Emilie a donné naissance à deux reprises, deux expériences complètement différentes.
Pendant son premier accouchement, qui a été très médicalisé, elle s’est sentie dépossédée de son pouvoir.
Aujourd’hui, elle nous raconte la naissance de son deuxième bébé.
Un enfantement puissant pendant lequel elle a été totalement souveraine.
Voici les coordonnées de Nathalie Gratton, l’accompagnante à la naissance à Émilie.
Nathalie Gratton
Accompagnante à la naissance et ostéopathe
(450) 964-8285
[email protected]
https://www.nathaliegratton.com/
LES ASTUCES QUE ÉMILIE A UTILISÉES POUR JONGLER AVEC LA DOULEUR
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Bain
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Création de l’ambiance dans la chambre
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Instinct
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Lumières tamisées
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Marcher
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Mouvements du bassin
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Points de pression
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Respirations
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Sons
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Visualisation, mantras
LIENS MENTIONNÉS
DANS CET ÉPISODE
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Sujets abordés dans cet épisode
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Accompagnante à la naissance
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Accouchement à domicile
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Accouchement sans péridurale
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Accouchement en milieu hospitalier (hôpital)
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Bulle hormonale (endorphines)
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Col de l’utérus qui commence à s’effacer et à se dilater
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Complémentarité des rôles
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Contractions en fin de grossesse
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Cordon ombilical
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Déclenchement
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Délivrance, naissance du placenta
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Dépression postpartum
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Doula
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Gestion de la douleur
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Endorphines
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Importance de suivre notre intuition
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Instinct
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Naissance physiologique
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Placenta
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Postnatal
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Poussée réflexe
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Spiritualité
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Respiration pendant l’accouchement
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Rupture spontanée des membranes
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Violences obstétricales
Interventions dont il est question dans cet épisode
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100% Physiologique
Transcription de l'épisode
Annie, ta Doula Ostéo
Emilie a donné naissance à deux reprises, deux expériences complètement différentes. Pendant son premier accouchement qui a été très médicalisé, s’est sentie dépossédée de son pouvoir. Aujourd’hui, elle nous raconte la naissance de son deuxième bébé. Un enfantement puissant pendant lequel elle a été totalement souveraine.
Je suis je me sens un peu privilégiée que tu vas venir nous raconter ton histoire avec toutes les émotions qui se sont bousculées à travers ces deux expériences là vraiment différentes.
Annie, ta Doula Ostéo
Tu as donné naissance à deux reprises.
Émilie
À deux reprises oui. Un garçon mon garçon Nolan en deux-mille-vingt-et-un et Olivia en avril cette année.
Annie, ta Doula Ostéo
Ouais. Et d’ailleurs Olivia est ici alors elle va participer elle aussi au podcast vous allez l’entendre elle va mettre sa petite touche de temps à autre. On va commencer par la première expérience, ça a été une expérience qui a été difficile pour toi. Qu’est-ce que tu auras envie de nous raconter en termes de comment tu t’es senti à travers ce vécu-là que tu as rencontré pour la naissance de ton fils.
Émilie
Quand je suis tombée enceinte, c’était la pandémie. C’était, on était vraiment dans des bulles. Puis je veux dire je peux peut-être commencer par dire que à la base, j’aurais beaucoup aimé avoir un accouchement physiologique, on s’enlignait pour ça en fait. Mais peut-être que c’est pour la plupart des femmes, c’est un peu comme ça, mais puis on s’enlignait comme ça de façon un peu comment je pourrais dire ça. Naïve. Oui, ça c’est bon naïf. Je voulais pas dire j’avais plus comme coquille. Va être correct, on va être capable de le faire. Puis les femmes feront ça depuis toujours.
Émilie
Donc c’est ça, mais on a quand même moi puis mon mari sans trop se préparer, on a fait des cours de préparation à la naissance, c’est notre première naissance.
Je pense qu’on comprend pas à quel point à l’hôpital, un coup qu’on est dedans, c’est une game qui est différente. Puis c’est ça, ça a été un accouchement qui a été long. Où est-ce qu’on a quand même tenu un petit bout, pendant un bout, tu sais une bonne période de temps où est-ce qu’on voulait essayer de de faire avancer le travail le plus naturellement possible. Mais à un moment donné c’est ça, la fatigue accumulée c’était long.
Puis je vais te dire aussi tu m’as demandé comment je me suis sentie. Bon je vais répondre à la question finalement. Je me suis intimidée à mon arrivée à l’hôpital en fait qu’on ne me faisait pas confiance, qu’on ne croyait pas en ma capacité d’accoucher de façon physiologique.
Émilie
Je pense que déjà, là même si on essaie de ne pas se laisser influencer, ça l’impacte. Puis à boire à chaque fois qu’il est une nouvelle infirmière ou un nouveau médecin est entré dans ma chambre puis allez proposer quelque chose. Moi, avez vous lu mon plan de naissance. Puis c’est comme ah ben non, tu sais. Donc là, quand je l’expliquais, c’était ah ben toi, c’est ta première grossesse, c’est ton premier accouchement. Tu sais, il y avait toujours un peu un sous-entendu que tu sais.
Annie, ta Doula Ostéo
Tu savais pas de quoi tu parlais.
Émilie
C’est ça, c’est ça. Donc, mais il y avait une médecin qui était un peu réticente, mais après elle a comme embarqué un peu avec nous, puis il y a eu un changement de chiffre. La médecin qui est arrivée, elle s’est un peu plus imposée. C’est comme ça que je dirais ça. Puis là, il y a quand même plus vraiment de choix. Je pense que c’est là en fait après avoir fait le cheminement, puis le travail puis tout ça, c’est pas les interventions en tant que tel qui qui qui sont graves, mais c’est comme moi je me suis sentie envahie, je me suis sentie que je n’ai pas eu le contrôle sur les décisions. Puis ça a beaucoup impacté le après en fait. Même après après l’accouchement, moi je suis sortie de là, c’est comme un champ de bataille.
Émilie
Moi J’étais allée à guerre et j’avais quand j’avais perdu en fait. Puis la douleur physique, on l’oublie rapidement. Je pense que toutes les femmes sont capables de dire ça, mais le psychologique du après. Mais en fait, j’avais l’impression que c’est comme vu que je m’étais un peu faite accoucher, que les décisions avaient été prises pour moi, que là, j’avais perdu un peu mon pouvoir.
Je me disais je ne sais pas comment être une maman, tu sais. Je ne sais pas comment tu sais dans le fond, je n’ai pas pris déjà les bonnes décisions pour mon garçon parce qu’il y a eu des interventions non seulement sur moi, mais aussi beaucoup sur mon garçon. Moi, on dirait que l’accouchement, c’était une partie qui était importante. Être maman, c’est sûr, on sait que ça s’apprend.
Émilie
L’accouchement, ce n’est qu’une partie de l’histoire. Mais pour moi, je ne l’avais déjà, J’avais échoué dans cette partie.
Annie, ta Doula Ostéo
Que donc tu t’es sentie probablement impuissante pendant l’expérience quelles sont les émotions qui ont pris de la place?
Émilie
Oui, oui, impuissante, perte de contrôle, un peu dissociée même à un moment donné, c’était tellement, il se passait tellement de choses, c’était tellement plus en mon pouvoir que on dirait que je me suis vraiment dissociée. Cette dissociation-là est restée après aussi les premiers mois sont flous. C’est un moment donné que tu sais je survivais, Je m’assurai que mon garçon était en vie, mais je n’en profitais pas.
Je sais que ça, ça l’a amené aussi d’autres avec l’allaitement, enfin c’était comme on dirait un échec après un autre échec après un autre échec, je me disais bon l’attachement va être brisé. Je n’étais pas là au début. Moi j’ai Moi j’analysais beaucoup. Autant dans ma quête de comprendre, il a aussi fallu que j’accepte. Je laisse des choses aller. Puis c’est Nathalie qui me dit, puis ça, c’est resté avec moi, c’est que que ce soit la naissance, à cinq ans, à sept ans, à dix ans, tu es une maman Tu vas faire des erreurs, puis ça va les marquer.
Émilie
C’est comme ça, c’est correct. C’est après peut-être je dirais un deux, deux mois, trois mois où est-ce que là j’ai vu mon garçon. Puis là, J’ai fait, tu sais, allô, c’est toi, tu es là, tu sais, on dirait que je le voyais pour la première fois.
Annie, ta Doula Ostéo
Là, est-ce qu’il y a quelque part dans ta tête où tu t’es dit plus jamais.
Émilie
Pas juste quelque part dans ma tête. Je l’ai dit tout haut. J’ai même dit à mes amis qu’il n’y avait pas d’enfant, vous ne faites pas ça. C’est triste à dire parce que mon garçon je l’adore. Puis comme je dis souvent aussi excuse-moi il y a encore de l’émotion. Puis là maintenant j’ai changé mon discours à c’est peu importe comment l’histoire d’amour va commencer. L’histoire d’amour elle va être là. Puis, mais oui absolument j’ai dit j’ai dit à mon mari que bon il y en aura plus.
Émilie
Il y a même des fois où est-ce que je me suis dit on a fait une erreur. Dans le fond, je pensais que je voulais être maman, Que je serai une bonne moment, mais peut-être qu’on a fait une erreur. Mais le temps fait bien les choses et l’accouchement de malade en fait oui a été Je veux dire j’en parle, c’est des fois encore difficile, ça fait monter les émotions, mais il a été tellement aussi bénéfique parce qu’ il m’a permis d’aller bon chercher de l’aide puis moi j’allais chercher de l’ail pour l’accouchement, mais en fait ça l’a fait sortir beaucoup d’autres choses que si si j’avais pas eu cet accouchement-là, ça serait peut-être encore caché.
Donc j’aime j’aime penser que dans le fond, il n’y a rien qui arrive pour rien qu’il fallait que ça se passe comme ça, même si c’était difficile. Il n’y a rien qui nous rende, tu sais, tout nous rend plus fort. Si ça nous tue apparemment, c’est ça qu’ils disent. Donc c’est ça. Il y a eu une belle démarche, oui, au niveau de la thérapie, mais aussi moi je suis allée au niveau énergétique, au niveau spirituel aussi.
Émilie
J’ai fait un mixte un peu de tout. J’aime ça comprendre. On dirait que pour comprendre, ça me permet d’accepter. Il y en a qui disent bon, il ne faut seulement qu’accepter, puis c’est comme ça, c’est comme ça. Mais Toutes sommes combinées ensemble, ça m’a fait, ça m’a donné un beau portrait de ok, ça, ça s’est passé comme ça Pour telle telle telle et telle raison puis c’est correct.
Maintenant tu sais on on fait le deuil c’est sûr ça fait toujours remonter des émotions. Fait que c’est ça. Donc l’idée tranquillement pas vite, tu sais là tu vas trois mois, j’ai regardé mon enfant puis là je le trouvais cute, puis là je l’aimais beaucoup, 6 mois j’ai fait ah on dirait comment tu as comprendre pourquoi les gens en ont plus qu’un, à neuf mois j’ai fait ok puis là quand est arrivé là un an là l’idée a fait comme bon.
Peut-être qu’on pourrait en avoir un deuxième.
Annie, ta Doula Ostéo
Ça a été quand même assez rapide au final quand on regarde avec le recul.
Émilie
C’était pas si c’était pas si pire. Ça passe vite quand même là.
Annie, ta Doula Ostéo
Et quand tu dis que toute cette démarche-là t’a permis de comprendre des choses. Est-ce que tu as envie de nous partager, qu’est que t’as compris finalement avec le recul
Émilie
En fait, c’est comprendre des choses sur moi un peu plus. Je vais te donner un exemple parce qu’il y en a plusieurs, mais je me demandais pourquoi. C’est comme si j’avais rejeté comme un peu mon enfant. comme des fois, il y a des chattes qui donnent naissance, puis qu’à un moment donné, il y en a qui rejettent. Moi, j’étais comme tout le monde parle de cet amour-là, puis que tu ferais n’importe quoi, puis c’est ou puis que je l’ai rejeté, je ne veux rien savoir, ce n’est pas ça, je m’en occupais, puis toute ça, mais tu sais, c’est quasiment si je n’étais pas capable moi aussi de m’attacher après.
Dans une de mes démarches qui était un peu plus énergétique. Puis là bon, moi après mon accouchement, je suis allée en chirurgie. J’ai eu une anesthésie générale, mon petit était à la pouponnière et je savais pas s’il était correct. Puis c’est comme si, puis ça c’est la femme au niveau spirituel, énergétique qui m’a dit c’est comme si à ce moment-là, tu sais, c’était comme pour te protéger. C’est comme si ton enfant était mort.
Émilie
Ça a été difficile après à rebâtir cette connexion-là. Ça a été en fait avant de tomber paf là avec l’anesthésie, Ça a été ma pensée aussi. Dans le fond, au pire, s’il y en a un qui doit être sauvé, c’est sauvé mon garçon. Puis laissez moi aller. Tu vois ça, c’est des choses comme ça que ça m’a permis de comprendre, puis de comprendre les choses sur moi, de comment j’étais, pourquoi est-ce que j’ai vu ça aussi tellement comme un échec.
Annie, ta Doula Ostéo
Alors que comme tu disais tantôt par rapport aux interventions peut-être que les si tu avais été jumelée avec une autre équipe peut-être que toutes ces interventions-là auraient quand même eu lieu. Mais la différence aurait pu être dans ton accompagnement puis dans ta capacité à toi à assurer ton rythme aussi parce que parfois c’est possible.
Émilie
Oui exact.
Annie, ta Doula Ostéo
Et là vous décidez donc de retourner vers l’expérience d’avoir un deuxième enfant et tu te prépares complètement autrement et là j’imagine que tu as un C’est aussi qui est autre.
Émilie
Je vais dire avant de tomber enceinte, je t’avais dit qu’il y avait des petites personnes un peu dans mon histoire.
Avant tomber enceinte, je suis dans ma douche, ok, je prends ma douche et j’ai cette vision extrêmement forte que je donne naissance dans ma douche à une fille. Ok, mais c’est tellement fort. Ce n’est pas juste comme des fois, on est dans la douche, on pense à des affaires. Ça en est tellement fort que ça me shake, ça vient dans mon d’accord, puis j’en ai des larmes, des larmes de joie. C’est vraiment, c’est très fort. Puis à ce moment-là, c’est ça. Maman, elle a dit fais-moi le jeu de l’aiguille. Cette vision-là que j’ai accouché d’une petite fille selon le jeu de l’aiguille, c’est une petite fille.
Émilie
Juste à mon à mon chum, j’ai dit pour moi, il y a une fille qui qui qui qui qui une petite une petite arme de fille qui qui est autour de nous, tu sais puis qui qui nous attend quand on va être prêt. Puis c’est pas longtemps après qu’on se dit bon ok on va commencer puis là tu sais c’est pas moi qui décide mais moi Nolan, j’avais accouché au mois de janvier, j’avais trouvé ça dur en plein hiver.
Bon, si on veut plus un bébé de printemps été, il faudrait qu’on commence à, c’était, c’était 6 mois-là disons. Et puis effectivement je suis tombée enceinte. Puis là il y a un espèce de calme qui est là. Contrairement à Nolan, où est-ce que j’étais un peu plus stressée, est-ce que tout va bien C’est sur le c’est une deuxième grossesse, c’est fait qu’on fait un peu plus confiance à notre corps, mais tu es vraiment un calme. C’est correct.
Émilie
Tout va bien cette fois-là. Je sais que ça va être correct. Mon début de grossesse qui est vraiment plus calme, qui est très, oui, je suis contente, j’ai envie de le partager, mais on dirait que c’est comme mon petit mon petit secret à moi puis moi puis ma famille.
C’est pas que je suis pas confiante ou que je suis pas heureuse, mais on dirait que cette fois-là, c’était très j’avais envie de rester pas à l’intérieur de moi, mais vraiment de vivre ça peut-être pour moi, pour écouter ma petite voix, en fait, parce qu’il y a beaucoup de bruit. C’est quand on parle. Moi, je me souviens même d’avoir dit d’en avoir parlé à bon une connaissance un peu plus tard dans ma place elle a dit, mais là cette fois-là tu vas prendre l’épidural. C’est comme si tout ce qui s’était passé. Tu sais, il y a toujours du bruit.
Émilie
Mais quand on dirait que cette fois-là, j’avais envie de garder ça pour moi, ma famille, me préparer moi puis c’était de connecter à moi en fait. C’est comme ça que je pourrais dire. Après ça, on est rendus au mois de janvier. Là ça me frappe, je serais ok là, il faut que je me mette encore plus sur le projet de me préparer.
Annie, ta Doula Ostéo
Alors là tout le monde juste pour vous dire si vous entendez des petites bang bang dans le micro. C’est Olivia qui est installé sur Emilie en train de téter comme je vous disais tantôt elle veut participer donc c’est ça les petits les petits bruits que vous entendez.
Émilie
Et puis j’ai participé à un groupe de de femmes où est-ce que c’est celle qui animait en fait faisait la connexion entre la voix et le comment le traduire en français, mais tout ce qui est les organes féminins pour la naissance. Et elle, elle avait eu, elle avait perdu ses règles. En même temps qu’elle avait perdu sa voix, c’était une chanteuse, elle n’était plus capable de chanter, puis en même temps, elle n’avait plus de règles. Elle, elle avait comme un peu fait une connexion avec ça. Et moi, je m’étais dit j’avais toujours connecté la voie avec affirmer mes besoins. Donc c’est un peu pour ça que j’avais décidé de participer. Puis c’est là que c’est comme si tout était clair, mais c’est comme là que j’ai fait vraiment, j’ai compris à quel point c’est comme si j’avais perdu ma voix à ce moment-là aussi. Je n’avais pas été capable d’exprimer mes besoins.
Émilie
Puis, c’est ça, je ne peux pas dire on a pris avantage sur moi, mais c’est un peu comme ça que je me suis sentie. On a pris avantage de ma vulnérabilité à ce moment-là de faire les interventions que, je suis sur le médecin ne va pas dire je vais prendre avantage de sa vulnérabilité. Le fait que ce que elle pensait qu’il était juste à ce moment-là, mais moi, c’est comme ça que je me suis sentie.
Et puis là, à ce moment-là, il y a un déclic si c’est mon mari je l’aime beaucoup il est fullbound en plein avant mais je suis comme ça me prend quelqu’un ça me prend quelqu’un avec moi quelqu’un que j’ai confiance, une femme, une femme qui sait qu’est-ce qui se passe, puis là je pense juste à Nathalie. Et j’avais un rendez-vous d’ailleurs en ostéopathe. Puis Nathalie, je dois dire aussi bon, je l’ai eu en ostéopathe pour moi. Je l’ai vu en ostéopathe pour mon garçon et Nathalie m’a accueillie souvent dans son bureau. Elle a été extrêmement accueillante de toutes mes émotions en fait.
Émilie
Puis c’est elle elle m’a vu cheminer aussi puis j’ai dit je vois pas personne d’autre que elle pour m’accompagner dans cette naissance-là. Donc je suis un peu dernière minute, j’étais à trente-quatre, trente-cinq semaines, mais j’ai dit Nathalie, est-ce que tu es disponible puis elle l’était, donc voilà, on engage Nathalie. Les semaines passent. Moi ce que j’explique à Nathalie aussi, c’est j’aimerais dans mon monde idéal. Moi j’habite à cinq minutes de l’hôpital.
Annie, ta Doula Ostéo
Et là est-ce que tu es dans le même hôpital que la première fois
Émilie
Oui.
Annie, ta Doula Ostéo
C’est un choix que tu as fait.
Émilie
Ben en fait C’est l’hôpital qui est le plus proche puis dans ma démarche moi je me disais c’est un peu Je veux rester à la maison jusqu’à quasiment la toute fin. En fait moi j’ai une amie, c’était c’est ça, elle est arrivée à l’hôpital dix minutes après, elle a poussé. Puis le bébé était là en fait, même un peu plus le bébé arrivait dans l’auto. Moi je me suis dit je veux ce genre d’histoire-là. Puis dans mes visualisations, c’est un peu ça qui se passait aussi. J’arrivais à l’hôpital, puis mon bébé glissait là. Les médecins n’avaient pas le temps de rien faire. C’est drôle pour la suite, mais c’est ça.
Émilie
Dans ce qu’on se dit, on se, puis là je me sens en confiance. J’ai Nathalie, Où est-ce que je me dis bon Nathalie elle va être un peu notre notre support. Elle va nous permettre de prendre le temps. Elle va nous permettre de, puis c’est ça que je lui ai expliqué, j’ai dit je ne suis pas contre, tu sais même si mon but là ça serait encore un accouchement physiologique Si je décide de prendre l’épidurales, mais que je décide de prendre mes épidurales, c’est correct. Je vais être bien avec ça. Je veux juste pas vivre ou me faire vivre un accouchement. C’était vraiment ça. Donc on s’entend là-dessus, on s’entend qu’on reste le plus longtemps possible à la maison, puis qu’on va faire le plus gros du travail ensemble.
Émilie
Puis après ça on va partir pour l’hôpital.
Annie, ta Doula Ostéo
Et là juste pour mentionner dans le fond parce qu’on l’a pas dit encore mais Nathalie est doula. Donc elle est ostéopathe, mais elle est aussi doula.
Émilie
Oui, oui, c’est vrai. Pour moi, c’est clair, mais oui, c’est elle est accompagnante à la naissance. C’est ça, on s’entend là-dessus, on est tous sur la même page. Tu sais moi Nathalie je veux qu’elle soit là pourquoi C’est pour Si on a besoin de faire avancer le travail, c’est qu’elle peut m’aider avec des exercices, faire des points de pression. Puis être là un peu, c’est ça comme le middlemen C’est entre moi, mon mari, puis l’hôpital au besoin.
C’est un peu drôle parce qu’on parlait, qu’est-ce qui se passe si on est trop tu sais on est trop tard puis j’accouche à la maison. Ok. Parce que tu sais moi j’ai encore la vision que j’accouche dans ma douche. C’est pas, c’est c’est je me dis Ça se passera pas comme ça, mais tu sais.
Émilie
Puis Nathalie a dit, on appelle l’ambulance, c’est qu’est-ce que tu veux. Ça m’est jamais arrivé. Je suis comme bon, c’est bien correct. Les semaines passent, on arrive à la date. J’ai un examen avec ma médecin. Puis ça, tu vois, j’étais J’étais j’étais curieuse je voulais savoir je t’ai rendu à combien s’il y avait du travail de fait. Là c’est ça je je je le dis parce que tu sais c’est c’est quand même important, mais j’étais quand même dilatée à quatre.
Émilie
Effacée, je ne me souviens plus à quoi, mais là moins dans ma tête parce, c’était ma date le cinq avril, c’était ma date prévue d’accouchement. Donc là, Ça va se passer à soir, tu sais, il me semble, Nolan avait pris je ne sais pas combien d’heures avant de me rendre à trois ou quatre. La journée passe, la nuit passe, pas d’accouchement. Il y a la tête qui va embarquer encore. Quand est-ce que ça se passe.
Et puis là encore là, il y a encore le, c’est correct ça va se passer quand que ça va se passer. J’ai confiance en mon corps, j’ai confiance en ma fille, les jours passent, la journée de Pâques arrive, c’était le neuf avril. Puis ma belle-mère décide passer, elle vient chez nous elle amène son lunch.
Émilie
J’ai dit bon, mais si j’accouche, ça va être merveilleux. Si le travail commence, il va y avoir plein de monde. La journée passe, pas de signe, rien. Puis là, c’est dans la nuit du neuf au dix que là, je me réveille dans la nuit, puis là, Là il y a comme des sensations qui sont différentes. Je me dis ouais pour moi pour moi ça s’en vient là. Il semble que ce n’est pas le même genre de contraction. Puis moi, Nolan, mon travail n’avait pas commencé par des contractions ni par les eaux qui ont crevé. Ok, là, Je suis encore un peu dans l’inconnu.
Émilie
Tu sais la naissance avec Nolan, ça avait comme rien dire avec moi. Je n’ai pas trop de points de repas de comment ça va se passer, comment ça s’est supposé. Mais c’est comme mon feeling. Je dis à ma mère de s’en souvenir puisque ma mère habite à Québec. Ma mère le matin dit ok j’ai une couple de choses à faire puis je vais m’en tenir. Puis dans mes exercices de préparation, tu m’avais demandé qu’est-ce que j’avais fait pour me préparer. Puis aussi j’écoutais, ça, je le faisais en faisant du ménage ou des choses comme ça, mais c’était des des affirmations. Ok, mon corps est capable, mon corps sait qu’est-ce qu’il fait, mon bébé sait qu’est-ce qu’il fait.
Émilie
Puis ce qui m’était resté en tête, en ce que je me suis rendu compte après pendant le travail, c’est il n’y a rien que je ne peux pas endurer pour une minute parce que les contractions, ça dure plus ou moins une minute. Je suis téléphoné à ma mère parce que je sens. Puis je me suis dit si ce n’est pas grave si ça ne se passe pas tout de suite, quelques jours ensemble, le corps et l’esprit jouent aussi.
Tu sais moi je savais qu’avec ma mère, mon esprit serait vraiment tranquille. Dès que ma mère je savais qu’elle s’en venait là, je pense que les contractions ont commencé à être un peu plus régulières. Ok, mais rien de, en tout cas rien que moi qui me qui me dit que ça ça s’en vient toute de suite. Puis dans ma préparation aussi, ce qui revenait souvent parce que j’avais écouté des histoires aussi. Puis ça c’est quelque chose aussi que j’ai fait différent c’est que j’écoutais que des histoires positives. Ce qui revenait aussi c’était comme oui accoucher c’est c’est c’est c’est c’est grand c’est gros mais avant l’accouchement tu continue ta journée comme si de rien n’était.
Émilie
Donc je me suis dit je sais pas si c’est aujourd’hui. Ça a l’air que c’est différent, mais tu sais, je ne le sais pas. Comme je dis, mon accouchement avec Nolan était un peu en montagne russe, je ne sais pas, on dirait que c’est encore mon premier accouchement. C’est comme ça que je le vois.
La journée continue, ma mère arrive peut-être vers les deux heures et demie. Là, on dirait vraiment qu’à la seconde où elle est rentrée dans le cadre de porte. Là on dirait que les contractions vont se faire comme un petit peu, c’est devenu un peu plus fort. Je veux juste aller m’installer juste pour commencer à calculer.
Émilie
Je calcule, bon peut-être au sept neuf minutes, mais tu sais, je ne sais pas trop si je les calcule comme il faut, puis toute ça. Je texte Nathalie, elle est dit ah ouais c’est c’est correct là on est content, on on le travail est commencé de par lui-même donc on continue. C’est sûr qu’on voulait, tu sais on voulait pas d’induction parce que c’est sûr que moi j’étais rendue à quarante plus cinq donc là on commençait à parler de bon, pas moi que je commençais à faire ça à la médecin.
Elle me dit peut-être pas prendre une marche, puis il faisait super beau aussi, c’était frais, mais il faisait beau. Puis là, je dis ah oui, c’est bon, je aller prendre une marche avec mon garçon quand il va se réveiller de sa sieste puis mon mari. Donc mon garçon se réveille, on s’habille, on va marcher. Bon, là, je veux dire, je n’ai pas ma calculatrice, mon chronomètre Avec moi c’est-à-dire, mais me semble que ça commence à être un peu plus rapide. Puis c’est là que je ne pouvais pas continuer à marcher. Je m’arrêtais.
Émilie
J’ai même des photos, c’est drôle. Mon chum me prend en photo, je suis en plein milieu de la rue, j’ai des contractions. Donc là, il est rendu peut-être, je ne sais pas, on est rendu à quatre heures et demie, quatre heures quarante-cinq. Juste à mon chum, je dis regarde, je vais. On retourne à la maison, on doit continuer la marche puis on se rejoint à la maison.
Je vais aller prendre un bain. Donc je vais dans la bain, je suis allée prendre un bain, tu sais puis je suis dans le bain, je suis dans le bain puis encore une fois, je suis comme bon, il me semble que là aussi, il me semble que ça commence à être plus rapide. Mais moi j’ai dit putain sans épidurale. Je suis comme, c’est pas si pire.
Émilie
Tu sais, c’est comme, c’est correct. Donc, mais là je t’explique Nathalie. Heureusement que je déteste à ce moment-là, je disais que c’est plus rapide. Ça ne me tente pas vraiment de parler, tu sais quand j’ai une contraction, je pense que la perte de temps est comme un peu commencé. Donc elle dit je vais souper puis je m’en vais, je suis comme c’est parfait. Puis dans le fond Nathalie j’aurais Probablement l’appeler Ben avant, puis qu’elle s’en vienne, on dirait que j’étais comme je ne veux pas la faire venir pour le rien. Donc Ma mère monte tous à ce moment-là, dit bon, je préparais le souper, veux-tu fait Je suis comme non, je pense que j’ai, tu sais, je n’ai pas faim. Tu sais, je veux juste qu’on me donne à boire de l’eau.
Émilie
Puis on verra peut-être plus tard j’aurais faim. Je m’installe pour faire ma gestion de la douleur. Je suis comme assis, semi-assis, me coucher. Puis là, j’essaie de comme faire mes les exercices que ça dit. Puis là, à un moment donné, j’abandonne le projet, ça marche pas, puis je ne suis pas bien assis. Et là mon garçon revient de sa marche, lui il doit sentir qu’il y a quelque chose qui se passe donc mais il monte en haut parce que moi je ma chambre est en haut puis Je descends, mais probablement que ça ça m’a aidé aussi parce que là je descendais les marches, je remontais les marches, je remontais les marches, je remontais les marches, je remontais les marches. Là je suis probablement en travail actif, mais je m’en rends pas compte. Ok, Je m’en suis rendu compte après parce que là, j’ai des contractions, Je calcule pas encore, mais tu sais, c’est, c’est intense-là.
Émilie
Il faut que tu sais, je fais ma respiration, plus je me répète, mais mon, Les espèces de mantras affirmations puis tout ça. Et là, il y a une dernière fois que je descends en bas. Puis là, je dis comme maman essaie de te regarder en bas. Puis là, je m’en vais dans ma chambre. Puis là, je m’insère comme une petite chatte encore. Je ferme mes rideaux, je ferme, je me mets à la noirceur. Puis là, je bouge les hanches. Puis je suis juste là, je rentre vraiment dans ma bulle, dans ma bulle.
Émilie
En fait, je peux pas dire nécessairement les mouvements que j’ai fait parce que je m’en souviens plus vraiment, mais là, je suis dans ma bulle, je suis toute seule, puis ça va bien. Ok ça va bien, les contractions sont fortes mais comme je le disais,il faut que tu le vives un peu pour le comprendre, c’est comme c’est intense.
Et quand ça l’arrête, c’est comme ok, tiens, on a comme un un break, tu sais, alors que moi, à la la, c’était comme une après l’autre, ça ne l’arrêtait pas. C’est ça, je laisse mon corps bouger. Puis là, à un moment donné, là, ça commence. Là, c’est plus intense. Puis là, je suis comme je suis un peu, je suis dans les vapes. Je pense que c’est ça les hormones font bien leur effet.
Émilie
Je suis en contraction puis là j’entends comme un peu au loin la porte sauve puis c’est Nathalie. Mais moi je suis ensuite puis elle vient puis Nathalie est douce, c’est comme je suis là Emilie, comment ça va, me flatte le dos puis tout ça. La contraction finie. Je me mets à quatre pattes parce que je suis dans mon lit. Je me trouve ben cute parce que je m’étais mis une petite serviette.
Nathalie est là puis là, je pleure ma vie mais tu sais je pleure de joie, je pleure probablement tout ce que j’ai accumulé aussi, il y a beaucoup de choses, c’est très, je pleure. Je ne sais pas trop pourquoi je pleure. Là, il y a une autre correction qui embarque. Et puis Nathalie est très accueillante, mais comme c’est normal, pas connais mon histoire, je n’ai pas besoin de l’expliquer. C’est normal, c’est correct, laisse-le sortir.
Émilie
Deuxième contraction, je me relève, puis là je me mets ma jupe, puis là je la regarde, c’est droit dans les yeux. Puis j’ai dit, tu sais, j’ai fait mon hypnose, ça marche pas cette histoire-là, puis je raconte un peu mes affaires, puis bon une autre contraction-là, c’est quand même rendu rapide. Là cette contraction-là Nathalie, toi tes affaires sont dans le l’auto. Parce que là c’est ça j’ai comme il y a des sons qui sort que c’est comme plus c’est plus moi là, c’est moi mais ça vient de c’est c’est profond là fait que Nathalie est habituée.
Je pense que et comme selon le son qu’elle a entendu, comment j’ai pris la contraction, comme bon là on va se préparer, on va aller à l’hôpital. Moi je suis dans mes belles hormones d’amour. Je suis comme ah c’est bon, je vais aller aux toilettes, puis je vais mettre mes legging. Je vais aller voir mon fils, je vais dire que je l’aime, j’ai un beau scénario. Donc je me lève du lit puis je sens, Boum, ça fait comme boum dans mon bassin.
Émilie
Là, je suis allée à Nathalie, j’étais là, il y a quelque chose qui vient de se passer. Tu sais, pour moi, tes eaux vont briser. Sur les toilette, attends-toi à ça. C’est correct. Ça fait que comme je vais aller voir Fred, on va voir Fred mon mari, on va mettre les choses dans le tour. Puis mon Fred, lui, il est en bas juste pour vous donner une idée. Il est en train de manger son steak. Tu sais tout le monde est en train de souper puis c’est comme moi je suis vraiment dans un autre monde, moi il y a comme deux mondes là dans la même maison.
Émilie
Donc je me lève puis en marchant sur la toilette je me dis C’est bon, je vais pouvoir aller à la selle avant d’aller à l’hôpital. Ce que j’aurais peut-être dû dire à voix haute, Mais moi je le réalise pas. Je suis sur la toilette, je m’assois effectivement, mes eaux crève. Mais là, là je suis encore dans ma bulle puis je suis comme qu’est-ce qui se passe ça se peut pas, moi je pense encore à ma selle qui s’en vient puis là je suis comme ça se peut pas ça va tout me déchirer. Je suis un peu en panique de c’est quoi de ça. Et finalement j’ai l’esprit, je sais pas finalement je mets ma main pour réaliser que là c’est la tête. Alors Nathalie est dans les marches, en train de dire à Fred, d’attraper les valises. Moi, je me mets à hurler, mais moi, dans ma tête, j’ai dit, je ne sais pas.
Émilie
Selon tout le monde a différentes versions de ce hurlement là. Moi, je suis comme la tête est là, appelez le 911. Ma mère a entendu un hurlement comme de la mort. Tout le monde a entendu quelque chose de différent.
Nathalie elle s’en vient dans salle de bain, là je prends le bras, je dis la tête est là, la tête est là, qu’est-ce qu’on fait, puis là j’ai vu le calme de Nathalie, tu sais comme.
On fait rien, on accouche ici. Moi j’étais sur la toilette encore, elle est allée dire à Fred d’appeler le 911 que le bébé était là. Ça se passe vite, mais ça se passe lentement en même temps, c’est tellement drôle. Donc elle me couche à terre et puis là, elle me dit la tête est déjà là.
Émilie
Si tu veux pousser, pousse. Et puis là mon Fred qui arrive avec son téléphone, la bouchée de steak, j’ai quand même une vision, c’est quand même comique. Et puis là, c’est ça, je je, ça, c’est la partie que j’ai de la misère à m’approprier, mais je n’ai pas l’impression d’avoir poussé. J’ai l’impression qu’elle est sortie de moi, c’est elle qui a fait son chemin. Tu sais, j’étais juste, je sais ça les sons qui sortaient, je ne me souviens plus c’était quoi, mais puis là, j’entends Nathalie, tu sais, c’est quand même, c’est c’est c’est une expérience qui est irréelle, mais qui qui est bien réelle. C’est c’est drôle, Nathalie est super calme.
Quand moi qui est 6 heures cinquante et un, j’imagine qu’en Fred est arrivé ou quelque chose comme ça, La tête est engagée, c’est ok 6 heures cinquante-quatre, la tête est sortie. Ok parce que le neuf-cent-un est en ligne, il fait qu’elle a décrit qu’est-ce qui se passe.
Émilie
Exceptionnel. Puis là, moi, je suis juste le laver le cordon autour du cou. Ce que j’ai appris, c’est que c’est quand même normal aussi dans vraiment plusieurs situation et puis là j’entends 6 heures cinquante-six bébé est sorti. Je suis couchée dans ma salle de bain. Ma fille est sortie, Nathalie, elle tient la fille puis là, es-tu correcte. Tout est correct parce que c’est un peu ça ma ma question à Nathalie au début. Là ma petite Olivia qui fait, juste un petit cri. Vraiment tout vraiment. C’est complètement différent avec Nolan qui hurlait comme sa vie.
Émilie
Qu’est-ce qui vient de se passer puis c’était autant que c’est tellement magique, c’est tellement beau, tu viens de donner naissance, mais ça recoupe pas comme ça, c’est comme ça. Tout était naturel. On vient comme, tu sais, on revient un peu où je sais pas. Je sais pas comment d’autres le décrétations que là il y a des hormones, il y a l’adrénaline et tout ça, il y a beaucoup de choses qui ont embarqué là. Puis là, ça c’est encore le 911 qui est là. Puis les policiers débarquent chez nous, arrivent dans un lavabo bonjour. Comment ça va, ça va bien. Oui, ça va bien.
Émilie
Puis vous madame, ça va Oui, bienvenue chez nous. Un peu plus, j’allais leur chercher du café. Après ça, bon, les ambulanciers arrivent, puis Tout se passe bien. Puis moi j’avais une rétention placentaire. Là, c’est comme la partie qui qui me chicote, mais je suis tellement confiante après tout ce que j’ai lu après toutes les histoires tu sais je suis comme c’est correct la placenta a pas besoin de sortir tout de suite Il va sortir, je le sais qu’il va sortir mais c’est correct. On fait confiance. Mais à chaque fois que j’ai quelque chose que je sens des sensations à embaucher, mais c’est du placenta. Non, pas le placenta.
Émilie
Il est décollé le placenta, Va sortir, inquiète-toi pas, tu sais, je comme c’est correct, tu sais tout est beau. Donc c’est ça. Tu donnes naissance à côté de la ditedouche. Où est-ce que, en tout cas j’avais eu cette prémonition là peut-être je sais pas je sais pas comment l’expliquer tu sais.
Annie, ta Doula Ostéo
Et là comment ça se passe est-ce que ce sont les ambulanciers ont coupé le cordon comment vous êtes amené à l’hôpital tout ça comment ça se met en place?
Émilie
Ouais ouais ben ça c’est drôle encore c’est comme si vraiment l’univers C’était mis en branle. Moi j’avais un cordon de coton ouaté qui qui traînait sur mon bureau depuis je ne sais pas combien de temps. Probablement deux ou trois jours avant, c’est comme si là j’ai revu ce cordon-là. J’ai vraiment pris le temps de l’enrouler puis de le mettre dans le tiroir Parce que là, on cherchait quelque chose pour clamer le cordon. Donc on a clampé le cordon. C’est Fred qui a coupé le cordon à la maison. Et c’est ça le reste après ça moi je suis partie en ambulance. Mais là ça c’est drôle aussi parce que moi dans toute cette histoire, je ne réalise pas que je partirai en ambulance.
Émilie
Puis là, il amène ma chaise dans ma salle de bain. Je me dis ah ok, c’est Oui ça, il descend bien sûr les voisins qui savaient que j’étais enceinte. Puis moi j’essaie de faire mon plus gros sourire pour qu’il sache que tout va bien. Mais oui, c’est ça, mais je ne peux même pas t’envoyer la main parce que j’ai les bras strappés à ce moment-là. Donc c’est ça. Et puis on est dans l’ambulance.
Annie, ta Doula Ostéo
Est-ce que tu es avec ta fille
milie
Là, c’est ça. Ils m’ont descendu. Puis là ma fille il tout de suite mon mari l’a amené aussi. Mais on a eu le temps de prendre Nathalie a été vite le code acte, prenez plein de photos puis on a une belle photo de ma mère, mon fils Fred puis Olivia comme toute fraîche de je ne sais pas trente minutes là. Ouais, ça, c’est la seule truc, mais tu sais, c’est parce que c’est arrivé tellement vite. Je me dis on aurait dû prendre une photo, tu aurais dû venir en haut, il aurait dû joindre le party en haut. Il n’était pas assez dans salle de bain d’abord. Mais oui, là on est dans l’ambulance. Là, l’ambulancier est comme on va commencer la peau à peau.
Émilie
Donc ils mettent Olivia sur moi. Et puis Olivia, tu sais que moi qui qui qui avait ça s’était tellement pas bien passé avec l’allaitement, ma petite C’est Olivia qui rampe sur moi, ça va chercher mon sein tout de suite.
Moi j’étais ébahie. J’étais, C’était extraordinaire de pouvoir voir ça d’un homme complètement différent. C’était beau, c’était C’était simple aussi, c’était pas, c’était normal, mais c’était grandiose en même temps. Là je la regardais sur mon moi, c’est ça. Tout le long de l’ambulance, on est dans l’ambulance, on arrive à l’hôpital. Et puis le placenta n’est pas encore sorti.
Émilie
Mais là, mais là j’embarque pas là-dedans. Là je suis avec ma fille. Je reste focus là-dessus puis je me suis dit regarde aussi il y avait beaucoup d’acceptation dans j’essaie de me préparer puis de contrôler le plus que ce que je peux contrôler puis après ça le reste arrivera et puis la moitié des choses qui m’arrivent, mon accouchement qui arrive cette fois-là, ça va être correct.
Ça, j’étais un peu partie avec cette idée-là. On a vraiment été chanceux je pense parce que là les infirmières se préparaient, tu sais ils se préparaient à mettre de la saleté, ils se préparaient à venir me faire le massage, tu sais le placenta n’était pas La médecin est comme on va attendre, on va juste attendre. Attendons un petit peu, tu sais puis probablement deux minutes après le placenta est sorti. Donc je veux le voir, je l’avais pas vu Tu peux tu voir le placenta était là, était entier, tout était correct. Regarde voir si j’ai déchiré, Pas de déchirure, un petit égratignure et voilà.
Émilie
C’est ça. Après ça, pour ouvrir le séjour à l’hôpital, je ne l’ai pas, c’était correct aussi. Je pense que quand c’est une deuxième grossesse, c’est probablement que les infirmières sont un peu moins à cheval. Je pense qu’il y avait aussi beaucoup de ça, c’est un peu une reprise de pouvoir, je dois dire dans le sens que la première nuit, tu sais, elle, elle a été probablement de sept heures et demie à minuit et demie. Ok, après ça, elle a fait une méchante selle. J’étais vraiment impressionnée parce que j’avais pris du temps avec ça, tout ça se passe. Après ça, elle s’est endormie, il pouvait tomber paf. Puis le medecin à l’hôpital, bon ils disent l’allaitement, puis c’est correct l’allaitement aux trois heures.
Émilie
Tu vois le côté quand je dis un peu le le ok on on enlève le bruit, on va un petit tu peux s’écouter l’infirmière quand je revenais dans trois heures pour pour l’allaitement pour voir comment ça se passe puis c’est bien correct. Puis finalement, elle revient trois heures après. Puis là, j’ai dit ça dérange. Je te ferai la laisser dormir encore un petit peu parce que ça l’a vraiment bien pu Il y en a vraiment une belle couche, c’est juste juste une petite heure. Puis après ça, je la réveille. Moi, j’ai pu me camper un peu parce que les émotions, l’adrénaline tout ça c’était quelque chose et indiscret je vais revenir voir sinon parce que de la rapace Puis finalement lui elle s’est réveillée d’elle-même. Donc c’est ça. Encore une fois ça s’est tellement bien passé puis ce séjour-là, c’est ça il n’a pas été trop invasif en fait.
Annie, ta Doula Ostéo
Est-ce que ça t’a permis de guérir une partie des blessures qui te restaient de ton premier accouchement?
Émilie
Oui, une guérison extraordinaire à la confiance en mon corps, à la confiance en un peu une reprise de pouvoir en tant que femme, en tant que Mes capacités, je pense qu’il y a aussi eu en tant que maman parce que tout le monde parle de de l’intuition de maman. Qui tu sais moi avec Nolan, la tête était tellement forte, les pensées étaient tellement fortes qu’il n’y a pas eu ça, alors que là avec Olivia, tout était un peu comme naturel. C’est plus facile de deviner c’était quoi son besoin et puis tout ça. Donc oui, il y a eu ça aussi, ça m’a comme remis un peu en confiance.
Annie, ta Doula Ostéo
Au début de l’épisode tu nous as parlé de comment tu t’étais senti dans ta première expérience, quel mot tu donnerais, tu mettrais sur tes sensations de cette deuxième expérience-là.
Émilie
Moi j’ai le mot qui est comme puis je veux pas que ça soit mal interprété là mais pouvoir pouvoir sur mon corps mes décisions. Confiance, amour. Puis je veux dire là faut pas faut pas non plus se leurrer, je veux avoir deux enfants ça amène son autre challenge. J’étais plus plus présente aussi ça aussi ça serait présente Puis d’acceptation aussi des fois les émotions qui étaient plus dures, c’était que j’avais le droit à ce que ça soit plus dur.
Annie, ta Doula Ostéo
Est-ce que tu dirais que ça l’a eu un impact sur l’estime de toi?
Émilie
Absolument oui, oui, oui, oui. Ça l’a ouvert aussi sur le pouvoir aussi de la femme.
Moi, mettons, si j’avais laissé le bruit autour m’influencer, on serait probablement parti à l’hôpital avant, j’aurais pas tu sais. Puis je veux dire le but en fait c’était C’était quand même d’accoucher à l’hôpital. Puis peut-être j’aurais pu accoucher à la maison de naissance. Si moi on m’avait comme un petit peu découragé à cause de certains trucs qui s’étaient passés. J’aurais peut-être dû faire la demande à ce moment-là, mais tu vois, il y avait encore peut-être un petit manque de confiance en soi, dans mes capacités en mes habiletés. Donc, mais oui, absolument.
Émilie
Je pense que ce que je voudrais vraiment rajouter aussi, c’est c’est que si vraiment c’est possible d’avoir un accouchement physiologique, c’est de ne pas peut-être pas être naïf un peu comme moi je l’ai été.
Je pense que c’est important de quand même se préparer à un accouchement parce que moi je venais en tête que les femmes ont fait ça toute leur vie puis ça va venir correct, mettons, ça va venir naturellement, ça va venir, mais aussi je pense qu’on oublie la composante que peut-être deux-cent ans, trois-cent ans, je ne sais pas jusqu’où on peut retourner, mais les femmes étaient aussi accompagnées.
Les femmes n’étaient pas laissées à elles toutes seules. Souvent, il y avait une autre femme avec elles, peut-être deux autres femmes avec elles. Puis peut-être de s’entourer d’au moins une personne, une personne qui croit en toi. Même s’il y a cent personnes qui disent peut-être pas une bonne idée. Peut-être qu’elle devrait pas faire ça comme ça. Peut-être qu’elle devrait aller à l’hôpital plus tôt.
Émilie
Puis je veux dire je je là je suis pas en train d’encourager personne à accoucher à la maison. C’était pas mon plan, c’est arrivé, ça s’est bien passé, on est chanceux. Mais tu sais ce que moi ça me fait dire si jamais il y a une troisième grossesse si jamais on est vraiment pas on est pas rendu là mais c’est que ok, c’est vraiment, c’est possible de faire ça en maison, à la maison aussi, bien entouré.
Puis c’est ça, c’est d’avoir d’aller s’équiper avec les informations, d’aller chercher aussi c’est ce qui fonctionne, c’est moi les respirations, c’est ça qui m’a, ça m’a sauvé. Puis cette phrase-là, il n’y a rien que je ne peux pas endurer pour une minute. Donc c’est d’aller visiter. Il y a quelque chose à un moment donné, plus tu écoutes des histoires ou Des trucs, il y a probablement quelque chose qui va raisonner. Puis c’est de prendre ça puis de l’amener.
Émilie
Donc c’est ça, c’est de de Peut-être de ne pas être naïve, de ne pas être naïve, c’est quand même c’est quelque chose autant que oui ça se fait bien si tu laisses le corps Embarquer les hormones, le travail, faire confiance, mais c’est quand même de s’éduquer avec quelqu’un, avec des cours de préparation. Moi, je pense que c’est important.
Annie, ta Doula Ostéo
Sûr que c’est pas moi qui va dire le contraire.
Annie, ta Doula Ostéo
Je te remercie beaucoup Emilie pour ce partage rempli d’émotions. Vraiment
Annie, ta Doula Ostéo
Il est possible que le témoignage d’Emilie change complètement la donne pour toi, pour ton expérience d’enfantement. As-tu entendu la différence entre un accouchement une expérience pendant laquelle nous avons besoin d’aide au niveau pharmacologique au niveau de la chirurgie par exemple et que nous n’avons pas la sensation de participer au choix versus une expérience pendant laquelle il y a un besoin de médicalisation mais aussi pendant laquelle je suis dans la collaboration dans laquelle je participe au choix et ça ça fait toute la différence.
Il y a seulement quelques jours j’ai reçu un texto d’une de mes clientes qui me dit Annie j’ai donné naissance a été extraordinaire comme expérience je suis très très fière de moi malgré le fait que l’expérience finalement se soit terminée en césarienne.
Donc c’est une maman qui a vécu qui a accompagné l’expérience tout au long de la dilatation. Elle a été dans le processus de la poussée pendant deux heures de temps et au bout de ce temps-là une césarienne a été nécessaire. Est-ce qu’elle est fière d’elle absolument est-ce qu’elle a participé au choix qui ont mené à ça absolument elle a été consultée et les gens autour d’elle ont attendu qu’elles disent un vrai oui et ce vrai oui là participe à la guérison quand l’accouchement n’a pas été exactement comme j’aurais voulu qu’il le soit.
Je te rappelle qu’un accouchement c’est un processus sur lequel nous n’avons pas le plein de pouvoir sur tout ce qui se passe donc on travaille fort pour avoir la possibilité de contrôler un maximum de facteurs mais il y a effectivement des choses sur lesquelles nous n’avons pas nécessairement la possibilité d’avoir le plein pouvoir et d’avoir le plein contrôle. Donc c’est vraiment important de contrôler un maximum de facteurs ce qu’on peut contrôler et de lâcher prise le plus possible sur le reste.
Et oui de participer aux décisions de faire des vrais oui le plus possible de t’organiser pour être souveraine dans ton expérience même si c’est une expérience qui est médicalisée pour d’excellentes raisons parce que oui ça existe. J’ai trouvé ça hyper intéressant le moment où Emilie nous partageait qu’elle était toute seule dans ses contractions qui étaient de plus en plus fortes et qu’elle se sentait bien de cette façon-là.
Annie, ta Doula Ostéo
Souvent quand on regarde l’accouchement avec beaucoup de gens autour, on a l’impression que c’est nécessaire. On a l’impression que ça va nécessairement nous aider d’avoir beaucoup de gens autour de nous.
Alors sache que ce n’est pas toujours le cas et de te retrouver toute seule parfois c’est la meilleure solution. Parce qu’une fois toute seule, je n’ai pas la pression du regard des autres sur moi, je n’ai pas de pression de performance, souvent ça va vraiment m’aider à trouver mon propre chemin. Ça va aussi me permettre souvent de mettre en route l’accouchement de façon plus efficace parce que justement il y a moins de gens autour de moi qui sollicitent ma partie intelligente au niveau de mon cerveau.
J’ai trouvé ça extrêmement touchant la partie où elle nous racontait qu’elle avait l’impression d’avoir échoué finalement une partie de son premier accouchement dû au fait qu’il y avait eu entre autres beaucoup d’interventions pour elle et pour son fils.
Vois-tu comment c’est important de ne pas tomber dans ce piège de performance-là et c’est donc c’est tellement facile de s’y vautrer parce qu’il y a beaucoup de gens autour de nous qui nous encouragent à aller focaliser sur seulement la possibilité d’avoir une expérience idéal alors que comme on le disait plutôt le contrôle sur beaucoup d’éléments pendant un accouchement on ne l’a pas.
Donc et c’est le plus possible d’être dans la vision qu’on rassemble le plus grand nombre si en prénatal c’est ça la job et une fois là qu’on se donne le petit go là pour commencer à glisser sur la pente de l’accouchement là je me laisse aller dans l’expérience et je fais le mieux que je peux dans la situation dans laquelle je suis.
Annie, ta Doula Ostéo
Et si tu as fait le mieux que tu pouvais dans cette situation-là tu peux être fier parce que tu aurais pas pu faire mieux que ça. C’était ton maximum dans la situation dans laquelle tu étais.
Donc attention attention attention drapeau rouge en lien avec la performance surtout si tu décides de faire ta préparation à l’accouchement avec des méthodes qui vont aller beaucoup dans ce sens-là et qui n’ouvriront pas beaucoup le champ des possibles.
Est-ce que tu as entendu Emilie lorsqu’elle nous racontait j’ai pas eu l’impression d’avoir poussé.
Alors ça là c’est exactement notre idéal quand c’est possible c’est ce qui est merveilleux pour toi pour ton périnée pour ton pour tes ligaments et pour ton bébé, c’est-à-dire de simplement laisser le corps s’exprimer, laisser la poussée réflexe s’exprimer c’est magnifique.
Si tu as envie d’entendre parler de la délivrance donc de la naissance du placenta, je t’invite à me rejoindre sur Instagram. Tu peux aussi venir dans la page de l’épisode, j’ai enregistré plusieurs vidéos en lien avec ce thème. Si tu me rejoins sur Instagram, je t’invite simplement à mettre le hashtag enfanter librement trente puisque nous sommes dans le trentième épisode. En faisant ça, tu vas voir apparaître automatiquement toutes les vidéos en lien avec cet épisode du podcast.
Annie, ta Doula Ostéo
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Je te souhaite une magnifique semaine et j’ai déjà hâte de te retrouver pour le prochain épisode.