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podcast enfanter librement

Dans cet épisode, tu découvriras l’histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment.

Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C’était soir de tempête, d’ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps.
La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J’ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis.

Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne.

Une naissance 100% respectée, en milieu hospitalier.

Ressource dont Marie-Catherine et Marianne parlent dans l’épisode.

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LES ASTUCES QUE MARIE-CATHERINE A UTILISÉES POUR JONGLER AVEC LA DOULEUR

  • Acupuncture
  • Bain
  • Ballon
  • Compresses
  • Création de l’ambiance dans la chambre
  • Dattes
  • Escaliers
  • Fraîcheur (débarbouillettes d’eau froide)
  • Lumières tamisées
  • Marcher
  • Méthode OPALEO
  • Musique
  • Points de pression
  • Positions et stations

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Sujets abordés dans cet épisode

  • Accouchement en milieu hospitalier (hôpital)
  • Acupuncture
  • Astuces pour que les contractions commencent
  • Complémentarité des rôles
  • Contractions en fin de grossesse
  • Couple homosexuel
  • Donneur de sperme
  • Équipe médicale – Collaboration avec l’équipe médicale
  • Importance du soutien du.de la partenaire
  • Insémination
  • Procréation Médicale Assistée
  • Méthode OPALEO
  • Phase de désespérance
  • Phase de latence
  • Rôle du/de la partenaire
  • Rupture spontanée des membranes
  • Sensations de la poussée réflexe

Interventions dont il est question dans cet épisode

  • 100% Physiologique
  • Stripping (décollement des membranes)
Transcription de l'épisode

Annie, ta Doula Ostéo:

Dans cet épisode, tu découvriras l’histoire de Marie-Catherine et Marianne qui sont devenues mamans tout récemment. Enregistrer cet épisode a été toute une épopée. C’était soir de tempête, d’ailleurs tu entendras peut-être le sifflement du vent en bruit de fond de temps en temps. La tempête nous a aussi donné quelques défis au niveau de la qualité du son. J’ai carrément perdu une partie de la piste audio de Marianne que finalement on a réussi à récupérer in extremis. Marie-Catherine a donné naissance dans toute sa puissance merveilleusement accompagnée de son amoureuse Marianne. Une naissance cent pour cent respectée, en milieu hospitalier. Marianne et Marie-Catherine je suis hyper contente de vous recevoir ça fait des semaines que j’en rêve.

 

J’ai vraiment envie d’entendre votre expérience d’accouchement parce que vous avez vécu une expérience tissée serrée. Est-ce qu’on peut dire ça comme ça Oui absolument. Oui une expérience vraiment en symbiose tous les trois et racontez-moi le premièrement comment vous vous sentiez à l’idée de vivre toute cette expérience-là. Est-ce que vous autres ça faisait longtemps que vous aviez un désir de bébé dans votre vie?

Marie-Catherine:

Oui en fait depuis qu’on est ensemble, qu’on sait qu’on veut des enfants ensemble. C’était la question “du quand”. On a attendu d’être bien dans nos travail respectif, que ça soit un peu plus placé, puis rapidement on s’est lancé dans le projet.

Annie, ta Doula Ostéo:

Vous entendez évidemment qu’on parle avec deux mamans. Je pense que même si vous n’avez pas nécessairement le visuel, vous avez bien compris ça déjà. Ça a toujours piqué un peu ma curiosité. Quand on est un couple de femmes, comment est-ce qu’on fait pour déterminer, comment on négocie le fait que ça soit l’une ou ça soit l’autre qui va porter le bébé?

Marianne:

C’est une bonne question Annie, ça varie de couple en couple. Je pense qu’il y a certains couples de femmes des fois entend qu’il va y avoir une femme dans le couple qui n’a pas le désir de porter. Donc déjà, pour ces couples-là, ça règle la question. Pour Marie et moi, par contre, c’était pas le cas du tout. Donc les deux, on avait le désir de porter, de donner naissance, de vivre cette expérience-là. Mais pour nous, ce qu’on sait, c’est qu’on aimerait avoir plusieurs enfants. Après ça, combien On ne sait pas encore.

Marie-Catherine:

Ça aussi, c’est des négociations. Oui, c’est ça.

Marianne:

Mais on savait qu’on voulait avoir au moins deux enfants. Donc, pour nous, c’était plus une question de se dire, mais qui va en premier. Pour nous, en fait, ça s’est fait assez naturellement. Une des raisons pour laquelle on a pensé que Marie-Catherine le porte en premier, c’est le fait que Marie était un petit peu plus placée au travail, donc dans la même entreprise, ça faisait déjà cinq ans. Elle était déjà très très à l’aise avec son poste, ses collègues, tandis que moi, j’étais bien dans mon poste, mais je voulais changer d’entreprise. J’avais envie d’évoluer là-dedans, puis de me sentir peut-être un petit peu mieux, disons au travail. C’est vraiment juste ça qui a fait que pour nous, la parfait, ça fonctionne bien pour Marie en ce moment. Puis un jour, ce sera, ce sera moi, ce sera mon tour.

Annie, ta Doula Ostéo:

Et quand on arrive pour faire un bébé et qu’on est un couple de femmes, on doit évidemment aller en processus de fertilité. Est-ce que ça a été une trajectoire qui a été lourde parce que souvent mes amis qui ont fait cette démarche-là m’ont souvent dit c’est tannant parce que là quand on arrive en clinique de fertilité, on nous traite comme si on était un couple hétéro puis là il faut comme attendre comme si on était infertiles alors que ce n’est pas qu’on est infertiles, c’est qu’on est deux femmes est que ça a été un processus qui a été compliqué.

Marianne:

Il y a quand même plusieurs façons d’avoir accès à une famille pour des couples de même sexe. S’il y a des gens qui écoutent, qui sont intéressés. Une des ressources à laquelle on a eu accès, c’est la coalition des familles. Elles étaient LGBTQ+. Ils donnent beaucoup d’informations, des groupes de discussion, puis tout ça. Je pense que c’est une bonne place à partir s’il y en a qui se demandent par où partir. Parce que pour nous, ça a été ça le gros de: “ comment on réalise notre famille? C’est quoi les options?”

Puis, c’est ce qu’on a réalisé en fait, c’est qu’il y a quand même quelques options, surtout pour quand on parle de deux femmes comme nous. Donc, nous, le processus par lequel on a décidé de passer, c’est un processus de procréation médicalement.

Ça a été un processus qui, en effet, comme tu dis Annie, comporte ces étapes-là. Est-ce que tu vas au privé? Est-ce que tu vas au public? On a commencé nos démarches, ça a été quand même rapide pour nous, on a été assez chanceuses. On a commencé nos démarches il y a deux ans, donc ça a pris un an en clinique de fertilité. Des fois, on entend que ça peut être encore plus long pour certains couples. Donc, on a quand même été chanceuses. Nous, on a décidé d’aller au privé, donc on avait une clinique, on avait une panoplie de tests à passer.

C’est Marie-Catherine qui a passé tous ces tests-là. C’est quelque chose. Les couples hétérosexuels, qui passent par des cliniques de fertilité le savent aussi. mais c’est dix, quinze tests à passer. Le jour un de ton cycle, tu leur écris. Puis là, tu as deux jours pour pouvoir passer ton test. Puis c’est quand même très très intense, très demandant. Puis ça vient avec beaucoup d’attentes. Ce n’était pas pas qu’on était infertiles, c’est juste nous, c’est de notre façon de créer une famille.

C’est sûr que ça vient avec de l’attente, mais ça fait aussi on le savait. Donc, on est parti quand même, j’ai envie de dire peut-être d’avance. Puis c’est également comme ça qu’on s’aligne avec avec moi qui va être la deuxième “porteuse”.  On passera les tests plus tôt. Comme ça, quand on sera prête, on aura au moins fait les tests.

Marie-Catherine:

Oui, le timing pour moi, c’est sûr que j’ai eu un test qui a été plus long, puis j’ai dû aller faire un autre test à l’hôpital, ça a fait que ça a rallongé un petit peu le délai, mais, overal, le délai que ça a pris, je me sentais prête à commencer les essais, je ne me sentais pas en attente depuis trois ans. Un couple hétérosexuel qui a des problèmes de fertilité, il n’arrive pas à la clinique dans le même mindset que nou. Nous quand on arrive, on est excitées de notre projet, c’est positif, même s’il y a un délai, on s’y attend. Mais quand ça fait des années que tu essaies, ce n’est pas le même contexte. C’est un peu spécial de passer tous les tests pour savoir si je suis fertile ou pas. Pas si stressant, mais quand même un peu stressant parce que tu ne te poses pas la question normalement. 

Sinon, ça a été un processus qui était assez positif. Si on était, on était excité, c’est demandant, il y a beaucoup de tests, mais j’imagine que c’est aussi pour bien adapter. Si j’avais eu un problème de fertilité, il m’aurait conseillé d’aller à une in vitro directement. Puis, à noter sur la clinique privée c’est quand même couvert par la RAMQ. Il y a 6 essais pour l’insémination qui est couvert, puis un essai, il faut que tu ailles au public ou au privé. Après ça, c’est que certains tests, si tu veux les faire au privé, tu peux. Mais la majorité est couverte par la RAMQ.

Annie, ta Doula Ostéo:

Merveilleux. Et pour vous autres combien d’inséminations artificielles ont été nécessaires pour que bébé arrive?

Marianne:

Deux seulement. On a été vraiment chanceuses. On entend des fois des histoires un peu d’horreur d’anticipation de questionnement puis pour nous, deux essais. Ça a été vraiment merveilleux. Le jour de la Saint-Valentin, c’est le 14 février, je partais en voyage d’affaires. Le matin à 5h du matin, Marie s’est levée, on a fait le test et on l’a appris, c’était merveilleux.

Annie, ta Doula Ostéo:

Et là est-ce que vous avez prévu le coup Est-ce que vous avez choisi un donneur qui va être le même pour tous vos enfants?

Marie-Catherine:

Possible. Par contre, quand on a fait mon insémination, il y avait quand même une pénurie de sperme qui faisait qu’on n’avait pas la liberté de choisir. Il n’y avait pas énormément de choix, du moins qui correspondait à nos critères.

Marianne:

Oui, ce n’est pas drôle, mais on a trouvé ça un petit peu cocasse. On était en plein milieu de la pandémie. La médecin nous a annoncé que les ruptures de stock touchent même les donneurs de spermes. Mais finalement, on est bien tombé, on est content, mais reste à voir si ça va être possible en fait. C’est notre souhait, mais on ne le sait pas.

Annie, ta Doula Ostéo:

Et là allons-y pour le déroulement de l’accouchement. J’ai entendu dire que le pré travail, la phase de latence avait été longue, que vous aviez travaillé fort à l’avance?

Marie-Catherine:

Oui, en fait, de façon générale, j’ai une assez belle grossesse, mais j’ai eu une phase de latence qui était très longue à la fin, qui a duré un mois je dirais.

Marianne:

C’était interminable. Oui, c’était pas moi que je portais là, mais c’était interminable.

Marie-Catherine:

Puis j’avais des contractions peut-être pas à chaque jour, mais presque à chaque jour, des pas trop petites, pas pas fréquentes, mais au moins une fois par jour, j’en avais. J’ai eu un épisode au Costco où on s’est mis à les compter parce que là, on dirait qu’il y avait une fréquence. Finalement, ce n’était pas le cas. J’ai eu un épisode un matin où là, il faisait vraiment plus mal. Je n’ai pas allée au travail parce que je pensais que c’était ça, mais moi je suis avocate, puis je pouvais faire, j’avais de la cour, je ne pouvais pas pas donner ça à quelqu’un à la dernière minute donc là j’ai fait ça de la maison avec mes contractions.

Marianne:

Je trouvais ça tellement drôle Annie, mais tu étais là avec sa tâche qui a présenté quelqu’un aussi qui était assis, qui apprenait ses contractions. Je veux dire mais ça ça n’a pas de bon sens, ça n’a pas de bon sens.

Marie-Catherine:

Je ne pensais pas que ça a paru trop, mais finalement ce n’était pas sûr. Si c’est ça, ça a duré comme ça sur un mois. La première semaine, j’étais dilatée à 1 cm, à 2 cm la semaine suivante, à 3 cm la semaine d’après. Puis à mon rendez-vous, quand j’étais à 3 cm, ils m’ont proposé un stripping. Je me disais, ça fait trois semaines, mais un deux trois, ça va continuer. 

Marianne:

Je veux juste rajouter qu’on a tout fait Annie. Elle a pris des grandes marches, elle a pris des petites marches, monter et descendre les escaliers pendant une heure de temps. Elle faisait des circuits. On fait de la stimulation des mamelons. Elle a mangé plus de dattes qu’elle en a mangé toute sa vie. Elle a fait l’acupuncture avec induction deux fois.

Marie-Catherine:

J’avais un autre rendez-vous de suivi. Le dimanche, c’était ma date pour être induite si jamais le travail n’avait pas commencé. Donc j’ai décidé de faire le stripping cette journée-là.  Je suis revenue à la maison. J’ai cuisiné toute la journée. J’avais de petites contractions, mais pas différentes de ce que j’avais déjà eu. À chaque jour, je me disais peut-être que ça va être aujourd’hui. Ça venait pas. 

Marianne:

Tu vis chaque jour comme c’est un peu le dernier au travail.  À tous les soirs, quand on se couchait, elle avait des contractions. Je me couchais. Puis je me dis ok, il faut que je me couche puis je suis fatiguée, mais il faut quand même que je garde mon énergie au cas où elle me réveille dans trente minutes puis que ça part. Mais pendant un mois de temps, c’était tellement long.

Marie-Catherine:

J’avais prévu finir de travailler une semaine avant ma date prévue d’accouchement parce que je voulais maximiser le temps après. J’ai commencé à dilater avant, j’ai pensé finir à plusieurs reprises, mes collègues aussi. À chaque jour, tu es encore là. C’est drôle. Finalement, j’ai travaillé jusqu’à la date que je pensais. Puis j’ai eu une semaine pour me reposer, préparer un peu les choses, ça a été bien finalement. Puis ça a pris deux semaines.

Marie-Catherine:

J’ai accouché une semaine en retard. J’ai cuisiné. J’ai fait une guiche, de la croustade, des soupes.

On était assis sur le divan. Puis là, on mangeait tranquillement. Puis j’ai perdu mes eaux à ce moment-là.

Marianne:

Là on jasait et soudainement elle se lève debout, vraiment d’un coup sec. Je dis Marie ça ça va? Pis là elle ne me répond pas. Je disais Marie qu’est-ce qui se passe ça va-tu? Elle dit je pense j’ai perdu mes eaux. Elle court dehors. Elle court. Pis pas pas dans notre cour en arrière là. Elle court en avant, sur notre balcon, en avant de la maison. Marie elle me dit: j’avais peur pour nous planchers”. Pis après c’est que tu sais Annie je pense qu’on t’avait dit qu’on est amis avec Virginie Gabriel qui nous avait recommandé le l’expérience à paléo qui sont passées au podcast puis Virginie quand elle a perdu ses os, c’était un lac. Ils ont dit ils ont tout utilisé les tissus de la maison pour essuyer ses tu sais son son son ses os pis Marie elle avait ça en tête tu sais mais elle est sortie nord avant de chez nous. Pis là je disais mais rentre tu sais. Mais finalement ça a pas fait un lac.

Marianne:

Nous on accouchait en milieu hospitalier. Donc là, vu que Marie avait perdu ses eaux, on savait que tu te rends à l’hôpital. Donc, c’est ce qu’on a fait, mais on a pris ça assez calmement. Marie a pris sa douche, elle a pris le temps de se changer. Puis là, j’ai redis à Marie, tu me diras quand tu auras, si tu as des contractions.

Parce que c’était quand même notre notre souhait, sachant qu’elle perdait ses eaux en début de travail. On espérait vraiment que le travail allait commencer parce qu’on sait que ce n’est pas toujours comme dans les films, ça ne commence pas toujours. J’avais dit tu me diras, quand tu auras des contractions. Là, elle était en haut et elle me criait: “j’en ai une”, “j’en ai une autre”. C’est super, ça a commencé le travail. J’ai réalisé que tu sais, on a pris, on était à la maison presque une heure avant de se rendre à l’hôpital. J’ai réalisé qu’elle me le disait souvent qu’elle avait des contractions. Tu sais, elle était déjà, tu sais, je voyais peut-être du 8, 7 minutes déjà.

Là, je me dis ok, c’est bon, on a une fréquence, elles revenaient tout le temps. On est parti à l’hôpital presque une heure après. On était assez proche de l’hôpital, on était à 13 minutes de l’hôpital. Puis juste le temps de se rendre, elle a eu trois contractions. 

On était quand même assez contentes.  Elle avait perdu ses eaux, on voyait une fréquence s’installer, on voyait que ça s’accélérait. À ce moment-là, on nous a jumelé avec notre infirmière qui était merveilleuse. Cela nous a amenés à notre chambre.

Notre souhait aurait vraiment été de rester à la maison le plus longtemps possible en disant on va faire notre grotte à la maison, on voulait retarder le moment qu’on allait à l’hôpital, mais là, ce n’était absolument pas ça qui se passait. Mais au final on en a trouvé ça quand même positif.

On est allé calmement calmement à l’hôpital, Marie, elle a fait son monitoring, elle se sentait bien. Ils ont évalué Marie, elle était à 3 plus. 

La médecin est venue, elle a fait l’examen. Puis là, elle a dit tu as perdu, tes eaux, mais tu n’as pas perdu toutes tes eaux. Après une heure, elle était rendue à du 4 minutes d’intervalle, ça s’accélérait. 

Marie-Catherine:

On s’était beaucoup parlé de ce qu’on voulait, mais on n’avait pas un plan de naissance écrit. Je lui ai dit que mon souhait, c’était d’avoir un accouchement physiologique si possible. Si ça se passait plutôt bien.

Marianne:

On sentait déjà qu’elle comprenait nos besoins, tu sais déjà l’arrivée, À la fin du monitoring, j’ai donné à Marie sa croustarde en surprise. Elle était tellement heureuse de manger sa propre le croustade.  Marie c’est quelqu’un de super active, elle arrête jamais, jamais, jamais. Mais pendant sa grossesse, elle a été active super active, mais elle était moins qu’à la normale. J’avais l’impression que j’allais devoir la motiver, peut-être un peu, tu sais, pas à bouger. C’est vraiment ça qui s’est passé. C’est vraiment vraiment ça. Déjà j’ai dit bon mais Marie on va faire un peu d’exercice. “Ça me tente pas”.  Tu me l’as dit, il fallait que je te le rappelle, tu le sais, on veut que tu travailles avant, on veut que le bébé soit déplacé, on veut que tu progresses bien.

L’infirmière arrive. Elle arrive avec son ballon. Elle dit Marie-Catherine, ton travail avance super bien. Il faut que tu bouges Marie-Catherine. On va faire des circuits, on va faire ça ensemble, il faut que tu bouges. Puis là Marie-Catherine, elle a vu que ça venait de quelqu’un d’autre. Évidemment, elle a dit oui. “Ok, tu sais pas, je vais bouger”

Il fallait qu’elle marche, puis là, elle avait vraiment une obsession à ne pas vouloir sortir de la chambre. On avait convenu qu’il faisait de la marche, après ça faisait du ballon. Si la troisième chose, c’était le lit. Et là Marie part faire ses circuits.  puis moi pendant ce temps-là, je plaçais un petit peu les choses, j’ai fermé toutes les lumières. Tu sais, je plaçais ce qu’on avait apporté les pots comme tu nous avais recommandé. 

On était dans le noir presque toute la nuit. Ça faisait déjà deux heures et quart qu’elle avait perdu ses eaux. Puis moi, je notais toutes ces contractions à la main. On a les souvenirs de toutes ces contractions-là, je trouve ça super. Je prenais des petites notes, c’est mon petit calepin. 

Ça l’avait vraiment avancé. Marie a fait un gros circuit, elle a été dans le lit. Marie, on va refaire un autre circuit. Tu sais, là, ça ne lui tentait pas trop. 

Mais là, à ce moment-là, là, là, je voyais qu’elle était plus pétée. Marie, un autre petit aller retour, tu es capable. Déjà vers dix heures quarante-cinq, quand on a commencé le deuxième circuit, elle était à deux trois minutes de contraction, puis avait des contractions de soixante secondes et plus elle avait plus de pause et que ça c’était c’est devenu intense rapidement.

Marie-Catherine:

C’est pour ça que j’avais envie d’être en boule. Mais oui ça ça a été, le premier circuit ça s’est quand même à mon souvenir quand même bien fait. Mais j’avais hâte à la pause. Mais le deuxième, c’était intense. Puis en fait, dans tout ce moment là, c’est le moment peut être que j’ai pensé avoir une péridurale. Moi, je voulais que ça soit physiologique si c’était possible. Avant de prendre tes cours, en fait, je ne m’étais pas trop questionnée là-dessus.

Marie-Catherine:

Ma mère, moi, mon histoire d’accouchement, ma mère avait une césarienne, puis elle a demandé une césarienne, puis elle avait toujours été fière d’avoir pu réussir à avoir une césarienne, pas vivre ça dans la douleur. Quand je suis tombée enceinte, elle m’a dit peut-être que tu pourrais essayer de faire ça. Moi, ce n’est pas ça que je voulais. Je savais que je voulais, si possible. Dans mon souhait, c’était d’accoucher par voie vaginale, mais par contre, je ne m’étais pas questionnée plus que ça si je voulais ou non la péridurale. Puis je me disais probablement que je vais l’apprendre. Je ne m’étais pas informée. Puis c’est en suivant des cours que j’ai eu l’information.

Marie-Catherine:

Puis j’ai fait plaisir à chercher tout ça. Finalement, je me suis dit que si ça se déroulait bien, puis que si j’étais capable de le tolérer, mon souhait c’était de l’avoir de façon physiologique pour que ça se déroule le mieux possible, qu’il y ait le moins de complications possibles pour moi, pour mon bébé, puis que de mettre tout dans le fond mes chances de mon côté, puis de son côté à lui aussi. C’est un peu comme ça que je le voyais. Après le premier circuit, puis quand il me tente de faire le deuxième, ça tournait en boucle. Je la prends ou pas la péridurale? Et puis je voulais pas, on dirait que je voulais pas en parler.

Marie-Catherine:

J’en ai pas parlé à Marianne à ce moment-là.  Je me disais si j’en parle, ça devient réel que j’hésite. Je n’en ai pas parlé. 

Si je suis à 5 cm et que ça continue comme ça pendant es heures sans pause, je pourrais pas.

Je pense que Marianne avait commencé à faire des points de pression sur la main. Ce que j’aimais à ce moment-là, je pensais vouloir des massages finalement j’en pouvais pas

Marianne:

Elle faisait juste me donner sa main puis je faisais des points de pression. Marie a frappé un peu son mur. Elle me le disait pas, mais je voyais clairement, ça devenait vraiment vraiment difficile. Dès qu’elle se levait, elle était en contraction, c’était vraiment vraiment intense.

On s’est mis la petite musique, on avait du piano en arrière. Puis là, on a trouvé un petit peu plus notre”beat”.  Ça devenait vraiment intense. Et pas longtemps après ça, la porte s’est ouverte.  On a vu un petit peu lumière.  C’est la médecin est rentrée.

Elle a dit à Marie: “est-ce que ça dérange je vais juste t’évaluer. Dis-moi si tu es à l’aise. Marie a dit oui oui oui, c’est beau.

Marianne:

Marie a eu son examen. Puis elle lui a demandé si elle voulait savoir, elle te rendait à combien qui était rendue à 8 centimètres.

Annie, ta Doula Ostéo:

Tu es encore dans une période où c’est vraiment difficile Marie-Catherine où tu as réussi à traverser ton mur puis que là tu es plus dans le flot?

Marie-Catherine:

Ben en fait, ce moment-là, ça a été plus un moment où mes pensées, tu sais où j’hésitais, là, ça a été un peu un soulagement d’être rendu à huit parce que je ne savais pas où j’en étais. Ça a été un soulagement. 

Marie-Catherine:

Oui, c’est ça. Je ne sais pas si c’était un mur tout le long. Puis cette partie là, ça commençait à être un petit peu plus flou déjà, mais je pense que j’étais plus dans les hormones, c’est sûr. Mais, mais je me rappelle, ça a été un gros soulagement de me dire je choisis là. Puis en fait, je m’étais dit que je ne l’a prendrais pas après je pense 7 cm.

Annie, ta Doula Ostéo:

C’est comme si tu avais besoin à ce moment-là d’avoir la confirmation que tout ce que tu vivais, si c’était hyper intense, que c’était quelque chose qui faisait progresser ton travail.

Marie-Catherine:

Exact. Une espèce de soulagement qui m’a fait beaucoup de bien puis qui m’a dit, qui m’a motivé pour la suite clairement. Parce que j’étais à un point où j’étais comme, je commençais à trouver que c’était long, c’était douloureux. Je savais pas, est-ce que je vais être capable. Puis là, oui, oui, je vais être capable. À partir de là, je sais que comme non, va aller. Puis je vais me rendre à la fin. Puis ça m’a donné comme un second souffle.

Annie, ta Doula Ostéo:

Toi Marianne, tu l’as vu ce changement-là pour elle intérieur. Est-ce qu’il y a eu un avant puis un après pour toi dans ce que tu voyais?

Marianne:

De l’extérieur, on dirait que je, ça fait drôle à dire, mais je voyais que ça s’est intensifié. Je voyais que c’était tellement intense. Puis pour moi, pour là, je parle vraiment pour moi parce qu’à ce moment-là, je ne lui demandais pas comment tu te sens, comment tu sais. Te sens, on communiquait d’une autre façon, je pense à ce moment-là, puis je vais m’assurer qu’elle soit bien, qu’on était ensemble tout le long.

Mais je ne sais pas comment l’expliquer, mais on dirait que moi, j’ai de l’extérieur, on dirait que je la connais là, ça fait huit ans qu’on était ensemble, je la connais depuis qu’on a qu’elle a cinq ans. On a fait notre maternelle ensemble, on se connaît par coeur. Puis j’avais l’impression qu’elle pouvait en prendre plus.

Étrangement, je n’avais comme pas l’impression qu’elle était au bout. Mais en même temps, je voyais que pour elle, c’est difficile. Donc pour moi aussi, le 8 cm est venu un peu comme un soulagement parce que je me suis dit, ok, c’est bon, on est rendu à 8 cm. 

Marianne:

Après Marie a commencé à me dire “j’ai mal au dos”, Et là, je donnais de l’eau, je me dis ça, elle va aller faire marcher cinq mètres pour se rendre. Et là, je lui donnais plein d’eau, plein d’eau, plein d’eau est allée faire pipi. Elle arrêtait pas d’aller faire pipi.

Marie-Catherine:

il y avait un gros bain. L’infirmière est venue voir Marie pour lui offrir le bain.

Marianne:

Est-ce que tu nous fais confiance Tu sais plus à lui parler presque, tu écoutes, tu es une enfant mais devant son super respectueuse, mais c’est drôle, tu sais, regarde, on ne va plus ouvrir la porte. Marianne, Marianne Puma, elle va regarder à l’extérieur. Si il y a personne on va dire ok on traverse là on va traverser Tu l’as tu l’as vu là. Est-ce que tu te sens bien ici? Okay là je peux

Marie-Catherine:

Le bain a aidé parce que entre mes contractions, on dirait que j’avais quand même mal, puis dans le bain, j’avais mal pendant mes contractions, mais j’avais plus mal entre. Ça a fait du bien. Sauf que mes contractions ont changé pendant que j’étais dans le bain.

J’ai commencé à commencer à pousser. Là, je n’étais plus bien dans le bain. Je suis sortie, je crois que je suis restée quinze minutes à peu près, mais ça a valu la peine parce que ça m’a fait du bien pendant un petit peu de temps que entre les contractions, je n’avais pas mal.  Je sentais que ça poussait à ce moment-là.

Marianne:

Oui, c’est ça, ça a poussé, je pense pendant presque deux heures parce qu’on est revenu du bain. Marie, elle a eu son évaluation, puis elle était à 9 plus. Je pense que si on s’approche, ça s’en vient, mais on va attendre un petit peu. Et que les deux prochaines heures, on était vraiment dans le lit, le Marie était dans le lit. 

C’était vraiment spécial, toute ma vie je vais m’en souvenir. souvenir de ce moment-là de l’accouchement de Marie que était vraiment était bien là comme elle a dit dans le lit puis était couché de tout son long sur le dos était couché dans le lit puis chaque contraction on voyait là c’est ça prenait son corps là je voyais avant même qu’elle ait sa contraction dirait que je voyais comme si ça prenait tout son corps. C’était vraiment spécial comme une espèce de, des gens qui disent une vague ou comme une vibration un peu puis elle se tournait sur le côté.

Tu apprenais toutes ces contractions sur le côté comme ça. Puis là elle me donnait sa main au même moment elle me tendait sa main, je lui faisais son son point de pression. Je t’aime. Ça va bien. J’encourageais, je lui mettais des débarbouillettes d’eau froide, tout ça à ce moment-là. À retourner sur le dos. Puis là, ça recommençait, ça allait être vraiment deux heures comme ça dans le noir total avec le petit piano qui jouait encore en arrière. C’était magnifique. C’était tellement c’était intense.

Marianne:

Si je voyais que Marie était comme c’était vraiment intense. Le plus que ça avançait, le plus que moi-même je devenais émotive. Je ne voulais pas qu’elle voie, tu sais non plus, mais c’était tellement c’était drôle comme je ne sais pas, je n’ai pas d’autres mots pour le dire, mais c’était tellement spécial. Puis je n’arrêtais pas de me dire c’est foutu les gens, ils parlent tellement d’intensité, d’accouchement. Ah, c’était intense, intense, intense. Puis oui, tu sais, oui, c’était intense, c’était tellement intense. Mais sur le moment, j’arrêtais pas de me dire, mais c’est calme, c’est tellement calme. Comme on est ici, dans le noir, on est, c’était, il y avait une espèce de symbiose, c’était beau, c’était calme, c’était c’est vraiment spécial.

Puis Marie deux autres petites anecdotes mais Marie dit, Je me suis dit Marie après je la ferme.

Marianne:

Je me dis que si on va la fermer.

Marie-Catherine:

Non non non non je veux de

Marianne:

la musique, je veux de la musique. La musique était au moins forte, mais tellement forte que le lendemain, je pense à trois heures de la même si, je dis voyons, c’est quoi ce bruit-là, tu sais. C’est la musique qui avait joué pendant vingt-quatre heures de

Marie-Catherine:

je sais pas si je l’entendais par là.

Marianne:

Ah c’est sûr que c’était drôle parce que j’ai trouvé ça tellement spécial tu vois d’être sur le côté on était vraiment tu sais ensemble en symbiose mais même temps, je voyais ça, je me disais c’est tellement drôle comme tu sais, c’est pas drôle, c’est vraiment pas drôle, c’est comme tu sais d’un côté, c’était tellement dur de la voir comme ça, mais de l’autre côté, c’était cocasse. 

L’infirmière est arrivée avec une boîte. Là, elle me disait les filles, j’ai des odeurs qui pourraient peut-être vous aider. Des huiles essentielles. Des huiles essentielles, c’est ça. Puis on dirait qu’on ne s’attendait pas à ça, tu sais, en milieu hospitalier. Puis Marie, elle déteste les odeurs.

Marianne:

C’est vraiment quelqu’un qui a le nez fin. Puis dès qu’il y a une odeur qui ne fonctionne pas pour elle, elle ne veut rien savoir. Elle a vraiment un essentiel. Là, je disais à la caméra, je pense que tu as des huiles.

Annie, ta Doula Ostéo:

Tu dis non, souvent ça l’aide.

Marianne:

Pis là elle a fait cent-trente-huit les huiles à Marie. Pis là Marie tu as dit ah non comme tu café. Non. Pis là elle est comme

Marie-Catherine:

là tout.

Marianne:

Marie a une évaluation qu’elle était à dix puis qu’on était content qui nous ont dit dans notre grande surprise ils nous ont dit l’infirmière nous a dit tu es à dix donc si tu veux pousser on va pousser attends on va pousser là tu vas pousser puis ça va être maintenant mais dis-moi je t’encourage le plus possible à attendre elle dit on veut que ton bébé descende on veut que tu aies le moins longtemps à pousser Elle dit c’est pour toi, mais si tu sens que tu veux pousser, on va pousser. Et moi je t’encourage à attendre. Et à

Marie-Catherine:

continuer à les prendre comme ça on va prendre les contractants qui poussent c’est qu’on l’a fait on le fait pendant un moment À un moment donné, je les ai rappelés parce que là, ça poussait trop. Puis en fait, ils m’ont dit de rappeler quand ça poussait, même entre les contractions. C’est ça que j’ai attendu, mais ça peut, mais je ne sais pas. Pour moi, ça n’a pas été si long le moment entre les deux évaluations, mais peut-être que ça l’a été. Je n’étais pas, je n’étais plus, je n’avais plus trop la notion du temps à ce moment-là. Mais c’est ça. Finalement, on a rappelé quand ça poussait même  entre les contractions. La médecin est arrivée une minute plus tard.

J’ai poussé pendant dix-huit minutes, ça a été quand même court. La poussée en tant que telle. Mais il y a eu des pratiques avant. Moi, j’étais plus là. J’avais hâte que ça, j’avais hâte de voir le bébé, mais j’étais comme il faut que ça termine. Je peux pas dire que c’est le plus beau moment de mon accouchement. J’étais épuisée à ce moment-là. J’avais envie, j’avais envie que ça se termine.

Marianne:

Le corps est sorti. Elle a pris son bébé, elle a pris son bébé.

Annie, ta Doula Ostéo:

Quand votre bébé arrive là sur ton ventre c’est quoi votre réaction est-ce que vous êtes tellement épuisée que vous n’êtes pas vraiment disponible pour l’accueil est-ce que vous étiez émotives?

Marie-Catherine:

C’était le plus beau moment de l’accouchement. Ça a été vraiment un moment magique puis un beau moment.

Marianne:

Un coup de foudre aussi pour les deux vraiment là instantanément.

Ils ont eu un petit peu de difficulté à sortir mon placenta. J’ai été, il y a eu comme eu une heure là-dedans où la médecin était là, il essayait de faire différentes choses. J’ai eu des massages pour aider. Puis finalement, je pense que ça a pris une heure, puis un peu bien commencé à être inquiet quand il est sorti, mais finalement, il est sorti, donc ça a été correct. Puis après après ça j’ai j’ai dans la deuxième heure je l’ai j’ai allaité puis ça a été non ça a été un super beau moment vraiment.

Annie, ta Doula Ostéo:

Puis est-ce que toi tu as des souvenirs de tous les mots d’amour que ta blonde te donnait pendant l’accouchement est-ce que c’est quelque chose qui est resté à l’intérieur de toi?

Marie-Catherine:

Oui, absolument. Oui, pour vrai, ma femme a été d’un support extrême pendant mon, je ne pense pas que j’aurais pu le vivre de cette façon-là, ce n’était pas d’elle. Il y avait beaucoup de, à l’écoute, c’était au devant aussi, puis elle était aussi comme très douce, mais en même temps un peu ferme quand j’en avais besoin et que c’était c’était parfait. Puis oui, elle a été non, c’était ça a été extraordinaire. Puis je pense que je pense que c’était chouette aussi qu’elle ait des outils. Je pense qu’elle cherchait un peu avant comment je vais pouvoir être utile. Ça lui a parlé la chargée de projet. 

Annie, ta Doula Ostéo:

Puis tu sais j’entends dans ton récit que ça n’a pas été toujours facile Marie-Catherine là qu’il y a eu des moments qui ont été plus difficiles pour toi. Est-ce qu’en rétrospective tu es contente d’avoir vécu cette expérience-là de façon naturelle ou tu dis ah c’est à refaire peut-être que je prendrais une péridurale, c’est quoi ta position maintenant

Marie-Catherine:

Non je suis contente de l’avoir vécu de façon naturelle. C’est c’était mon souhait. Puis je pense que, mais je pense qu’il y avait une partie de moi tout au long qui me dit je sais pas si je veux, ça va être moi ce qui va faire ça. Finalement, même si c’était le souhait que j’avais, on dirait que je n’avais pas. Je ne suis pas quelqu’un qui tolère particulièrement bien la douleur. Je ne suis pas. J’avais, je n’avais pas un doute, mais je me disais. Puis, je pense, je me disais peut-être que je vais le faire, mais j’avais quand même un sentiment que ça se pouvait que je décide d’apprendre, puis je m’étais aussi dit que c’était correct.

Je ne voulais pas vivre de regrets si jamais ce n’était pas, ça ne se passait pas comme j’avais souhaité. Ce n’était pas pour moi un échec de la péridurale pas du tout. C’était plus un souhait si c’était possible. Mais ultimement après coup, je suis quand même fière de comment ça s’est passé. C’était un sentiment de fierté que je ne pensais pas avoir. Si ce n’était pas dans le but de faire un, si ce n’est pas mon rêve, ce n’était pas quelque chose que je pensais depuis longtemps, mais de dire je vais faire un accouchement de façon naturelle. Ce n’était pas un objectif de vivre. Ce n’était pas comme ça que je voyais.

Marie-Catherine:

C’était plus comme en faisant mes recherches, je pense que ça serait le mieux si c’est possible. Mais après coup, non, j’étais fière, je pense.

Annie, ta Doula Ostéo:

Marianne tantôt tu nous disais il y a des moments donnés où ça a été beaucoup d’émotions pour toi de voir ton amoureuse naviguer à travers ces étapes là. Est-ce qu’avec le recul, tu es capable d’identifier ce qui s’est passé Est-ce que c’était de l’impuissance. Est-ce que c’était de l’amour que tu ressentais par rapport à au fait qu’elle est en train de traverser quelque chose de difficile.

Marianne:

C’est une bonne question. Je pense peut-être plus de l’amour. L’impuissance dont me parle peut-être moins parce que Marie l’a dit, j’ai pris à coeur mon rôle de chargée de projet. C’est quelque chose que j’ai vraiment aimé dans l’expérience de OPALEO, mais qui m’a vraiment parlé. Et puis que les deux, on a toujours voulu porter, tu sais, Marie et moi. Donc, c’est sûr que moi, j’ai toujours imaginé qu’un jour, on allait avoir un bébé, j’allais porter le bébé, j’allais donner naissance au bébé, qu’avec tout notre processus, tout a été mis sur l’enfant sur avoir un bébé, avoir accès à avoir un bébé tombé enceinte. Et quand finalement Marie est enceinte, c’était le plus grand bonheur du monde, quand tu as commencé à se tourner à ce moment-là vers l’accouchement, on dirait que savais pas c’était quoi mon rôle. Je me disais, mais je ne sais pas, je sais c’est quoi.

Et puis c’est ça que je voudrais que j’étais un peu dans l’inconnu de redéfinir un peu, c’était quoi mon rôle. Puis là, on a commencé les cours prénataux OPALEO. C’est une des premières choses que tu nous as dit, je pense, dans le premier cours. C’est l’importance cette personne-là. Puis tu sais qu’on ait tous les outils, qu’on soit prêt à accompagner la personne qu’on aime qui donne naissance. Puis Ça m’a tellement parlé. On écoutait tout le matériel que tu nous as partagé, toutes les vidéos de partenaires, je les ai réécouté mois avant. Je voulais être prête, j’écoutais tous les podcasts, je prenais des notes, j’étais un peu folle.

Je voulais être prête et je ne me sentais pas à ce moment-là impuissante. C’est un peu là que je m’en vais que je sentais les deux, on avait les outils. Je sentais que j’avais tout à ma disposition pour l’aider. J’ai vraiment vraiment senti que je lui ai apporté le support dont elle avait besoin à ce moment-là. Puis, tu sais, autant que Marie, je suis excessivement fière d’elle, c’est pour la façon dont elle a donné naissance. C’est comme elle a dit, elle a eu un grand sentiment de fierté, elle de son côté. Puis moi aussi, en tant que partenaire, j’en ai retiré cette fierté-là. Donc non, tu sais, ce n’était pas l’impuissance.

Je pense que c’était vraiment plus, tu sais même si tu as ces outils-là, puis même si tu sens que tu apportes quelque chose à la personne que tu aimes, c’est quand même difficile, en tout cas moi, j’ai trouvé ça difficile de voir la personne que j’aime le plus au monde qui passe à travers ça, puis tu ne peux pas lui dire, ça finit dans une heure où tu sais, il n’en reste pas long, tu sais, tu ne le sais pas, tu ne le sais pas, puis tu sais pas si ça va s’améliorer, si ça va s’empirer, tu ne sais pas. Tu sais, tu veux l’encourager, mais c’est vraiment particulier à vivre. Puis, c’est la chance qu’on a, en tout cas, on se dit on a cette chance-là, nous, on va vivre les deux rôles, tu sais. Mais, non, c’est plus c’est quelque chose, voir, tu sais, la personne que tu aimes le plus au monde, dans un moment comme ça, tu sais puis d’essayer de l’accompagner là-dedans c’est, oui j’ai trouvé ça beaucoup. Oui beaucoup.

Annie, ta Doula Ostéo:

Et justement si tu le dis bien c’est rare que ta compagne ta conjointe en disant un jour je serai à sa place. Est-ce qu’il y a des parties du travail où tu t’es sentie confrontée en me disant ouf, un jour ça sera moi qui sera là ou ce n’est pas quelque chose qui t’est passé par la tête

Marianne:

Oui et non. Je pense que c’est sûr que quand on suivait les cours, tu sais, prénataux, des fois, je me demandais, oh, tu sais, quand quand moi, je vais, je vais être enceinte comment je vais me sentir, mais rapidement vrai que je me suis dit non. Tu sais oublie ces questions-là, tu sais ces questions-là seront plus tard tu sais pour toi. En ce moment, ma seule préoccupation à avoir, c’est pour Marie, d’avoir le rôle que j’ai en ce moment, puis d’être là pour elle. Puis pendant l’accouchement, je pensais pas à ça. Jamais, je me disais, mais on dit comment on va être moi? Jamais, jamais, jamais, jamais, je je. C’était juste là, toute toute toute toute toute mon attention était vers elle, vers le bébé. Puis, il n’y avait rien, rien, rien, rien, c’est par rapport à moi et comment j’allais le vivre.

Marianne:

Par contre, j’aimerais quand même dire que par après, reste quand même que moi j’ai des images, que d’autres gens ont pas d’images.

Marie-Catherine:

Mais moi j’ai pas toutes les images.

Marianne:

Mais quand même si quelques jours après je me suis dit ah ok, oui, c’est c’est beaucoup, puis c’est beaucoup pour ton corps. C’est impressionnant, tu sais, ce que ton corps peut faire. Puis ce qu’on demande à ton corps de faire, c’est très impressionnant à voir. Il va juste falloir que ça soit nouveau. Oui, quelque chose que j’ai vraiment apprécié. C’est à l’hôpital, on s’est senti tellement, tu sais notre infirmière, la médecin, les gens n’arrêtaient pas de nous dire, c’est tellement beau ce que, oh c’est tellement beau, oh mon Dieu, oh c’est tellement spécial. Puis non non, on s’est déjà par après, on sait pas s’il disait ça à tout le monde, tu sais peut-être, puis dire ça à tout le monde, mais il y avait vraiment quelque chose de, c’était beau, c’était tellement beau, tu sais, puis on ne sait jamais, Nous, étant deux femmes, est-ce qu’on va, on ne sait pas un peu, on ne sait jamais. En général, les gens, c’est super positif.

Marianne:

Mais on savait pas non plus ça rentre dans le pire puis tout le monde était tellement merveilleux puis tellement valorisant On a trouvé ça, on parle beaucoup de ça, c’est c’est c’est à quel point que dans la maternité, puis tu sais d’avoir un bébé, puis il y a tellement, tout le monde sait, tout le monde a fini en fait, tout le monde a fini en fait, puis à quel point c’est important de de valoriser les les gens qui passent à travers ça, C’est une grosse étape la naissance, l’arrivée d’un bébé. On a commencé l’arrivée de notre bébé tellement positivement que ça a juste été merveilleux pour la

Marie-Catherine:

suite. Oui, puis on est vraiment bien tombés parfait de a à z. On s’est senti comme super bien accompagné. Impliqué aussi, ils ne nous ont pas laissé à nous-mêmes. Ils étaient là qu’on avait besoin, mais respectueux de ce qu’on pouvait faire. Non, ça a été vraiment bien à ce niveau-là. On est vraiment vraiment chanceuse.

Marianne:

Puis la dernière chose, on tenait à te dire à lui, mais et qu’on a aimé ça là. On a tellement aimé ça l’expérience paléo. Je dis l’expérience. C’est ça. Je suis plus dans ça, mais on a tellement aimé ça. Oh mon Dieu, marraine trouvait presque folle. Tout tellement que j’écoutais des vidéos, puis les podcasts. C’était tellement agréable de commencer ça pour se sentir informé, outillées.

J’ai vraiment vraiment aimé ça qui un autre point aussi parce que je pense que tu te le fais, on l’entend dans les podcasts justement que j’écoute là, les gens te redisent toujours qu’il y a des beaux posts. J’aimerais dire aussi que on a particulièrement aimé parce qu’on en a parlé souvent. Également, on t’a trouvé tellement inclusive aussi. Tu sais, puis ça l’a été vraiment là pour nous, ça l’a été vraiment on a adoré ça, adoré ça puis tu sais on on voudrait qu’on s’habitue, mais c’est quelque chose qu’on dirait que moi, si c’est vraiment nous personnellement moi puis que souvent les gens ils font référence à la maman, le papa, puis ça me dérange pas. On dirait que des fois, j’en appelle le papa, on dirait que je suis habituée, puis comme tu sais comme ça, c’est la norme, puis C’est pas comme ça pour tout le monde, mais moi, ça ne me dérange pas particulièrement de dire que c’est correct. Mais ça l’a tellement fait du bien étant cette expérience-là, puis tu sais, tu parlais de partenaire, puis ton choix des mots, tu parlais aussi des parents solo, puis l’importance de d’autres partenaires, que ça soit une grand-maman, une douleur ou tu sais. J’ai vraiment apprécié, puis c’était agréable d’être dans ce processus-là, puis de sentir cette inclusion-là. Ça, ça fait du bien.

Marianne:

Ça fait du bien. Oui, ça a vraiment fait du bien. Oui, merci.

Annie, ta Doula Ostéo:

Ça m’a vraiment fait plaisir, vraiment, ça me touche en plus que vous me disiez ça là, c’est vraiment merci merci merci.

Marie-Catherine:

Non, c’est qu’on est allé à la même école primaire et secondaire, Pas au même cégep, mais à la même université. Puis en fait, primaire secondaire, on avait des amis comme eux, mais on n’était pas particulièrement amis. C’est dans un concours de circonstances, on s’est ramassé ensemble en colocation à l’université. C’est à la fin de l’université que ça a débuté. Mais, mais c’est qu’on se connaissait depuis vraiment longtemps.

Marianne:

Et par surprise pour nous mêmes, c’était drôle.

Annie, ta Doula Ostéo:

Quand vous vous êtes retrouvé à une version que vous avez réalisée à ce moment-là, que vous connaissez déjà ou ça a été long avant que vous fassiez la découverte.

Marie-Catherine:

Non, on savait très bien, on était qui le on

Marianne:

On était relié de par notre groupe d’amis que en allant à l’université, il y a une de nos amis qui, on disposait à la trois, c’était les deux bien amies avec une autre, tu sais, une de nos amies. Puis finalement, elle, elle a décidé de ne pas venir. Elle était à l’université, on était les deux avec une autre finalement Annie qui vit. Puis si ça fait que oui, oui, on était bien. On se connaissait bien quand même. C’est juste qu’on dirait que ça n’avait pas cliqué. Puis finalement, tu sais, le verset commencé, puis C’est vraiment cliqué.

Marie-Catherine:

Il y a toujours

Marianne:

un qu’on habitait ensemble. C’était assez drôle. Mais on a passé nos trois années d’université comme des amis vraiment comme comme des amis c’est à la fin de l’université que ah et ben petite surprise. Oui puis c’est laquelle des deux qui a fait au début qui a fait comme attente, c’est plus

Annie, ta Doula Ostéo:

que de l’amitié notre affaire il y en a tu une des deux qui a compris avant l’autre.

Marie-Catherine:

Je pense que ça les deux on a on a fait comment il y a tu je pense que ça a été mutuel.

Marianne:

Moi j’ai envie de dire peut-être quelques quelques shooters de vodka puis de tes équivalents qui ont oui c’est ça qui ont vu ça avant nous.

Marie-Catherine:

Vous savez que

Annie, ta Doula Ostéo:

ça c’est une histoire que vos enfants vont avoir plaisir à écouter et à réécouter vous savez ça préparez-vous à la raconter souvent. Je vous remercie vraiment beaucoup, toutes les deux, d’avoir pris le temps de venir nous raconter votre histoire.

Marianne:

Mais merci beaucoup Annie, c’était vraiment plaisir. Oui merci.

Annie, ta Doula Ostéo:

Alors il faut que je te dise que cet épisode est un de ceux pendant lesquels j’ai le plus ri pendant l’enregistrement. Là tu vas me dire Annie, on ne t’entendait pas rire tant que ça, non parce que je m’empêche de rire quand on enregistre, parce que je ne veux pas évidemment que les propos de mes invités soient camouflés par mon rire mais écoute des fois j’étais tellement morte de rire j’espère que toi aussi ça t’a donné cet effet-là. Et d’ailleurs c’est drôle, je ne sais pas si c’est une coïncidence, des fois on dit qui ça semble se ressemble. Mais en fait dans l’épisode Marianne et Marie-Catherine t’ont parlé de leurs amis Virginie et Gabriel c’était eux en fait qui les avaient référés vers moi pour se préparer à l’accouchement avec la méthode au paléo et en fait l’épisode de Virginie et Gabriel est aussi un épisode dans lequel j’ai beaucoup ri. Je t’invite si ce n’est pas déjà fait à aller l’écouter, c’est l’épisode numéro vingt qui se nomme attention prépare-toi tu vas avoir l’impression que quelqu’un te coupe un bras et n’aie pas peur l’écouter parce que c’est vraiment un épisode excellent dans lequel Virginie attend et attend et attend jusqu’à la fin de son travail d’avoir cette fameuse impression que quelqu’un lui coupe le bras impression qui finalement tu l’auras compris n’est jamais venu. Effectivement lorsqu’elle a rompu ses membranes, c’est un moment vraiment cocasse quand il nous raconte ça. Sincèrement si tu n’as pas encore écouté l’épisode numéro vingt, je te le vraiment c’est excellent. Je ne sais pas pour toi mais moi j’ai trouvé ça très drôle d’entendre Marianne qui imitait Marie Catherine lorsqu’elle parlait pendant ses contractions.

Annie, ta Doula Ostéo:

Et là je dois te dire que cette imitation-là était excellente et là tu vas me dire mais Annie tu n’étais pas là comment peux-tu le savoir En fait c’est extrêmement caractéristique des femmes qui sont en travail et qui sont vraiment remplies de belles hormones complices de l’accouchement. J’ai entendu des centaines de femmes parler dans ce pattern-là. Donc si pendant l’accouchement tu t’entends parler comme ça parce que souvent les femmes me disent écoute je m’entendais mais je pouvais pas faire autrement Donc si tu t’entends avoir ce type de parole-là, de langage, de prononciation, de rythme, de ton et compagnie, réjouis-toi, ça veut dire que tu es vraiment complètement pété dans tes hormones et on va se le dire c’est exactement ce qu’on veut pour que pour toi et pour ton bébé ce soit le plus facile possible. J’ai beaucoup aimé aussi que Marie-Catherine nous raconte avec plein de que la poussée pour elle ça n’a pas été le moment merveilleux auquel elle s’attendait. C’est vrai qu’on entend souvent des femmes dire, ah mon Dieu moi la poussée j’ai tellement aimé ça. Ben écoute moi non plus la poussée franchement, c’est pas mon moment préféré dans mes accouchements. Je trouve ça même à la limite pas mal plus challengeant que pendant les contractions où on doit se laisser aller. Donc tout ça pour dire qu’il n’y a pas un seul moment pendant un accouchement qui est nécessairement plus facile ou plus transcendant pour toutes les femmes de l’univers.

Annie, ta Doula Ostéo:

C’est vraiment en te plongeant dans l’expérience que tu vas découvrir pour toi quelles sont les étapes du travail et l’accouchement que tu aimes davantage qui sont celles que non c’est pas trop ton truc à toi et ça c’est vraiment différent d’une femme à l’autre que je t’invite à rester le plus possible dans l’ouverture, ne pas te faire d’attente et comme on se l’est souvent dit dans les épisodes précédents, ceci ne veut pas dire qu’on ne se prépare pas. Non, on se prépare, on met toutes les choses en place et une fois que ça, c’est fait, on lâche prise et on réduit au maximum nos attentes. Et d’ailleurs en parlant de préparation, tu as entendu à quel point Marianne était prête à accompagner son amoureuse dans l’aventure je te rappelle que le la partenaire la doula les médecins les infirmières les sages-femmes ont une capacité de faciliter le travail et l’accouchement ou au contraire de nous mettre des bâtons dans les roues soyons clairs. C’est incroyable la différence que l’on peut faire. Alors peut-être que tu as souvent entendu des femmes qui ont dit ben on n’a pas besoin de personne pour donner naissance. C’est vrai on n’a pas besoin de personne pour donner naissance, mais c’est vraiment facile de nuire à un travail comme ça peut être facile d’accompagner de façon à bonifier la bulle hormonale. Si vous donnez naissance en plus par exemple dans un milieu hospitalier ou dans un milieu où vous ne savez pas exactement avec qui vous allez être jumelé, c’est encore plus important. Donc je vous encourage vraiment à vous préparer en équipe à chacun son rôle pendant l’accouchement.

Annie, ta Doula Ostéo:

C’est vraiment ça qui facilite le processus et je te rappelle qu’on facilite le processus pour la mère mais également pour le bébé et d’ailleurs en parlant de bébé si tu as envie de t’inscrire à l’atelier gratuit les superpouvoirs de ton bébé dans lequel on parle de toutes les clés importantes pour le quatrième trimestre et plus, je t’invite à le faire dès maintenant. Tu trouveras le lien pour t’y inscrire dans la description de l’épisode. Il sera question de sommeil, de jeu sur le ventre, de tête plate, de réflexes archaïques et évidemment de motricité libre. Et si ton bébé est toujours dans ton ventre et que tu as envie d’en apprendre davantage sur le partage des rôles, les meilleures astuces qui transforment une naissance en essence facilité, je t’invite à me rejoindre dans la formation les onze clés pour une naissance facilité. C’est une préparation qui est actuellement disponible en mode gratuit. Pour y avoir accès dès maintenant, tu peux simplement aller t’y inscrire avec le lien que tu trouveras dans la description de l’épisode. Tu auras accès à la formation aussitôt que ton inscription sera faite. Dans le prochain épisode, nous aurons la chance de recevoir Kleli qui vient nous raconter ces deux expériences d’enfantement.

Annie, ta Doula Ostéo:

Deux expériences complètement différentes, qui fait la richesse de son partage je te souhaite une magnifique journée et j’ai déjà hâte de te retrouver dans le prochain épisode