podcast enfanter librement

Aujourd’hui tu entendras l’histoire de la naissance de Emma.

Ses parents avaient d’abord prévu qu’elle en milieu hospitalier à l’aide d’une sage-femme.
Puis dans le courant de la grossesse, Bayana et Louis ont changé d’idée. Ils ont décidé que l’expérience aurait plutôt lieu à la maison de naissance.
Et nouveau revirement de situation en plein travail. Alors que Bayana était en contraction, elle a décidé qu’elle voulait rester bien emmitouflée dans sa couette à quatre pattes dans son salon.

Dans les prochaines minutes, tu découvriras l’histoire fascinante de ce super trio.

LES ASTUCES QUE BOYANA A UTILISÉES POUR JONGLER AVEC LA DOULEUR

  • Acupuncture
  • Lumières tamisées
  • Mouvements du bassin
  • Points de pression
  • Positions et stations
  • Pression dans le bas du dos +++

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Sujets abordés dans cet épisode

  • Accouchement à domicile
  • Accouchement en milieu hospitalier (hôpital)
  • Accouchement en maison de naissance
  • Accouchement avec des sages-femmes
  • Astuces pour que les contractions commencent
  • Doula
  • Fertilité
  • Importance du soutien du.de la partenaire
  • Importance de suivre notre intuition
  • Instinct
  • Lâcher-prise
  • Naissance physiologique
  • Préparation Affective à la Naissance (haptonomie)
  • Plan de naissance ou souhaits de naissance
  • Postnatal
  • Poussée réflexe
  • Spiritualité
  • Rôle du/de la partenaire
  • Sensations de la poussée réflexe
  • Rupture spontanée des membranes
  • Sages-femmes

Interventions dont il est question dans cet épisode

  • Ballonnet
  • Monitoring ambulatoire
  • Stripping (décollement des membranes)
Transcription de l'épisode

Annie, ta Doula Ostéo:
Aujourd’hui tu entendras l’histoire de la naissance de Emma. Ses parents avaient d’abord prévu qu’elle en milieu hospitalier à l’aide d’une sage-femme. Puis dans le courant de la grossesse, Bayana et Louis ont changé d’idée. Ils ont décidé que l’expérience aurait plutôt lieu à la maison de naissance. Et nouveau revirement de situation en plein travail. Alors que Bayana était en contraction, elle a décidé qu’elle voulait rester bien emmitouflée dans sa couette à quatre pattes dans son salon. Dans les prochaines minutes, tu découvriras l’histoire fascinante de ce super trio. Et d’ailleurs, comme tu l’entendras, Bébé Emma a tenu à participer vocalement à l’enregistrement.

Annie, ta Doula Ostéo:
Boyana et Louis Vincent, merci d’avoir accepté mon invitation.

Boyana:
Bonjour Annie.

Louis-Vincent:
Bonjour Annie, merci.

Annie, ta Doula Ostéo:
Merci à toi. Vous avez vécu l’expérience de l’accouchement il y a très peu de temps, on va y revenir dans quelques minutes, mais avant j’avais envie de commencer par le fait Bayana qui a comme une anecdote intéressante avec le fait que on ne se connaissait pas, mais on se connaissait aussi en même temps depuis longtemps.

Boyana:
Ouais, mais en fait Annie tu fais partie de notre famille depuis quinze ans maintenant, C’est ma soeur qui quand elle est tombée enceinte de sa première fille a fait ta rencontre puis tu l’as accompagnée à travers sa grossesse puis ça a été vraiment un éveil pour elle autour de l’accouchement physiologique qui est devenu même une passion pour elle. Elle a eu deux accouchements naturels et c’est quelqu’un qui quand il y a un sujet qui l’intéresse, elle s’intéresse à fond puis elle est une très bonne communicatrice. Donc ça a inspiré aussi beaucoup de gens autour d’elle après ça, de connaître un peu les autres alternatives par rapport à l’accouchement. Puis moi ça m’habite depuis aussi quinze ans là vraiment.

Annie, ta Doula Ostéo:
Est-ce que ça t’a mis de la pression d’avoir une soeur depuis dans le fond quinze ans, toi tu savais que tu voulais avoir des enfants, on va en parler dans quelques minutes, c’est très clair pour toi. Est-ce que ça t’a mis la pression de faire comme ouf ma grande soeur a eu des beaux accouchements physiologiques, est-ce que ça va être possible pour moi par exemple.

Boyana:
Je pense pas que la capacité était mise en question, mais c’est sûr que ça a été des très beaux exemples, c’est très inspirant, mais c’était surtout un souhait très fort que j’avais de pouvoir moi aussi vivre ça. C’était surtout ça. Je pense que j’aurais été déçue si l’on ne vole pas une chose, ça a été un accouchement naturel, mais je pense j’aurais été oui déçue puis en même temps ben il y a des choses qu’on contrôle pas mais oui.

Annie, ta Doula Ostéo:
Et de ton côté Louis Vincent est-ce que tu avais avant de rencontrer Boyana, est-ce que tu avais des envies un jour de vivre un accouchement physiologique ou c’était quelque chose dont tu n’avais jamais entendu parler

Louis-Vincent:
Non du tout du tout, du tout. Je n’étais pas rendu là dans la réflexion, mais pas du tout. Déjà d’avoir un enfant, c’était une conversation à avoir avec une personne. Non j’avais jamais entendu parler de ça du tout.

Annie, ta Doula Ostéo:
Et là, vous êtes en relation depuis assez peu de temps, on va dire que vous êtes un couple assez jeune et votre histoire est vraiment intéressante. Parce que quand vous êtes rencontré, Bayana toi ton chemin était tracé. T’étais à un moment de ta vie où tu te disais, moi peu importe, je suis rendu là, je vais avoir un bébé.

Boyana:
Pas mal oui, ça fait même pas deux ans qu’on est ensemble avec un bébé de 6 mois, donc les calculs puis quand on s’est rencontré j’avais trente-neuf ans c’est plus qu’un souhait là c’était clair que je voulais des enfants j’étais rendu clairement là Donc tu étais mis sur la table dès le départ.

Annie, ta Doula Ostéo:
Mis sur la table, est-ce que c’était comme une condition, c’était plus genre si tu as envie qu’on continue à se voir, ça fait partie

Boyana:
sur Tinder. Donc ce n’est pas juste, je n’ai pas juste coché la case, c’était vraiment décrit dans la description que je voulais une famille et avec mon âge, c’est un peu évident que ça allait se passer dans un futur assez proche.

Louis-Vincent:
Dans cette description, Tinder en fait, c’était clairement inscrit que que je cherchais à avoir des enfants, que ça l’habitait, je pense. Ça soit inscrit comme ça, je dis bon, je m’attends quand même à ce qu’une femme dans sa tranche d’âge puisse vouloir voir les enfants, c’est sûr. Elle, elle l’avait inscrit, mais ça ne m’a pas fait trop peur en fait. Je l’ai tellement trouvé de mon goût que j’ai j’ai quand même décidé d’aller de l’avant, de vouloir faire sa connaissance.

Boyana:
Ouais, puis autant c’était un aspect très très clair, autant je n’étais pas non plus en mode de bon désespéré de je veux absolument faire un bébé. Je tenais ma ligne. Je pense que ce qui est important pour moi surtout c’était de savoir que nos souhaits étaient alignés dans le fond c’est plus quoi que ce n’était pas évident parce que lui n’était pas lui-même très clair, il n’était comme pas capable vraiment de répondre à cette question-là parce que c’est une question vague, est-ce que je veux des enfants, le contexte joue beaucoup, fait que c’est un peu un flou, on y revenait.

Louis-Vincent:
Ouais, mais on la discussion venait souvent, c’est chaud sur le sujet très tôt, mais Boyana était très très respectueuse, compréhensive par rapport à ma situation, puis la situation, le contexte dans lequel on était. Puis oui, quand la question venait, je restais quand même assez vague, parce que dans ma réflexion, je n’étais pas rendu là du tout. Pour moi, c’était comme oui, ce serait une possibilité, mais pour moi, c’était une étape à la fois, on devait commencer à se connaître, établir une équipe un peu, un couple déjà en partant, tu sais, puis j’étais rendu au point, oui j’étais j’étais prêt à rentrer en couple et là on passait à la cinquième vitesse, il était question d’avoir un enfant, puis je voyais que ça l’habitait vraiment beaucoup parce que c’est une discussion qui venait souvent, mais c’était tellement fait quand même naturellement, je ne trouvais pas que la discussion était lourde, je le trouvais très compréhensible dans ma situation. De part et d’autre, je pense que c’est une discussion qui était quand même assez facile à voir, mais il y avait une certaine pression qui grandissait.

Boyana:
Ouais, c’est qu’en fait, j’ai regardé dans le calendrier pour c’était quoi le exactement par rapport à ça et trois mois après notre rencontre je me suis fait rappeler par le CHU Sainte-Justine pour faire des suivis de fertilité. Un an auparavant, quelqu’un de confiance m’avait vraiment encouragée puis elle m’avait dit écoute si pour toi c’est important les enfants, va faire des tests, c’est sans savoir où est-ce que tu en es, tu pourras prendre une décision éclairée puis ça avait pris un an j’étais sur la liste d’attente depuis une année et cet appel arrive donc on est trois mois en relation commence à peine à être plus sérieux si on veut dans notre couple et moi je fais mes tests, mes suivis et ça a pris un autre trois mois pour avoir le rendez-vous de suivi pour savoir un peu qu’est-ce qui en était. Puis lors de cette rencontre-là, donc tu as démontré vraiment que j’étais à la limite basse si on veut de ma fertilité. Tu sais le temps s’était écoulé. La vie me disait un peu bon tu as eu ton temps là, c’est des affaires, mais là c’est maintenant et là j’ai vraiment paniqué parce que ça fait longtemps que je vais avoir des enfants, mais ça n’arrivait pas. C’était pas biologique, mais bon comme beaucoup de couples qui vivent ça d’ailleurs. Donc à l’intérieur de 6 mois, notre relation est passée de, on apprend à se connaître, est-ce qu’on est aligné là-dessus Ah ben là moi c’est tout de suite. Là on n’est plus du tout dans la même situation et un peu devenu si on reste ensemble tu acceptes un peu la la chance que le risque ou le je ne sais pas qu’on pourrait retourner mais la possibilité en fait que qu’on aille un enfant ensemble.

Boyana:
En même temps, je comprenais sa réalité, je ne voulais pas le forcer non plus à vivre ça. Puis je considérais aussi dans ma tête d’autres options de d’avoir un enfant toute seule. En fait, il y avait tout ça qui se plaçait.

Annie, ta Doula Ostéo:
C’est

Louis-Vincent:
venu avec une condition à partir de ce moment-là en fait, il n’était plus question de se protéger dans notre relation, puis aussi des tests de fertilité de de mon côté.

Boyana:
Ouais parce qu’à partir de là, je ne pouvais pas concevoir que tu sais, on était un peu avant Noël, j’allais laisser passer les fêtes le début d’année, que dans quelques mois j’allais commencer des démarches de fertilité, je ne pouvais pas laisser sur la table des possibilités de tomber enceinte, qu’on continue à téter comme si de rien n’était, ça ne faisait pas de sens. Puis en soi, c’est un test aussi, je veux dire c’est sorti plus fort que moi, je n’aurais pas eu le coeur de continuer à se voir, juste d’été puis si Louis sa réponse ça aurait été, oh non il n’est pas question que je prenne une chance, on aurait eu la réponse aussi là tu l’aurais su mettons, il fait que c’est un test aussi des fois comme la même façon que c’est affiché où est-ce qu’on est dans notre vie qu’on veut des enfants, ça fait un filtre à l’entrée. Donc oui, ça fait que le ton a changé quand même beaucoup rapidement.

Annie, ta Doula Ostéo:
Que Louis Vincent, ça fait 6 mois que vous êtes ensemble, là il y a ça qui tombe, Diana te dit écoute moi à partir de maintenant, j’aimerais ça qu’on arrête de se protéger. Il y a probablement une partie de toi qui a eu envie de partir en courant à ce moment-là.

Louis-Vincent:
Une bonne partie, une bonne partie. Mais d’un d’un autre côté, je me disais, puis Boyana me l’a dit quand même souvent, elle avait été en relation auparavant pendant une quinzaine d’années, elle avait essayé. Donc elle m’avait dit, ça arrivera pas du jour au lendemain si on est pour commencer à vouloir avoir les enfants et tout.

Boyana:
Puis j’avais cinq à dix pour cent de chance de tomber enceinte naturellement là, c’est c’est quand même très faible.

Louis-Vincent:
Donc une partie où je me disais, il y a des vraies bonnes chances que ça n’arrive pas tout de suite et si ça serait pour arriver, c’est que si on était vraiment du là. Tu sais, c’était rendu là et puis j’allais passer des tests de fertilité au mois de janvier. En fait, le punch en fait, c’est que 6 jours avant en fait, Brian avait tombé enceinte.

Boyana:
Premier cycle, c’était plus que dû, je pense que c’était vraiment bien aligné.

Annie, ta Doula Ostéo:
Ouais. Et quand vous avez vu tous les deux le test de grossesse passer au positif, est-ce que c’était juste de la joie ou il y a eu un peu de haut secours

Louis-Vincent:
J’ai été vraiment vraiment surpris. M’a accueilli avec deux cadeaux. Il y avait un grand sac puis un petit paquet. Dans le petit paquet, il y avait le test de grossesse. Puis dans les premières peut-être la première seconde, je me suis dit bon, est-ce qu’elle m’annonce qu’elle a le Covid Ça ressemble drôlement, puis je ne m’y attendais vraiment pas du tout. Ça a vraiment pris quelques secondes avant que je comprenne que Ok Boyen était enceinte, puis tu es toute heureuse, puis j’étais heureux, j’étais sous le choc, un peu aussi quand même. Rapidement, peut-être la première semaine, ça a fait son travail un peu. Tu sais, je me suis dit, écoute, j’en suis revenu qu’on était dû, puis que je ressentais vraiment avec la bonne personne à ce moment-là pour vivre ça en fait.

Boyana:
Donc dans le deuxième sac, c’était un gâteau au chocolat.

Annie, ta Doula Ostéo:
Non, c’était du gâteau au

Louis-Vincent:
liquide. Pour adoucir.

Boyana:
Pour adoucir la nouvelle.

Louis-Vincent:
La nouvelle. Mais je

Boyana:
me rappelle que tu m’avais dit aussi que tu étais heureux pour moi c’était beau parce que en même temps je pense que dans ton processus à toi il y avait aussi de me voir vivre beaucoup d’émotions à travers ça puis je pense qu’il y avait vraiment un soulagement presque de savoir que c’est arrivé. Tu avais comme cette aptitude à être un peu de la situation sans comprendre naissance que ça va impliquer pour nous parce qu’on était encore une fois un nouveau couple, on n’habitait pas ensemble et ça faisait 6 mois qu’on se connaissait donc c’est ça.

Annie, ta Doula Ostéo:
Et là j’imagine qu’entre temps vous avez déménagé aussi là.

Boyana:
Pas tout de suite On a déménagé, j’étais 6 mois en cinq, donc c’était à la fin du printemps. D’accord. C’est une bonne partie de la grossesse en n’habitant pas ensemble. On se voyait la majorité de la semaine. C’est un entre deux aussi d’avoir chacun un peu notre routine en même temps à travers ça. Donc ce n’est pas plus mal dans le fond, ça faisait partie aussi de la transition de déménager ensemble. Je pense que ça nous a permis aussi de préparer notre espace de vie ensemble, donc ça a été vraiment bénéfique. Puis moi j’habitais au pied de la montagne, ça me permettait de continuer à faire des marches en montagne.

Boyana:
De mon côté, la grossesse s’est super bien passée. Je n’avais pas vraiment de symptômes, j’ai beaucoup de chance pour ça. Le télétravail, je trouve que ça aidait beaucoup parce que veut veut pas, on est chez soi, puis on peut vraiment suivre son rythme. La grossesse, c’est vraiment un retour vers des besoins physiologiques de base. Tout est dans l’instant, que ce soit de manger, aller aux toilettes, dormir. En soi, ça, c’est une belle préparation si je trouve à la naissance, puis ensuite à la rencontre de notre bébé parce qu’on comprend mieux ce que notre enfant vit. Donc non, ça a été assez assez zen et effectivement c’est ça on était avec sage-femme et on est venu te voir aussi pour l’apnée. Donc ça a été vraiment un suivi très très personnalisé, beaucoup de soutien.

Boyana:
On a vraiment apprécié ça les deux. Ça nous a vraiment permis de développer une très belle relation avec le bébé parce que je suis tombée vraiment en mode très introverti très dans ma bulle avec bébé mais l’aptonomie nous a permis d’inclure Louis dans notre petit dans notre petite bulle puis vraiment commencer notre plan.

Annie, ta Doula Ostéo:
Évite-les si j’avais su en connaissant à l’avance toutes les étapes importantes jusqu’à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée.

Louis-Vincent:
Pour l’aptonomie, ça a été vraiment une révélation. Je n’avais jamais entendu parler de cette aventure-là, puis ça a été une super découverte pour vrai. J’ai vraiment vraiment aimé ça. Ça a été mon mon coup de coeur, je pense, de la grossesse. Ça, puis l’accouchement. Tu sais, les gars, je pense qu’on a le sentiment de devenir père vraiment quand on voit l’enfant, mais j’ai le sentiment de pouvoir déjà connecter avec bébé à ce moment-là. Ça a vraiment été très, très particulier. Puis de développer une relation déjà avec petit bébé là, c’était vraiment une femme.

Boyana:
Oui c’était vraiment magique on venait aux aux séances puis elle réagissait tellement fort bébé au de Louis, c’était vraiment extraordinaire comme expérience. Puis pour revenir à ma soeur, donc elle, ça l’a fait de la ptolémie avec ses deux filles, moi je les ai vus grandir ces enfants-là, mais Louis les connaît aussi maintenant et on en parle souvent parce qu’on est émerveillé de les voir. Il y a vraiment quelque chose dans leur développement, c’est des enfants qui ont une forme de confiance en eux, en la vie, qui est très belle à voir. Puis c’est vraiment super de passer du temps avec eux et de les côtoyer. Ce n’est pas juste une philosophie à laquelle on peut adhérer, on a pu la constater aussi. Je pense que ça venait vraiment rajouter à notre souhait de développer ce lien-là avec bébé.

Annie, ta Doula Ostéo:
Et dis-moi quand Boyana est arrivé en disant moi je veux donner naissance en maison de naissance parce que c’était ça le plan initial, vous allez voir qu’il y a eu beaucoup de rebondissements dans leur histoire. Est-ce qu’une partie de toi qui a fait comme et pas certain que je suis confortable ou c’était très bien pour toi.

Louis-Vincent:
Une partie de nous quand même qui n’était pas tout à fait à l’aise avec ça, mais j’étais ouvert à l’idée d’aller voir les premières rencontres.

Annie, ta Doula Ostéo:
Elle est contente. Et là tu savais qu’en faisant ce choix-là, c’était nécessairement vers un accouchement naturel que vous vous en alliez, ça c’était clair pour toi

Louis-Vincent:
Oui absolument au début, la première option c’était d’accoucher quand même à l’hôpital. Ça, ça me réconforait aussi.

Boyana:
Avec Sacha.

Louis-Vincent:
Avec Sacha, mais à l’hôpital. Donc, je me disais, bon, au moins, s’il y a un pépin, un imprévu qui arrive, on a accès rapidement aux soins. Et puis, on nous a présenté les options qui étaient aussi d’y aller en maison de naissance et tout puis on a visité les lieux, on a vraiment aimé les deux quand même l’endroit, le style de l’environnement aussi qui était beaucoup plus humain.

Annie, ta Doula Ostéo:
Merveilleux. Et là le jour, le grand jour arrive de la naissance d’Emma et là vous décidez de faire un début de travail à la maison, comment tout ça s’enclenche.

Boyana:
Je tombe dans le protocole des femmes de quarante ans et plus avec mon âge très avancé, on m’en avait avisé dès le départ qu’à trente-neuf semaines on allait m’encourager à déclencher le travail, qu’il allait avoir plus de suivi en fin de grossesse, mais normalement si tout va bien si les indicateurs sont bons, on peut garder la ligne d’un accouchement physiologique. Donc, ça a été le cas, il y a eu beaucoup de suivi. C’était correct, c’était le fun de savoir quel bébé va bien, mais en même temps.

Annie, ta Doula Ostéo:
Tu fais de la compétition à ta maman. Qu’est-ce que tu as envie de nous raconter là-dessus

Boyana:
Elle veut nous partager son expérience. Moi ce que je pense qu’elle veut nous dire c’est qu’en fin de grossesse il y a une espèce de une acanie, tu sais un calme vraiment avant la tempête. Je pense que le bébé se repose, il prend ses forces parce qu’il y a quelque chose de gros qui s’en vient et là au lieu d’être à la maison en train de relaxer on va aux deux trois jours et à l’hôpital faire des suivis, vais faire de l’acupuncture pour essayer de déclencher le travail parce que le terme approche et finalement j’ai attrapé la Covid pour mon quarante semaines. En fait ça a été très bénéfique parce que ça nous a donné deux jours à la maison qui nous ont permis de nous reposer au final et suite à ça dans le fond les sages-femmes m’ont encouragé d’essayer d’aider en fait le travail à débuter ça a été avec un ballonnet c’est pas très agréable mais ça a quand même bien été et ça a fait son travail il y a une dilatation qui s’était faite et dans le fond, ma sage-femme m’a aussi fait un stripping en retirant le ballonnet et j’ai perdu mes os à ce moment-là. Donc, ça n’arrive pas normalement. Elle m’avait déjà dit que si jamais ça arrive, c’est qu’on est vraiment du parce que ça prend plus que ça habituellement pour que les os percent. Donc j’étais très très très joyeuse en fait de vivre ça. J’étais avec ma mère à ce moment-là mais Louis nous avait rejoint la maison de naissance fait que

Louis-Vincent:
je sors

Boyana:
je sors de la salle il me ferme les eaux dans le couloir pour aller aux toilettes quand même de bonne humeur avec ça. Ouais vraiment, tu sais c’est un beau feeling, c’est un soulagement, c’est aussi je sens mon un peu mon bébé, tu sais dans le fond c’est son liquide amniotique qui sort puis et là la sage-femme dans le fond nous a recommandé de rentrer à la maison, tu sais laisser le travail débuter si demain matin il n’y a rien vous revenez on essaiera de faire autre chose. C’est aussi la philosophie sage-femme là on fait le début du travail à la maison chez soi on est plus confortable comme ça et c’est ce qu’on a fait donc on est rentré, Louis a fini de pacter les valises, les choses pour la naissance, les mettre dans l’auto. Quand on a eu le temps de souper, j’ai commencé à avoir des légères légères contractions, mais tu sais c’était vraiment plus des crampes qu’autre chose puis on est même allé se coucher en textant un peu sage-femme et et famille proche de dire ouais on on va se coucher on se reparle demain matin peut-être et trente minutes après donc dans le timeline neuf heures trente des vraies contractions commencent et je lâche mon premier je vais mourir parce que c’est vrai c’est c’est c’est ça surprend définitivement au début quand ça commence et avec ces fortes contractions-là, j’ai commencé à avoir extrêmement froid.

Annie, ta Doula Ostéo:
Je me

Boyana:
suis mise sous un duvet qui ne m’a pas lâché jusqu’à la naissance d’Emma. C’est qu’on était sous notre petite couverture comme ça. Deux heures plus tard, j’étais rendue aux deux minutes avec des contractions qui diraient presque une minute, mais pas toujours. Et à ce moment-là, on est passé du lit au salon. Je me suis mis à genoux devant le divan et ça a été la position jusqu’à la fin je ne sais pas si tu veux rajouter des choses.

Louis-Vincent:
En fait on appelle la doula, on appelle la sage-femme qui devait se rendre à la maison de sa femme et préparer le tout. Elle attendait là-bas, elle nous a rappelés cinq minutes après qu’on lui dise en fait que Boyana avait décidé de ne pas y aller. Elle ne voulait plus bouger en fait. Il n’était plus question qu’elle bouge. Non. Elle avait dit, je vais accoucher ici.

Boyana:
Ouais, rendu là là, une fois que je me suis mis devant le divan, le travail qui était quand même assez rapide, justement sous ma petite couverte. On avait la lune aussi qui passait devant nous avec bébé tout le long, elle a veillé sur nous, Je ne sais pas, on était dans notre bulle et c’était non, impensable que je me déplace ou quoi que ce soit, ça allait se passer là. Je n’avais pas peur, c’était ce qui se passait.

Louis-Vincent:
À ce moment-là, je me suis dit, bon sa soeur, elle a accouché chez elle aussi. Donc, je me suis dit, bon cette famille, tout devrait bien aller. J’avais confiance au moyen de Bayana en fait. La sage-femme m’a fait répéter pour être sûr qu’on voulait qu’elle vienne. En quinze minutes elle était à la maison. Ça a quand même réconforté Je pense nous deux, on avait la douleur avec nous déjà, mais qu’elle puisse voir si Boyana était correcte, si Bébé s’en venait et tout, c’était le cas et puis qu’on puisse se faire conforter que en fait on avait bien fait de ne pas se déplacer puis c’était le cas.

Boyana:
Ouais elle a examiné donc à son arrivée. Puis j’étais genre à huit centimètres, la tête du bébé commençait à se pointer. Donc elle a confirmé que non, c’est normal que je ne voulais plus bouger à ce point-là. Puis ce qu’on n’a pas nommé aussi, c’est qu’à partir du moment où j’ai eu un travail plus actif, où était sollicité aux deux minutes, à chaque contraction, je la et il me faisait des pressions sur les les côtés du bassin et c’était extraordinaire. C’est ça, il ne pouvait pas en manquer une. Donc il n’y avait pas beaucoup de temps là, on s’entend là, s’il doit aller aux toilettes, je pense peut-être peut-être une fois fallait timer ça parce que les contractions étaient rapprochées ensuite on a rajouté à ça pendant la poussée là ça a été aussi des points sur le sacrum, mais ça a été magique. Donc pour vrai, ça a été pas le beau travail d’équipe nous trois avec bébé, mais Louis a vraiment joué un rôle énorme. Ça m’a beaucoup rassurée.

Boyana:
Je n’avais pas besoin qu’on me parle. J’avais juste besoin qu’on ferme ma couette aussi. J’avais froid qu’on me donne de l’eau puis Louis qu’il fasse sa magie là, c’était vraiment vraiment vraiment puissant en fait.

Louis-Vincent:
On était je crois avec les sages-femmes, mais la douleur on était vite au total.

Boyana:
Quand la deuxième sage-femme est arrivée, il y avait aussi une aide natale, une stagiaire qui était avec elle, mais tu es tellement discrète là, on était aussi dans la pénombre, il faisait noir en fait, c’est au milieu de la nuit, dans le silence, je me rappelle que tu m’avais dit, moi je ne le voyais pas. Tu ne le vois pas, mais ils ont déployé comme un de guerre derrière. Ils avaient tellement de matériel pour une bonbonne d’oxygène pour le bébé si jamais. Ils sont vraiment prêts là. C’est vraiment impressionnant.

Louis-Vincent:
Leur paperasse, leur crayon, ils prenaient des notes, ils étaient assis dans le salon en éclairant leur leur matériel avec des téléphones cellulaires pour garder les lumières éteintes. La lueur de la lune aussi, il fait extrêmement chaud dans l’appartement, je me rappelle, mais Boyana avait un froid incontournable. Il fallait la cacher en dessous de sa couette, chaque courant d’heure, elle pouvait le sentir et puis il fallait vraiment bien la compacter sur sa couette, c’était très drôle. Puis oui, j’étais court deux minutes, je me faisais appeler, je ne pouvais pas manquer une contraction, mais au moins je me sentais aussi actif et présent d’avoir un rôle à jouer, de pouvoir soulager à travers ces contractions. Écoute, C’était le minimum, c’était le fun de pouvoir le faire, tu sais. Puis Boyana était à terre penché vers le sofa et moi j’étais derrière. Je faisais des pressions avec mes genoux en serrant des cuisses, puis avec les mains, je faisais des pressions au bas du dos, puis elle me produit une fois d’arrêter, il fallait que ça soit de plus en plus fort et tout, mais au moins, je savais que ça l’aidait. Et

Boyana:
puis, on sentait aussi le travail progresser comme ça parce qu’à un moment donné, les points descendent aussi sur le sacrum. Ça fait, C’est bon signe parce que la poussée a quand même duré deux heures. Donc, en termes de timeline, le travail plus actif à onze heures et vingt et les poussées vers deux heures ont commencé Et bébé est né à quatre heures du matin. Donc, c’était, c’est ça.

Louis-Vincent:
C’est un peu ce qu’on a entendu quand elle est venue au monde, puis qu’on l’a passé en dessous de Briana.

Boyana:
Oui, c’est ça. Les derniers moments, si on veut, la pousser, les compresses aussi étaient vraiment extraordinaires. Tu as été vraiment des poussées, je pense des poussées réflexe dans le fond c’est ça c’est vraiment moi qui savais quand pousser là de toute façon peu importe ce qu’on m’aurait dit j’aurais pas j’aurais pu écouter probablement Ça a été un travail assez rapide, mais quand même deux heures de poussée sauf que j’ai aimé ça parce que je sentais vraiment le le travail se faire. Ce qui est spécial c’est que c’est vraiment le bassin qui s’ouvre. Vraiment une sensation spéciale. On sent le bébé passer, donc ce n’est pas plus mal que ça prenne son temps. Je sentais que mon corps, il s’ajustait là aussi et les sages-femmes me faisaient des compresses en même temps. Au niveau des poussées, c’était vraiment des poussées réflexes.

Boyana:
Je chantais vraiment, c’est un travail avec bébé dans toute cette étape-là. Louis, je pense que tu as trouvé ça long par contre.

Louis-Vincent:
Un peu long. J’ai juste demandé en fait si bon ça progresse naturellement et tout. Puis effectivement, on l’a confirmé, puis on m’avait dit aussi écoute les les bruits qu’a aimé Bayana à chaque contraction et tout, à chaque poussée, puis tu sens la progression, tu sens un changement dans sa voix, dans la façon dont elle s’exprime, puis on peut comprendre si on s’y attarde que le bébé descend en fait. Donc la poussée progresse, c’était vraiment encourageant.

Boyana:
Ce qui m’a surpris, mais c’est peut-être parce qu’au final c’était quand même assez rapide, tu sais je n’ai pas frappé de mur, il y a parce qu’au début encore une fois ça m’a surpris l’intensité des contractions. Puis spécial l’effet des hormones, moi je pensais que ça allait beaucoup plus atténuer les sensations et la douleur qui reste quand même très forte, on ne va pas se le cacher. Mais je me rappelle que je tombais quasiment en sommeil ou en transe entre les contractions, puis quand ça reprenait, des fois je me surprenais à dire oh mon Dieu, c’est quoi ça, ça s’en vient. C’est comme si j’avais eu le temps d’oublier presque, c’est assez spécial. Donc ça aide aussi à rester dans le moment présent, j’imagine ce cocktail d’hormones qui nous envahit, de vraiment prendre ça une étape à la fois là. Et aussi justement vu que ça a bien progressé, il n’y a pas eu de stagnation. C’est sûr que de rester en douleur quand ça n’avance pas, ça doit être une autre histoire. Et jusqu’à la fin, la nôtre feu, ça, je l’ai senti, je pense deux fois.

Boyana:
Sensation, mais de ce que je comprends c’est aussi une protection que le corps offre pour justement que ce passage-là se passe bien et donc la sage femme a attrapé le bébé là ensuite bon la tête est sortie ensuite les petites épaules et le reste mais elle l’a pas vu parce que j’étais donc encore ma couverture et donc elle nous a passé le bébé ben elle m’a passé le bébé sous les jambes et je l’ai je l’ai prise et j’avais aussi une serviette pour m’éponger la tête parce que comme entre les contractions j’avais chaud aussi donc j’avais la tête en sueur et j’ai simplement bébé dessus et on ne savait pas aussi le sexe. Donc c’était une petite fille. Moi je me rappelle lui avoir fait des petits becs sur les joues, Louis plus en observation puis on l’a vraiment regardé pendant quelques minutes, c’était vraiment une rencontre avec Emma.

Louis-Vincent:
Très spécial, un bébé qui avait l’air très en santé et tout, Un moment vraiment unique puis on ne peut pas s’y attendre vraiment. On ne peut pas être préparé puis j’ai coupé le cordon aussi, on m’a demandé si je voulais le faire.

Boyana:
Ça au début, c’est juste d’avoir bébé sur sur moi ça a été c’était spécial là vraiment on s’est juste collé puis je l’ai reconnu tu sais je reconnaissais ces mouvements dans mon ventre c’est ah oui c’est toi c’est vraiment spécial. Mon Dieu qu’on était content d’être à la maison, on nous a proposé un plat, des petites choses à manger puis ils sont arrivés tellement rapidement, ils ont été vraiment incroyables. On m’a aidé à prendre une douche, on est venu nous montrer aussi le placenta. Il y a eu un examen de bébé, tout ça, mais ça s’est fait tellement relax. Puis trois heures plus tard, l’équipe avait tout nettoyé, il n’y avait plus rien, ils avaient parti une brassée de lavage, c’était hallucinant, on m’avait replacé un peu bébé sur moi et ça a été ça. On s’est retrouvé dans notre petite bulle avec elle.

Louis-Vincent:
Mais je voulais juste mentionner que la fameuse couette a été sauvée en plus, ce qui est vraiment miraculeux. Il n’y avait aucune trace de ça nulle part, c’était tout était clean, c’était parfait d’être à la maison, puis de vivre ça, puis le lendemain qu’on soit dans nos affaires, puis qu’on aille la visite des sages-femmes.

Boyana:
Oui elles sont venues le soir même puis ensuite c’est ça les suivis se font à la maison donc de rester dans notre cocon comme ça avec bébé c’était fantastique elle-même elle n’est pas sortie de la maison avant deux semaines c’était le fun de préserver justement cette petite bulle avec elle Les premières heures aussi, c’était bébé puis elle s’est nichée sur toi, c’est tellement beau.

Louis-Vincent:
Ça a vraiment été spécial à ce moment-là, ça a été une révélation vraiment de de d’avoir un petit bébé finalement assez beau et tout, puis de de finalement comprendre tout tout ce qu’on a pu me dire auparavant que c’était c’était spécial, c’était unique de vivre ce moment-là. C’était un moment que j’aurais passé toute seule avec elle, qu’elle s’était blottie dans mon cou, avec sa respiration, puis cette petite aide vivant-là, qui avait un lien unique avec nous, venait de nous nous joindre comme ça, c’était c’était inoubliable, c’était vraiment un bon moment.

Annie, ta Doula Ostéo:
Là, vous nous racontez, l’expérience a l’air quand même assez smoute, mais Louis Vincent, quelques jours après la douleur de était intense, ce que tu te souviens de ça.

Louis-Vincent:
Oui c’était la douleur de Bayana était, tu sais, c’était intense. Ce soir, je n’avais jamais fait dans un état pareil. Je ne pouvais pas m’imaginer nécessairement. C’était dur d’imaginer que ça puisse être aussi intense que ça. Puis les moments de chaque contraction, je crois que ça t’offre un peu. Au moins, j’avais le sentiment de pouvoir la soulager et tout, mais de l’entendre crier, de transpirer, des prises par la douleur comme ça, c’était quand même assez intense. Puis c’est surtout la durée aussi, tu sais une, bon ça va, deux, après ça on nous a dit que ça a été rapide quand même, mais pour moi, on trouve le temps long, puis à mesure que ça progressait, je me disais bon, peux-tu l’accoucher, mais mais évidemment, ce n’est pas comme ça que ça se passe, mais j’étais quand même très très content que ça se termine à un moment donné. Non, ça n’a pas été facile, c’est sûr.

Boyana:
Je pense que les sages-femmes aussi, ça te rassurait de voir leurs réactions ou leur manque de de, s’ils n’étaient pas stressés.

Louis-Vincent:
Zéro zéro zéro, aucunement stressé, tu sais, ils étaient super positifs, ils faisaient ce qu’ils avaient à faire de leur côté et tout, puis laissaient le travail se faire faire. Bref, j’ai quand même été vraiment content qu’elle m’arrive finalement et puis Boyana, qu’elle reprenne finalement toute sa joie, son énergie, puis à quel point tu es contente aussi de de rencontrer Emma.

Annie, ta Doula Ostéo:
Ça te rend émotive d’entendre ton chum raconter ça.

Boyana:
Oui, c’est vraiment, c’est tellement beau parce que c’est ça, on était, même encore aujourd’hui tu sais on est ça fait pas très longtemps qu’on est ensemble ça nous a vraiment rapproché définitivement ça a été très très fort puis en même temps très juste on dirait que c’était normal qu’on vive ça c’est ça qui est spécial pour vrai là là ça fait un peu ésotérique mais j’ai vraiment l’impression que c’est Emma qui nous a elle nous a choisi comme parent du premier moment où il y avait une petite fenêtre et comme ok là vous avez le temps de vous connaître puis même son accouchement je trouve que c’était ça tu sais autant que c’est c’est très dans sa petite bulle très à son image, mon ma grossesse aussi était tu sais dans la bulle, puis en même temps c’était déterminé là du moment, puis puis on le sentait en fin de grossesse, on avait vraiment le feeling que non, tout allait bien, il n’était pas pressé de sortir tout de suite mais s’en venait puis elle savait ce qu’elle faisait, il y avait vraiment cette confiance entre nous trois là qui étaient très très présentes.

Annie, ta Doula Ostéo:
Quand on donne naissance Briana, on n’est pas toujours à notre meilleur, ce n’est pas toujours le moment où on sent le plus sexy de notre vie. Comment ça se passe donner naissance avec un compagnon de vie qui est avec nous depuis très peu de temps. Est-ce qu’il y avait comme encore des gênes de ton côté ou Je pense

Boyana:
qu’on est tellement pris dans le moment qu’on ne pense plus à ça. On est vraiment fou, on tombe dans un espèce de monde parallèle. Pense que ça, ça nous aide beaucoup aussi à pas trop se soucier de, mais ce qui est extraordinaire en fait, j’ai, c’est vraiment après là que j’ai réalisé que en étant sous ma couverture, intimité il y a intimité, il y a personne là, il y a juste à sa chambre qui une fois de temps en temps vissait sa main pour prendre le pouls de bébé, c’est tout. Tu sais, il n’y aurait pas fallu qu’on défasse ma couverture. Même visuellement, il n’y a pas eu de, tu sais, Louis, il n’a rien vu, aller, il me voyait moi, il pouvait voir ma face, mais c’était au-delà de de lui comme je pense que je n’aurais pas voulu que personne rentre dans ma bulle, tu sais à ce moment-là. En termes de couple, c’est ça, c’est sûr que c’est une inquiétude souvent de se dire ouais, c’est l’accouchement par exemple, c’est une grande une grande étape pour un couple.

Louis-Vincent:
Ben Bayana, je l’ai trouvé vraiment très belle en en grossesse, là, moi je moi je trouvais ça beau, vraiment, je la trouvais super naturel, je trouvais qu’elle a un beau un beau corps, que c’était une super belle bedaine et puis pendant la l’accouchement, j’ai trouvé encore belle, même en souffrance mon amour. Puis je trouvais vraiment vraiment bonne. J’ai trouvé que tu avais récupéré super rapidement et tout, tu sais, puis je pense que ça a gros passé par on avait des bonnes habitudes de vie, on a repris nos bonnes habitudes de vie aussi et tout.

Annie, ta Doula Ostéo:
Tu sais

Boyana:
d’ailleurs, j’aimerais ça nommer ça aussi, la question de l’âge. On nous fait très peur là-dessus et puis c’est sûr qu’il y a vraiment des cas là pour qui c’est des enjeux réels l’âge pour plein de raisons, mais moi au contraire je trouve que ça a été qu’un avantage d’avoir des enfants plus tard. Vraiment j’ai l’impression d’avoir accouché vraiment déjà je pense qu’on a des mémoires que ça soit physiologique ou générationnel ou je sais pas mais j’avais un feeling de j’ai déjà fait ça plein de fois je sais comment ça marche mais aussi j’ai accouché comme une femme de quarante ans qui connaît son corps et qui se connaît fait que je pense que ça joue aussi beaucoup beaucoup dans la préparation puis j’aurais pas eu le même accouchement c’est sûr à trente ans. Ce qui a aidé aussi, c’est que la priorité devient le bébé. Ce n’est pas tant moi qui ai besoin de la bulle, c’est mon bébé. Ça aide, je pense, à prendre position et ça aussi, c’est quelque chose dont tu parles beaucoup Annie. La naissance c’est la naissance d’un enfant et c’est fou comment on est détaché de ça déjà on pense beaucoup à la mère c’est évident parce que c’est elle qui accouche dans le système médical on passe juste en fait au volet médical si on dit on va essayer de réduire le risque on va adresser les statistiques plutôt d’adresser quelqu’un qui est devant nous puis qui a vraiment un contexte propre à elle et c’est là on l’a vu clairement là le suivi sage-femme et le suivi médical c’est deux mondes puis Si on amène ça plus loin en disant c’est au-delà de la mère là, c’est un enfant là. Puis je pense que ça aide à mettre beaucoup beaucoup de choses en perspective.

Boyana:
Ça a aussi beaucoup joué. Aussi avec l’âge, l’enfant j’ai, tu sais aujourd’hui j’ai des meilleures habitudes de vie qu’avant, ça fait longtemps que je bois plus d’alcool, tu sais Louis il ne boit pas non plus, on est actif puis tout le volet aussi de gestion de mes émotions, du stress peu importe je me connais bien donc ça peut être vraiment un avantage l’âge et je suis très heureuse d’avoir eu ce petit bébé à quarante ans aussi comme mère. Tu sais, je me vois aller puis je suis fière de moi. Je n’ai pas la science infuse, mais je pense que l’intuition, c’est ce qui prend le plus de place dans comment je gère ça. Je me dis, je vais au meilleur de mes capacités, de ce que je juge être bon pour ma fille. Puis honnêtement, je pense que ça se passe bien. Honnêtement, c’est ça. J’ai nommé un peu les irritants face au monde médical, mais de façon générale, aussi, les opinions des gens, c’est sûr que c’est quelque chose que chaque mère se se on est confronté à ça que ce soit est-ce que ton bébé fait ses nuits, l’allaitement mon Dieu c’est toute une question moi je dis moi ça va ça va super bien mais je sais que c’est quelque chose que beaucoup de femmes ont à justifier ou à expliquer Puis le mot down, c’est mettez pas une femme dans une situation où elle doit justifier des choses.

Boyana:
Tu sais, à un moment donné, là, ça devient, on sait ce qu’on ce qu’on a chacune à faire, ce qui est juste pour nous, peu importe.

Annie, ta Doula Ostéo:
Bayana, tu étais très motivée à avoir un accouchement naturel, physiologique. Qu’est-ce qui intérieurement te motivait en lien avec ça Mais

Boyana:
déjà le contexte dans lequel on était était très positif à ça très encourageant avec les sages-femmes, avec toi, avec notre entourage. Ça, c’est déjà un un très gros point de départ. Louis aussi a vraiment embarqué avec moi. Je pense que l’éducation aussi, ça joue beaucoup. Moi, j’ai eu la chance de baigner, donc à travers ma soeur pendant quinze ans là-dedans. Puis après ça, ça m’a ouvert cet intérêt-là. J’ai absorbé beaucoup d’informations, j’ai eu des conversations. Puis après ça, on a les cours prénataux, la formation au paléo, les lectures, les podcasts comme les tiens aussi qui permet vraiment de démystifier un peu aussi ce que c’est.

Boyana:
Les réseaux sociaux aussi, il y a beaucoup de contenus autour de la naissance positive. Il y en a pour tous les goûts, il y en a tous les niveaux graphiques si on veut, mais c’est très instructif aussi. Puis je pense que c’est très important de connaître les choix qui s’offrent à nous, les alternatives. C’est tout important de connaître les choix qui s’offrent à nous, les alternatives, c’est tout ça, puis sans ces informations-là, c’est difficile de faire un choix qui est éclairé. J’ai l’impression qu’il y a cette association qu’on fait que naturel, ça veut juste dire sans péridurale. Donc c’est c’est la fille qui qui est dans un accouchement à l’hôpital, puis Au moment où l’anesthésiste arrive, elle dit non merci, je préfère le toffer. Si on ramène ça juste à une question d’antidouleur, je pense qu’on passe un peu à côté de c’est quoi. Tu sais cette douleur-là elle doit être mise en contexte et ça démontre c’est ça qui a encore eu beaucoup de méconnaissance autour de l’accouchement physiologique.

Annie, ta Doula Ostéo:
Oui parce que souvent on confond accouchement naturel, sans péri et accouchement physiologique où là on respecte vraiment tous les processus dans le fond c’est ce que tu veux dire.

Boyana:
Oui vraiment exactement puis c’est vrai qu’on est conforme mais je pense que naturellement c’est ça qu’on a envie de vivre l’expérience complète c’est vraiment l’accouchement physiologique qui nous parle Ça aussi parce que dans mon expérience personnelle, c’est à mon accouchement. Quand j’en parlais, j’ai eu des retours super positifs, mais il y a eu aussi souvent des oh mais toi on sait ben ou tu sais c’est tellement toi comme si c’était une question juste de personnalité ou de conviction puis je trouve que c’était un peu comme quelqu’un qui a vingt ans dirait qui mange bio puis qui fait du compost puis qui va au travail en vélo, c’est toutes des choses aussi qui aujourd’hui qui sont très mainstream parce qu’on est sensibilisé, on est plus conscient puis je pense que de la même façon dans vingt ans, j’espère moins que ça, on va beaucoup mieux comprendre l’impact positif de l’accouchement physiologique et les bienfaits pour le bébé et la maman.

Annie, ta Doula Ostéo:
Oui parce que toi le fait de faire équipe avec ton bébé et là si vous m’entendez des petites variations dans la voix actuellement c’est que je suis en train de me bercer avec Emma en même temps que je vous parle. Parce que donc toi tu avais aussi un très grand désir de faire équipe avec ta fille. Ça faisait partie de tes grandes motivations.

Boyana:
Exact, c’est ça je voulais vraiment avoir cette liberté de mouvement en fait ça c’était vraiment l’ancrage pour philosophie là où cette façon de voir les choses donc je voulais avoir la liberté ces adaptations et de mouvement complète durant le travail pour travailler avec elle puis c’est quelque chose qu’on entend beaucoup dans les récits de naissance, on entend souvent sur ton podcast, une envie de de bouger pendant le travail, de changer de position, c’est très instinctif, c’est dans le corps, même faire des sons tout ça. Donc c’est sûr que si j’avais été déclenchée, j’avais accepté ce qu’on me proposait et ce qu’on me recommandait de me faire déclencher. Mais là, j’aurais pris, c’est sûr, la péridurale parce que là, c’est des hormones artificielles, donc c’est extrêmement souffrant. La péridurale, des moniteurs sur le ventre, solutés dans le bras, c’est des machines autour, ça aurait été beaucoup plus difficile d’avoir cette liberté-là et de préserver ma bulle aussi là, c’est super invasif. Ce qui m’encourageait aussi dans ce sens-là. Quand j’étais enceinte, il y avait beaucoup de beaux récits d’accouchement qu’on racontait, des femmes qui ont vraiment trippé, qui étaient en transe, qui qui ont vraiment vécu des expériences incroyables. Puis il y avait certes cas où c’était moins positif, mais c’était toujours lié à des situations où les femmes avaient reçu des interventions médicales, soit des interventions qui finalement n’étaient pas nécessaires, donc qui qui comme moi par exemple se faisaient encourager de déclencher, bon moi c’était mon âge, mais ça peut être le bébé trop petit, bébé trop gros, finalement le bébé est bien correct ou encore ils vont suite à ces interventions-là avoir des réactions négatives. Tu sais, il peut y avoir des effets secondaires, puis là il faut contrebalancer avec autre chose.

Boyana:
Et que ça engendre une série d’interventions. Fait que je voyais vraiment dans ces récits-là des liens de cause à effet très clair puis ça confirmait juste que je voulais éviter ce chemin-là autant que possible parce que en médical on essaye beaucoup de limiter le risque mais la réalité c’est qu’on en a pas de contrôle. On ne sait pas comment on va réagir, comment ça va aller. Donc, c’est vraiment un choix à faire à chaque croisement du chemin durant l’accouchement. C’est une décision à chaque étape, mais c’est sûr qu’une fois qu’on met le pied dans l’engrenage, ça devient beaucoup plus difficile de revenir en arrière. Je voulais donc limiter autant que possible les interventions pour cette raison. J’avais aussi très peur de cette éventualité-là aussi des interventions médicales. Donc quand j’ai fait les plans de naissance, donc le plan de naissance de base si on veut et il y a celui pour les césariennes.

Boyana:
Tu sais, je cacherais pas que sur le coup j’ai pleuré un petit peu là parce que je souhaitais vraiment pas ça ça me faisait très peur mais ça a été un exercice important à faire pour encore une fois comprendre nos options, les choix qu’on pouvait faire. On en a parlé avec la doula, avec les sages-femmes, donc on était bien préparé. Ça a permis aussi de mieux comprendre en quoi ça consiste, mieux comprendre où est-ce que j’avais aussi mon pouvoir même dans une situation comme ça. Puis d’accepter aussi cette éventualité-là de faire le deuil d’avance aussi qu’il pourrait y avoir quelque chose qui arrive mais sachant que rendu là si c’est ce qui est pour le bien du bébé ou de moi, on ne se questionne même pas, on va de l’avant. Je ne voulais pas non plus démoniser ou avoir peur des interventions parce qu’on est, je ne veux pas, on est chanceux d’avoir ces backups là, mais tu sais je préférais ça, pas trop y penser puis mettre ça de côté. Puis justement au niveau du contrôle, surtout après l’avoir vécu là, c’est clair à quel point je pense qu’on a besoin de se sentir pendant l’accouchement en contrôle de son expérience, en confiance, en sécurité, c’est toutes des choses que je retrouvais en ayant la paix pendant mon accouchement. Si je voulais la pénombre, je voulais le silence, je voulais qu’on me laisse tranquille. C’est comme ça que je réagis aussi quand je vis des périodes de stress, des choses difficiles.

Boyana:
Je me referme sur moi-même, il y a un shutdown, tout se passe à l’intérieur. Puis à l’inverse, je comprends, tu sais, il y a, c’est sûr qu’il y a des femmes pour qui c’est dans un environnement médical qu’elles vont se sentir en contrôle parce que l’environnement est contrôlé, parce qu’il y a des gens de confiance, puis c’est vraiment à chacune, je pense, de se poser ces questions-là, puis là puis réfléchir un peu aux éléments qui pourraient nous aider à créer vraiment un environnement où on se sentira bien dans son expérience.

Annie, ta Doula Ostéo:
Bon maintenant que tu es rendue en post-natal, qu’est-ce que tu dirais qui t’aide le plus

Boyana:
Un concept finalement qui m’a énormément aidé, c’est celui du quatrième trimestre On en parle de plus en plus et tant mieux. C’est cette idée en fait simplement que le bébé est sorti de nous, mais il fait encore partie de nous et nous de lui dans le fond on est un. C’est un côté très fusionnel qui relativise beaucoup de choses. Dans mon cas, je suis très à l’aise de l’avoir dans ma bulle. Ce côté, j’étais en fusionnel sans tomber dans la surprotection, mais de la considérer encore comme faisant partie de moi. Puis je pense que d’avoir cette proximité avec bébé ou du moins de garder ça en tête que c’est normal, Ça aide à relativiser beaucoup beaucoup les choses puis à gérer des attentes aussi par rapport à ce qu’on pourra faire ou pas une fois que le bébé arrive. Elle fait sa sieste, moi, j’écoute des podcasts. Je trouve des moments pour écrire où je prends ma douche à tous les soirs aussi.

Boyana:
Donc, c’est des choses qui sont vitales pour nous, c’est super important. On peut s’entraîner avec bébé, on peut laisser bébé pour aller faire ce qu’on a besoin de faire qui nous fait du bien. Donc toutes ces options-là sont possibles. Le quatrième trimestre vraiment c’est belle continuation en fait de la grossesse.

Annie, ta Doula Ostéo:
Je vous remercie beaucoup tous les deux pour votre confiance et votre partage.

Boyana:
Merci Annie.

Louis-Vincent:
Merci Annie, ça fait plaisir.

Annie, ta Doula Ostéo:
Tout un épisode dans lequel on entendait bien la détermination et la confiance de Boyana et de Louis également, j’espère que cela a pu t’inspirer. C’est avec émotion que je t’annonce que l’épisode quarante-et-un, donc celui-ci sera le dernier de cette première saison du podcast enfanter librement sans se faire accoucher. La raison est simple, j’ai simplement besoin de reprendre mon souffle. Je n’ai jamais pris le temps de te raconter à quel point créer un épisode par semaine, c’était vraiment beaucoup de travail. Peut-être que tu es en mesure de l’imaginer et évidemment que je ne suis pas toute seule dans cette expérience, peut-être que tu t’en doutes. Il y a Marie, mon assistante, qui m’accompagne dans la réalisation de mes trois cents millions de projets. Si tu me connais, tu sais que ça fait partie Donc Marie est là toujours à mes côtés pour m’aider à réaliser toutes les idées qui me parviennent à tous les jours finalement. Il y a aussi ma maman Claire qui m’offre un soutien indéfectible depuis les tout premiers balbutiements de au paléo et les podcasts n’ont pas fait exception à la règle, elles nous aident de façon régulière au niveau entre autres de la correction des textes.

Annie, ta Doula Ostéo:
Isaac, fils numéro quatre, m’aide aussi pour le montage des épisodes. Il y a également Mélanie, ma technicienne sonore préférée qui s’assure que la qualité de ce qui entre dans tes oreilles soit la plus optimale possible. Peut-être as-tu déjà remarqué que la qualité sonore du podcast était assez exceptionnelle. Si oui, ce n’est pas grâce à moi, ça ne fait pas du tout partie de mon pour dire que tout le monde ensemble, on passe en moyenne environ vingt-quatre heures de travail à chaque semaine pour t’offrir ce contenu d’une qualité exceptionnelle. Donc tout ça pour dire qu’avec le printemps qui s’installe doucement, je ressens le besoin de ralentir le rythme et de reprendre mon souffle et ce n’est qu’un nouveau revoir puisqu’on va se retrouver à quelque part à la fin de l’été. Là je le sais que normalement je devrais être en mesure de te donner une date précise. D’habitude, c’est comme ça que ça fonctionne dans les podcasts. Là, on nous dit de retour à telle date.

Annie, ta Doula Ostéo:
Mais écoute, je vais être complètement transparente avec toi. Présentement, au moment d’enregistrer cette conclusion, je suis tellement brûlée que je n’ai pas l’énergie pour regarder mon calendrier et voir quelle sera la date du retour. Donc, je vais décider ça dans le courant des prochaines semaines. Retour il y aura, ça c’est absolument certain. D’ailleurs, je te le dis tout de suite, il y a déjà plusieurs épisodes qui sont enregistrés au moment où je te parle et ce sera une deuxième saison de fou encore avec des témoignages qui vont vraiment t’inspirer, te faire rire, te faire parfois pleurer aussi parce qu’on va se le dire parfois c’est très émotionnel comme partage. Donc tout ça pour dire que je ne connais pas la date, mais ça ira à quelque part à la fin de l’été. Si tu veux être dans les premières sur la plateforme de podcast que tu utilises de façon à pouvoir être avisé aussitôt que le prochain épisode va sortir. Et pendant l’été évidemment, tous les cours prénataux, la préparation virtuelle, le programme au paléo, tout ça continue à rouler.

Annie, ta Doula Ostéo:
D’ailleurs il y aura des séries de rencontres en direct prénatal qui auront lieu du sept mai au onze juin ainsi que du neuf juillet au treize août en direct avec moi, il est toujours temps de t’y inscrire. Même chose le programme postnatal, tout continue à rouler et il y aura d’ailleurs dans le courant des prochaines semaines beaucoup d’ajouts qui seront faits dans le cours sur le sommeil. Est-ce que tu savais qu’il y avait un cours sur le sommeil dans paléo postnatal Peut-être que non. Présentement au moment où je te parle, je suis en train de faire une certification pour devenir consultante en sommeil et je fais aussi plusieurs autres formations sur le sommeil en même temps, parce que j’ai vraiment envie d’ajouter dans le programme au paléo postnatal plus d’outils en lien avec ça. Alors si tu fais actuellement partie de la gang postnatale, sache que j’aurai besoin de faire des cas cliniques très bientôt et évidemment que je vais choisir mes familles dans ma gang du programme au paléo postnatal. D’ailleurs je t’invite à venir découvrir le programme si tu as envie, tu peux également t’inscrire à l’atelier gratuit les superpouvoirs de ton bébé. Il y aura plusieurs ateliers d’ici la fin de l’été. Il y a un atelier les superpouvoirs de ton bébé en direct à chaque mois.

Annie, ta Doula Ostéo:
Donc si tu as envie de découvrir tous les outils que je peux t’offrir pour pouvoir t’aider, t’accompagner dans la première année de vie de ton bébé, je t’invite à t’y inscrire dès maintenant. Un autre atelier gratuit qui continue à rouler, ce sont les onze clés pour une naissance facilitée. C’est un programme extraordinaire qui présentement est en mode gratuit et d’ailleurs peut-être que je ne te l’ai jamais dit mais c’est une formation une préparation qui a été pendant longtemps payante qui maintenant est en mode gratuit encore pour l’instant pour être complètement honnête probablement que ça va finir par changer mais là encore, on n’a pas encore déterminé de la date à laquelle le programme redeviendra payant. Donc si l’un ou l’autre de ces deux ateliers gratuits t’intéressent, tu peux aller dès maintenant dans la description de l’épisode pour pouvoir à l’instant. Donc tout ça pour dire qu’on reste en contact à travers les programmes pré postnato, à travers les ateliers gratuits. Je t’invite à revisiter également les épisodes de podcasts et évidemment à les partager. N’hésite pas à envoyer par exemple ton épisode préféré à une personne que tu connais qui attend un bébé ou si tu fais partie de groupes par exemple de parents sur Facebook, n’hésite pas à partager les épisodes que tu as particulièrement aimé en lien par les épisodes que tu as particulièrement aimé en lien par exemple avec les questions qui sont posées. Chaque petit geste que tu poses pour pouvoir me soutenir dans la création de ce super contenu m’aide.

Annie, ta Doula Ostéo:
Ça préférée, ça peut être de partager un épisode que tu as particulièrement aimé, d’aller mettre un beau cinq étoiles. Tout ça fait une différence pour moi dans mon travail, dans ma création de contenu. Ça me fait vraiment vibrer, ça me donne du courage pour la suite de l’aventure. Et d’ailleurs, comme nous serons dans la préparation de façon active de la prochaine saison dans le courant des prochaines semaines, n’hésite pas à me faire un coucou si tu as envie que j’aborde un sujet en particulier. Par exemple dans le cadre d’un prochain épisode solo. Alors voici voilà je te souhaite un magnifique été, ça me fait comme toute drôle de te dire ça parce que écoute habituellement j’enregistre pour toi une introduction, une conclusion à chaque semaine et là on se retrouve finalement à se dire au revoir pour quelques semaines. Je te souhaite vraiment de prendre du temps pour toi, d’avoir des moments de repos, peut-être même des moments où tu t’ennuies un peu ce serait quand même assez formidable je te souhaite de passer des bons moments avec ta famille des moments de lenteur des moments de douceur