Aujourd’hui, Bianca et Jean-François nous racontent la naissance de leur premier fils.

Une expérience d’enfantement physiologique en équipe qu’ils ont eu la chance de vivre entourés de bienveillance en milieu hospitalier.

LES ASTUCES QUE BIANCA A UTILISÉES POUR JONGLER AVEC LA DOULEUR

  • Bain
  • Ballon
  • Compresses
  • Création de l’ambiance dans la chambre
  • Formation OPALEO
  • Lumières tamisées
  • Musique Playlist OPALEO
  • Points de pression
  • Positions et stations
  • Sons
  • Striping (décollement des membranes) 
  • Suspensions
  • Équipe médicale du Dre Roxane Croteau

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Sujets abordés dans cet épisode

  • Accouchement sans péridurale
  • Accouchement en milieu hospitalier (hôpital)
  • Bulle hormonale (endorphines)
  • Gestion de la douleur
  • Importance du soutien du.de la partenaire
  • Naissance physiologique
  • Peur de la douleur
  • Préparation Affective à la Naissance (haptonomie
  • Méthode OPALEO
  • OPALEO Naissance
  • Phase de désespérance
  • Plan de naissance ou souhaits de naissance
  • Position non traditionnelle pour la naissance
  • Poussée réflexe
  • Rôle du/de la partenaire
  • Sensations de la poussée réflexe
  • Rupture spontanée des membranes

Interventions dont il est question dans cet épisode

  • Examen du col de l’utérus.
Transcription de l'épisode

Annie, ta Doula Ostéo 

Aujourd’hui, Bianca et Jean-François nous racontent la naissance de leur premier fils. Une expérience d’enfantement physiologique en équipe qu’ils ont eu la chance de vivre entourés de bienveillance en milieu hospitalier. Je vous souhaite la bienvenue, Bianca et Jean-François. 

Jean-François 

Merci

Bianca 

Merci de nous recevoir Annie.

Annie, ta Doula Ostéo 

Merci d’avoir accepté de venir nous partager votre expérience, votre aventure pour la naissance de votre premier bébé.

D’où vous partiez là quand vous avez commencé à penser à l’accouchement ensemble, est-ce que Vous saviez ce que vous vouliez Est-ce que vous aviez hâte de vivre ça C’était quoi votre posture de départ

Bianca 

On dirait qu’on a, mais plus ou moins penser, tu sais nous c’est sûr que, c’est dans un petit bout quand même qu’on était décidé. On veut être parent, on va avoir une enfance. Quand on a su que j’attendais bébé, on était super content, en même temps on dirait qu’on voulait pas trop se réjouir trop vivre nécessairement, mais là. Ça a déboulé un peu naturellement pour nous. On s’est tourné vers des suivis en CLSC. Pour nous, c’était comme de soit de dire bon, bien, on va donner naissance en milieu hospitalier. Mais là, on a commencé à regarder un peu les cours prénataux. On est tombé sur toi, ça a été vraiment un coup de cœur parce que la Méthode OPALEO, c’était vraiment un travail d’équipe. Qui pour moi on dirait je ne vais pas me sentir seule dans ce moment-là, qui est un peu vertigineux quand même quand on on voit ça venir puis on ne sait pas trop c’est quoi, mais ça se sent gros, ça se sent difficile comme épreuve aussi.

Bianca 

Je ne vais pas être seule, puis ça collait beaucoup à notre dynamique.

Jean-François 

En général, on a une dynamique qui est tout le temps travail d’équipe, la main dans la main dans ce qu’on fait pour essayer de passer à travers peu importe c’est quoi des projets ou les circonstances.

Bianca 

Ouais exact.

Jean-François 

Oui c’est sûr que là ça collait ça collait vraiment vraiment avec nos valeurs si on veut. C’est une approche qu’on, c’est ça. On trouvait que le film était bon.

Bianca 

Ouais, après ça aussi dans les recherches sur justement la préparation à l’accouchement, on est tombé sur la préparation affective à la naissance. On a fait la première expérience à seize semaines qui est de prendre contact avec le bébé tous les deux et papa et maman. Waouh, j’en parle, j’ai des frissons là, mais c’était beau à ce moment-là parce que souvent les papas disent, mais pendant la grossesse, tu sais, on on ne sent rien.

Bianca 

C’est comme comme pas nous qui portons le bébé alors que là c’était tellement beau tu sais de voir justement papa qui appelle puis là de sentir le bébé aller vers la même papa. C’était magique quand même. On dirait que pour nous du moment où la grossesse est entamée parce que tu sais on s’est rendu compte aussi on ne connaissait pas ça vraiment. Même en début de grossesse, tu sais, un être vivant qui est à l’intérieur de nous, assez tôt quand même dans le processus. Ça fait qu’on disait que tu sais, il y a toujours, dès la grossesse, il était là avec nous. On lui chantait des chansons.

Jean-François 

Oui, elle agissait avec lui. 

Bianca 

Ouais ça a été vraiment comme l’amorce si on veut, de la grossesse vers l’accouchement.

Annie, ta Doula Ostéo 

Waouh et justement dans cette amorce-là à la préparation affective à la naissance. J–F, comment tu t’es senti la première fois que tu as senti ton fils dans ta main

Jean-François 

Ça ne se décrit pas. C’est un feeling, je veux dire, on a beau en entendre parler, on a beau voir ça, De le vivre et de voir qu’il y a vraiment un petit être vivant là-dedans, qu’il y a vraiment une interaction qui se fait, c’est, ça Ça se décrit pas, ça se décrit pas. Pour vrai il y a, il y a pas de mots, pas de mots pour décrire ça. C’est beau là, c’est magique, c’est c’est au-delà des mots.

Annie, ta Doula Ostéo 

Et là, à ce moment-là, est-ce que vous saviez quel type d’accouchement vous aviez envie de vivre ou c’était flou

Bianca 

Mais c’était flou dans le sens qu’on suivait un peu le train. J’entendais autour de moi de la péridurale puis de me dire ben tu sais pas puis ça va beaucoup mieux tu sais pourquoi souffrir finalement quand qu’on peut avoir la péridurale qui qui allège énormément. On dirait que pour moi, ça allait comme de soi de dire bon, c’est comme ça que ça se passe. Comme on voit dans les films aussi, on suivait le train, on se disait bon, mais c’est comme ça. Puis on a commencé tes cours. Et là, my god, on a compris, mais tellement de choses.
À chaque cours, on était comme waouh, c’est impressionnant. C’est tout ce qu’on a appris en fait sur justement sur l’accouchement, en tout cas, on on disait qu’à chaque cours, on était comme impressionné de dire waouh, on est tellement content, Tellement contente d’avoir ces informations-là, puis de cours en cours, on se sentait tellement plus outillé, puis au final, mais je me disais, mais je ne la veux pas la péridurale, Je ne la voulais vraiment pas et pour moi, mais surtout pour le bébé, je me disais si je suis capable de le faire, mais quel cadeau je fait. De faciliter sa vie à lui dans le sens de son entrée dans le monde.

C’est tellement difficile pour lui aussi.

Bianca 

Je me disais si je suis capable de lui offrir, d’avoir un accouchement naturel, mais en même temps, je ne me mettais pas de pression parce que j’avais de la difficulté avec la douleur. Je donnais comme exemple, tu sais moi, me faire percer un deuxième trou d’oreille, je ne voulais même pas y aller juste parce que j’avais peur de la de l’aiguille, tu sais, puis de la douleur que ça pouvait peut-être faire. Je me disais bon ben, tu sais, je suis consciente, je me connais. Donc si jamais on en arrive là, mais ça sera ça, mais si je suis capable d’arriver à ne pas l’avoir, mais je vais être contente. C’était vraiment, ça a changé, ça a changé notre vision des choses a complètement changé.

Jean-François 

Le mot que Bianca tu le dis, qui fait vraiment toute la différence, c’est outillé, À quel point qu’on était outillé un coup le mode OPALEO un coup que c’est intégré à ça je peux le dire parce que Xavier est né. Mais à quel point que dans chaque situation qu’on vivait du début jusqu’à l’accouchement, les outils nous ont servi à savoir à quoi faire face durant le justement l’accouchement ou juste avant l’accouchement comment ça se passe, parce que chaque outil nous permettait d’être moins face à l’inconnu parce que tu es mieux préparé, mieux aussi.

Bianca 

Mais de prendre les bonnes décisions On prend des décisions éclairées. 

Bianca 

Ouais, suivant les cours, J’avais pas l’impression non plus qu’on avait un un espèce de pression, tu sais de dire il faut donner naissance absolument de façon naturelle, de façon physiologique. On sentait même pas de pression de ta part, on sentait juste, je vous donne les informations, puis ça, on a vraiment beaucoup apprécié aussi.

Bianca 

C’est ça. Mais oui, je pense qu’après ça, c’est de faire des choix éclairés en fonction de nos besoins.

Jean-François 

Selon comment la situation se présente, selon le bagage d’outils Et d’expérience puis nos valeurs rendues là, t’es aussi pour savoir dans quelle direction tu veux t’en aller. Ouais. Selon ce qui se passe.

Bianca 

Selon ce qui se passe parce c’est tellement d’impondérable puis ça on, je pense que tu nous avais bien préparé aussi de dire, mais il ne faut pas avoir trop d’attente. Tu sais, c’est une expérience puis on suit parce qu’il ne faut pas être déçu non plus parce qu’on était très ouvert à dire bon ben il y a des bras, ce carré bras, mais c’est ça. On sentait qu’on était prêt, je pense.

Annie, ta Doula Ostéo 

Et justement, est-ce que Xavier vous a fait un petit peu patienter ou il est arrivé à quarante semaines pile poil

Bianca 

Il nous a fait patienter, je dirais même qu’on appréhendait un peu l’induction parce qu’elle était planifiée, l’induction était planifiée, puis on ne voulait pas. On espérait tellement pouvoir, C’est que ça arrive naturellement que tout se déclenche naturellement. À trente-huit semaines, on nous a proposé le stripping, le décollement des membranes, et on l’a refusé, trente-neuf aussi. Le quarante semaines est arrivé, là on a dit bon ben on va tu sais on va y aller puis on va espérer que ça justement ça déclenche le travail. Finalement ça a marché quand même le décollement des membranes a fonctionné.

Bianca 

On est du vingt-neuf au trente août.

Jean-François 

Donc le soir du décollement.

Bianca 

Puis ça a commencé dans la nuit, j’ai commencé à avoir un peu des inconforts. Puis là, je changeais de position, puis je changeais de position. Puis À un moment donné vers minuit, je me souviens, je me disais, je vais bouger un peu, ça va peut-être passer. Puis là, en bougeant, je me rends compte que ça fait bien, que ça part, ça revient. Là je commence à réaliser que c’est peut-être des contractions, mais j’en avais jamais eu, enfin que je savais pas nécessairement ce que c’était quoi le feeling non plus. Je me dis ok, mais je vais commencer à monitorer. Je commence, il y a environ vers une heure du matin, je commence à prendre en note Chaque fois que ça arrive à peu près la durée, je me rends compte que c’est assez régulier. Tu sais, c’est ça, c’est à peu près 6 minutes.

Bianca 

Je me dis je vais manger, je ne vais pas le réveiller tout de suite, mais je ne me dis pas que c’est quand même. C’est Gérald, je vais laisser garder son sommeil parce qu’on ne sait pas quand ça part, on ne sait pas quand ça va être puis comment ça se déroule. C’est ça. Là, j’ai mangé un petit peu, je me suis dit, je vais manger, je vais prendre des forces. Là, vers trois heures, c’était vraiment encore régulier. Puis de mémoire, l’intensité avait comme un Augmenté puis vu c’était régulier mais je me dis bon ben c’est parti. Je pense que j’ai réveillé du miel par trois ans du matin.

Jean-François 

Ouais, on a établi notre gratte. Ouais, c’est ça qui était levé. Trois heures du matin, Bianca me réveille avec son téléphone dans les mains, puis comme je pense, j’ai commencé mes contractions, elle me Elle me donne son téléphone, elle dit, j’ai pris en note toutes les contractions, en plus je vois à moitié réveillé, je vois juste un téléphone avec des heures. Ok, c’est bon, c’est bon, c’est parti. On avait déjà établi un peu nos plans selon la méthode au paléo, comment on voulait procéder dans la maison. Donc j’ai été chercher Le haut-parleur Bluetooth, j’ai mis la playlist de musique la tienne, plus on avait mixé aussi avec des sons de nature, de la pluie, puis des bruits d’eau. Donc on avait ça, on avait nos stations pour passer d’une station à l’autre du ballon, de l’échartissé. On a eu une période Dans le bain, on a eu à côté sur l’îlot, c’est ça.

Jean-François 

On a vraiment procédé à toutes nos stations. C’est ça a commencé. Ça a commencé au début c’est ça au début c’était la nuit on était dans le noir c’était plus naturel on dirait ça se faisait vraiment bien puis un moment donné ça va vite Les contractions étaient environ trois quatre minutes environ. C’est juste que mettons quand le soleil s’est réveillé et s’est levé. C’est à ce moment-là qu’on a appelé en maternité pour la première fois.

Bianca 

Oui, c’est à dix heures parce que c’est ça, comme je l’ai dit, ça se passe tellement vite. On dirait que moi je suis vite, j’essayais de penser à rien vraiment.

Jean-François 

Je notais toutes les heures sur un papier.

Bianca 

Je notais les heures puis je notais les positions. Tu sais c’était beau, j’ai vu la feuille après Il y avait comme ok on a fait cette position-là pendant telle telle telle contraction. Non, elle était super bien organisée, mais c’est ça. Je te suivais, tu me guidais vraiment, puis comme tu dis, ça a été perdu. On avait pris un bain déjà, mais d’une quinzaine de minutes parce que c’est pas confortable. Ça fait du bien, mais mon Dieu, c’est pas confortable. 

Bianca 

Mais ça n’avait pas été un bain très très long, mais ça n’avait pas un fait du bien, mais ça n’avait pas réduit la durée des contractions non plus. Je pense que c’est ça comme tu dis vers onze heure on était rendu à plein maternité.

Jean-François 

Puis là moi en voulant faire mon rôle d’organisation, là l’infirmière parle au téléphone puis là demande bien que posez une question à Bianca, puis là moi je veux prendre les devants parce que je vois que Bianca elle est en douleur puis elle travaille fort. Mais là je prends les devants puis j’étale toute l’information, je réponds aux questions, tout va bien puis là l’infirmière dit oui monsieur je comprends mais je veux vraiment parler à Bianca parce que je dois l’évaluer.

Bianca 

Au début, mais c’est à Bianca que je veux parler.

Jean-François 

Ça a pété ma balloune.

Bianca 

À la fin, on a compris qu’elle voulait m’évaluer en fait pour se faire le travail, on était où donc elle nous a conseillé d’aller dans le bain encore, mais pour une heure. Puis là voir vraiment ce qui en était. Voir l’état des contractions par la suite. Je pense

Bianca 

Je pense qu’on a appelé en maternité il s’était rendu une heure. Puis on dit à JF, c’était, tant qu’elle est capable de parler pendant ces contractions, tant qu’il n’y a pas une perte des eaux, vous pouvez rester à la maison.

Jean-François 

Ce qui n’a pas été une mauvaise chose parce que honnêtement, J’ai rien à dire tous les intervenants qu’on a eus c’était A1, mais il n’y a rien comme être à la maison, ça c’est sûr et certain. C’est sûr, on avait déjà établi nos stations, on avait déjà établi toutes nos méthodes, c’est chez nous, on connaît nos affaires, il y a un stress de moins. Donc le plus longtemps qu’on pouvait rester ici, le mieux c’était.

Bianca 

Puis à partir de trois ans, j’ai commencé à sentir une fuite. Mais c’était tellement léger. Là je me disais ok, c’est probablement que je commence à perdre les eaux tranquillement. Avec le temps, vu que tu sais, ils nous ont dit, si tu commences à perdre les eaux de se rendre à l’hôpital vers quatre heures quatre heures et demie on est parti de la maison.

Jean-François 

En fait nous aussi c’est dix minutes puis on a eu trois belles contractions en chemin. Ça donne une idée de comment les contractions étaient rapprochées.

Bianca 

Ouais, puis on a eu un moment de découragement. Laisse-le par exemple, mais quand même.

Jean-François 

Juste avant de tourner à les larmes sont arrivées puis là c’était le moment de découragement.

Bianca 

Tu sais, de sortir de notre bulle, on dirait que là on se prend à l’hôpital.

Jean-François  

Je pense qu’à ce moment-là, là c’est par la suite, on sait que ça a super bien été, mais c’est qu’à ce moment-là, il y a toujours la peur de sur qui je vais tomber à l’hôpital, est-ce que ça va être du bon monde, Est-ce qu’ils vont me laisser accoucher de la manière que je ressens, tu sais ce qui vient jouer dans l’équation.  

Bianca  

Oui. Ça nous sort de notre bulle aussi. Tu sais, comme JF le disait, on est à la maison, on est dans nos affaires. Oui, le soleil s’est levé, mais tu sais, je m’étais mis à un loup. Enfin, on dirait que j’essaie de rester quand même vraiment dans la bulle.  

Jean-François 

On a fermé les stores, on était dans la pénombre dans mes affaires. 

Annie, ta Doula Ostéo 

Et là pendant ce moment de découragement là dans l’automobile, comment tu accueilles ça bien qu’est-ce que tu arrives à pleurer un bon coup pour t’abandonner, est-ce que tu es plus dans la pensée comment ça se passe.

Bianca 

C’est une bonne question. De mémoire, je me suis quand même laissée aller parce que je me souviens, c’est ça d’avoir pleuré, puis on dirait qu’on n’a pas nécessairement de mots non plus. On se sent vulnérable, on se sent plus ouf. C’est beaucoup ce qu’on vit, c’est de l’inconnu, mais je me souviens juste d’avoir pleuré quasiment jusqu’à temps qu’on arrive là-bas. 

Jean-François  

J’essaie de la réconforter, j’essaie de dire qu’on s’en allait vers la partie la plus fun. Mais là, c’est ça, tu as tellement un bel événement, mais c’est tellement facile quand ce n’est pas toi qui a les contractions, ce n’est pas toi qui a mal, ce n’est pas toi qui est enceinte depuis notre mois. Moi, j’ai la job ingrate d’être la cheerleader. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Puis dites-moi avant qu’on embarque vraiment dans l’arrivée à l’hôpital pendant que vous étiez à la maison parce que là vous avez fait un long travail quand même à la maison, je suis curieuse JF que tu nous racontes comment toi tu observais au-delà des chiffres de de la fréquence des contractions Quand tu regardais Bianca, c’était quoi les indices qui permettaient de savoir que vous étiez vraiment bien parti là, que le travail progressait. 

Jean-François  

Mais je voyais une évolution au niveau des mots employés par Bianca. Plus ça avançait, plus c’était simple, plus c’était limité, plus c’était dans sa bulle, plus ça décrochait. Tu sais là, on parle de mettons de trois heures du matin à Trois heures l’après-midi, on parle quasiment d’un douze heures, je voyais l’intensité des contractions monter, elle tombait de plus en plus En mode mammifère, elle tombait de plus en plus focus sur elle, puis limiter les conversations, limiter l’information, Toujours garder ça le plus de bases possible, puis juste y aller avec le flot de comment qu’elle se sent. Je pense que la plus grosse notion de ce que j’ai remarqué, c’est vraiment L’emploi des mots qu’elle faisait était de plus en plus simple et de plus en plus rare. C’était plus des sons, c’était très limité. Mais le message passait quand il avait besoin de passer. C’était c’était vraiment ça.

Annie, ta Doula Ostéo 

Ok, super. Et là, vous tournez le coin de la lumière et vous arrivez dans le Stationnement, comment tout ça s’organise

Jean-François  

On monte en maternité, à ce moment-là, ils veulent évaluer bien que la mère pour voir l’avancement de Est-ce qu’on vous garde à l’hôpital ou il est trop tôt, on vous renvoie à la maison puis encore une fois c’est notre premier donc on n’a aucun barème à savoir est-ce qu’on a fait la bonne chose. On a vu l’évolution de la douleur, on a tout fait nos nos stations, tout allait bien, mais on le voit vraiment que ça a monté, mais à ce moment-là, on ne sait pas Si on a vraiment atteint un niveau que on est rendu proche d’un travail actif de balle à pousser et ainsi de suite. 

Bianca  

Stabilité, c’est ça Comme j’ai fait dix on a été super bien accueilli il y a comme trois petits lits mais pas à l’accueil séparés par des rideaux les deux autres qui de part et d’autre étaient occupés Oui, mais ils nous ont installés là, bon pour le temps justement de de monitorer un peu le bébé, voir ce qu’il en est. En attendant le médecin en fait, mais c’est sûr que tu sors de ta bulle parce Là les contractions arrivent, il faut que je fasse mes spaws, mais là, j’ai des personnes à côté de moi, il y a juste un rideau, tu t’entends respirer à travers le rideau. Dès le début, je me sentais un peu mal de ne pas vouloir déranger nécessairement, mais en même temps, moi, c’était ma façon de gérer ma douleur. C’est ça, je faisais un peu de son, mais tu essaies de ne pas faire trop fort au début, tu n’étais pas trop à l’aise. Après ça, on a entendu la médecin, mais qui est venu nous voir, c’était le médecin qu’on avait vu en CLSC. Il 

Jean-François 

essayait de faire voir durant le suivi tous les médecins pour Quand l’accouchement arrive, les chances que ce soit un des médecins que tu as déjà vu soient extrêmement haut puis que tu sois familier.

Bianca 

Ce qui est venu faire en fait l’évaluation.

Jean-François 

L’affaire qui est arrivée, c’est qu’au début quand on arrive au triage en maternité, il demande un peu d’information. Vous êtes à combien de semaines Votre dernier rendez-vous s’est laissé remonter à quand En fait là on dit ah c’était hier, il y a qu’un décollement des membranes, tu as deux centimètres, cinquante pour cent, puis là tu vois déjà Comme un petit peu de, ah ok, c’est leur premier bébé, deux centimètres, cinquante pour cent, ils ne sont même pas dans le Là, on fait comme, tu sais, on voit déjà que eux, ils ont vraiment cru, peut-être qu’ils n’ont pas bien lu les signes, puis ainsi de suite. Jusqu’à temps que le médecin arrive à faire l’évaluation. 

Bianca 

Ouais, là, mais tu sais, c’est l’évaluation. Puis alors, super enjouée, super énervée, surprise, même puis elle dit waouh, tu sais, tu es à 6/7 assise. 

Bianca 

Il est quand même bon. On dirait que moi sur le coup, je fais comme, on dirait que je me souviens de ne pas avoir réagi tant que ça, Pas aussi en jouer qu’elle, mettons, mais tu sais, mais je me disais, on est encore trop

Autant tu sais pour toi, tu appréhendais un peu de tu sais, on veut tu es arrivé là, puis finalement juste être à quatre centimètres. 

Jean-François 

Je savais que Bianca ne voulait vraiment pas se rendre à la péridurale. Je me suis dit avec ce que j’ai décelé comme signaux dans le douze heures à la maison, si on arrive là, c’est juste un trois ou quatre je voyais un peu le but d’être capable de le faire sans péridurale loin. Je sais bien qu’elle est très forte, je la connais, puis je me suis dit, si elle est rendue là, puis c’est juste du trois quatre, Ça va, la pente va être abrupte, mais finalement c’était 6 plus sept avec un effacement complet. Je ne sais pas si tu sais, mais ta couche à soir.

Annie, ta Doula Ostéo 

Et là, à ce moment-là, bien qu’est-ce qu’il y a une partie de toi qui pense à la péridurale quand on te donne ce résultat-là.

Bianca 

Pas du tout, même pas. Je me souviens de ne pas avoir été aussi enjouée que la médecin. Mais non, non, non, vraiment pas. Vraiment pas. Tout tout le long de l’accouchement, ça ne m’a même pas traversé l’esprit de la péridurale, même pas. Je n’ai pas passé une fois. Puis tu sais avec le recul, ça m’a impressionné, je vais être waouh tu sais quand même parce que je m’attendais vraiment pas à ça, ça a super bien été.

Annie, ta Doula Ostéo 

Puis Puis là maintenant avec le recul est-ce que tu réalises qu’être à sept centimètres quand tu arrives à l’hôpital pour un premier bébé c’est vraiment hot. Est-ce que maintenant tu le réalises?

Bianca 

Je pense pas! Non.

Jean-François 

En fait, on était juste content. Tu sais, on était juste content de

Bianca 

Mais de ne pas se faire retourner chez nous.

Jean-François 

De ne pas se faire retourner, de deux savoir que le niveau de douleur puis le niveau de contraction concordait qu’un sept, on dirait que veut veut pas ton cerveau fait si ça c’est un sept, il manque un trois, Ça fait du sens dans le niveau de douleur.

Bianca 

Et on dirait que oui, on est sorti de notre bulle pendant ce petit moment-là.

Jean-François 

L’heure du triage.

Bianca 

Ouais, ouais. Mais après ça, on est retombé dedans assez facilement. Je pense que ça n’a pas été si long que ça. 

Bianca  

Quand on regarde un peu comment ça s’est déroulé, C’est même après la douleur, ça s’est quand même bien monitoré parce qu’on a réussi quand même à retourner dans notre grotte. Tu sais après le triage, ils nous ont donné la chambre. 

Jean-François  

Ils nous ont attitré une infirmière qui servait un petit peu de chaperon dans la chambre. Quand elle a vu que la dynamique est installée avec Bianca, puis qu’on était relativement très organisés, elle Elle était juste en en retrait, elle nous laissait faire nos choses, elle s’est jamais immiscé si on avait besoin de quoi, passer le message, ça arrivait tout de suite, Elle monitorer le le coeur du bébé, mais tu es vraiment en retrait, elle prenait ses notes, tu sais nous laisser vraiment ensemble dans notre grotte, Nous laisser vivre nos choses, ça, c’est vraiment ce qui a aidé à recréer notre grotte. Comme Bianca dit qu’en a eu la chambre, tu as eu une ou deux contractions. J’ai J’ai dit bon, mais je pense que c’est le temps d’aller chercher les valises dans l’auto afin d’établir la meilleure grotte possible. Si on avait les petites chandelles à batterie, on avait notre notre musique, nos sons et ainsi de suite. Donc, afin de recréer ça le plus vite possible, il fallait aller chercher les trucs en auto. Puis après ça, on a, j’ai dit, j’ai installé la grotte tranquillement à travailler Une coupe de contraction puis là on a retrouvé notre but notre but. 

Bianca  

Parce qu’André je voulais retrouver un peu un esprit de relaxation parce Tout passé, le triage est arrivé, il y a quand même une montée de stress. Comme je disais tantôt, on est vraiment sorti de notre bulle. Je me disais ça peut être bien d’aller dans le bain pour s’apaiser puis vraiment se détendre puis revenir dans l’état d’esprit dans lequel on était avant de quitter la maison finalement.

Jean-François 

Parce que dans le fond au moment où qu’on est parti tu ne veux pas ton cerveau mammifère, il quitte un petit peu parce que là tu sors dans le monde, sors de ta grotte.

Tu rencontres des gens, c’est le jour, les infirmières. J’avais vu que Bianca était revenue un petit peu plus à son son cerveau cartésien si on veut. Par la suite, on établit la grotte puis on était dans le noir, la pénombre, ainsi de suite, mais là c’est revenu, puis là on a vraiment vu que tranquillement le cerveau mammifère a repris le dessus, je pense c’est le bain qui a fait un gros déclic suite au bain là c’était vraiment de jour et la nuit du cerveau mammifère dans le tapis. 

Jean-François  

Mais on pense ça a été vite. Par la suite, mais on a quand même été quasiment 6/7 sept heures à l’hôpital, mais dans notre tête, c’est quasiment ça s’est passé en un heure et demi. 

Bianca  

Ouais, c’est fou. 

Jean-François  

Mais je pense à un aspect positif si on a ce ce feeling-là aujourd’hui que ça a passé vite, ça veut dire qu’on a vraiment pu être laissé à nous-mêmes dans nos affaires, continuer à suivre nos patterns de station puis de gestion de la douleur, puis je pense c’est ça qui a aidé, puis qui a fait que overall, ça a été une belle une belle expérience en milieu hospitalier. 

Bianca  

Oui, mais l’équipe aussi, tu sais, comme tu dis, l’infirmière en retrait, j’avais même pas l’impression qu’elle était là. Je me laissais aller, tu sais, c’était toi qui gérais pas mal les questions que par la suite, on en a reparlé.

Tu sais, tu me disais que quand le personnel médical me parlait, mais il passait par toi, tu sais, c’est comme si dans ma bulle, il y avait juste du JF qui existait finalement. Tu sais, même si des fois, il me parlait, c’était JF qui faisait le transmetteur parce que alors j’accumulais pas nécessairement ce que le personnel médical méditait.

Annie, ta Doula Ostéo 

Est-ce que c’est quelque chose que tu as dû demander Jean-François qu’on s’adresse à toi ou c’est quelque chose qui a été fait de façon naturelle.

Jean-François 

Ça s’est fait naturellement. Ça s’est fait vraiment naturellement. J’ai vraiment l’impression que cette journée-là, l’équipe sur qui on est tombé a vraiment vu qu’on était qu’on avait déjà un plan de match d’établi, puis qu’on était à l’aise, puis ce qu’on faisait faisait du sens, puis on allait du bon côté. Je pense qu’ils ont dit si tout va bien, on va juste laisser aller.

Bianca 

Ou ils l’ont lu dans notre plan de naissance. 

Jean-François  

Ou ils l’ont vu dans notre plan de naissance ici, très probablement. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Et là au fur et à mesure que les contractions augmentent parce que là on est en phase active en phase de transition que Ça a dû à un moment donné ou un autre, ça a dû être intense. Toi, Jihad, de ton côté, y a-tu des moments donnés où tu t’es sentie perdre pied en voyant ta blonde traverser cette expérience-là, des moments où tu t’es senti le coeur gros, des moments où tu as senti que c’était tout moche ou pas du tout. 

Jean-François  

Surprenamment non, puis ça c’est un autre aspect qui pas qui m’a surpris mais que tu fais face à l’inconnu, tu sais jamais comment tu vas réagir. L’adrénaline embarquée, la seule chose que j’ai remarqué à un certain moment donné plus plus ça avançait, j’avais besoin de serviettes d’eau froide dans le cou. Il faisait chaud dans la chambre puis je supporte pas tant que c’est la chaleur donc juste pour me maintenir, puis on ne mange pas vraiment, puis on ne boit pas vraiment. Donc ici et là, peut-être prendre une bouchée, puis bien que la même chose, juste pour se donner de l’énergie. Mais au niveau de la gestion des émotions, puis de la gestion du stress, surprenamment, ça a super bien été. On y allait étape par étape comme ça se présentait, puis on essayait d’y aller selon ce qu’on pensait, puis ce qu’on avait comme bagage d’outils justement pour faire face à tout ce qui était là. On a suivi un peu le plan de match, c’est un plan de match ouvert, mais on a suivi les outils, les trucs, ça a bien aidé. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Pendant ces heures-là, est-ce que vous avez eu des moments de connexion tous les deux où vous avez eu des grands moments où vous êtes senti connecté où vous êtes embrassés où vous êtes collé, est-ce qu’il y a eu des moments vraiment 

Jean-François  

Cullier. Ce n’est pas à ce point-là, tu sais que la la pour mon côté, je pense la connexion était là naturelle parce que ça fait quand même onze ans qu’on est C’est sûr qu’avec l’infirmière qui est à côté, c’est le seul aspect que tu fais comme, mais je pense pas que ça va être le temps du gros french. 

Bianca  

Je fais une complicité En fait, la relation qu’on avait, c’était vraiment une belle complicité où j’ai l’impression que je n’avais pas nécessairement besoin de parler. Tu sais, JF faisait tout pour moi que j’avais besoin, ça m’avait quand impressionné, mais comme je dis, je parlais des points de pression, autant certaines contractions, ça faisait du bien, d’autres contractions, ça amplifiait la douleur. On dirait que c’était un partenaire exceptionnel. Ce qui 

Jean-François  

m’a plus impressionné, c’est à quel point quand on suivait tes cours, on écoutait ça maintenant sur la télé ou l’ordinateur, puis on est arrivé à la section gestion La douleur, puis là il y avait les points de pression puis bien le cas elle me dit déjà à la base je suis quelqu’un qui a de la misère avec la douleur puis j’espère que j’aurais pas besoin de la péridurale. On dirait que moi à l’opposé mon cerveau était comme Ah c’est le fun qu’on pratique, mais d’après moi c’est la dernière chose qu’on va utiliser parce que justement tu as de la misère avec la douleur, Mais au contraire, ça a été l’outil le plus important dans tout l’accouchement parce que c’est ça qui a vraiment dévier la douleur De faire les points de pression parce qu’il y a eu des points de pression à finir dès quasiment dès le départ le matin. Le poids variait, mais je veux dire les points de pression ont vraiment une expérience pour passer les contractions. Ça, c’est ce qui m’a marqué le plus honnêtement. 

Bianca  

Et à la fin, c’est quand tu parlais de ça augmente, amplifie vers la fin là je me souviens que là c’était c’était c’était. 

Jean-François  

Bon là, il en avait pour deux-cent-trente-cinq livres. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Parce que là dans le fond la force que tu mettais, comment tu faisais pour savoir de quoi Bianca avait besoin sans la regardant puis au feeling plus ou moins. 

Jean-François  

Ouais, c’était C’était pas mal ça. C’est peut-être arrivé une fois ou deux. Une fois ça a été moins, puis une fois Bianca me dit moins, puis une fois Bianca me dit plus. Mais à part ça, c’était vraiment au feeling de comment ça passait. J’essayais de me gager avec ce que je ressentais que Bianca avait comme douleur pour déterminez le point de pression. On variait mettons sacrum, on variait la hauteur. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Tantôt quand j’ai parlé d’intimité puis de connexion bien que là les gens n’ont pas vu, mais tu es devenu rouge. Puis tu as regardé ton chum avec des yeux remplis d’amour. Je serais curieuse de savoir ce qui s’est passé dans ta tête. 

Bianca  

Je pense que sans aller dans les les les gros becs, puis tout ça, mais on dirait que je pense que l’amour devait se voir entre nous deux parce que c’est tellement tous les gestes, c’est vraiment avec soin, avec attention, enfin c’est, je pense que c’est ça, ça a été dans la douceur, puis dans l’amour beaucoup. 

Jean-François  

C’était des gros french mental. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Des french dans le toucher. Et là comment on traverse ça bien quand une transition est-ce que tu t’en souviens d’avoir été dans cette houle-là

Bianca  

Mais c’est Annie, c’est plus que ça augmentait là. Moi, il y a une période à l’hôpital que je me souviens pas. Puis on en parlait après. C’est ça, c’est JF qui me l’expliquait là, mais j’ai, il y a une période que j’ai manqué là complètement. Tu sais, à un moment donné, c’est ça Jeff, il a eu l’impression que j’étais comme dans un autre monde, je suis comme pas être là. J’ai l’impression que ça a été ce moment-là. Je t’ai dit là tout ça a duré deux heures à peu près, mais je pense que c’était la première heure de la période. Je ne sais pas si ça se trouve La période de transition, mais j’ai passé une heure là à croquer au sol, appuyé contre le lit. 

Bianca  

Je ne me souviens vraiment pas là de ce qui C’est passé pour en parler plus que moi parce que c’était même pendant cette période-là qu’il y a eu un changement dans l’équipe médicale. 

Jean-François  

Changement de médecin, changement d’infirmière aussi. Notre médecin qui nous suivait depuis le début qu’on connaissait déjà, elle nous dit malheureusement c’est pas moi qui vais accoucher parce que je finis, ça va être ma collègue, vous êtes en bonne main, Mais nous on dit on le tente quand même, on ne sait jamais. Moi personnellement, tu n’es pas bien le cas parce que tu n’es plus là, mais tu ne sais jamais. C’est le maintien qu’on n’avait jamais vu, qui n’était pas du CLSC. Donc on se dit, est-ce qu’il va y avoir de l’ouverture dans la position d’accouchement Est-ce qu’il va y avoir de l’ouverture peu importe les implications qu’elle va avoir. Finalement, ça a été avec elle aussi, vraiment. Le premier contact bien qu’a eu avec la nouvelle médecin. Bien qu’elle était au sol, agenouillée à côté sur les lits.

Jean-François  

Puis la médecin est venue devant elle, Parler doucement, expliquer à Bianca comme quoi c’était elle qui prendrait le relais puis qu’elle serait là pour l’écouter puis lui demander c’est quoi ses besoins. Est-ce que tu es à l’aise au sol, Bianca, comment tu te sens, est-ce que tu es confortable, est-ce que tu veux changer de position, puis ainsi de suite, enfin on a vraiment vraiment eu un gros coup de coeur comme je disais tantôt, c’est qu’on appréhende tellement qu’on ne sait pas à quel point en milieu hospitalier, ça va être ouvert au niveau des nouvelles pratiques ou des pratiques qui sont moins orthodoxes si on veut, c’est-à-dire les pieds dans l’étrier sur le dos ou peu importe. Première interaction avec le nouvel médecin, c’est sûr que là on se sentait en confiance, puis on se sentait vraiment ok parfait, ça ne débouche pas du plan, Tout va bien aller. On continue dans l’expérience qui allait super bien la belle expérience. 

Bianca  

Parce qu’on avait entendu quand même d’autres expériences À cet auteur-là, puis donc ma cousine, justement, qui avait eu ses enfants dans les dernières années, puis elle disait, on l’avait obligée à accoucher sur le dos, puis Elle avait été déçue de ça. On sait que ce n’est pas nécessairement la meilleure pour le le passage du bébé. Ce n’est pas optimal non plus, comme pour comme j’ai dit, on avait un peu d’appréhension. Finalement, ça s’est bien fait. Puis tu vois, je viens de me rappeler entre le bain Tempier la passe où est-ce que j’ai complètement perdu la carte. Il y a eu la perte des os quand même.

Jean-François 

Ouais.

Bianca 

Qui est assez impressionnant quand quand on 

Jean-François 

Le déluge. Ouais. 

Bianca  

On a terminé cette position. 

Jean-François  

On a fait une suspension. 

Jean-François 

On est en train de faire la suspension avec les bras puis l’écharpe c’est, donc moi j’ai ça passé dans le dos, bien qu’elle est là, ça va super bien. 

Bianca  

Ouais, parce que nous en fait ce qu’on a réalisé là qu’on pratiquait, c’est que la suspension juste bras à bras, on n’était pas super confortable. Dans nos pratiques, on avait essayé justement avec l’écharpe autour de JF, puis moi je me tenais après l’écharpe, puis JF me tenait. Et ça, c’était plus confortable pour nous. C’est un peu ce qu’on avait repris, ce qu’on reproduisait pendant justement l’accouchement. C’est vraiment pendant cette cette position-là qui fait du bien parce que tu sais justement ça enlève la tension. Je me souviens, il me semble, je m’accroupis puis en là écoute le déluge un seau d’eau complètement à terre il y en avait quand même puis je pense que pendant l’infirmière est en pause.

Jean-François  

C’est l’autre infirmière.  

Bianca 

L’infirmière qui arrive, le seau d’eau à terre, il y en a, il y en a partout, j’en ai des souliers en tout cas.  

Jean-François  

Nous à ce moment-là on n’a juste pas dérogé de la position. On est resté dans notre position, on fait la contraction Parce que je veux dire l’eau va être là, l’eau est là, elle va être là dans deux minutes. Personne n’est en train de tomber, tout le monde est stable. Après ça l’infirmière est arrivée puis elle a essayé tout éponger, il a encore pris sa un autre position pour 

Bianca 

Je me souviens aussi que je disais à l’infirmière où il y en a.

Jean-François 

Ah oui, oui. Ouais, la cote a géré les flaques d’eau au sol. Non un peu plus un peu plus en avant oui ok. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Et là est-ce qu’il y a eu un autre examen là? 

Bianca  

L’autre examen d’après c’est justement la minute de la nuit. Quand j’étais au sol, elle me disait, mais tant que tu es confortable, c’est bien et tu peux rester. Mais pour faire l’examen, tu sais je vais avoir besoin que tu sois sur le lit. Il m’a dit après ça tu peux retourner au sol, si tu veux retourner au sol. 

Jean-François  

Parce que le fond bien que tu as entre le lit puis le mur, Donc il n’y avait aucun espace. Moi j’ai un petit peu attendez là, est-ce que c’est une ruse pour être capable de mettre bien sur le lit, l’évaluer puis faire, tu restes comme ça. Ça, j’ai eu un petit peu peur à ce moment-là, mais comme de fait, ça a vraiment été comme le médecin a dit, On va faire l’évaluation. L’évaluation a été faite. Par la suite, c’est bien le cas. Tu peux te replacer comme tu veux. Place-toi comme tu es à l’aise. À ce moment-là, tu as repris la même position agenouillée, mais dans le lit avec le dossier du lit relevé.

Jean-François  

Puis il y a deux draps qui ont été attachés dans les coins du lit pour servir à Bianca pour qu’elle puisse tirer aussi en même temps sur les deux serviettes.

Jean-François 

Elle a pu reprendre la position dans Elle était à l’aise puis là en plus il y avait le matelas entre les deux au lieu d’être au sol directement. Donc c’est encore mieux.

Annie, ta Doula Ostéo 

Et là est-ce qu’ils vous ont partagé le résultat de l’examen à ce moment-là.

Jean-François 

On était rendu dans la phase de poussée puis c’était parti.

Jean-François 

Oui. On était dans le dernier sprint.

Annie, ta Doula Ostéo 

Ça veut dire que tu étais à dix centimètres. Ton bébé commençait à entrer dans ton vagin. 

Jean-François 

On était rendu à ce moment-là.

Bianca 

Les derniers mille.

Jean-François 

Les derniers mille. Les derniers mille qui ont duré deux heures, mais les derniers mille.

Bianca 

Mais ouais, mais elle est partie au sol quand même, il me semble. On avait quand même un bout de fer, on avait un bout de fer. Puis là, à ce moment-là, Annie, je m’en souviens. Je ne sais pas si c’est l’intensité aussi de la douleur, je ne sais pas si c’est le fait de changer de position. Tu sais autant au sol, c’est une partie que je ne me souviens pas vraiment, Mais dans le lit, peut-être je ne me souviens pas du début là, mais les dernières minutes, je vais dire ça comme ça, mais c’est peut-être un petit peu plus parce qu’on perd complètement de son temps.

Jean-François 

La dernière heure.

Bianca 

Mais j’ai mémoire, je me souviens vraiment de ce qui s’est passé. Ça a été vraiment par la poussée ces réflexes, j’imagine que ça a été naturel là. Ça a été pratiquement juste de ça. Du début, moi je suivais le flow. C’était vraiment les petits réflexes. C’était long par exemple, c’était vrai, mais puis c’était impressionnant de sentir le bébé descendre, puis le sentir remonter. Je ne m’attendais pas à ça, on dirait. Je sentais que c’est des avantages aussi de ne pas avoir la péridurale, de pouvoir vraiment sentir le bébé arriver.

Bianca 

La période la plus intense, j’ai trouvé que ça a vraiment été celle-là. Mais ça a super bien été entre chaque contraction, Sinon l’infirmière à venir, tu sais j’avais à peine connaissance là, venait mettre le moniteur sur mon ventre, le cœur du bébé. Ça il a fait ça comme un champion là, ça a été une longue poussée quand même, puis jamais son coeur a Ça a été une longue tu sais quand même, puis jamais son coeur à décélérer. Il a toujours maintenu son rythme.

Jean-François 

À ce moment-là, moi c’était plus, j’avais mon bol de d’eau chaude, mon bol d’eau froide, salé qu’on presse d’eau chaude sur le périnée, l’eau froide dans le cou, Rotation, rotation, rotation, ça a été ça pas mal jusqu’à jusqu’à temps que je chante le la tête du bébé J’avais les compresses. Ouais, dans le fond, il est arrivé un moment où Bianca, elle a atteint une nouvelle note. Rendue à ce moment-là, il y a eu une contraction bien qu’elle a eu des sons puis elle a atteint des notes qu’elle n’avait jamais fait. Puis j’ai juste vu l’infirmière se lever Qui appelait la médecin, donc j’ai compris que quand ça atteint ce niveau-là, ça veut dire qu’on est passé à une autre phase. Le médecin est revenu dans la chambre. C’est là pendant que je mettais les compresses, c’était là qu’ à un moment donné, je lui ai fait signe comme il le sent la tête du bébé de la maintient comme parfait.

Jean-François 

Ouais, puis à ce moment-là encore une fois toujours dans une approche ultra humaine de la part de la médecin, elle vient voir Bianca, puis elle dit Bianca a dit, je Je sais que tu as demandé dans ton plan de naissance d’être dans la pénombre pour pouvoir voir le bébé puis sortir le bébé. J’avais besoin d’un petit peu de lumière. Est-ce que tu m’autorise à allumer des lumières pour pouvoir voir ce que je fais, tu peux conserver la position dans laquelle tu es, si tu es à l’aise, si tu veux accoucher comme ça. Je veux dire on ne peut pas demander mieux comme approche en milieu hospitalier puis ça n’a pas juste été des paroles en l’air, ça a vraiment été ça. L’équipe est arrivée, les lumières, le moins de lumière possible pour être capable de voir ce qui se passait. J’alternais encore les compresses d’eau chaude, les compresses d’eau froide. Puis là, ça travaillait, ça travaillait à un moment donné le médecin comme est-ce que papa veut simplifier dans la naissance. Le papa il a fait ben, papa il ça fait longtemps qu’il est debout, il n’a pas mangé puis plus tant que ça, il ne sait même pas comment ça va se passer quand il va sortir.

Jean-François 

Donc du fait, je pense que je vais conserver l’implication que je fais en ce moment, puis ça va être ça.

Bianca

Tu sais, on en reparle, puis ça me rend émotive encore, mais c’est vrai que ça a été, ça se fait bien, on s’est vraiment senti écouté.

Bianca 

Ah oui, oui oui.

Jean-François 

On travaillait en équipe déjà les deux, les trois, on a le fond avec Xavier, puis puis on a vraiment vu une équipe en milieu hospitalier s’est greffée à la nôtre.

Bianca 

Ouais, puis tu sais c’est c’est ça, Ça a bien été, comme je t’ai dit, je me souviens plus de ce moment-là, mais ça a été tellement intense puis à la fin, j’étais tellement fatiguée là, j’étais tellement épuisée.

Bianca 

Ouais, ça a été tout le long des poussées réflexe, des naturels, ça n’est pas bien, mais à la fin, quand vraiment là la tête est arrivée là, c’est de l’anneau de feu là, la sensation de brûlure, la tête est tu sais. Il fallait qu’il stocke dans le sens où on était rendu. Là, la médecin m’a demandé de pousser. Tu sais, j’ai poussé une fois pour se faire pour la tête. Puis après ça, la deuxième fois pour les épaules. J’étais épuisée là.

Jean-François 

On parle de quasiment Vingt-deux, vingt-trois heures de contraction. Des fois tu parles là, il y a un petit répit, une pause, c’est le temps de vous reposer, c’est le temps de je l’attendais. Je l’attendais, je l’attendais, je l’attendais, je me dis ah Oui là tu sais quand on remonte mettons aux petites heures du matin à trois heures du matin, ah ok mais peut-être qu’à un moment donné on va avoir une coupe d’heures ou tu sais pour se reposer puis après ça, savoir repartir puis là on va être en forme, on l’a pas eu. Ça a vraiment été un vingt-trois heures où le seul moment qu’on a eu un petit peu de répit, ça a été l’heure après le bain que c’était du 6 minutes, sinon c’était du trois à cinq, donc il n’y a pas eu de répit. Bien écoute, elle va être épuisée, tu sais, je l’ai vu puis je l’ai si puis elle l’a verbalisé, je suis fatigué, je suis fatigué, mais c’était les dernières dernières dernières poussées avant que la tête sorte le médecin comme je le vois, ça s’en vient, la tête, les épaules, puis c’est le seul moment que la médecine demandait comme de pousser un petit peu plus.

Annie, ta Doula Ostéo 

Et cela pouvoir donner naissance en milieu hospitalier avec une poussée réflexe, une deux petites poussées bloquées, presque rien, ça aussi c’est vraiment extraordinaire. Vous êtes vraiment tombé sur une équipe fabuleuse.

Jean-François 

On n’aurait pas pu demander mieux. Xavier est sorti. ils se sont juste assurés Xavier tout allait bien, tout était beau, l’ont activé. Après on dit maman, faudrait que maman prenne le bébé puis le colle, puis là le Bianca est encore agenouillée, moi j’ai vu que tu peux me faire une belle petite passe de football par un tour. Donc là, le Bianca comme allez, l’a pris, le médecin passé et Xavier en dessous des jambes à Bianca. Là, on a aidé Bianca à se placer sur le dos peau à peau. Là après ça, mais ça en est suivi toute la routine, c’est ça, le placenta et ainsi de suite.

Annie, ta Doula Ostéo 

Quand je pense que tu as montré aux médecins comment passer un bébé quand la mère accouche à genoux à quatre pattes, bien que bravo. Les mères qui vont arriver après toi vont avoir leur bébé plus vite.

Bianca 

Mais tu sais Annie tu nous le faisais pratiquer, on dirait que ça a l’air un peu banal. Tu sais quand dans les cours on pratique la passe du bébé, on est comme bon. Ok, mais finalement, ce que c’était quand elle voulait que je me retourne à d’abord pour être responsable de bébé, comme ben finalement fait qu’on l’a passé en ballon de football ça a été parfait un petit détail mais

Annie, ta Doula Ostéo 

Et comment ça s’est passé la rencontre Quand Xavier est arrivé sur ton ventre, est-ce que ça a été un coup de foudre? Est-ce que ça a été une histoire d’amour qui s’est installée doucement?

Bianca 

Mais moi je pense que ça a été une histoire d’amour qui s’est installée. C’est sûr que le sentiment immense qui nous habite à ce moment-là de faire waouh, de pouvoir l’avoir naturellement. La sensation de fierté qu’on avait de faire wow. Puis tu sais Xavier allait travailler fort aussi dans tout ça. J’avais oui un un beaucoup d’amour, mais je ne peux pas dire coup de foudre, mais j’avais oui un un grand sentiment de fierté, d’amour Envers lui, de pouvoir l’accueillir, mais tu sais là, il y a deux mois et demi, puis ça se développe là, c’est fou, c’est exponentiel Quel amour qu’on a pour lui aujourd’hui, mais ça va grandir tout le temps. Si on apprend à le connaître parce que c’est une belle lettre qui arrive.

Jean-François 

Lui, il apprend à nous connaître.

Bianca 

On s’attendait un peu à pleurer. Tu sais, c’est un peu, commun, je ne sais pas si c’est commun tant que ça ou c’est juste dans les films, mais toujours, on voit les parents pleurer de verser une larme de waouh, tu sais mon enfant est né, c’est, il y a quelque chose de beau. On n’a plus cette larme-là, nous, peut-être parce que ça faisait beaucoup qu’on était exténués. Mais quand on a quitté l’hôpital, par exemple, quand on a quitté la chambre, là les larmes sont venues, on disait qu’on avait tellement vécu de choses dans cette pièce-là. On quittait un moment, un lieu qui avait beaucoup

Annie, ta Doula Ostéo 

Bien qu’en début de rencontre tu nous as partagé que tu considérais que tu étais quelqu’un qui n’avait pas une bonne tolérance à la douleur. Là, tu as eu un accouchement physio de plus de vingt heures. Est-ce que ta perception face à toi a changé, oui et non? 

Bianca 

En fait, parce que oui, la perception a un peu changé après tout ça, parce que tu sais, on a une Fierté de dire waouh, j’ai réussi, j’étais capable de de traverser ces chaque moment, chaque contraction. Action, donc oui un peu, mais non en même temps parce que j’ai l’impression que ce n’est pas tant la perception de moi qui a changé, mais la perception de la douleur, Puis de la douleur propre à ce contexte-là qui est l’accouchement. Parce que tu sais, une douleur, qu’on se fasse mal ou quelque chose, c’est sûr que Je pense que je ne reste pas tolérante nécessairement, mais durant le processus d’accouchement, puis tu nous avais bien préparé de ce côté-là, c’était tellement important, justement, le le mindset qu’on a pour nuancer un peu justement, le mindset qu’on a, il faut nuancer un peu la douleur, puis dire c’est de la puissance. C’est vraiment une force qui nous traverse durant les contractions, de pouvoir justement les les avoir cette façon de la percevoir, j’ai l’impression justement. C’est ceux qui ont beaucoup aidé à accueillir puis à traverser comme je l’ai mentionné, chaque contraction pendant oui effectivement la période a été assez longue. 

Annie, ta Doula Ostéo

Qu’est-ce qui t’a aidé le plus parce qu’il y a des outils de l’intérieur que tu as utilisés à l’intérieur de toi, il y a des outils qui venaient plutôt de l’extérieur. 

Bianca  

Ce qui m’a beaucoup aidé, c’est vraiment je pense le fait d’être dans le moment présent, puis d’accueillir l’arrivée de chacune des Puis je me répétais beaucoup dans les jours ou les semaines avant l’accouchement de dire chaque contraction me rapproche de mon bébé, de la rencontre avec mon bébé, De pouvoir justement les accueillir dans ce sens-là, puis de les accompagner, de les accompagner par par les sons, par le calme. Je pense que c’est aussi un élément qui fait que le temps a passé vite, même si ça a été long. 

Annie, ta Doula Ostéo  

Quel est le super pouvoir que vous vous êtes trouvé ou découvert. 

Jean-François  

Je pense que Bianca a découvert qu’elle avait beaucoup beaucoup plus de résistance à la douleur qu’elle pensait. Moi j’en doutais pas, mais quand même, c’est ça. Ça, je pense le c’est le super pouvoir. Je pense à solidifier ce qu’on pensait de notre couple en termes de symbiose, puis de travail d’équipe. Je pense que ça a juste permis de comprendre que ce qu’on avait, c’était vraiment solide, puisqu’on était vraiment sur la même longueur d’onde. 

Bianca  

Je pense que pour traverser aussi cette épreuve-là en mode Léo, en mode plus mammifère, Ça prend un lâcher prise, puis ça prend une confiance à eux aussi. Puis, tu sais, comme tu dis, C’est un peu le chemin de de d’avoir un bel accouchement puis ça s’est super bien passé, mais de d’avoir cette force-là, de dire je lâche prise. Le contrôle, c’est Jeff je pense que ça aussi est venu comme tu dis solidifier vraiment parce que ça ça super bien été là 

Jean-François  

On était bien outillés. 

Bianca  

Oui, mon Dieu tellement. 

Bianca  

C’est ça, c’est. On a que des bons mots pour vrai, la Méthode OPALEO, là, on en parle tellement bien là. 

Jean-François  

Tout le monde au Québec devrait avoir accès à ça. Tu sais je veux dire tu sais, c’est ça, tu sais. Moi j’ai pas personne dans mon entourage proche proche qui a eu des enfants, tu sais on était vraiment green, puis on partait vraiment de base neutre, puis on n’avait pas de connaissances, Puis on est du monde, on y va, puis on est cartésien, puis on y va de manière logique, ainsi de suite. Puis là d’avoir été outillé, d’avoir des références, puis savoir Comment s’aligner dépendamment des situations, c’est le jour et la nuit. Je veux dire, on parle de nos expériences, on parle de certaines choses avec des gens qui ont eu des enfants, qui ils ont qu’une idée de quoi qu’on parle. Puis nous, on est comme câline. Vous êtes passé à côté de quelque chose parce que C’est un beau moment, c’est quelque chose de beau, c’est

Bianca  

Mais pour le papa surtout.

Jean-François 

Oui, oui.

Bianca 

De pouvoir s’ impliquer autant que ça, On entend soit des expériences, je me souviens de tes collègues qui dit, moi je suis un cadre summer, puis moi c’est la même affaire.

Jean-François 

Je me suis dit, Ça va être la journée où tu vas te sentir le plus inutile, puis je pense à la journée où je me suis senti le plus utile de ma vie. C’est carrément le jour et la nuit avec ce que je m’étais fait dire. Puis j’appréhendais ce que j’étais pour être utile parce que j’avais justement suivi la Méthode OPALEO puis je me sentais outillé. Là, j’entendais des phrases comme ça, puis je fais c’est dommage parce que ces personnes-là n’ont pas eu la chance d’avoir les connaissances pour pouvoir permettre un accouchement de ce type-là, puis je pense au papa qui était dépourvu de ressources ou d’outils pour pouvoir aider la maman, je pense à la maman qui était peut-être un peu délaissé parce que le papa n’avait pas les ressources pour aider.

Bianca 

Je suis fière de dire qu’on a accouché. J’ai pas accouché toute seule. On m’a accouché tous les trois ensemble parce que je n’aurais pas pu donner naissance comme ça s’est passé si tu n’avais pas été là, si Xavier n’avait pas été de la partie aussi.

Jean-François 

On a mis toutes les chances de notre côté puis ça a payé en bout de ligne, on s’en rend compte.

Annie, ta Doula Ostéo 

Merci beaucoup pour votre partage.

Bianca 

Merci à toi.

Jean-François

Ouais merci beaucoup. Ça fait une grande différence dans un moment si important pour nous.

Annie, ta Doula Ostéo

J’ai beaucoup aimé le partage à Bianca et Jean-François et ça m’a beaucoup fait réfléchir parce que là on est tous peut-être que tu es dans cette position-là toi aussi, on est tous waouh mon Dieu, c’est extraordinaire, c’est merveilleux, quelle chance ils ont d’avoir été jumelée avec une équipe si formidable que ça. Et quand je vois comment nous sommes enthousiastes et c’est mon cas aussi à moi dans l’histoire, je me dis on a quand même un problème parce que ça devrait être la norme. On ne devrait pas être si surpris et trouver ceci extraordinaire qu’une famille qui entre pour donner naissance en milieu hospitalier soit bien accueillie, soit bien respectée, soit entourée de bienveillance, ça devrait être la norme. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas et et c’est une des raisons pour laquelle je t’encourage très très fortement à bien te préparer pour l’accouchement parce que dans le fond pendant qu’on vit les contractions pendant qu’on donne naissance à notre bébé il y a un certain nombre de facteurs sur lesquels nous n’avons pas le contrôle et ça ça en fait partie. L’équipe avec laquelle nous sommes jumelés lorsqu’on arrive sur les lieux de la naissance. Alors parce qu’il y a certains critères sur lequel nous n’avons pas le contrôle, je t’encourage à te préparer le plus possible de façon à pouvoir jongler au mieux avec tous les éléments sur lequel tu as du contrôle. Et ça, il y en a quand même un bon paquet pendant un accouchement. Et si jamais tu as la chance d’être jumelé avec une équipe qui est au top comme ça a été le cas pour JF et pour Bianca, ce sera tant mieux.

Annie, ta Doula Ostéo 

Il y a quand même plusieurs éléments au niveau de leur partage qui sont vraiment intéressants. Par exemple, peut-être as-tu noté qu’il y a eu seulement deux examens gynécologiques pendant toute la durée du travail pendant laquelle ils ont été à l’hôpital. Maintenant tu pourrais me dire il y aurait pu en avoir moins certainement, mais je t’assure qu’il y aurait pu en avoir beaucoup plus aussi. Donc donc on va quand même souligner le fait que c’est quand même pas si mal. L’autre chose qui est assez extraordinaire, c’est l’absence ou presque de poussées bloquées. Présentement au Québec, au moment où j’enregistre ce podcast, la poussée bloquée fait encore malheureusement partie de notre culture obstétricale. C’est très difficile de faire bouger les choses à ce niveau-là et heureusement, mais cette équipe-là, ce médecin-là, cette infirmière-là ont compris que c’était une bonne idée de laisser les femmes pousser en poussée réflexe et Bianca a eu la chance mais vois-tu comment c’est un peu bizarre quand même comment c’est tiré par les cheveux que je te dise qu’elle a eu de la chance parce que ça devrait être la norme ça ne devrait pas être une chance Il y a eu beaucoup aussi d’accompagnement qui était très affectif, qui est très très bienveillant dans l’accompagnement. On l’a bien entendu à travers la description que Jean-François nous a fait des événements et ça ça m’apparaît que Jean-François nous a fait des événements et ça me parait vraiment important.

Annie, ta Doula Ostéo 

Je pense sincèrement que ça peut faire une grande grande différence de pouvoir avoir accès à des professionnels qui comprennent l’importance de cet accompagnement-là tout en finesse pour préserver le plus possible la physiologie de l’accouchement. Si tu as envie justement d’entendre parler de physiologie de l’accouchement, je te rappelle que ma préparation à la naissance les onze clés pour une naissance facilitée est actuellement encore offerte en mode gratuit. Tu peux t’y inscrire quand tu veux. Il y a un atelier aussi très bientôt qui s’en vient sur les superpouvoirs de ton bébé. Un atelier dans lequel on parle de plagiocéphalie, de motricité libre, de réflexes archaïques, c’est un atelier dans lequel on discute des éléments clé dans les premiers mois de la vie du bébé pour toutes les informations en lien avec les inscriptions aux ateliers suit en lien avec le podcast, en lien avec toutes les informations complémentaires à celui-ci. Tu peux aller simplement sur la page de Je t’invite également à me rejoindre sur Instagram, c’est là que je publie le plus souvent de vidéos complémentaires en lien avec les épisodes de podcast. Si tu as aimé le partage de Jean-François et Bianca en lien avec la préparation affective à la naissance et que tu es dans la région de Montréal, je peux t’accompagner avec cette fabuleuse approche. Si tu es en région, il y a des praticiens un peu partout à travers la province.

Annie, ta Doula Ostéo 

Donc si tu as envie de vivre cette aventure-là avec ton, ta compagne et ton bébé, je t’invite à me faire un coucou, je pourrais te donner les coordonnées de la praticienne qui se trouve la plus près de chez toi. Je te souhaite une journée fabuleuse rien de moins et on se retrouve au prochain épisode.