutes sortes de choses. Sauf ça. Et c’est ça qui m’a interpellé, sur lequel j’ai beaucoup commencé à travailler.
        J’ai écrit mon premier livre sur la maternité en quatre-vingt-quatorze, bien-être et maternité où je j’explique pourquoi le périnée, comment il se détend, comment il faut pousser à l’expire, Pourquoi le périnée, comment il se détend, comment il faut pousser un expire, comment il faut voilà qu’est-ce qui ferme l’avant du bassin, qu’est-ce qui ferme derrière l’avant, et caetera tout ça c’est déjà dans dans et quand quand certainement quatre-vingt-dix-sept quand J’étais déjà dans mes formations tout ça, ça prend du temps, ça prend du temps aujourd’hui ce que j’ai dit à l’époque et que j’ai dit depuis et j’ai fait des films et des aujourd’hui c’est devenu la recette magique. Tout le monde fait des trucs sur internet, fait des livres et tout, on met les genoux dedans, on serre les genoux, c’est devenu la position préférée des sages-femmes en France, on serre les genoux. Non, mais ça n’a aucun sens parce que quand comment pourquoi c’est ils ont pris la recette, mais pas le travail de compréhension biomécanique donc ça ne peut pas marcher oui. Comme ça ne marchera pas, on va tout rejeter.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Évite-les si j’avais su en connaissant à l’avance toutes les étapes importantes jusqu’à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Oui parce que dans le fond vous c’est vraiment une dynamique entre la respiration, les abdos, le diaphragme ou le périnée. On ne peut pas isoler un élément, prendre cet élément-là, faire quelque chose de magique et faire comme si tout était réglé.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        C’est ça. C’est le fait des réseaux sociaux et de cette facilité de de représenter maintenant pseudo trois d et caetera n’existait pas il y a cinquante ans, mais aujourd’hui chacun y va de son truc et, mais, mais Je ne voudrais pas que finalement ce soit pire pour les femmes parce que ce n’est pas compris, ce n’est pas intégré et on va finir par dire vous voyez ça ne marche pas.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Je comprends. Et justement si on mettait les points sur les I et les barres sur l’été, quelles sont les grandes clés pour avoir un accouchement le plus physiologique possible

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Il faut comprendre un petit peu que ça se joue entre cette mère et ce bébé-là, voilà. Et que cette mère elle a une morphologie différente de la voisine Et ça j’ai beaucoup compris en allant voir dans beaucoup de pays étrangers dont par exemple je vais beaucoup au Japon et au Japon, elles n’ont pas du tout le même bassin que nous, pas du tout. Elles n’ont absolument pas de cambrure. J’ai je fais beaucoup de formations là-bas, j’ai plusieurs livres traduits. La traductrice quand je dis il ne faut pas L’ordosée il ne faut pas cambrer, elle n’a pas le mot, il n’existe pas. Elle fait des grandes phrases parce qu’elles sont toutes plates. Bon je vais en Afrique, le sacrum est horizontal. On dit elles sont cambrai sont pas cambrai elles sont en extension en Europe.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Il y a une seule courbure chez L’africaine, elle va se jeter en arrière pendant les contractions, sa posture c’est Complètement en arrière, un extension et ce qui est difficile pour l’africaine, c’est de faire rentrer le bébé dans le bassin parce que c’est l’entrée qui est trois. Après il est dehors, la descente ça n’existe pas chez l’africaine c’est ça la japonaise, Il est beaucoup plus plat son son sacrum et donc c’est le bébé japonais n’a pas la même tête à la sortie que le bébé africain et les conditions d’accouchement elles sont beaucoup plus à quatre pattes les japonaises beaucoup plus que en arrière, c’est pas leur posture en arrière. Elles sont beaucoup en suspension voilà et je vais beaucoup dans le Maghreb aussi c’est encore. Notre type morphologique et puis il y a les références culturelles.
        Ce qui est pudique chez l’une n’est pas chez l’autre et donc c’est ça apprend beaucoup d’aller voir ailleurs et de se rendre compte que justement quand on a voulu transposer l’obstétrique de chez nous, en Afrique on a créé des drames, mais vraiment des drames. Si on met une africaine sur le dos, C’est vraiment n’importe quoi au niveau biomécanique et on va avoir des problèmes pour le bébé et on va créer par exemple des Fistule recto vaginale et c’est complètement créé par une position qui n’est pas la leur, qui ne correspond pas du tout à leur morphotype. Donc il y a déjà ça et il y a la position de ce bébé dans ce bassin, il faut comprendre ce qui se passe à travers les signaux qu’elle envoie. Elle envoie la mère, elle ne sait pas forcément, mais elle n’est pas bien dans telle posture, elle est bien dans l’autre posture, il y en a une qui est bien à droite, l’autre qui est bien à gauche, l’autre qui est bien en arrière, l’autre qui est, voilà. C’est toujours le signe de quelque chose entre elle et son bébé.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Mais tous les bébés ne peuvent pas être le rêve obstétrical, le bébé tête en bas, dos en avant à gauche, voilà. Et on cherche à amener tous les bébés dans cette position. À la fois obstétricalement en essayant de faire tourner les sièges, en en tournant les postérieurs en leur tournant le cou, mais aussi par des gens qui font Tourner tous les bébés, voilà, promettent de faire tourner les sièges, de faire tourner les postérieurs avec des en secouant la mer, et caetera. Mais pourquoi les faire tourner Pour moi, c’est c’est ça l’erreur, c’est de vouloir adapter à tout prix le bébé et on va se rendre compte que si le bébé est postérieur, la mère est à quatre pattes. Elle est beaucoup mieux à quatre pattes et tous les mammifères quadrupèdes, les petits sont postérieurs, sinon il tomberait en arrière et il se casserait donc les vaches les brebis les qui sont postérieurs et pourtant elle est à quatre pattes et il ne tourne pas parce qu’il ne doit pas tourner. Seulement j’ai jamais vu de vache mettre bas sur le dos. Voilà donc vouloir faire tourner le bébé En fait c’est je trouve pas que c’est la meilleure idée. Il vaut mieux que la mère s’adapte à cette Présentation et puis il faut après que l’accoucheur au sens générique s’adapte.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Pas seulement le bébé, il n’y a que le bébé qui doit s’adapter. Et cette vision du bébé antérieur à gauche, Si vous allez chez les inuites, chez eux la meilleure présentation c’est postérieur. La voie royale, c’est la voie sacrée. Et ils font des rituels quand le bébé arrive en antérieur. J’ai fait un gros congrès sur le maternage à travers les cultures et j’avais quelqu’un qui connaissait bien les Inuits entre autres. Voilà donc en fait on veut amener tout le monde dans la même position. Ce n’est pas non plus de la méchanceté parce que franchement tous les obstétriciens ne sont pas méchants, Tous les obstétriciens ne sont pas des hommes et les sages-femmes qui ne sont pas médecins, c’est pareil, c’est juste que on a appris dans une seule position. Toute la mécanique obstétricale est décrite avec un bassin qui ne bouge pas, une mer qui ne bouge pas, un accoucheur qui ne bouge pas.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Et il faudrait changer, voir ce qui se passe dans d’autres positions, ce que j’essaye de faire depuis deux-mille-cinq à peu près avec en faisant des films d’accouchement dans d’autres positions, Mais avoir toutes les positions pour toutes les présentations, c’est compliqué, ça fait beaucoup de combinaisons.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Oui absolument. Surtout qu’il y a une partie de tout ça aussi qui est invisible donc il y a quand même un certain nombre d’éléments où on ne sait pas exactement comment ça se passe. Il y a plusieurs choses que vous avez mises en lumière qu’ avant que vous réalisiez, on ne savait pas entre autres au niveau du de la dynamique du périnée. Je me souviens à l’époque la première formation que j’ai fait avec vous, je me souviens très bien vous m’aviez dit et là vous me dites si si je me souviens mal que avant que vous mettiez ça en lumière qu’on étudiait le périnée des femmes seulement sur des femmes qui étaient décédées et que donc il y a personne qui avait mis en lumière la dynamique d’un périnée sur une femme vivante. Ça fait partie aussi des choses que vous mettez beaucoup en lumière la respiration et le périnée dans les clés qui sont vraiment importantes.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Oui, ce n’est pas moi qui ai inventé ça, mais c’est vrai que ma thèse est de quatre-vingt-treize. Et en fin quatre-vingt-douze était sorti un livre d’imagerie médicale. Les tout débuts des IRM, des scanners et Qui ont montré que le périnée ce n’est pas un hamac, ce n’est pas un entonnoir, mais c’est une double coupole qui ressemble au diaphragme et effectivement l’explication c’est que d’habitude on apprenait le périnée les autres muscles sur du cadavre ou en chirurgie, c’est-à-dire la personne endormie, pas de tonus et qu’avec l’irm on a des gens vivants voilà et même s’ils sont couchés bien sûr c’est couché, mais on a vu que c’était dans l’autre sens exactement, complètement à l’envers et que ça a confirmé pour moi, tout ce qu’on voit c’est les femmes qui accouchent en suspension accroupi suspendu, pas accroupi sans rien, ça explose les périnées ça, mais suspendu le diaphragme remonte, tout est remontée tout est allégé, le périnée il se détend et le périnée se détend vers l’intérieur et pas vers l’extérieur pas en poussant dessus et pas l’étirant et donc c’est c’est vrai que C’est sorti en quatre-vingt-douze et ma thèse était en quatre-vingt-treize donc j’ai tout de suite intégré ça, mais évidemment mon jury ne connaissait pas parce que c’est un livre pas d’obstétrique, mais de d’imagerie médicale. Donc ils avaient tout à fait J’excuse à connaître. On est en deux-mille-vingt-trois et on voit encore et on apprend encore et on représente encore Dans les bassins quand il y a des périnée en plastique là, ils sont à l’envers. Oui. C’est toujours pas là, ça fait un peu long là maintenant je trouve. Puis le temps, voilà.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Et pousser sur le périnée pour le détendre, c’est impossible. On pousse sur un muscle, il se défend, Il se contracte et étirer le périnée par des massages ou des petits ballonnets ce n’est pas de la détente, c’est de l’étirement. Et c’est c’est compliqué à comprendre que le périnée, en fait quand on est à l’envers, il est détendu. Quant au vomi, il est détendu. Ça on peut comprendre facilement une femme, quand elle éternue, elle se rend compte son périnée, elle ne se sert pas tout seul. Donc, éternuement, vomissements, tout ça, c’est un diaphragme qui remonte. Donc c’est juste l’inverse de ce qu’on fait faire sur les tables d’accouchement. Ouais juste l’inverse.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Je me souviens à l’époque je je ne sais plus dans quelle formation que j’avais fait avec vous, il y avait des médecins qui étaient sur place il y a un médecin qui vous avait dit pendant la formation que pour lui la poussée réflexe c’était un mythe et encore aujourd’hui j’entends régulièrement dans mes accompagnement des médecins dire que ça n’existe pas vraiment que c’est dans notre tête. Qu’est-ce que vous dites à ces médecins-là que vous rencontrez sûrement parfois qui doutent de ces processus physiologiques-là qu’on a senti très fortement toutes les deux dans nos corps.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        En fait le problème c’est que cette poussée réflexe on peut on peut l’inhiber complètement et que si on fait et c’est les postures qui font ça et donc si c’est inhibé ça n’arrive jamais, donc on dit, elle n’a pas envie de pousser, donc il faut pousser. Bon, j’ai un petit livre de dix-huit-cent-soixante-cinq sur l’accouchement. Et ce médecin de l’époque se pose les bonnes questions. Il dit est-ce que c’est, est-ce qu’avoir des bons abdominaux c’est important pour accoucher. Puis il dit non, il dit finalement. On se rend compte que les grands multiparts, il y en avait beaucoup à l’époque, elles ont des abdos un peu ramollo. Parce que j’allais pas à la salle de sport à l’époque et l’expulsion ce n’est pas un problème. Elle peut avoir des hémorragies, elle peut avoir des tas de trucs, mais l’expulsion ce n’est pas un problème. On peut accoucher dans le coma. On peut accoucher sous anesthésie générale, c’était même une méthode d’accouchement en France, la toulousaine. Au dernier moment, on faisait juste une AG pour le passage du bébé.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Les tétraplégiques expulsent sans rien sentir, sans rien faire. On a eu des accidents comme ça, la femme était toute seule, elle ne sent rien, elle ne peut rien faire. Le bébé sort, personne ne s’en occupe, voilà. Donc Et même il dit post mortem. Après la mort, à l’époque, il y avait beaucoup des femmes qui mouraient en couches puisque l’accouchement quand même ça reste un peu en risque. Donc à la mort le diaphragme est en haut les narines sont percées la bouche ouverte et les sphincter lâchent, tout se vide. Si le col est ouvert, le bébé sur le périnée, le bébé sort. Donc ce n’est pas la péridurale qui empêche le réflexe ça c’est quelque chose je tiens à le dire parce que c’est pas vrai.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Les premières péridurales qu’on a eues en France, on allait dans les chambres parce que bip bip bip bip il n’y avait plus le corps du bébé et normal il entre les jambes. Mais la femme n’avait rien senti, mais le réflexe il y est. Ce n’est pas la péridurale qui empêche le réflexe. Mais ça avec une péridurale en général on est dans la pire des postures. Demi-assise et ça ça empêche le bébé de descendre et tant que le bébé ne peut pas descendre jusqu’aux épines et tant que le sacrum ne peut pas bouger, il n’y a pas de réflexe expulsifs. Et donc on dit voilà il n’y a pas de réflexe, il faut pousser. Non, il faudrait changer la position. Heureusement de temps en temps, la femme tout d’un coup vomis.

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        On ne vomit pas dans n’importe quelle position. On se redresse, on se penche en avant et le diaphragme remonte. Donc c’est c’est une chose que les traditions savaient, on voit beaucoup d’images Quand la femme est assise dans l’histoire de l’obstétrique, il y a des gens derrière qui tirent vers l’arrière, les mains sous les seins, Un peu comme quand on veut faire sortir un corps étranger vers les manoeuvres de Nietzsche, il n’y en a aucune qui est pliée en deux en avant Et c’est la position qui empêche le réflexe. Voilà, ils disent il n’y a pas de réflexe, il faut pousser. Il faudrait que le réflexe puisse avoir lieu et donc il faut changer la position à un moment précis une heure avant au moment où le bébé arrive aux épines sciatiques, pas la tête, pas le sommet, les les temples, les pariétaux et ça c’est très difficile à avoir cliniquement. Mais c’est là que la femme change de position. Toute, toute, toute, même avec une péridurale. À minima, elle lève les fesses, elle serre les genoux à un moment précis, pas avant. Avant ça ne marche pas.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Alors il faut être patient, c’est ce que j’entends.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Patient ou faire quelque chose Pour aider la descente, mais pas pousser. Parce que c’est deux temps, la descente et puis l’expulsion. Ce n’est pas très poétique ce que je vais dire, mais on mange, bon, on n’est pas des oiseaux, les oiseaux ils n’ont pas de rectum, ils mangent ça sort chez nous avant que ça arrive en bas il y a pour un moment, mais quand c’est en bas c’est autre chose on va avoir envie, on va aller à la selle. Mais si ce n’est pas en bas, on peut pousser tout ce qu’on veut, il ne se passe rien. Il y a le temps de la descente et le temps de la sortie. Ce n’est pas poétique de comparer à la défécation, mais au moins on peut comprendre un peu et les femmes peuvent pendant la grossesse un petit peu se familiariser dans quelle position ça va mieux. Parce que la femme enceinte elle n’a pas envie de pousser comme une malade, elle pousse son son utérus dans les toilettes, elle n’a pas envie. Donc elle va trouver des moyens d’aider, mais sans tout défoncer.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Et c’est tout ce travail de cherchez la position qui va permettre que le bébé soit dans l’axe, qu’il soit fléchi, qu’il puisse passer. Mais Il y a des cordons courts et je ne sais pas rallonger le cordon. Il y a des choses qui ne qui ne, on ne peut pas faire des miracles. Il y a des placenta qui sont placés d’une telle sorte que le bébé ne peut pas changer sa posture parce que aucun bébé ne se couche sur son placenta. Donc faire tourner tous les bébés, c’est une aberration.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Et si on revenait à la respiration justement. Ça m’est arrivé souvent pendant des accouchements d’observer que même quand il n’y a pas de péridurale, si on demande à la femme de faire des poussées bloquées et qu’elle finit par accepter parce qu’au Québec la pression est très très forte. Souvent j’observais que la poussée réflexe n’aboutissait pas, n’arrivait pas. Est-ce que c’est parce qu’on bloque la respiration.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Quand on pousse vers le bas le diaphragme de toute façon on peut pas enfin c’est pas le bon axe c’est pas la bonne direction. Et souvent ça va avec une mauvaise position. Je vais souvent faire cet exercice De pour apprendre à respirer de s’asseoir un petit peu penché en avant, de lever les bras de chaque côté des oreilles et d’expirer comme ça vers le haut, pousser vers le haut, pousser vers le haut, puis laisser inspirer bon et après je dis bon maintenant expirez, poussez vers le haut et maintenant allez inspirez, bloquer, poussez votre diaphragme vers le bas. C’est pas possible. Si j’ai les bras tendus en arrière, je ne peux pas pousser vers le bas. Et donc La femme qui est en suspension pour l’accouchement, on n’a pas besoin de lui dire comment pousser, elle ne peut pousser que sur l’expiration. C’est impossible de pousser bloqué. Premier article de Journal que j’ai écrit sur la poussée sur l’expire sur l’expire c’était en soixante-dix-huit Alors Marie-Claire, un livre journal de de de grand public féminin pas du tout médical. Oui l’époque ça n’a pas beaucoup porté, mais après il y a eu une période où tout le monde voulait accoucher à une expiration, c’était le truc la tendance.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Donc on a commencé à faire des tas de choses qui poussaient le diaphragme vers le bas à l’expire, ça ne peut pas marcher exactement faire ts ts ts bon faire ts ts tant qu’on veut ça marche pas et puis finalement On a pris les bars, on a levé la tête et on a fait, mais ça ne marche pas madame. Mais vous voyez la poussière expire ça ne marche pas. On va pousser sérieusement maintenant. Mais dans cette position, ça ne peut pas marcher. L’expire c’est les abdos qui poussent le diaphragme vers le haut. Je suis pliée en deux, mon diaphragme il ne peut pas monter, mes abdos ils ne peuvent pas jouer. Ce n’est pas expiré. Donc il y a plein de confusions comme ça.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Après on dit, oui ça ne marche pas. Évidemment, ça ne marche pas. Ça ne peut pas marcher. La posture détermine la respiration et une femme qui accouche sur un réflexe expulsé qui ne peut pas s’empêcher d’accoucher. On l’entend. Ce n’est pas, il y a une étude si on l’a poussé glotte ouverte. Intéressant, il n’y a aucune femme qui a accouché comme ça. C’est bien de faire une étude.

         

        Dr Bernadette De Gasquet

         

        Il n’y a aucune femme au monde qui a accouché à la bouche ouverte. Ou elle bloque ou c’est. Exactement. C’est un expire freiné, freiné dans la glotte qui veut dire un placement de la nuque, un placement de tout le corps. Et si j’en ai dans l’autre sens, ça ne peut pas marcher. Mais voilà on prend le le sujet comme ça le concept, on va pousser à l’expire. On ne sait pas ce que ça veut dire. On respire à l’envers et voilà.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Et donc après on dit, ah ça ne marche pas, ça ne marche pas. C’est vraiment difficile, voilà, c’est. Et le deuxième bébé, comme par hasard, ça marche. Oui parce que le réflexe exclusif il est là parce que le bébé descend beaucoup plus vite parce que le passage il a été fait. Et que le bassin, il a bougé une première fois, mais la première fois c’est long, la descente c’est long parce que ce bassin, il n’a jamais été ouvert comme ça et ça ne va pas s’arranger ça parce qu’on a des femmes de plus en plus sportives. Et qui accouche de plus en plus tard dans leur vie. Tard ett beaucoup de sport, c’est des périnée et des bassins complètement fermés. Ok, elle a une bonne santé, elle a plein de de d’atouts, Souvent les femmes sportives ne fument pas, ne boivent pas, n’ont pas de surpoids, plein de choses, mais le périnée Les sportifs, ce n’est pas un périné pour qu’il y ait des choses qui sortent comme ça quand Sont en train de taper dans la balle ou de faire des choses. Donc il y a tout ça qui joue quoi et et et on ne peut pas dire que avec une recette on va tout changer pour tout le monde, pour toutes les femmes. Et donc c’est c’est j’essaye de faire passer ce concept qu’il faut regarder ce que fait la femme, c’est les signaux qu’elle envoie, les sensations qu’elle a, mais c’est difficile parce qu’on on nous a quand même mis dans la tête des images de position, des images de d’accouchement et que c’est ce conditionnement il est inconscient, mais il est il est très très présent Dans les livres que j’ai écrit, il y en a un qui n’a pas un grand succès de librairie, mais qui que moi j’aime bien, C’est féminité maternité comment les femmes sont manipulées. Dans le temps, il y avait la religion, il y avait les hommes, il y avait les belles-mères qui influençaient les femmes.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Aujourd’hui il y a toujours ça plus la médecine, plus les réseaux sociaux qui sont extrêmement violents et tout le monde s’en mêle. Et les femmes sont encore plus perdues qu’avant. Elles ne sont pas plus libres qu’avant, pas du tout. Je trouve qu’elles sont affolées parce qu’on leur dise qu’il ne faut faire pas faire tout le temps tout est contradictoire et finalement c’est je trouve que aujourd’hui on met énormément de stress dans la tête des femmes. On les manipule plus dans le sang d’être contre contre contre contre et c’est pas possible, c’est pas possible. Il faut qu’il y ait un minimum de confiance, comment elle peut lâcher prise si elle est contre tout ce qu’on lui propose. C’est souvent je trouve contre productif.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Tantôt que vous avez dit que ça prend du temps pour faire descendre un premier bébé. Alors comme on n’a pas d’expertise en matière de descente de bébé présentement au Québec, je me pose toujours la question quand je suis à un accouchement puis on me la pose aussi à partir du moment pour un premier bébé qu’on est à dix centimètres, combien d’heures vous pensez qu’en moyenne ce serait logique d’attendre avant de s’attendre à ce que la poussée réflexe puisse arriver. Imaginons que la femme est complètement libre de ses mouvements et peut faire tout ce qu’elle ressent comme besoin.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        J’ai du mal à donner un chiffre évidemment parce que ça dépend. Ce que je peux juste dire, c’est que si vraiment c’est très long, ce n’est pas normal et que Souvent ça ça ne bouge plus, ça ne bouge plus depuis deux heures, là il faut faire quelque chose parce que malgré tout le bébé c’est fatigant pour lui les contractions. Donc oui ça peut être long, mais ça doit avancer un peu. Si ça si ça bloque ça, il faut changer de posture. Et j’ai eu l’occasion de faire une étude sur les variétés postérieures, une étude très sérieuse en Suisse, quatre ans vraiment randomisée, enfin de vraiment une très belle étude. Les sages-femmes étaient très partantes parce que ça les intéresse, des fois on leur fait faire des protocoles qui ne les intéressent pas du tout. Là vraiment c’était elles aimaient faire ça bouger les femmes Et on a fait une étude sur les variétés postérieures. On a formé des sages-femmes à faire l’échographie de la présentation, rien que ça pour qu’à n’importe quelle heure du jour de la nuit, on puisse avoir une échographie.

         

        Dr Bernadette De Gasquet

         

        Donc elles ont gagné au change les filles, elles étaient vraiment investies. Et on a pu voir les femmes qui arrivent à la maternité au moment où elles arrivent peu importe et il y en a beaucoup au premier bébé qui arrive très tôt. D’habitude on on sait on cherche même pas la position du bébé on rentre juste le col et là on s’est rendu compte Que si on regarde la position du bébé quand elles arrivent à la maternité, on avait quarante-six pour cent de postérieurs, presque un sur deux, Ce qui n’est pas du tout le chiffre habituel parce que le chiffre habituel c’est à la naissance. Et en fait ces femmes elles sont dans les couloirs, elles se promènent et il y en a plein qui vont tourner tout seul pendant qu’elle a déambulé et on ne les a pas diagnostiqués postérieurs. En revanche, quand on avait des diagnostics et postérieurs, l’étude c’était qu’il fallait que la femme n’ait pas spontanément pris de position penchée en avant. Ça c’était un billet soi-disant si elle faisait ça spontanément et à mon avis c’est celle-là où les bébés sont tournés tout seul mais bon Donc elle n’avait pas eu envie de se mettre vers le quatre pattes et on leur proposait des postures aménagées avec des des ballons, des Les dossiers confortables à quatre pattes, donc si elle voulait poser le ventre, glisser le ventre dans le vide, et caetera, tout ça était bien respecté. Tirage au sort donc ok bébé postérieur, vous prenez une position quatre pattes. Il fallait qu’elle reste au moins un quart d’heure dans la posture pour qu’on considère qu’elle était rentrée dans l’étude.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Après, elle pouvait bouger, mais elle pouvait aussi rester beaucoup plus longtemps si elle était bien. Et au bout d’une heure on refaisait l’échographie pour voir s’il avait bougé ce bébé. Et on s’est rendu compte que quand il bouge dans le premier quart d’heure, après il ne bougera pas. Donc ce n’est pas la peine de s’entêter quand le bébé Il ne s’engage pas par exemple sur une posture, rester deux heures trois heures, ça n’a pas de sens. S’il ne bouge pas, il faut chercher autre chose et il faut chercher peut-être la posture opposée, côté opposé parce que tout le monde à gauche ça marche pas. Voilà et donc c’est chercher, il faut que ça avance quand même parce que sinon, il y a quand même une grande fatigue et au niveau du périnée de la femme, ça comprime, il y a des oedèmes, il y a des étirements, ce n’est pas une, ce n’est pas normal que ça dure aussi longtemps la descente. Mais peut-être ce bébé n’est pas bien fléchi. En général elle n’est pas bien fléchie donc voilà il y aura des postures plus favorables pour ça c’est toute la mécanique materno foetale et c’est ce que j’ai essayé de de bien décrire avec l’aide d’une ostéopathe qui elle s’occupe de la tête du nouveau-né, moi je m’occupe du périnée de la mère et on a fait des modèles de biomécanique maternaux foetales, qu’est-ce qui est bon pour la mère, est-ce que c’est bon pour l’enfant et en fonction des quatre pattes, des accouchements sur le côté, des accroupi pieds parallèles. Et quand je vois toutes les images qui sortent sur les positions d’accouchement, elles sont fausses, toutes les images des positions d’accouchement sont fausses.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        C’est la posture qui est fausse. Et après ça ne marche pas.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Et les femmes qui sont accroupies et qui ne sont pas confortables justement avec les pieds en parallèle qui demandent à pouvoir écarter leurs pieds parce qu’elles ne sont pas confortables. Qu’est-ce qu’on leur propose? 

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Il ne faut pas modifier la posture. Il faut donner les moyens de la posture. Si déjà la femme peut avoir l’idée qu’elle veut accoucher accroupi, mais en fait elle n’a jamais essayé Et quand on essaie, elle ne peut pas poser les talons, elle part bien, bon, il y a celle qui ne peut pas être accroupi en dehors de la grossesse. Puis après, il faut rajouter le ventre. Et il y a, c’est tout coincé, ça ne va pas du tout. Elle pensait que c’était bien, mais ce n’est pas bien. Mais si on veut être accroupi, il faut être suspendu déjà et donner la possibilité de poser les talons, pieds parallèles parce qu’autrement, ça bloque complètement le sacrum. Ça, j’ai fait sur moi des radios pour mesurer le bassin en fonction de la position des fémurs, d’abord des radios.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Après on m’a dit non, mais maintenant, ce n’est plus bon les radios, je fais des scanners, j’ai fait un scanner sur moi, sur les positions. C’est là où j’ai montré qu’on peut gagner plus de deux centimètres, mais voilà j’ai vraiment décrit ça avec les moyens de l’époque, c’est-à-dire des scanners, des IRM. Et Si elle elle n’est pas bien en général, c’est parce qu’elle ne peut pas poser les talons, il faut lui donner les moyens de poser les talons, donc une suspension ou quelque chose où s’accrocher ou voilà, mais si elle met les pieds en canard, c’est exactement la position gynécologique avec plus de pression et plus d’oedème. C’est une fausse physiologie.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        On revient à ce que vous disiez tantôt, c’est-à-dire qu’on prend une petite recette, une petite partie de la recette.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        C’est ça. Et je dis souvent, pour illustrer, mettez-vous sur des skis, mettez les pieds en canard. Bon, ça va pas aller bien très longtemps. Même si je suis bien dans ma tête, ça n’ira pas bien très longtemps. Parce que les skis qui s’en vont comme ça à droite, à gauche, ça ne marche pas. La mécanique, c’est précis quand même. Et ce bébé, il passe juste, juste. Donc il faut respecter les axes, et caetera sinon ça passe pas et quand ça passe pas on pousse.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        La gravité c’est aussi un des trucs un peu une grande illusion. La gravité fait descendre le bébé, non. Sinon ils seraient tous dehors et en même temps que ça fait descendre les bébés soi-disant, on dit aux femmes, il faut marcher, il faut courir, il faut faire du yoga, des guerriers, des guerriers, des trucs tout debout. Non, enceinte, tu arrêtes de rester debout. Parce que c’est, ça ne fait pas descendre le bébé, ça fait descendre l’utérus, ça comprime tout, ça fait des problèmes de circulation, de rester trop vertical. Mets-toi quatre pattes, mets-toi sur le côté, il y a plein de possibles en yoga, pourquoi on va encore aller faire des postures debout. Mais après ça fait descendre le bébé, il faut savoir. Donc souvent c’est des voilà des clichés comme ça des images, mais on n’a pas réfléchi complètement à ce que ça implique. Et des fois je vois des gens dire, il faut se, il faut serrer les genoux puis se pencher en avant pour ouvrir le bassin, mais tu sais de quoi parle à ouvrir quoi Et puis ok, tu te penches en avant, tu serres les genoux et le ventre, tu le mets où là. Ça n’a pas de sens si tu poches en avant, tu n’as pas besoin de serrer les genoux.

         

        Dr Bernadette De Gasquet

         

        Voilà, c’est c’est juste que Il y a quand même un minimum de mécanique à connaître, à respecter.

         

        Annie, ta Doula Ostéo

         

        Et c’est vrai qu’au Québec je peux pas parler pour la France, mais c’est vrai qu’au Québec ce n’est pas la grande force des gens qui travaillent présentement C’est-à-dire que si on a une complication, on est exactement à la bonne place, ça va être très bien aller, ils vont nous prendre en charge. Mais pour comprendre vraiment ce que vous vous avez compris ce que vous enseignez, ce n’est pas toujours évident.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        C’est mon mon combat c’est que Tout ce qu’on peut faire chez soi ou dans la brousse, on peut le faire dans une salle d’accouchement. Mais s’il y a un problème, il vaut mieux être dans une salle d’accouchement que dans la brousse. Oui. Voilà. Mais ce n’est pas incompatible et c’est pour ça que je veux former si possible beaucoup de médecins, de d’infirmières en hôpital parce que je ne veux pas que ce soit réservé à une élite qui peut avoir son accompagnante et puis pourquoi pas le SAMU et pourquoi pas le pédiatre là tout ça autour d’elle pour accoucher comme voilà ça c’est très bien, mais, mais, mais c’est pas toutes les femmes qui peuvent avoir ça.

        Donc moi mon mon mon combat c’est que toutes les femmes devraient avoir droit de tant qu’on est dans la Physiologie, on accompagne la physiologie. Quand ça va mal, c’est là pour ça et là on est content d’avoir toute cette technicité, mais si tout va bien, On fait des choses qui compliquent et qui font que ça ne va pas bien, ça ce n’est pas tolérable parce que c’est juste Parce qu’on ne connaît pas parce qu’on ne sait pas et qu’on a appris l’obstétrique avec une femme qui ne bouge pas, un bassin qui ne bouge pas et c’est dommage et tous les tous les mannequins pour apprendre l’obstétrique c’est un morceau de de femme qui qui ne respire pas, qui ne bougent pas. Voilà donc c’est difficile d’apprendre ce qu’elle devient quand on la met à quatre pattes, et caetera, et caetera.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Je comprends. Et dans les principales clés, là vous nous avez parlé des abdominaux. Vous nous avez parlé du périnée, est-ce qu’il y a quelque chose d’autre que vous aimeriez ajouter pour les parents qui nous écoutent et veulent vivre une expérience la plus physiologique possible.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Je pense que dans les suites de couches, les femmes sont beaucoup trop vite debout, qu’elles font trop d’efforts à la verticale, qu’elles ne se protège pas au niveau périnéale et ça je m’appuie énormément sur les pratiques traditionnelle parce que dans l’obstétrique moderne il n’y a rien sur les suites de couches simples. S’il n’y a pas d’infection, s’il n’y a pas de lacération, s’il y a bon, si si c’est simple à dire bonjour bébé, au revoir madame Et on la prévient pas que c’est les 6 premières semaines, c’est fondamental pour tout l’avenir gynécologique. Les utérus descendent, se rétroversent. Les prolapsus se fabriquent ensuite de couches beaucoup, les diastasis aussi. Elles ont des problèmes de dos, elles ont peut-être des problèmes de douleur au rapport. Ce n’est pas que l’accouchement, c’est vraiment L’accouchement malgré tout ça peut être sauf qui peut. Il ne faut pas croire que tous les accouchements vont être simples. Donc parfois on n’a pas le choix.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        On sait que c’est pas terrible, mais il faut sortir ce bébé, mais après C’est trop dommage de faire des prolapsus, de faire des diastasis Parce qu’on veut trop vite debout, parce qu’on veut faire trop vite du sport, parce qu’on ne veut pas se faire aider, on veut allaiter dans une mauvaise position. Et là je je sais pas gagner encore tout ça ça c’est pas gagné parce que voilà, il faut bouger, il faut bouger, il faut faire du sport, il faut faire comme si ce n’était pas assez de sport d’avoir un bébé. Franchement, une femme qui a un bébé, c’est du sport. Donc elle a le temps d’aller courir, mon Dieu, elle a le temps. Mais aujourd’hui c’est un véritable sevrage, c’est c’est elles sont en manque. Elles sont en manque donc elles vont faire des choses, mais elles se rendent pas compte que la grossesse ce n’est pas rien quoi.

        Tout ce qui change dans une femme, dans une grossesse, mais ça commence par les pieds, Elles n’auront jamais plus les mêmes pieds. Donc quand elle veut courir, il faudrait changer tes chaussures déjà parce que tu n’as pas les mêmes pieds. Ton mec il a les mêmes pieds qu’avant jusqu’à la fin il aura les mêmes pieds sauf sauf accident, mais la femme tout change Son bassin et ses abdos et ses articulations et et elle perd elle perd dix kilos en une semaine, C’est épuisant et et on ne les protège pas les moments ensuite de couches, on ne les protège pas Et c’est vraiment un grand combat. Alors ça commence aujourd’hui, c’est-à-dire qu’aujourd’hui on a pris conscience de l’importance du post-partum, mais beaucoup dans une espèce de folklore un peu que l’on va faire quelque chose d’un petit peu Comment dire. Oui avec des parfums de l’encens, du machin, du de la musique, de la lumière. Oui c’est bien tout ça, c’est bien, mais il y a des choses à faire mécaniques. Le bandage du bassin c’est pas n’importe quoi et je vois des horreurs où on fait juste l’inverse parce qu’on ne sait pas ce qu’on fait. Ce n’est pas emballé la femme n’importe comment.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Donc c’est très précis le bandage du bassin, j’ai réussi à faire une IRM avec une femme, un bandage et sans bandage. On voit les articulations qui bougent, on voit la position de de la vessie, de l’utérus, ce n’est pas anodin, ce n’est pas juste Alors si c’est un garçon on prend le fichu bleu et si c’est une fille de non c’est pas ça. On peut faire beaucoup de choses très très très poétique, je vais beaucoup au Brésil ils font des des tableaux avec le placenta c’est très joli, Mais si la femme elle sort avec son bassin de travers, ce n’est pas ça l’essentiel c’est de lui remettre son bassin d’aplomb. On peut rajouter tout le reste, toute la poésie, mais il ne faut pas se tromper. Un accouchement ce n’est pas rien, ce n’est pas c’est vraiment pas rien et ça peut durer toute la vie. Les séquelles d’un accouchement, c’est toute la vie.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Ouais. Et c’est dans les premières semaines que tout se joue

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Les 6 premières semaines dans toutes les cultures et nous on le prend mal, on le prend comme une punition qu’on ne peut pas faire ce qu’on faisait avant tout de suite, on ne peut pas reprendre tout de suite le sport, on ne peut pas. Mais 6 semaines, ce n’est rien dans une vie, ce n’est rien. Et tu as un nouveau-né là qui est en train de de créer tout ce qui va se créer dans l’attachement dans tout ça c’est c’est une période essentielle et les femmes on les met hors de leur relation à elle-même et à leurs bébés, on leur donne des choses qui sont artificielles Et donc quand je vois qu’elles sont devant la télé avec un bébé au sein, je suis au secours quoi.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        C’est sûr que de nos jours il y a beaucoup plus de combats qu’on en avait, mais nous on n’avait même pas de cellulaire comme on avait nos bébés. Ouais. On était complètement à une autre époque. 

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Mais bon,il faut rester très positif. Et je suis très contente d’être revenue au Québec, j’espère qu’on va relancer tout tout ce qu’on avait fait donc quand vous dites tout ce que vous avez pu faire plusieurs formations avec moi je pense dans dans des dans des milieux différents et sur des thématiques peut-être différentes, il y a vraiment il a quand même au Québec une demande de santé de, les femmes sont assez sportives, c’est beaucoup de, le yoga est très populaire. Un peu envie quand même de d’être un peu attentionné à soi, c’est quand même quelque chose qui est très présent ici. Donc donc il faut il faut exploiter ça. Absolument. Donc ça donne des bons résultats. Absolument. 

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Merci beaucoup pour votre partage. Ça m’a fait ennuyer de vous. Si vous revenez l’année prochaine, je vais aller à toutes vos formations. On

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        va essayer de de reprendre un petit peu. Ouais. Voilà et et puis c’est vrai que Les livres aujourd’hui, tout le monde écrit des livres, mais finalement le papier c’est moins, C’est difficile, il faut se poser pour lire, il faut donc les j’ai enregistré un livre audio là cette fois-ci. Je crois pas mal à ça parce que les écrans on en a un peu marre aussi et parfois juste pendant qu’on promène bébé, pendant qu’on allait, pendant qu’on fait la cuisine, on peut écouter tranquillement. Par exemple, c’est une manière d’informer les podcasts aussi évidemment. J’avais fait avec tout ce que je fais c’est avec mes filles, mes petits enfants ou sur moi, et caetera et avec ma fille aînée Marine, J’avais fait des IRM de respiration où on voit tout ce qui se passe à l’intérieur quand le diaphragme bouge, le périnée, la vessie, tout ce qui bouge et j’avais fait aussi des des vidéos avec sur les positions pour l’accouchement donc depuis à la maison dans une chambre dans un baignoire, autour de la table, sur la table d’accouchement de base une table ordinaire pas pas hyper sophistiquée et les positions pour l’expulsion, la poussée à l’expire sur le côté quatre pattes, gynéco aménagé, suspension. Ce film dure une demi-heure et il y a le papa qui aide la maman, qui fait respirer, qui étire, qui fait qui fait des massages et ce film je l’avais fait pour aider les sages-femmes dans la préparation à l’accouchement. Je l’ai mis en accès libre sur YouTube pour que les femmes puissent, les couples aller voir quand ils veulent tranquillement, le papa aussi, toutes les positions possibles y compris dans la baignoire quinze jours avant l’accouchement. Et comment on se sert du matériel du ballon, du coussin, de la table d’accouchement, de la baignoire pour que les gens quand ils arrivent ne soient pas trop dépaysés. Et donc ce film, il est sur YouTube position d’accouchement de Gasquet.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Je vous mettrai aussi dans la page de l’épisode des photos de tous les livres que j’ai de Bernadette de Gasquet. Il y en a un qui est un petit peu plus justement tout public avec beaucoup de photos peut-être que ce sont même les photos dont vous parlez.

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Oui. Alors il y a Il y a des livres avec des photos, les premiers surtout bien-être et maternité, non seulement il y a des photos, mais il y a des QR code avec le renvoi sur toutes les postures de toute la grossesse.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Je vous remercie vraiment beaucoup pour votre temps. Merci aussi pour tout ce que vous nous avez apporté, ce que vous allez continuer à nous apporter dans le courant des prochaines années merci beaucoup Bernadette

         

        Dr Bernadette De Gasquet 

         

        Merci à vous et puis peut-être à une autre fois Oui, pas dans vingt-cinq ans. Non, on va essayer de faire plus vite cette fois-ci.

         

        Annie, ta Doula Ostéo 

         

        Ouf une rencontre qui m’a rendu à quelques reprises émotives et qui m’a ramenée il y a presque trente ans finalement au moment où j’étais une bébé accompagnante, une bébé doula et que j’ai suivi mes premières formations avec Bernadette. Des enseignements qui sont riches, des enseignements qui sont aussi pleins de sens. Si tu as envie de découvrir son travail au niveau des livres qu’elle a ou carrément au niveau des formations qu’elle offre, je t’invite à venir me rejoindre dans la page dédiée à l’épisode, je vais te mettre toutes les informations importantes intéressantes pour que tu puisses y avoir accès. Évidemment, je t’ai également mis le lien vers la vidéo dont Bernadette nous parlait est disponible gratuitement sur YouTube. Si tu as envie de découvrir les ateliers que je t’offre en mode gratuit, un atelier en prénatal, les onze clés pour une naissance facilitée et en postnatal, les superpouvoirs de ton bébé. Que tu sois intéressé par l’un ou par l’autre, le chemin est le même, tu as simplement à aller dans la description de l’épisode pour pouvoir avoir les liens et pouvoir t’y inscrire. Si tu as envie que je sois ton accompagnante à la naissance, je t’invite simplement à me rejoindre sur mon site web opaleo point com. Tu verras il y a une panoplie de possibilités en fonction de tes besoins bien évidemment.

         

        Annie, ta Doula Ostéo

         

        Je t’invite également à me rejoindre sur Instagram, tu y trouveras plusieurs vidéos que j’ai enregistrées en lien avec plusieurs épisodes de podcasts. Au moment où tu écoutes cet épisode, j’espère que la vie est bonne et douce pour toi. Je te souhaite une magnifique journée et j’ai déjà hâte de te retrouver dans le prochain épisode.