À la suite d’une séparation, Caroline D’été et Kevin Warren ont fait le choix de revenir ensemble et de transformer leur relation pour qu’elle devienne sacrée.

Dans cet épisode, ils nous partagent ce que ça veut dire pour eux concrètement, au sein de leur couple et de leur famille.

Il sera également question de la naissance de leurs deux filles, toutes les deux nées au cœur d’expérience d’enfantement puissante.

Pour découvrir le travail de Caroline: Caroline D’été

Pour découvrir le travail de Kevin: Kevin Warren

LES ASTUCES QUE CAROLINE A UTILISÉES POUR JONGLER AVEC LA DOULEUR

  • Bain
  • Formation OPALEO
  • Points de pression
  • Positions et stations
  • Sons
  • Striping (décollement des membranes)
  • Suspensions

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Sujets abordés dans cet épisode

  • Accouchement en maison de naissance
  • Accouchement avec des sages-femmes
  • Bulle hormonale (endorphines)
  • Complémentarité des rôles
  • Endorphines
  • Fertilité
  • Grossesse surprise
  • Importance du soutien du.de la partenaire
  • Naissance physiologique
  • Peur de la douleur
  • Position du bébé
  • Méthode OPALEO
  • OPALEO Naissance
  • Spiritualité
  • Rôle du/de la partenaire

Interventions dont il est question dans cet épisode

  • 100% physiologique
Transcription de l'épisode

Annie, ta Doula Ostéo 

 

À la suite d’une séparation Caroline et Kevin ont fait le choix de revenir ensemble et de transformer leur relation pour qu’elle devienne sacrée. Dans cet épisode, ils nous partagent qu’est-ce que ça veut dire pour eux concrètement au sein de leur couple et de leur famille. Il sera également question de la naissance de leurs deux filles toutes les données au cœur d’expérience d’enfantement puissante. C’est avec un grand plaisir aujourd’hui que j’accueille Caroline et Kevin qui vont venir nous parler de leur expérience globale vous allez voir de avant pendant après la naissance de leurs deux filles qui sont toutes petites parce que vous avez décidé de faire deux bébés rapprochés.

 

Caroline 

 

On n’a pas décidé mais oui, la vie a décidé.

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

la vie a décidé, et une des raisons qui m’a beaucoup inspirées à vous inviter, c’est que vous avez une démarche au niveau de votre couple qui est quand même assez unique et extraordinaire.

 

Caroline 

 

Ça. Oui, hier, Kevin et moi, on s’est préparé à cette rencontre-là d’aujourd’hui, puis on a fait un peu le tour pour savoir qu’est-ce qui fait de nous un couple fort puis comment on est resté fort à travers tout ça et même maintenant parce que notre plus jeune maintenant a quand même dix-huit mois donc là Notre plus vieille a trois ans et qui fait que ça fait trois ans qu’on est dans le processus de la parentalité, je dirais. On s’est rendu compte que ça avait commencé quand même Pas mal d’avance en fait avant d’avoir des enfants et aussi bizarre que ça puisse paraître c’est grâce ça. Ah, une séparation. Parce que là, maintenant, ça fait douze ans qu’on est ensemble, mais après quatre ou cinq ans, on s’est séparés. Kevin est parti, il m’a quitté carrément. N’ayons pas peur des mots. Et on a été séparés à peu près neuf mois et on a fait vraiment chacun notre vie à ce moment-là.

 

Caroline 

 

Et en revenant ensemble, parce qu’il m’a demandé de le reprendre et j’ai dit oui. Ça. Je suis vraiment heureuse d’avoir d’ailleurs aujourd’hui. En fait, moi, c’était ma condition pour revenir ensemble, c’était il va falloir qu’on aille consulter parce que je veux comprendre qu’est-ce ces pensées. Et je veux des enfants, puis je ne veux pas qu’on gère ça pendant qu’on a des enfants. Ces bibit là, je veux que ça nous serve finalement, que tout ça nous serve à être plus forts puis à aller plus loin dans notre relation. Et Kevin, c’est une de ses très très grandes qualités, c’est qu’ il est toujours partant, il est toujours ouvert, c’est ça. Puis on dirait qu’avant lui, on n’avait pas rencontré tant des gars comme ça qui Qui voulaient embarquer dans mes espèces de tripes spirituels ou de d’évolution personnelle, puis de se servir de ça.

 

Caroline 

 

La chute de la vie pour faire quelque chose de vraiment plus beau. Puis moi j’ai tellement cette conviction-là que quand il arrive de quoi pas cool, c’est parce que ça va juste être tellement mieux. Je me disais, si c’est quoi Kevin imagine le gars après parce que je le trouvais des, je le trouvais vraiment haute. Puis là, ça. Là, on était séparés, mais finalement, c’est vraiment plus haut que ce qu’était maintenant. Puis cette thérapeute-là qu’on a consultée, elle a vite compris qu’on avait un side spirituel, je dirais un côté spirituel et elle nous a permis, elle nous a amenés sur la route de rendre notre relation, je dirais sacrée. Et on a bâti notre cool et notre famille sur ces briques-là je dirais de de de bases sacrées.

 

Kevin 

 

Il y avait comme cette Image de et des fois on dit en job, mais tu sais comme reine et roi, tu sais. Moi, des fois quand je pars en voyage, je teste comme. Bonne nuit marraine. En même temps que ça peut être, c’est drôle, mais c’est, il y a quand même cette image-là. Éventuellement, il y avait comme Un genre d’image de de vraiment rendre honneur à un à l’autre.

 

Caroline

 

L’idée principale, c’est juste qu’ on se traite comme si t’étais mon roi puis comme si j’étais mon mari.

 

Kevin 

 

Ouais puis que notre vie de couple même si indépendamment maintenant avec des parents on peut Un ou l’autre peut avoir une journée moins bonne que l’autre ou des moments stressants où moi je peux arriver de je suis sorti puis j’arrive dans un bordel dans Un moment, tu sais, c’est pas de de de prendre des choses personnelles, puis de vraiment comme Cette personne-là est encore une reine, puis moi je suis encore un roi, même si je me sens comme moins fort ou ça. Peu importe, c’est de d’essayer de voir ça comme ça, puis on a comme notre royaume à la maison, notre responsabilité de parents, mais aussi d’amoureux. D’amoureux. C’est sacré que l’amour ne soit pas

 

Caroline 

 

En danger.

 

Kevin 

 

En danger.

 

Caroline 

 

Avec les aléas du quotidien. Ça. C’est là que ça a commencé, je dirais le notre base de famille. Elle a commencé comme plusieurs années avant que moi je suis tombée enceinte parce qu’ensuite ce qui est arrivé c’est qu’on a essayé de faire des enfants après qu’on ait fait une thérapie d’à peu près un an qu’on est resté ça. Aller la voir, on est allé la voir individuellement aussi, préparer comme Kevin dit nos blessures personnelles. Moi, je recommande ça à tout le monde qui si. Ils n’ont pas d’enfant encore, c’est tellement comme le meilleur moment de régler ces petits bobos avant. Ça prépare, ça met la table, tu sais, sur ce qui s’en vient.

 

Caroline 

 

Et ensuite, on essayait d’avoir des enfants, puis ça ne marchait pas. Ça nous a pris quand même une scoop d’années. Moi, j’avais trente-sept ans. Ça fait qu’à un moment donné, le stress commence à embarquer aussi. Puis moi, c’était vraiment la chose que je voulais le plus dans la vie, avoir des enfants. Donc, ça me stressait énormément parce que là, je suis en train de comme reconfigurer mon futur, on dirait. Finalement, on est allé en fertilité. On a fait un premier essai, ça a fonctionné tout de suite parce qu’il n’y avait aucun problème apparent dans notre situation.

 

Caroline 

 

Mais étant donné qu’on est en fertilité, en suivi de fertilité, on avait droit à une échographie précoce À cette semaine, on s’est aperçu que je faisais une grossesse ectopique. Puis, on l’a su très, très tôt. Je n’avais aucun symptôme. Moi, j’étais super en forme à ce moment-là. On ça. Aller à l’hôpital à pied pour l’échographie. Là, ça le virait un peu comme un cauchemar. Encore une fois, c’est un autre épreuve qui nous a apporté beaucoup.

 

Caroline 

 

Parce qu’ils ont enlevé la grossesse tout de suite. Je suis restée à l’hôpital, puis comme quelques heures après, je suis rentrée à l’opération. Et là, je suis retournée à ma chambre, puis là pendant la nuit, ça dépérissait, dépérissait. Je me sentais vraiment pas bien. Et puis là, le matin, très très tôt, ils se sont aperçus que je faisais une hémorragie interne. Alors je suis retournée en salle d’opération comme quelques heures après l’autre opérationnelles, ce qui est quand même assez intense. Je n’ai pas dit, mais j’étais la personne qui avait le plus peur d’accoucher sur la terre. Genre c’était l’affaire qui me faisait le plus peur au monde.

 

Caroline 

 

Et sur la table, avant qu’ils m’endorment, mon corps, il s’est mis à shaker, mais comme je ne fais pas le contrôle, zéro. Ça tremblait, tremblait, tremblait. C’est comme si j’avais froid, mais c’était juste comme les nerfs qui n’en pouvaient pas d’être deux fois sur une table d’opération en si peu de temps. Et je me suis mis à méditer. En méditant, je me suis comme enlevée du chemin. C’est comme si j’ai laissé mon corps à eux finalement, puis moi mon esprit, je me suis enlevée de la route pour qu’ils puissent travailler sur mon corps, puis les laisser tranquilles et me laisser tranquille. Et mon corps a arrêté de bouger et de shaker. Je suis devenue hyper calme.

 

Caroline 

 

Ça, ça a été la première expérience qui m’a permis de croire que je serais capable d’accoucher, que je serais sûrement capable de maîtriser les contractions, puis d’être dans un certain contrôle de moi. Donc ça a été hyper important dans mon cheminement. Cette petite vie-là qui s’est installée en moi m’a appris énormément dans cette première phase partie. Ça. Et puis là, ensuite de ça, on arrêtait de faire quoi que ce soit, là, pas d’insémination, rien pendant neuf mois à peu près, parce Parce que moi, je n’étais pas prête. On n’était pas prêt, ça nous avait quand même shaker tout ça. Et on a fait une deuxième insémination après ce neuf mois-là. Et j’ai perdu le bébé fausse couche après très peu de temps là comme deux semaines.

 

Caroline 

 

Puis je le voyais vraiment comme tu sais les samars qui ça. Ils ne font pas tous des arbres. On dirait que je voyais ça comme ça ma grossesse. Je la voyais comme ah c’est une graine C’est mis en moi, puis elle a essayé de germer, puis elle n’a pas germé, puis elle n’était pas assez forte pour s’en sortir. Bon, elle a été évacuée, puis ça s’est passé comme ça. Je l’ai, comme elle aussi, m’a appris beaucoup cette petite graine-là qui n’a pas germé finalement, Parce que le mois d’après Kevin était en tournée à l’extérieur du pays comme quasiment tout le mois, il y avait, je pense, Trois jours qui étaient en ville pendant ce mois-là et ce n’était pas pendant mon ovulation, mais grâce à cette fausse couche-là, Mon cycle a été retardé, puis ça l’a fait que le trois jours qui étaient là, c’était directement glacé. Et là, on est allé voir une troisième insémination qui a fonctionné et qui a donné notre belle puce Annette. Disons que quand Annette est arrivée dans notre vie, dans le test de grossesse, puis Les fameuses douze semaines qui étaient passées, qu’on stresse un peu moins, puis tout ça, on était vraiment contents.

 

Caroline 

 

C’est pareil comme où on habite, on habite dans le fond d’un d’une forêt puis on n’a pas eu l’eau pendant longtemps puis quand est sorti l’eau du robinet la première fois là, ça. C’est comme on pleurait de joie là, tu sais, c’est comme mon Dieu, on est revenu au lac chercher notre ton pour la faire bouillir puis faire la vaisselle. Quand Annette est arrivée comme plus concrète et la première échographie, elle bougeait puis elle faisait des ronds, des tris sexy dans mon ventre, c’est que j’avais même pas pensé qu’un enfant pouvait faire ça aussi petit là comme puis c’était comme si elle me disait attention j’ai de la vie, je suis comme tellement un enfant de bonheur. On était vraiment reconnaissant, puis je pense que ça l’a rendu aussi cette grossesse-là sacrée parce qu’on ne l’a pas eu difficile. Moi, je pense qu’il y a des couples qui l’ont tellement plus roth que nous autres, mais on ne l’a pas eu non plus tout cru dans le bec. Et puis là, on a commencé le suivi sage-femme. Donc, et ce qui est arrivé, c’est que moi, autant que j’avais peur d’accoucher, autant que l’hôpital me faisait vraiment plus peur ce que d’accoucher point là, tu sais comme j’avais, je ne me voyais pas accoucher à l’hôpital. Je viens aussi d’une famille, j’ai beaucoup de cousines qui ont accouché à la maison.

 

Caroline 

 

Ça. J’ai vraiment des cousines et des cousins. Voilà vingt ans, ils accouchaient dans le bois, puis j’ai une famille un peu grano et puis qui m’a Vraiment vraiment inspiré à ça. Puis j’ai vu aussi ma soeur qui a eu deux enfants en maison de naissance. On dirait que j’avais cette confiance-là même si j’avais quand même peur si.

 

Kevin 

 

Quand on est allé en maison de naissance, tu sais, c’était vraiment un choix que j’étais tout à fait en ligne avec ça, mais je voyais un peu le dossier comme Je vais honorer ce que toi tu veux parce que c’est quand même ton corps et un processus que toi tu fais là. Tu sais, moi je suis comme responsable de l’environnement, la vibe de l’équipe et tout ça, mais ce choix-là, je veux dire, c’est c’est comme moi je te soutiens, puis c’est c’est juste comme un rôle qui s’est fait naturellement. Sûrs.

 

Caroline 

 

Moi, j’ai du mal à m’occuper de moi, tu sais comme autant enceinte que depuis que j’ai des enfants. Je je ne sais pas pourquoi ça paraît bizarre et que même lui, Il s’occupe de moi, tu sais comme il a comme tellement pris son rôle au sérieux, on dirait, mais d’une façon tellement naturelle, ça. Sans être gosse, il n’est pas en mode paternel. Je me sens comme complètement une femme libre et entière qui ça ça donne vraiment confiance. C’est quand tu es enceinte puis ton chum il te fait à manger puis qu’il prend toutes ces choses-là en main, ça donne vraiment confiance ça. Pour la suite, tu sais. Puis je pense que ça aide aussi à accoucher dans la sérénité, puis dans l’amour. Et là, on est tombé en pandémie.

 

Caroline 

 

Donc là, aucun cours prénataux qui existe sur la terre. On est venu s’installer dans notre chat, dans le bois. Et dans un séjour à Montréal, à un moment donné, je suis tombée sur OPALEO qui était comme un peu notre sauveur. On était comme voyons donc c’est quoi cette affaire-là parfaite pour nous avec des, j’avais regardé des petites vidéos gratuites. Puis là, je comprenais tout, c’était quoi ça. L’effacement, puis toutes ces choses-là que je trouvais tellement difficiles à comprendre. Et ça a été notre notre cours finalement pour apprendre comme on s’en allait où avec ça. Ça.

 

Caroline 

 

Ça me parlait beaucoup parce que c’était vraiment important pour moi que Kevin se sente impliquée. Et toi, Annie, dans ton programme d’OPALEO, c’est ça qui est comme fascinant, c’est qu’il y a autant de place au gars qu’à la fille. Puis pour vrai, Opaleo m’a vraiment donné confiance. Les livres aussi que j’ai lus, j’ai lu Inami Gaskins. Il y avait la moitié du livre qui parlait de la théorie et l’autre moitié qui parlait d’histoires de puissance, Pas des histoires parfaites d’accouchement, waouh, orgasmique et tout, genre, ce n’était pas ça. Il y en avait sûrement, mais c’était surtout des histoires de femmes qui avaient réussi à trouver leur puissance. Puis moi, ça m’inspirait tellement parce que ça. Et que tout le monde a le goût de te parler de son histoire d’horreur.

 

Caroline 

 

Ça a été une bonne chose pour nous qu’on soit en pandémie parce que ça. Je n’avais pas de femmes qui me parlaient de leur histoire d’horreur autour de moi. Donc, c’est ça en fait notre première histoire d’accouchement, ça a été ça avec Annette de préparation de Kevin qui participe aussi, puis qui les fait les exercices dans le salon. 

 

Kevin 

 

Quelque chose que à quoi je pense maintenant, ce que la pandémie a peut-être amené, c’est comme toi tu me manquais peut-être d’une certaine confiance pour l’accouchement, puis C’est sûr en étant ensemble juste nous deux souvent pendant la pandémie ici, c’est comme tout allait bien dans le sens que Avoir un bombardement de d’informations quand même naissance puis on a toutes les ressources sur les sites web que tu te réveilles un matin puis Un doute puis tu sais tu peux taper un doute que tu as puis ça ça peut devenir très stressant puis je trouve que peut-être le fait qu’on était un peu dans notre bulle Ça nous a comme renforcés de toute façon. On peut se sentir comme avoir un bébé, c’est comme, tu sais, tu es malade là, tu sais, tu Tu vas à l’hôpital puis t’es comme il y a comme un certain, c’est comme c’est sévère, c’est intense, mais c’est c’est intense et tu sûr, mais Mais c’est c’est complètement naturel aussi puis on peut passer à travers toute seule au pire. Moi je pense que le fait qu’on était souvent ensemble juste nous deux, moi je me sentais comme si ça arrive ici tout ça dans le bois.

 

Caroline 

 

On était capable avec les vidéos qu’on avait regardées de paléo.

 

Kevin 

 

On savait qu’est-ce qui semblait.

 

Caroline 

 

On est même parti en voyage sur la côte nord avec le campeur van à trente-sept semaines. C’est comme, puis on se disait au pire, on va accoucher comme Anattache quoi, autant que ça fait peur d’accoucher quand tu n’as pas accouché parce que c’est de l’inconnu en fait, c’est comme n’importe quoi que tu ne connais pas. Moi, je me sentais comme si je devais aller faire un show aux stades olympiques devant des milliers de personnes, mais que je n’avais jamais fait de show de ma vie. C’est le même que je me sentais. Là, j’étais comme, Kevin, je dis, il faut que tu saches, il faut vraiment que tu connaisses, c’est quoi qu’il faut faire parce que, tu sais, comme dans mon paléo, ce qui nous a énormément servi, c’est le fait que Kevin, il a vraiment mêlé la bible de maîtriser le fait que c’est lui qui prend en charge tout le côté rationnel de la chose, Et puis que moi je m’évade et que je ne suis plus disponible pour personne. Puis heureusement on était en maison de naissance, ça c’est quand même assez gagné là je pense en général.

 

Kevin 

 

Ouais faire un plan de naissance aussi.

 

Caroline 

 

On avait fait ça mais on ne sait jamais tu peux te retrouver à l’hôpital Et puis là, tu te retrouves tout d’un coup dans un monde que ce n’est pas ça que tu avais vraiment prévu. Donc, on était prêt à toute éventualité. Elles n’avaient pas d’attente. On était vraiment comme ouvert, comme depuis le début, je pense, de notre relation. C’est peut-être le mot qui nous définit le mieux, c’est qu’on est ouvert à tout finalement, à tout ce qui arrive, comme si il n’y a pas vraiment de bien ou de mal, on dirait comme dans notre On essaie le plus possible de le voir comme ça je pense. Tout est beau d’une certaine façon. Puis on était prêt. Kevin, il y avait la montre Et tout ce qui était rationnel, c’est lui qui gérait.

 

Caroline 

 

Puis moi, ça m’a permis vraiment de m’en laver, de me réfugier dans mon côté animal. Mon cerveau mammifère et avec Annette, la première naissance, Ça a commencé le soir vers une heure et demie, première contraction, pâques neuf et tout de suite, c’est devenu des contractions avec aucune pause entre. C’était des contractions doubles qui appellent. Vers onze heures et demie, on est parti. Moi, j’étais en arrière à quatre pattes, pas attachées. Puis C’est une qu’on disait, c’était, c’est ça, il était tard, on est allé à la maison de naissance, contraction double, ça n’arrêtait pas. Tu sais, aucune pause, je, c’était C’est quand même intense. Puis en même temps, je gardais vraiment le focus sur une qui passe, une c’est une de finie.

 

Caroline 

 

Puis il y avait Yvette à la maison de naissance, côté de nage qui l’avait dit. Ce n’était C’était pas ma sage-femme, mais je l’avais rencontrée, puis elle m’avait dit, tu vas voir, il va avoir des paliers. Puis là, à un moment donné, tu arrives à un palier, puis là, tu fais oh, Là, je ne pourrais plus là, c’est bien trop fort, c’est bien trop intense. Mais non, attends parce que c’est là là, si tu attends puis que tu es patiente, Les endorphines vont arriver. Et puis là, à un moment donné, le blues d’endorphines arrive. Tu es comme tu es prête à remonter l’autre palier. Je l’ai tellement sentie, moi, j’étais tellement plus là.

 

Caroline 

 

Je n’ai jamais pris de drogues dures dans ma vie, mais je peux imaginer à quel point c’est cool. C’est comme ça. Parce que les endorphines m’ont tellement, je n’étais pas là comme j’étais. Une contradiction après l’autre, mais c’était tellement rapproché en même temps Pour se rendre compte en cours de route que Annette, elle avait la tête placée de l’autre sens, elle est en postérieure qui appelle. Ce qui fait que ça rend le passage plus difficile, ça se fait, mais c’est comme si ça bloque. Ce que je dois dire que j’ai vraiment aimé, c’est que ma sage-femme, Elle m’a demandé à mon avis, je peux tu aller vérifier, tu es à combien de sentiments Puis j’y ai dit non. Puis elle ne m’a jamais comme dérangée avec ça après, on ne m’a jamais regardé. C’est comme on s’est vraiment fier au signe de où j’en étais.

 

Caroline 

 

Puis, à un moment donné, il y a Myriam qui est arrivée à mi-chemin et Qui était la deuxième sage-femme et qui est réputée pour être dans le monde des sages-femmes la tourneuse de bibitte. Et puis ça a été la partie la plus difficile que je me souvienne parce qu’on dirait que je n’ai pas tant de souvenirs de douleur dans cet accouchement-là malgré tout. Entre mes contractions, elle a tourné le bébé. Ça. Et c’est la partie que j’ai trouvée le plus difficile, c’est d’être couchée sur le dos. Et là, j’avais vraiment comme, même si je n’étais pas là, on dirait que j’avais quand même un ressenti pour les femmes qui ont été obligées d’accoucher sur le dos, puis qui ne seraient pas leur choix, parce que je pense qu’il y en a qui accouchent sur le dos, puis que ça se passe très bien, mais il y en a d’autres comme moi, les deux fois, si on m’avait demandé d’accoucher sur le dos, écoute ça, ça ne se peut pas, c’est impossible. C’est ça que j’ai trouvé le plus difficile, ça l’a duré comme à peu près quatre contractions, je pense, ou que Entre les contractions, elle avait tellement pas beaucoup de temps que là, elle tournait le bébé. Et après ça, ça a été la délivrance, mais comme Annette est sortie très rapidement.

 

Caroline 

 

Oui. Et Kevin m’a attrapé. Il l’a mis entre mes jambes puis ça. Je me souviens que je ne savais pas quoi faire avec. Autant que je n’avais pas confiance en Je dois être capable d’accoucher autant que je n’ai jamais manqué de confiance par rapport à je dois être une bonne mère. J’ai toujours su que je serais une bonne mère. Puis là, quand je l’ai vu, puis que je savais pas quoi faire, j’étais vraiment déstabilisée. C’est comme si je venais de cacher que j’avais ça.

 

Caroline 

 

Tu fais ses endorphines maintenant. En tout cas, ça m’a tellement surpris. Je ne sais voyons donc qu’est-ce qui vient de se passer là si. Je n’avais pas compris, on dirait que à un moment donné, Kevin, il m’a dit Caro, on voit la tête. Mais là, je n’avais pas compris à ce moment-là que la tête était sortie parce que moi, j’ai zéro senti la tête sortir, imagine. Et là, Kevin, il m’a dit ça, mais en fait, c’est la prochaine contraction est sortie. On disait que je ne m’attendais pas à ce qu’on soit déjà rendu là. C’est comme l’anneau de feu, ça.

 

Caroline 

 

Je suis c’est quoi, mais parce que j’ai eu un deuxième enfant puis que là je l’ai senti à Marguerite et à Annette, j’ai zéro senti ce moment qui brûle là, tu sais ça. Souvent on peut dire que ça brûle parce que je pense que c’est ça j’étais trop pour les

 

Kevin 

 

endorphines. Tout ça se passait dans la nuit si. Oui, on est arrivé à minuit, elle est née à cinq heures cinquante. Donc moi je je j’étais là.

 

Caroline 

 

Tu squeezais mon bassin.

 

Kevin 

 

Ça. Oui, non,

 

Caroline 

 

c’est ça.

 

Kevin 

 

Oui, à un moment donné, on a découvert que si j’étais derrière et je, ça faisait du bien. Donc Moi, je me suis mis là-dessus. C’était vraiment intense pour moi aussi. Le plus fort possible.

 

Caroline 

 

Ça l’enlevait la douleur de cinquante pour cent quand elles faisaient ça.

 

Kevin 

 

Mais je jamais que je je te squeezais le le corps aussi fort que ça là-dessus. Maintenant maintenant. C’est impressionnant de voir ça, de voir à quel point surtout comme quand j’étais derrière toi, quand je faisais mes points de pression, tout ça, tu sens vraiment le bassin ouvert, puis le dos, ça ressemble pas à un dos normal. Ça, c’est comme en transformation pour l’accouchement. Donc c’est comme waouh, ma blonde n’a pas fait ça. Waouh, c’est impressionnant. Quelle nature que je suis en train de voir. Tu sais, après que Myriam a tourné le bébé..

 

Kevin 

 

C’est à différentes positions, puis tu es comme revenu sur tes genoux, ils sont à quatre pattes. Ils m’ont dit, si tu veux la taper, mais sur le, c’est ça, on a vu la tête sortir, puis je ne sais pas peut-être que moi aussi j’étais un peu stone, on dirait que ça ça a tellement passé vite. C’était sur le lit dans le bain debout suspendu sur les straps. En tout cas, il y a eu beaucoup de. Et puis là, c’est ça, c’est à moi qui vais essayer là maintenant qu’elle va sortir. Donc, elle est sortie, puis c’est comme moi je me rappelle pas vraiment de ça.

 

Caroline 

 

Moi je m’en souviens autant que j’étais petite onde autant que ça je m’en souviens tellement encore aujourd’hui, j’y et je repense à ce moment-là. Puis c’est vraiment un de mes moments préférés dans ma vie comme comment toi tu as réagi quand tu as vu, quand tu as pris si. Et comme qui était hystérique là, c’était tellement incroyable, tellement beau. C’est vraiment un de mes moments préférés.

 

Kevin 

 

Donc rapide et glissant.

 

Caroline 

 

Saines et mouillées sans doute

 

Kevin

 

et chaud puis

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

dis-moi tu as été donc aux premières loges là pour accueillir ta fille il y a beaucoup d’hommes qui sont inquiets de voir dans Dans le fond le sexe de leur amoureuse avec le bébé qui sort puis ils sont inquiètes de l’impact que ça va avoir sur eux. Est-ce que toi tu as senti que ça avait été difficile à intégrer les images de la naissance de ta fille

 

Kevin 

 

Non plus je pense que j’ai plus regardé ça avec des yeux de Waouh c’est c’est impressionnant quelle nature que je suis en train de de voir tu sais. Non je dirais que ça ça m’a pas dégoûté ou c’est C’est plus, on a besoin de passer par ça pour avoir notre enfant, tu sais. Donc, je veux t’aider à faire ça. Donc, c’est plus de voir ça comme ça. Ça. De comment. Moi j’ai une responsabilité d’alliance.

 

Caroline 

 

Mais c’est c’est ça aussi qui est comme le point fort je trouve de Kevin c’est que ça. Je ne me suis jamais sentie toute seule comme au travers de la grossesse, pendant l’accouchement, même encore aujourd’hui. À partir du moment où on dirait je suis tombée enceinte, on n’était plus deux êtres individuels, on est devenu un nous comme plus fort, je dirais. Comme quelque chose que j’ai trouvé intéressant c’est que j’ai l’impression après mon accouchement ça m’a pris cinq mois avant on dirait de revenir comme il faut dans mon corps Une fois après cinq mois je suis allée méditer, je me suis mis à pleurer comme je pense j’ai pleuré pendant une demi-heure toute seule dans mon lit en haut Kevin s’occupait d’Agnès et là je suis revenue on dirait comme dans mon corps. C’est comme si j’avais été complètement expulsée de mon esprit ou je ne sais pas quoi, une partie de moi s’était enlevée du chemin pour accoucher. Puis André, ça m’a pris à revenir et à me ressentir comme à l’intérieur de moi en tout cas. Ça peut paraître un peu bizarre, mais je me souviens que ça m’a fait ça, Et Marguerite est arrivée après coup quand même assez rapidement sans qu’on s’y en attend parce que comme ça avait été un peu laborieux d’avoir un enfant, on n’a jamais pensé c’est que

 

Caroline 

 

on aurait un enfant à claquer des doigts. Je pense qu’une fois qu’on ne s’est pas protégé, ce n’était même pas mon ovulation.

 

Caroline 

 

Je si. J’ai checké mes affaires. Moi, je venais d’émerger, on dirait de ma maternité non-stop, d’être tout tout le temps en train d’allaiter, tout ça, on dirait que c’était comme je sentais ma tête sortir de l’eau, puis là, Aude est encore enceinte, ok. Puis on était content parce qu’on s’était déjà dit qu’on aimerait ça en avoir deux, mais on n’avait jamais pensé que ça irait si vite. Puis en même temps, moi, je suis rendue à quarante ans. Ça fait que là, c’était un peu comme Faudrait que ça se passe bientôt, tu sais, puis on voulait comme essayer naturellement aussi avant de reconsulter, puis d’aller encore en fertilité. Finalement, c’est ça une fois, puis Beverly Badingue s’est faite, Marguerite est arrivée, ça nous a pris une coupe de moi, l’absorber là, la nouvelle pour vrai, comme moi, Moi, je n’étais pas dans la joie tout de suite, là, spontanément. Puis heureusement, ça s’est transformé après.

 

Caroline 

 

Puis je Je pense que je me suis rattrapée d’une certaine manière parce que Annette, le canal amour pour mon enfant, il n’y avait jamais été tracé. Ça. Puis moi, je n’étais pas de celle qui a aimé tout de suite là, tu sais comme voir son bébé, puis oh mon Dieu, c’est comme je suis en amour. Ben, raide, c’est comme Je la trouvais incroyable. J’étais impressionnée et tout ça, je trouvais ça beau. J’étais pleine de bienveillance, mais je n’étais pas Dans l’amour que certaines femmes décrivent et j’étais contente de le vivre à Marguerite. J’étais tellement contente en fait d’avoir une deuxième chance comme Parce que j’avais premièrement quand Annette est née là je pense la première chose que j’ai dit même pas quinze minutes après c’est comme ok on peut en avoir un deuxième. Ça.

 

Caroline 

 

Je dis que tu es tellement contente d’avoir accouché naturellement quand même assez bien. Tu sais, l’air de rien, ça a été comme huit heures totales. C’est vraiment pas beaucoup pour un premier accouchement. Puis là, j’étais comme ok, c’est ça, mais parfait, on va pouvoir en avoir un autre. Je l’ai dit comme vraiment vite. Ça. Puis d’avoir cette deuxième chance-là d’accoucher, mon Dieu que j’étais contente, j’avais hâte à ce moment-là comme de revivre ce moment-là comme de grandes grandes grandes puissances. Moi je me suis révélée à moi-même dans ça.

 

Caroline 

 

Tu sais comme Je ne soupçonnais pas que j’avais cette force-là. Maintenant que là, j’émerge de ma maternité, encore une fois, je recommence à travailler, à créées à faire des choses puis je me sens comme une force que j’ai jamais eu avant parce que là on dirait que j’ai vécu ça tu sais comme Ça me donne vraiment comme un plus. Tu sais, on a attendu longtemps, je ne voulais pas avoir d’enfant parce que je voulais avoir une carrière qui était comme bien démarrée tout ça. Autant que finalement mes enfants, je pense, vont me donner cette force-là d’avoir la carrière que je veux avoir finalement. Il Il n’y a pas de moment là, il ne faut pas comme attendre, tu sais, dans le vide. Je ne regrette pas rien. Des fois, je trouve ça plate d’avoir l’âge que j’ai, tu sais, d’avoir quarante-deux, puis d’avoir Deux jeunes filles que je ne verrais pas aussi longtemps peut-être que si je les avais eues à trente. Et en même temps, on ne peut pas dire ça, si vous voulez la vie, on ne sait pas si C’est quoi qui nous attend, mais je pense que j’ai attendu d’être avec la bonne personne qui est comme vraiment parce que je pense que c’est vraiment plus facile quand tu ça.

 

Caroline 

 

Un enfant avec la bonne personne, avec quelqu’un qui t’accompagne dans ça. Puis, puis Marguerite dit, ça a été un accouchement incroyable de trois heures au total. Genre ça a été vraiment entre le dîner puis le souper. Ça. Ma mère était à la maison pour garder Annette, ça faisait déjà quelques semaines que tu es là. Quand tu as quarante ans, là, et mon Dieu, tu es vieux, tu es vieux, vieux, vieux. Ça fait que là, ça. Mais toutes les recommandations de l’hôpital parce qu’on est quand même affilié à un hôpital puis là il commençait à me ça.

 

Caroline 

 

Dire ouais mais là, il fallait que j’aille à chaque semaine pour voir mon niveau de liquide. C’était tout le temps super, tu sais tout allait bien. J’ai dit ok on va faire, on pourrait peut-être faire un stripping, j’ai parlé à ma sage-femme, elle dit ben je vais taper demain matin si tu sens on le fait. On va venir chez toi. Le matin, Rose, qui était à la stagiaire, m’appelle, a dit, ah bien, on serait disponible vers neuf heures et dix heures si tu veux. Ok, je sens en fait. Puis là, ils sont arrivés. Puis finalement, après le stepping, elle a dit comme tu étais à un centimètre dilaté puis là quand j’ai enlevé mes doigts c’était trois ou quatre centimètres.

 

Caroline

 

C’était comme une affaire d’heure. Je pense que j’ai gagné une coupe d’heure finalement. Puis je n’ai rien senti du stripping non plus parce que ça prouve à quel point c’était mon col était prêt. Ça. Ça m’a zéro fait mal. C’était vraiment drôle. On avait mis la musique de Oh la feu, Marmale, Shopping Project. Ça.

 

Caroline 

 

J’adore cette physique, c’était tellement haut du violon siècle, puis le pire inscrit. Là, ils ont fait le scripting, puis ils sont partis, puis ça a commencé qu’une coupe d’or après. Kevin est arrivé, on est parti là-bas. Puis là, on avait choisi une autre chambre à la même maison de naissance avec une autre sage-femme qu’on était avec Marie-Hélène et Rose. Puis ça. Et quand on est arrivé dans la chambre, Kevin et moi, avec les sages-femmes, on s’est mis à pleurer les deux. On s’est embrassés pendant que ça se ça. Ça on avait des moments plus comme ensemble entre deux contractions parce que là je les sus c’était quoi les pauses C’était malade.

 

Caroline 

 

On dirait que J’aurais pu manger un burger, tu sais comme dans cette pause-là tellement qu’il n’y avait rien et c’est comme tout était normal. J’étais contente d’avoir une deuxième chance. Il y avait deux choses que je voulais. Je voulais être plus avec Kevin pendant l’accouchement. J’espérais parce que j’étais plus dans mon monde la première fois parce que c’était trop intense ça. Et je voulais être capable de prendre la fille plus vite. Même si la sage-femme me disait, il n’y a aucune culpabilité, là, tu aurais pu prendre une heure avant de la prendre si tu veux, là, il n’y a pas problème à ne pas prendre ton enfant tout de suite. On dirait que c’est quelque chose qui me restait un peu sur le cœur de ne pas avoir été capable de la prendre tout de suite quand elle pleurait devant moi.

 

Caroline 

 

On est arrivé là vers deux heures l’après-midi peut-être, puis à quatre heures et demie était né. On était comme voyons. 

 

Kevin 

 

Donc, on commande à souper. Et c’est ça qu’on à fait.

 

Caroline 

 

C’est ça qu’on a fait. Donc commander la grosse assiette de fruits là, puis des gaufres, ça. Puis après on a su dire, moi j’avais pas dîné, tu sais j’avais pas eu le temps. J’étais en train de faire le dîner quand tout seul commencé.

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

Caroline j’entends que tu as aimé donner naissance, tu as aimé vivre ces expériences-là, quelles sont tes meilleures astuces pour pouvoir jongler au mieux avec la douleur du moi.

 

Kevin 

 

Tu étais comme en contrôle chaque étape.

 

Caroline

 

Oui, mais en fait, c’est beaucoup grâce à Opaleo parce que Moi ce que j’ai beaucoup aimé de paléo là c’est j’ai l’air de faire une pub mais c’est vrai puis c’est ce que je dis à toutes les femmes que je rencontre qui vont avoir un enfant C’est que moi j’ai appris le au paléo par coeur genre je l’ai étudié là étudier étudier étudier comme tu fais des gammes c’est pour les connaître par coeur sur le bout de tes doigts pour que tu puisses après aller jouer sans pensées. Moi, c’est comme ça que je l’ai abordée. Moi, j’avais vraiment besoin d’aller étudier ça. Puis j’ai eu besoin de connaître les étapes ça. Par cœur. Puis c’est pour ça que j’ai jamais eu recours au temps dans les deux accouchements. Je n’ai pas voulu savoir quelle heure il était, puis je ne voulais pas savoir non plus à combien de du fait rendu. Surtout la deuxième fois avec Marguerite, les sages-femmes Marie-Hélène Pirose, ils ont tellement comme embarqué à fond dans ça.

 

Caroline 

 

Puis, mais moi, je savais ok, là, je viens d’atteindre la transition. Là, je suis en latence. Là, tu sais, comme toutes les étapes, ah là, c’est l’anneau de Rose, elle disait les étapes où c’est elle disait ah tu vois là il y a du sang, t’inquiète pas Caroline, c’est normal, c’est parce que ton col il est en train de comme s’ouvrir complètement. Puis là après ça il y avait l’étape de tu vois Kevin son dos comment il est bombé c’est parce que la tête est en train de passer. Ça. Elle est presque arrivée. Ça, ça m’encourageait tellement de savoir ça, mais en même temps, je n’étais pas dans quelque chose qui était rationnel comme des minutes qui passent. Je trouve ça horrible quand j’apprends que à l’hôpital par exemple, il y a des horloges avec des gros chiffres rouges.

 

Caroline 

 

Moi si. J’aurais pas pu, il aurait fallu qu’on mette un chandail par-dessus ça là, c’est sûr et certain. Ça me donnait le pouvoir d’être en contrôle, je pense de moi-même ça. Parce que j’avais pas à me soucier de rien d’autre. Puis la deuxième fois, on avait eu une deuxième chance, c’est le fun d’avoir une deuxième chance de comme Revivre un événement parce qu’il y avait des choses que je savais que j’avais pas aimé la première fois comme je ne supportais pas les conversations futiles comme veux-tu un café ou entre Kevin puis ma sage-femme ou tu sais des choses comme ça.

 

Kevin 

 

Oui, il y a eu une question de café, si.

 

Caroline 

 

Je pense que s’il y a eu une phrase entre eux qui m’a comme, hey, voyons. Tu sais, c’est un peu, mais c’est comme, on peut Parler de café en ce moment là je suis en train d’accoucher. La fois d’après comme j’avais une nouvelle équipe de sages-femmes je tenais à le dire comme des conversations de verre d’eau ou de veux-tu quelque chose c’est dans le quart d’heure genre je veux pas entendre rien de ça ça m’a permis d’être au meilleur de ma force de mon pouvoir de femme puis on a tout ce pouvoir-là puis que C’est quelque chose qui me tient tellement à coeur parce que je l’ai vécu les deux fois d’une manière incroyable. 

 

C’est comme les moments les plus forts de ma vie. Si mon grand deuil là c’est de savoir que plus jamais je vais accoucher ça m’a pris 6 mois quand on a décidé qu’on allait plus avoir d’enfants Pas parce que je veux d’autres enfants pour vrai comme c’est assez là on en a assez puis j’ai quarante-deux ans aussi mais vraiment parce que mon Dieu je vivrai plus jamais ce grand un moment-là de puissance, d’amour avec mon chum parce que c’est tellement fort aussi comme l’amour qu’on ressentait à ce moment-là de à être ensemble à mettre au monde cet enfant-là je sentais Kevin était là à 100% avec moi puis ensuite de voir cet enfant-là de le tenir dans ses bras Ça me tient tellement à coeur, ça me fait tellement plaisir de pouvoir aujourd’hui le raconter, de pouvoir partager ce qui a fonctionné pour nous, Autant comme dans notre vie personnelle de couple, mais aussi comme dans les accouchements grâce beaucoup à un paléo, mais moi les deux fois, j’ai décidé d’explorer les sons graves ça. Et moi, ça m’a beaucoup aidé. En fait, les sons graves, là, ils ont commencé dès la les premières contractions qui étaient plus sérieuses à Annette, à notre premier enfant.

 

Caroline 

 

J’ai chanté mes contractions là comme quasiment toutes mes contractions avec aucune gêne puis je dirais que c’est peut-être ça. Le fait d’être chanteuse, ça peut aider. Peut-être que c’est mes expériences passées comme je dis dans des ateliers d’interprétation que il faut que tu Faire toutes sortes d’affaires, puis des fois, c’est un peu comme tu te demandes vraiment qu’est-ce que tu es en train de faire là ou c’est comme les ateliers de danse à se laisser aller puis à ça. Pour avoir peur du ridicule, mais peut-être ça, j’en ai fait beaucoup de choses à même. En tout cas, peut-être que c’est revenu, puis que toute cette inhibition-là ait disparu. Ça. Mais la voix m’a beaucoup aidé à garder le focus. À Marguerite, j’ai demandé le bain.

 

Caroline 

 

Tu es toute seule, j’ai demandé qu’il me laisse toute dans la salle de bain puis là il y avait un écho qui était vraiment spectaculaire il

 

Kevin 

 

y avait des tuiles

 

Caroline 

 

partout et puis j’ai tripé ma vie à faire mes contractions avec ma voix et à son avec ma voix et à essayer de faire les plus beaux sons possibles mais pas dans la performance dans la beauté de la chose puis Il y avait une belle réverbération, j’en ai profité. Je trouve que ça aide à passer le temps. Je pense que physiquement, ça favorise l’ouverture du col, puis tout ça. C’est comme une façon de dire oui à chaque contraction. Pour moi, c’était ma façon de dire oui. 

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

Caroline, il y a une artiste que tout le monde connaît, qui a assistées à ta préparation à l’accouchement. J’aimerais ça que tu nous en parles.

 

Caroline 

 

C’est un peu drôle. C’est c’est Tina Turner. Ça. Pour les deux accouchements, j’avais imprimé la photo de Tina parce que je trouve qu’elle a un côté très femme animale puissante et je voulais accoucher comme elle donne des shows. Je voulais être cette femme-là comme hyper puissantes. Moi, je trouve que Tina Turner en spectacle, elle a toujours mené ses spectacles avec tellement de puissance et d’amour, beaucoup beaucoup beaucoup d’amour puis je voulais exactement le faire de cette manière-là. Les jours puis les semaines avant on écoutait énormément puis je pleurais toujours quand j’entendais yourself the best puis ça. Je pensais à Kevin puis je me disais c’est vraiment comme tu es juste le meilleur pour moi tu sais tellement qu’on a donné comme deuxième nom à Marguerite on lui a donné Tina comme en deuxième prénom.

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

En début de rencontre vous nous avez raconté à quel point ça avait été important pour vous de mettre du sacré à l’intérieur de votre relation. J’aimerais ça encore vous entendre parler là-dessus. Pour moi c’est hyper inspirant. Je pense que c’est probablement inspirant pour les gens qui nous écoutent. Est-ce que vous auriez d’autres exemples concrets à nous donner

 

Kevin 

 

Moi je suis musicien puis quand j’ai fait des cours quand j’étais jeune j’avais une professeur qui disait que comme notre ensemble, notre notre groupe de musique dans le fond, the some is greaters and the parts. Ça. La somme est plus grande que chacun de vous, c’est comme chaque instrument.

 

Caroline 

 

La somme est plus grande que les parties.

 

Kevin 

 

Ouais, tout le monde amène quelque chose qui est plus fort qu ‘ ensemble. C’est comme si deux plus deux égal quatre, mais là deux plus deux égal un million. On est bien séparés, mais ensemble, ça crée comme une autre entité, un autre.

 

Caroline 

 

Comme un autre enfant duquel on fait, on prend soin finalement.

 

Kevin 

 

Ça. Oui, puis c’est comme d’être conscient de ce choix et de comme respecter cette entité aussi. Avant, on disait des fois, on a des journées où Ça va mal ou on est stressé ou on se voit pas ou on se parle pas ou mais malgré ce qui peut arriver c’est On sait que c’est ça cette énergie-là existe même si on sait que la personne est stressée ou On est quand même capable de un peu zoomer entre de nos affaires puis de dire ça ça existe puis ça c’est là puis c’est plus fort que.

 

Caroline 

 

Que les aléas du quotidien en fait ça revient aussi à certaines philosophies de vie qui disent que le bonheur devrait être indépendant de ce qui nous arrive je pense que le bonheur c’est quelque chose qu’on peut cultiver à l’intérieur de soi ce qui est indépendant de ce qui arrive finalement. Mais je pense qu’on a réussi à rendre notre amour comme ça d’une certaine façon. C’est comme si peu importe ce qui arrive parce que pour être honnête, il y en a des journées qu’on est tellement occupé avec les filles, ça l’arrête tellement pas Moi je le regarde même pas Kevin là je le vois même pas je ne ressens pas l’amour. On est loin des papillons là mais ça. Je le sais que c’est là. C’est comme un arbre à fruits qui aurait plein de fleurs, mais que on n’a jamais le temps presque de regarder les fleurs que l’autre faits, mais on sait que les racines se touchent. Tu sais, nos racines se touchent. Pour moi, en tout cas, c’est plus profond comme amour qu’une énergie qui va vers le haut et qui se perd un peu dans ça.

 

Caroline

 

Le vent, puis dans les saisons, puis dans, ça reste sous terre très très solide. Puis plus les années avancent, plus on arrive à solidifier ces racines-là, je dirais. Puis ça fait aussi qu’on se sent en sécurité. Puis nous, on a choisi quand on est revenu ensemble qu’on allait pas laisser ces d’autres personnes entrées dans cette relation-là que ce soit par rapport aux flirts avec d’autres quand on sort ou Kevin il joue tu sais dans des bars il joue dans des salles de spectacle c’est facile dans plusieurs milieux mais dans le milieu de la musique c’est assez facile de se laisser aller à bouche que veux-tu Tu sais Et puis, et c’est de faire le choix de ne pas aller là, de ne pas laisser d’autres personnes entrer dans notre temple, un peu comme Kevin y parlait.

 

Kevin 

 

Ton image de grotte, c’est un peu c’est un peu ça, c’est que nous, on a notre grotte, on a comme, On a choisi notre place là, tu sais.

 

Caroline

 

On laisse pas entrer de prédateurs.

 

Kevin 

 

Ouais, on le défend, puis pour le tout et pour chacun je pense.

 

Caroline

 

On parle de, mettons, de flirt, mais ça peut être de choisir les personnes avec qui on va travailler, les énergies qui peuvent être trop envahissantes, on choisit de ne pas travailler avec ces personnes-là finalement qu’on peut décider de pas faire des contrats parce que ça fit pas avec nos valeurs par exemple mais ça fait aussi que la personne va pas amener ça dans la grotte cette énergie-là tu sais puis si elle l’amène parce que pour x raison tu sais je dirais quand même des choses qui arrivent dans la vie qui viennent nous cités. Mais l’autre est là comme pour aider à balancer tout ça ou à faire virer la vapeur peut-être. C’est d’être conscient de ce qu’on amène dans notre grotte. Ça. Moi, ça me donne une sécurité qui me permet, c’est la première fois qu’on me permet d’aimer à l’infini. J’ai jamais eu un chum avant qui m’a permis de l’aimer comme autant que je voulais. J’étais toujours bloquée par les peurs de l’autre ou par peu importe ce qui ce qui avait à dealer avec. Karen lui me permet de l’aimer complètement et ça donne des ailes parce que de pouvoir aimer sans bornes c’est la plus belle chose que quelqu’un peut t’offrir.

 

Caroline 

 

Et puis moi, ça me permet de découvrir qui je suis comme à cent pour cent comme encore plus puis je pense que je permets la même chose à Kevin j’ai pas peur je me sens pas étouffé je me sens pas je le laisse m’aimer je le laisse prendre soin de moi puis lui ça le permet de s’aimer finalement je parle à ta place mais tu sais on s’en est déjà parlé puis je pense que c’est peut-être ça la clé en fait c’est de se laisser s’aimer putain on peut tous s’aimer sans tout le temps se mettre des bâtons dans les roues des barrières pour bloquer ça c’est comme la plus belle chose au monde ça. Puis ça nous permet de grandir en tant qu’individu, de après aller s’épanouir dans d’autres sphères de notre vie. Puis cette sécurité-là, moi, me donne le pouvoir de ne pas me sentir en sécurité dans d’autres domaines de ma vie, puis de ne pas avoir peur. Parce qu’on dirait que ça ne me dérange pas d’être déstabilisé dans n’importe quoi. Tu sais, je n’ai pas besoin d’une routine ou d’une stabilité, mais dans mon couple, c’est là que je la veux la stabilité. Je veux que ça soit bâti sur du rock. Et c’est ça qu’on a bâti ensemble.

 

Kevin 

 

Chose à quoi je pense aussi, c’est avant d’être musicien à temps plein, j’avais comme des petites jobs dans des restos et tout ça. Puis à À un moment donné, j’ai j’ai juste comme sauté dans le vide comme j’avais peut-être un chiffre par semaine que je faisais dans un café.

 

Kevin 

 

Pour me garantir un peu d’argent. Et puis souvent, ça rentrait en conflit avec quelqu’un qui m’appelait dernière minute pour faire remplacer pour un concert ou quelque chose. Puis donc, à un certain moment, j’ai juste dit bien, je veux juste arrêter ça, puis je veux juste si. Sauter dans la musique, je trouve qu’on a souvent peur de se laisser aller Ok, amen, under no temperson. C’est ça que notre séparation et quand on est revenu ensemble, Je pense que ça a fait. Non, c’est ça.

 

Caroline 

 

On y va.

 

Kevin 

 

Il y a, il y en a comme, j’ai pu. C’est quand quand tu rencontres quelqu’un de nouveau, il y a tout le temps ça, tu as tout le temps ta petite gêne, tu as cette chose que tu ne dises pas ça à ce moment-là. Ça. Mais tu sais, moi je ne serais pas capable de vivre avec ça avec des enfants, avec des ça. Responsabilité qu’on a maintenant c’est quand même, mais moi il faut que je sois libre dans ton corps.

 

Kevin 

 

Dans mon corps, dans mon esprit, dans mon ma relation avec avec toi

 

Caroline 

 

je reviens souvent à c’est facile avec lui puis ça c’est comme quelque chose qui est vraiment important pour moi parce que j’ai eu des relations où c’était très difficile dans mon passé et je me rends compte à quel point j’avais dans mon passé et je me rends compte à quel point j’avais moins d’énergie dans ma vie parce que j’en mettais tellement dans ma relation je brûlais du gaz dans mes relations tandis qu’avec lui je j’ai jamais cette impression-là j’ai l’impression que le gaz que j’ai le matin là je l’ai le soir aussi puis j’en ai peut-être juste plus si lui m’en a donné ou qu’on s’en est donné ou que mes projets personnelle m’en ont donné tu sais donc c’est ça j’ai pas l’impression de perdre de l’énergie dans ma journée dans ma relation moi ça reste en ce moment dans ma vie ça reste quelque chose ce qui est comme pas mal le plus important que ce soit facile qu’on aille du fun on se pose quand même souvent la question qu’est-ce qu’on peut faire pour améliorer notre temps de famille, notre temps de créateur individuel. On est constamment en train de Réévaluer ce qui pourrait être mieux pour notre couple et pour nous individuellement parce que ça reste comme le plus important si nous individuellement on n’est pas heureux c’est difficile de de l’amener dans le couple bonheur là tu sais c’est quelque chose qu’on fait souvent on se scanne d’une certaine manière

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

Waouh avoue que c’est inspirant est-ce que tu as la chance de vivre une relation dans laquelle il y a du sacré dans laquelle il y a de la magie de laquelle il y a une complicité stage dans laquelle tu as l’impression de marcher ton chemin bien accompagné je te le souhaite vraiment et si ce n’est pas complètement optimal, mais j’espère que cet épisode pourra t’inspirer, vous inspirer à peut-être bonifier votre niveau de relation. C’était vraiment inspirant. Je pense que je vais revenir à cet épisode-là de temps en temps pour voir m’imprégner, me baigner à nouveau dans leur énergie sacrée de couple, dans leur énergie sacrée de famille. Alors comme tu l’as peut-être compris dans l’épisode Caroline et Kevin sont des artistes Caroline et chanteuse elle nous l’a mentionné lorsqu’on a parlé des sons et Kevin est batteur dans plusieurs situations, dans plusieurs groupes, dans plusieurs événements. Ça, ça se peut que tu l’aies déjà vu au passage dans un événement ou dans un spectacle où tu es déjà allé. Si tu es curieux curieuse d’en savoir plus dans la page de l’épisode, je t’ai mis évidemment leurs liens pour pouvoir les rejoindre, rejoindre entre autres le site web de Kévin et avoir accès au Spotify et oui de Caroline si ça t’intéresse d’aller voir leur travail respectif. Si tu as envie toi aussi de vivre une expérience ordinaire d’enfantement je ne le répéterai jamais assez c’est important de te préparer de te préparer à vivre une expérience puissante et de te préparer aussi à ce qu’il y ait des changements, à ce qu’il y ait des imprévus. C’est absolument essentiel, ça fait partie d’une préparation qui est optimale.

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

Quand je reçois dans mon bureau une famille qui me dit écoute on s’était préparé à avoir un accouchement physiologique finalement il y a eu des imprévus puis on était complètement désorganisé parce qu’on n’avait pas imaginé que ça puisse se passer autrement. Ça me fait bien la peine parce que je me dis ça, ça fait partie des choses pour lesquelles on peut se préparer à l’avance. Et vivre une expérience d’impuissancement, vivre une expérience puissante, ça ne veut pas dire nécessairement vivre une expérience qui est exactement comme celle à laquelle on aspirait. Ça se peut qu’il y ait des changements, mais l’important, c’est que tu restes le plus possible dans ton pouvoir en lien avec ça. Dans l’épisode aujourd’hui, on a un bel exemple. Vois-tu Caroline, elle a accepté un décollement des membranes. Est-ce que tu as entendu dans l’histoire, il y a vraiment eu une proposition. C’est-à-dire qu’à aucun moment on lui a imposé cela, c’est-à-dire qu’on lui a proposé, elle a acceptées.

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

Donc c’était un vrai oui. Est-ce que tu as entendu aussi un moment donné où Caroline a dit à la sage-femme qu’elle ne voulait pas d’examen gynécologique et la sage-femme a respecté ce choix-là et ça devrait être toujours comme ça. Donc ça ne veut pas dire avoir un accouchement dans puissancement que c’est un accouchement qui se passe exactement comme tu l’avais prévu. C’est c’est un accouchement dans lequel tu restes dans ton pouvoir exactement ce qui s’est passé pour Caroline et pour ça, il vaut mieux être préparé. Tu as entendu dans l’épisode, elle dit j’ai décortiqué, j’ai appris les choses par cœur. Ça ne veut pas dire que tu dois absolument passer par le chemin de tout apprendre par cœur, mais d’avoir des bases de pouvoir savoir à l’avance les grands scénarios, de pouvoir savoir quelles sont les questions que tu peux poser, de pouvoir connaître tes droits. Ce sont des choses qui vont t’aider à rester dans ton pouvoir de rester bien aligné à ce que tu as envie de vivre avec ce qui se passe à ce moment-là. C’est-à-dire de pouvoir jongler avec les éléments qui sont présents sur lesquels tu n’as pas le contrôle.

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

Parce que c’est ça une bonne préparation à l’accouchement, c’est une préparation qui te permet de te préparer, de chemin. C’est une préparation qui te permet de te préparer de façon à avoir le contrôle sur tout ce qui est possible de contrôler et de pouvoir jongler avec les éléments sur lesquels tu n’as pas le contrôle rendu dans l’expérience. Donc si tu as envie que je t’accompagne plusieurs possibilités. Il y a une préparation à l’accouchement virtuel extraordinaire et la méthode au paléo qui comprend tout l’accompagnement prénatal, c’est-à-dire la préparation virtuelle, les rencontres en direct avec moi en mini groupe et les cours complémentaires par exemple sur les interventions médicales et également sur le bon positionnement de ton bébé. Je te rappelle que je t’ai concocté un calendrier de grossesse extraordinaire dans lequel j’ai mis énormément d’heures. Il est magnifique, il est pratique, il est bien conçues pour t’accompagner tout au long de ta grossesse. Pour pouvoir le télécharger gratuitement, tu peux aller dans la de l’épisode pour pouvoir avoir le lien. Tu as également accès au super pouvoir de ton bébé.

 

Annie, ta Doula Ostéo 

 

Ce sont les principales clés pour t’aider à accompagner ton bébé de façon optimale dans les premiers mois de sa vie. Tous les sujets qui sont très importants avec lesquels c’est important de se familiariser avant idéalement l’accouchement sans discuter dans cet atelier-là. Donc on parle par exemple de Tommy Time, de tête plate, on parle du sommeil, de la motricité libre et compagnie. Le lien pour t’inscrire à cette rencontre gratuite est également dans la description de l’épisode. Je te souhaite que la magie et le sacré fassent partie de ta journée et pourquoi pas de ta semaine, de ton mois, de ton année, de ta famille, de ton couple et compagnie. Je te souhaite une magnifique journée et j’ai déjà hâte de te retrouver pour le prochain épisode.