
En tant que doula spécialisée et maman ayant vécu l’expérience, Caroline partage ses précieuses recommandations pour optimiser ses chances de compléter son AVAC.
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Les principales clés pour se préparer pour un AVAC
Comprendre la césarienne
- Demander ton dossier médical
- Te faire expliquer au besoin les événements par un.e allié.e
- Bien comprendre les raisons qui ont mené à la césarienne
- Voir cette compréhension comme le début du chemin vers l’AVAC
« On repart sur une page blanche parce que c’est une nouvelle histoire, c’est une nouvelle naissance, c’est un nouveau bébé. »
S’entourer d’une bonne équipe
- Trouver une équipe médicale qui soutient ton projet d’AVAC
- Engager, si tu en ressens le besoin, une doula ou une personne de confiance (autre que le conjoint)
- Constituer une équipe de soutien (ostéopathe, acupuncteur, etc.)
Planifier une césarienne
Te préparer à cette possibilité même si ce n’est pas ton plan A
- Prévoir des choix pour une césarienne douce si nécessaire
- Comprendre que la césarienne peut être une expérience positive quand on y est préparée
- T’assurer d’avoir des options pour rendre l’expérience la plus humaine possible
T’informer sur la physiologie de l’accouchement
- Bien comprendre les différents processus physiologiques
- Te rapprocher le plus possible de la physiologie
- Comprendre les interventions possibles et leurs impacts
Plus tu comprendras la physiologie, plus tu augmenteras tes chances de compléter ton AVAC
Choisir ton lieu de naissance
- Faire un choix libre et éclairé selon tes valeurs
- Évaluer les différentes options (hôpital, maison de naissance, domicile)
- T’assurer d’être à l’aise avec ton choix
- Te rappeler que chaque femme aura un lieu optimal différent selon sa situation et son ressenti
L’importance de la position du bébé
Un aspect souvent négligé, mais crucial est la position du bébé. C’est fou comme ça peut faire une différence! Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas tant la taille du bébé qui compte, mais plutôt comment il se positionne dans le bassin. Une tête bien positionnée facilitera grandement le passage, même si le bébé est plus costaud.
Commencer tôt ta préparation
Une erreur fréquente est d’attendre d’avoir le « go » officiel du médecin pour commencer à se préparer pour un AVAC. En réalité, c’est exactement le contraire qu’il faut faire ! Plus tu commenceras ta préparation tôt, même si tu es encore dans l’ambivalence, mieux ce sera. Cela te donnera du temps pour :
- Digérer ton expérience précédente
- Explorer toutes tes options
- Bâtir ta confiance progressivement
« La préparation à un AVAC va bien au-delà de simplement espérer que ça marche. C’est un processus qui demande du temps, de la réflexion et de l’engagement. »
Un message d’espoir
Ce qui est vraiment encourageant dans l’histoire de Caroline, c’est qu’elle démontre qu’un AVAC est possible, même dans des circonstances qui pourraient sembler moins favorables au premier abord. Les études récentes nous montrent même que les risques ne sont pas plus élevés après deux césariennes ou plus – une information qui ouvre la porte à plus de possibilités pour les mamans qui souhaitent tenter l’expérience.
P.S. : Si tu te prépares pour un AVAC, rappelle-toi que ton histoire est unique. Ce qui compte vraiment, c’est de faire des choix éclairés qui te correspondent, que tu choisisses finalement d’accoucher à l’hôpital, en maison de naissance ou à domicile. L’important, c’est que tu te sentes en confiance et soutenue dans ton choix.
Transcription de l'épisode
Annie, ta doula ostéo
Savais-tu que tu peux avoir accès gratuitement à ma préparation à l’accouchement, les 11 clés pour une naissance facilitée ? Clique sur le lien dans la description pour commencer à regarder dès maintenant les 11 vidéos. Aujourd’hui, nous recevons Caroline qui nous raconte son avocat complété à domicile. Ce qui rend son histoire particulièrement riche, c’est qu’elle est à la fois maman de trois enfants et doula spécialisée dans l’accompagnement des AVAC et de la césarienne plus douce. C’est donc à travers ces deux perspectives que Caroline nous raconte son expérience.
Annie, ta doula ostéo
Caroline, c’est avec grand plaisir que je t’accueille aujourd’hui pour que tu viennes nous parler de ton expérience. Tu as complété un AVAC il y a de ça quelques années. Oui,
Caroline
J’ai enfanté à domicile de ma petite cocotte en AVAC.
Annie, ta doula ostéo
Ce qui est très intéressant dans ton histoire, c’est que tu as déjà eu comme première expérience un accouchement vaginal. Après, tu as vécu une césarienne et là, tu viens nous raconter ton expérience d’AVAC complétée. Donc, tu as eu quand même une grande diversité d’expériences de ce que je comprends.
Caroline
Oui, exactement. J’ai donné naissance à mon premier en milieu hospitalier avec une épidurale à 9+.
Annie, ta doula ostéo
Oh wow, ok.
Caroline
Puis ensuite, j’ai eu une expérience de césarienne d’urgence en P1. Puis après ça, j’ai complété mon avocat à domicile. Donc j’ai eu un bel éventail d’expériences de naissance.
Annie, ta doula ostéo
Et juste avant de passer à ton expérience d’avocat à domicile, juste pour expliquer aux gens, tu as eu une césarienne la deuxième fois parce que ton bébé a eu besoin. Que cette intervention-là ait lieu.
Caroline
Oui, exactement. En fait, après 32 heures de travail, j’ai eu un décollement placentaire. Donc, on est allé en césarienne d’urgence. Une vraie P1, donc ça a été pour sauver la vie de mon petit bébé.
Annie, ta doula ostéo
Et pour ceux qui nous écoutent, sachez que c’est quand même assez rare ce genre de situation là. En général, quand on se dirige vers une césarienne pendant un accouchement, dans la très grosse majorité des cas, c’est assez relax. Donc, ça existe, mais c’est rare.
Caroline
Exactement.
Annie, ta doula ostéo
Et là, tu deviens enceinte de ton troisième bébé. Tu dis autour de toi aux gens que tu veux donner naissance à domicile, alors que tu as eu une urgence obstétrique au deuxième, tu as eu une césarienne. Ça n’a pas dû être facile. Il y a dû y avoir des gens qui t’ont jugée ou à un moment donné, tu as dû te sentir jugée un peu dans ton parcours ou pas du tout ?
Caroline
Je ne me suis jamais sentie jugée, heureusement. J’ai eu vraiment du soutien tout de suite, dès le début. Et puis pour moi, il y avait… aucune question qui s’est posée à savoir si j’allais avoir une autre césarienne ou un AVAC.
Dès que j’ai su que j’étais enceinte et que je poursuivais ma grossesse, j’étais déjà décidée à tenter l’AVAC. Puis j’avais reçu une sage-femme, donc mes sages-femmes m’ont accueillie à bras ouverts dans mon plan d’avoir un AVAC.
Au début, ce n’était pas clair à 100% pour moi que j’allais enfanter à domicile. Tout doucement, j’ai semé une graine à mon conjoint, qui lui était plutôt réticent, qui n’avait pas trop envie de vivre cette expérience-là, de donner naissance à domicile. Mais moi, je savais que c’était la meilleure chose pour moi. Dans mes autres accouchements, ça avait été un moment Y, le moment où on va au lieu de naissance. C’est ça qui a fait un peu basculer mes deux premiers accouchements, qui a comme allongé la patente. puis tout ça. Fait que cette fois-ci, quand j’ai tenté mon avocat, je savais que la meilleure chose pour moi pour mon bébé, c’était de rester à domicile. Mais je me gardais quand même la porte ouverte. C’est ce qui a fait que j’ai convaincu mon conjoint d’embarquer avec moi. Je lui avais dit, on demande tous les bacs à la maison pour un accouchement à domicile. Puis si jamais le jour J, on le file pas pour x, y raisons, on va à la maison de naissance et c’est tout. Je voulais vraiment être prête à ça, puis dans ma tête de femme, c’était certain que c’est ça qui allait arriver. Mais je voulais quand même rassurer mon conjoint que comme quoi, si le jour J, ça le faisait pas ou quoi que ce soit, on se gardait une porte ouverte à aller ailleurs. Puis les gens autour de moi, j’en avais pas de temps à parler, puis je les ai surtout dit à frais que j’avais à enfanter ma fille à domicile.
Annie, ta doula ostéo
Oui, c’est une bonne astuce de ne pas toujours dire tout à tout le monde, malheureusement, parce qu’il y a probablement certaines personnes qui n’auraient pas été capables de t’accueillir et de t’accompagner dans ce choix-là, à ce moment-là, parce qu’ils auraient eu peur pour toi.
Caroline
Oui, exact. Puis j’ai rencontré la gynécologue autour de 32 semaines, 34 semaines, je ne suis plus trop certaine exactement. Pour la rencontre préparatoire à l’AVAC, il y a presque toujours cette rencontre-là. Je lui ai dit que je voulais faire ça à domicile. Puis, je ne sais pas comment ça s’est passé, mais elle n’a pas eu de jugement ni rien. Elle savait que j’étais doula.
Peut-être que c’est pour ça qu’elle n’allait pas réussir à me convaincre de ne pas faire ça. Mais ma sage-femme m’avait avisé que ça se pouvait qu’elle me dise que ce n’était pas une bonne idée de faire ça et tout ça. Mais finalement, non. La rencontre a duré cinq minutes. Merci, bonsoir.
Annie, ta doula ostéo
Donc, tu te prépares pour un AVAC à domicile. À l’intérieur de toi, c’est comme clair. Comme d’eau de roche que c’est ça qui va se passer. Tu te laisses une petite sécurité, un peu pour sécuriser finalement les gens autour de toi, c’est ce que je comprends. Très bonne astuce. Et là vient le moment où le tout se met en place.
Caroline
Oui, c’est ça. Donc, juste pour mettre en contexte, mes deux premiers, j’ai accouché à 41 semaines. Donc, dans ma tête, j’allais encore accoucher à 41 semaines, même que… D’un point de vue émotionnel, je m’étais dit que j’allais accoucher à 42 semaines pour être sûre de ne pas me mettre cette pression-là de dépassement de terme.
J’étais vraiment préparée à ça, donc pour moi, j’avais des petites contractions par-ci, par-là, mais c’était vraiment dans ma tête, bon, il y a encore du temps à faire, ça va, tout va bien. Puis, la journée de mon 39,5, je suis avec mes enfants, seule à la maison, mon conjoint travaille de nuit. Donc, je passe une journée de merde, pour ne pas dire autre chose, parce que c’était vraiment ça. Mes enfants étaient complètement terribles et disjonctés. C’était vraiment très difficile. Ils ont pris de la crème solaire, ils l’ont étalée à grandeur du salon. Je me suis fait un café. Après ça, ils ont été mettre des jouets là-dedans. Il n’y avait rien qui fonctionnait. Puis moi, j’étais à fleurs de peau. J’arrêtais pas de pleurer. Il n’y a rien qui marchait cette journée-là.
Donc, quand mon conjoint s’est levé de sa nuit, parce que lui, il dormait dans le jour, je lui ai dit Ok, là, c’est toi qui prends le relais. Moi, je m’en vais dans le bain. Puis, tu t’occupes des enfants parce que là, j’en peux plus. Donc, je suis dans le bain, puis je pleure. Toutes les larmes de mon corps parce que j’ai trouvé ma journée donc bien difficile et donc bien intense. Puis, à ce moment-là, même si je suis doula, j’avais aucun doute que ça se préparait. Mais avec du recul, on comprend que… C’est un bon signe, hein ?
Donc, mon conjoint monte, puis il me voit dans le bain en train de pleurer, puis il me dit Là, Caro, il va falloir que tu te calmes, parce que sinon, tu vas avoir une autre césarienne. Là, tu te mets bien trop de pression, ça n’a pas d’allure. Puis là, moi, ça me fâche encore plus, parce que je suis comme ben non, je n’aurai pas une autre césarienne. Je vais le compléter mon AVAC, tu vas voir. J’ai raison, ça va marcher. J’ai confiance.
Lui, il couche les enfants. Moi, je m’en vais me coucher en même temps que les enfants, donc à 20h, je dors déjà paisiblement. Juste avant de me coucher, j’écris à ma doula pour lui dire j’ai eu une journée vraiment difficile, je m’en vais me coucher, bonne nuit, s’il y a quoi que ce soit, je t’écris.
À 1h du matin, je commence à sentir des contractions, donc ça me réveille. Puis les contractions sont quand même espacées, peut-être aux 7 ou aux 10 minutes environ, c’est très variable. Donc, je me dis, bon, c’est juste de la latence comme les autres journées, ça va aller, je vais somnoler, je vais dormir, puis demain matin, je vais me réveiller, puis je n’aurai pas accoucher. Donc, je me rendors, je me réveille, je me rendors, je me réveille, puis là, à un moment donné, les contractions, je trouve qu’elles reviennent vraiment vite.
J’ai plus vraiment le temps de me rendormir, donc là, je commence à en calculer quelques-unes tout en restant allongée le plus possible pour garder toute mon énergie tout d’un coup. Puis, je me rends compte que mes contractions sont aux trois minutes. Donc, c’est vraiment quand même rapproché pour un début de travail. Puis là, je me dis, OK, il faut que je mette la housse de matelas sur mon matelas. C’est une espèce de grosse housse de déménagement avec des contractions aux trois minutes. C’est tout qu’un sport. Donc, je m’y mets. J’essaie de mettre la housse, mais ça a été… Je riais puis je pleurais en même temps tellement c’était comme intense, ce moment-là. Finalement, j’y suis arrivée. Je suis descendue au sous-sol, je suis venue me prendre un petit « gathering » parce que j’avais très soif. Puis je suis remontée à ma chambre et là, les contractions étaient vraiment intenses.
Tu sais, juste remonter du sous-sol, ça m’a pris plusieurs minutes parce que je devais m’arrêter justement à chaque trois minutes pour respirer, pour prendre mes contractions, tout ça. Je suis arrivée à ma chambre, je me suis dit « Oh mon Dieu, je sens comme si ça pousse dans mes fesses » . Tout de suite, j’ai téléphoné ma doula pour lui dire “Est-ce que tu peux venir maintenant ? Parce que je pense que ça y est, mes contractions sont aux trois minutes depuis une bonne heure. J’aimerais ça que tu viennes.”
Vers trois heures du matin, ma doula est arrivée. Elle m’a dit Je pense qu’il faut appeler les sages-femmes parce que tu vas peut-être accoucher maintenant. Donc, aussi bien appeler. On a téléphoné ma sage-femme et elle m’a dit je m’en viens. J’appelle tout de suite la deuxième sage-femme pour être sûre qu’on ne passe pas à côté du fait que tu vas peut-être accoucher maintenant. Donc, ma sage-femme, elle arrive, puis tout de suite, elle me dit, Caro, je sais ce qui se passe. Est-ce que tu me permets qu’on vérifie ton col ? Donc, moi, je dis OK, parce que je lui fais vraiment confiance. Je sais que je ne voulais pas de toucher pendant mon accouchement, mais elle avait l’air de suspecter quelque chose d’anormal. Donc, moi, je me dis OK, on y va. On va regarder ce qui se passe.
Annie, ta doula ostéo
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Caroline
Et là, elle fait son toucher, puis elle me regarde avec des yeux doux, mais en même temps comme, OK, j’avais raison, je savais ce qui se passait. Puis elle m’a dit, est-ce que tu veux le savoir ?
Est-ce que tu veux que je t’explique puis qu’on travaille ensemble ? Donc moi, je dis OK, on y va. Vas-y, go ! Puis elle me dit, ton bébé est en postérieur. Et là, moi, dans ma tête, je suis complètement en désarroi parce que je sais ce que ça veut dire. Et je sais ce que ça implique et tout ça. Donc, j’avais peur. J’étais comme, qu’est-ce qui va se passer ? Mais ma sage-femme, elle a été vraiment rassurante. Elle m’a dit, OK, on va plonger là-dedans. On va faire des positions qui vont aider ton bébé à se positionner comme il faut, à mettre son dos au bon endroit. Puis ça va le faire. Elle me dit Tu vas faire le coureur. Je ne sais pas si vous pouvez vous imaginer un coureur qui va faire son départ avec la jambe devant et tout ça. Et là, là. Donc, ce fut très intense et très difficile. J’ai vécu une phase vraiment… J’ai pleuré, j’ai demandé d’aller à l’hôpital, j’ai demandé d’avoir l’épidurales. Quand j’ai demandé d’aller à l’hôpital, ma doula m’a dit Est-ce que tu ne te sens plus en sécurité à la maison ? C’est parce que… Dans un contexte d’AVAC, qu’on se fie beaucoup à l’instinct de la maman, puis à son ressenti, puis une maman qui ne se sent plus bien dans un lieu X, bien, on va à l’hôpital, tu sais, puis c’est bien correct. Puis là, moi, je lui ai dit, bien non, je suis bien ici, je veux rester ici, mais c’est juste que c’était tellement intense que j’avais besoin de le verbaliser d’une certaine façon, puis c’est comme ça que je l’ai verbalisé, tu sais. Lui, il dit que je voulais aller à l’hôpital, puis tout ça, puis ça m’a fait du bien. Là, je me dis, j’en peux plus, je ne serai plus capable parce qu’on a fait un côté, ensuite l’autre côté, ensuite on a fait du quatre pattes, on a fait plusieurs choses. Ça m’a paru une éternité. Puis là, j’ai dit, j’en peux plus, je l’ai dit super fort, j’ai dit, j’en peux plus, je ne suis plus capable, fais quelque chose mon bébé, je suis à bout, je n’y arriverai pas. Puis une seconde après, j’ai perdu les os.
Puis ma fille s’est tournée en même temps, au même moment. probablement que c’est ma fille qui s’est tournée, qui a fait éclater la poche des os. Donc, ça a été vraiment un beau moment. Ma sage-femme m’a dit, est-ce que tu veux que je regarde, voir si elle s’est bien placée ? Puis justement, elle est allée vérifier, puis ma fille était bien placée.
Tout au long de cette phase-là, j’avais tellement mal aux hanches. On dirait que le bassin allait me fondre en deux. C’était complètement atroce. C’était terrible. Donc, une fois que ça a été passé, ce bout-là, pour moi, c’était… tellement facile. C’était comme si on venait de m’enlever une pression énorme sur les hanches, sur le bassin, tout ça. Donc, juste les contractions, c’était facile. Ma doula m’a dit Caro, on va-tu dans le bain ? Donc, moi, je suis comme Ok, on va aller dans le bain. Pour mon premier, ça avait été super le fun pour moi. J’avais vraiment apprécié le bain. Donc, on me coule un bain, je m’installe dans le bain, une fraction de seconde et j’ai dit Non, je veux sortir du bain. J’aime pas ça, je suis pas bien. Donc, tout de suite. Je suis sortie instinctivement, je n’aimais pas ça. Puis je suis allée m’asseoir sur la toilette parce que je sentais que c’était ça qu’il fallait, j’imagine. Donc je me suis installée sur la toilette. Puis à partir de ce moment-là, je suis partie vraiment loin dans mon vortex de naissance.
J’étais complètement partie. Je tenais les bras de ma doula de chaque côté. Puis elle respirait, puis je respirais avec elle à chaque contraction. Puis je faisais juste ma côté, la tête sur sa tête, entre les contractions. Je me sentais comme… dans un bateau, je ne sais pas. Puis elle, c’était comme mon fort, mon point d’ancrage, mon point de repère. Puis je lui faisais juste confiance. Je sais ça, je n’étais plus là. Puis en même temps, sur la toilette, je ne sais pas si j’ai le droit de dire ceci, mais sûrement, j’ai fait pipi, j’ai fait caca, j’ai tout laissé aller. J’étais vraiment la maman mammifère à ce moment-là. J’étais complètement plus là. Mais en même temps, c’était tellement intense que tout mon corps tremblait de l’intensité des contractions et tout ça. Mais pourtant, j’étais bien. J’étais vraiment bien dans ce moment-là. Je l’aurais vécu pendant longtemps.
À un moment donné, je voulais me lever. Donc, je me suis levée. Je suis allée dans la chambre. Je me suis installée à genoux par terre, à côté, sur le bord de mon lit. Puis, ma doula me faisait des massages au sacrum, comme ça, vers le bas. Et puis là, j’ai senti quelque chose que je ne pensais même pas qui pouvait arriver. Mon bébé a glissé comme dans une glissade. C’était… Oh, mon Dieu ! Je ne reviens pas encore de cette sensation-là de sentir le bébé glisser. C’est fou. Et là, dans ma tête, je me mets à paniquer un peu parce que je me dis Oh non, c’est déjà fini, ça ne se peut pas. C’est impossible que ce soit déjà fini. Puis là, j’avais comme le sentiment Oh mon Dieu, je ne veux pas que ça s’arrête. Puis en même temps, un petit sentiment de peur parce que quand j’ai eu mon écho de 36 semaines, on m’a dit que j’attendais un bébé au 80e percentile.
Bon, même si je sais que ça ne veut rien dire et que je suis douloureuse, tout ça, quand c’est notre expérience et qu’on est dedans, ça vient quand même jouer dans notre tête. Donc, j’ai eu un peu peur. J’étais comme, est-ce que je vais être capable ? Est-ce que mon bébé va sortir ? Est-ce que ça va me faire mal ? Est-ce que je vais déchirer ? Mais tu sais, tout ça, ça se passe en une fraction de seconde. Là, je vous raconte ça en long et en large, mais dans ma tête, tout ça, ça va super vite. De toute façon, je n’avais pas le choix parce qu’à la contraction suivante, déjà, je sentais vraiment que ça… poussait super fort dans mes fesses. Puis, je ne me sentais pas bien à genoux par terre. Je ne le filais pas. J’avais juste un tapis de yoga en dessous de mes genoux. Puis, je n’étais pas bien. Donc, je suis montée dans le lit. Puis, ma sage-femme me disait, essaye sur le côté, couché sur le côté. Encore là, non, ça ne marchait pas.
Donc, instinctivement, je me suis mise à genoux. Puis, je me suis agrippée à ma doula. Je l’ai prise dans mes bras. Mon corps poussait tout seul. vraiment pas longtemps, j’ai commencé à sentir ma vulve qui brûlait vraiment intensément. J’ai eu un long petit couronnement. Mon bébé, sa tête était presque sortie. Puis là, il y a eu une pause. J’ai dû attendre la prochaine contraction pour le grand couronnement. Ça a été assez intense. Sa tête est sortie. Ensuite, son corps est sorti. C’est moi qui devais l’attraper. Mon conjoint avait attrapé notre premier. Notre deuxième, c’était une césarienne. C’est le médecin. Mais là, c’était mon tour. C’était moi qui voulais le faire. Mais j’étais tellement partie loin, loin, loin. Je n’étais plus là du tout. Donc, je ne l’ai pas attrapée. Elle a glissé tout doucement sur le matelas. Puis, elle s’est mise à pleurer tout de suite, instantanément. Puis, j’entendais les gens autour me dire, Vas-y, va prendre ton bébé. Va le chercher. Va le prendre. On dirait que dans ma tête, ça a pris tellement de temps avant que je puisse aller la chercher. Puis, bon… Dans la vidéo, ça n’a pas l’air si long que ça, mais dans ma tête, c’était très long.
C’est comme si je devais redescendre de où j’étais pour pouvoir venir la chercher. Puis une fois que j’ai été capable de réaliser, OK, mon bébé est sorti, il faut que j’aille le chercher. Mais là, je suis allée la chercher, puis j’ai vécu comme un moment d’extase complet. Il faisait noir, il y avait juste une petite flashlight. Je suis allée la prendre, je lui ai parlé. Mon bébé était là, mon bébé, puis oh ! J’en parle, puis j’ai encore des émotions. C’était vraiment extraordinaire. Puis un petit peu plus tard, c’est ça, j’ai réalisé que j’avais fait mon AVAC. Puis ce sentiment-là est tellement unique. Chaque fois que j’accompagne un AVAC, puis la femme complète son AVAC, il y a quelque chose, il y a une magie qui se passe. Puis c’est vraiment spectaculaire, ce moment-là. Puis en plus, j’ai oublié de dire ça, mais c’est très drôle parce que j’ai dit à ma doula après l’accouchement, Où étais-tu ? Parce que je ne savais pas où j’étais. J’étais dans ses bras, mais moi, je ne savais même pas que j’étais dans ses bras tellement que j’étais justement là. La maman mammifère, je n’étais plus là.
Annie, ta doula ostéo
Exactement. Tu n’étais plus dans ton cortex. Tu étais dans l’expérience. Il y avait quelqu’un qui était là, qui était disponible pour toi. C’était juste ça qui était important dans le fond.
Caroline
Exact, exact.
Annie, ta doula ostéo
Tu as mis à travers ton expérience plusieurs clés en place. On sait que maintenant, malheureusement au Québec, un petit peu partout. Partout à travers le monde, le nombre de césariennes est vraiment important. Nombreuses sont les femmes qui passent par cette chirurgie-là, qui est une chirurgie vraiment importante, qui est très banalisée, mais en même temps qui a beaucoup d’impact sur notre corps. C’est quoi, d’après toi, les meilleures clés ? qu’une mère qui a envie de vivre, de compléter un AVAC, même si ce n’est pas nécessairement un AVAC à domicile, peu importe où elle choisit de donner naissance, quelles sont les principales clés que cette femme-là, que cette personne-là devrait mettre en place selon toi ?
Caroline
J’ai un petit parcours que j’aime bien toujours donner. Donc, la première chose, c’est comprendre sa césarienne. Je pense que c’est quelque chose qui est ultra important. C’est le début du chemin vers un AVAC. ou vers une césarienne planifiée. Fait que vraiment comprendre. On peut faire venir notre dossier médical. On peut demander à notre médecin, à notre sage-femme de nous l’expliquer, de nous accompagner dans cette compréhension-là. Après ça, c’est d’être bien accompagné.
Donc, les professionnels de la santé qui vont vous accompagner pour votre AVAC vont avoir un énorme impact sur l’issue de l’accouchement, sur le processus, sur comment vous allez le vivre, comment ça va se passer aussi votre grossesse. Donc, pour moi, de choisir une personne qui est pro à AVAC, qui va vous accompagner, vous aider, vous éclairer, être là pour vous, ça va vraiment avoir un impact hyper positif. Donc, ça, c’est super important. Mais aussi, d’avoir peut-être une doula ou une personne en qui vous avez confiance, autre que peut-être votre conjoint ou votre conjointe. Puis, d’avoir une équipe aussi.
Moi, je conseille souvent à mes clientes d’aller. en ostéo, en acupuncture, de vraiment mettre plein de petites choses en place autour pour optimiser nos chances de compléter notre AVAC. Après ça, je pense que c’est important de planifier une césarienne. Pour la plupart des femmes, la césarienne, c’est un traumatisme. C’est tout qu’une expérience, c’est une expérience qui est unique. Puis quand on n’est pas préparé, ce qui est le cas de la plupart des femmes, j’accompagne presque juste des AVAC. Donc, les femmes me racontent leur césarienne, puis la majorité du temps, les femmes n’étaient pas préparées à cette éventualité-là. Donc, quand on prépare un AVAC, le fait de se préparer à une césarienne, mais si on va en césarienne, bien on y va dans notre plein pouvoir. Puis on y va avec des choix, puis on essaie d’avoir la césarienne la plus douce, la plus humaine possible, puis de vivre une belle expérience malgré que ce n’était pas ça le plan A. Donc, pour moi, ça, c’est super important. Après ça, c’est sûr de se préparer, de s’informer sur la physiologie de l’accouchement. Je pense que c’est un must. Plus on se rapproche de la physiologie de l’accouchement, plus on comprend les interventions, plus on comprend tout ce beau processus-là de naissance, plus on favorise nos chances de compléter notre AVAC.
Le choix du lieu de naissance aussi peut avoir un impact. Ça aussi, c’est super important de faire un choix libre et éclairé par rapport à ça. Pour moi, c’était le domicile. Mais pour une autre maman, ça peut être l’hôpital, mais c’est ça, choisir notre hôpital, vraiment faire des choix libres et éclairés selon nos valeurs et tout ça. Donc, c’est pas mal ça, mais principale clé, je pense que déjà en partant, si on met tout ça en place, ça va avoir vraiment un impact positif. En regardant notre césarienne, on repart sur une page blanche, parce que c’est une nouvelle histoire, c’est une nouvelle naissance, c’est un nouveau bébé. Donc, tout ça, c’est super favorable à une préparation pour un avocat.
Annie, ta doula ostéo
Dis-moi, est-ce que tu penses qu’il y a une limite en termes de nombre de césariennes avant de pouvoir se dire j’aimerais vraiment ça, pouvoir vivre cette fois-ci une naissance vaginale ?
Caroline
Personnellement, j’ai accompagné six accouchements vaginales après deux césariennes, donc j’ai quand même une expertise en lien avec ça. Évidemment qu’il peut y avoir une réticence au niveau des professionnels de la santé, mais il y en a des extraordinaires qui ont voulu accompagner mes clientes, puis je trouve ça vraiment beau.
Je connais présentement deux mamans qui sont en processus d’accouchement vaginal après trois césariennes, donc c’est possible. C’est sûr qu’en milieu hospitalier, elles se retrouvent souvent avec, bien toujours en fait, avec un non, mais elles sont convaincues qu’elles peuvent le faire.
Donc, j’ai hâte de voir comment ça va se dérouler pour elles pour la suite. En plus, il y a une petite étude, toute petite, il n’y a tellement rien sur l’accouchement vaginal après deux césariennes ou plus. petite, puis ça dit qu’en fait, le risque est le même une fois qu’on a deux césariennes ou plus. Donc, j’espère que tout doucement, il va y avoir une ouverture qui va se faire en lien avec l’accouchement vaginal après plusieurs césariennes.
Annie, ta doula ostéo
Oui, absolument. Moi, j’ai accompagné une naissance magnifique d’ailleurs après trois césariennes, il y a plusieurs années. Ça a été une expérience extraordinaire et je suis d’accord avec toi. Je pense que, déjà, de pouvoir… comprendre qu’est-ce qui s’est passé avant. Parfois, on se rend compte que les facteurs qui ont mené à la césarienne n’ont pas toujours grand-chose à voir avec la mère, le bébé, la capacité de cette dyade-là à vivre une expérience extraordinaire que je pense qu’il faut vraiment rester dans l’ouverture.
Caroline
Oui, puis souvent, il y a une histoire du fait que la maman, elle a eu une césarienne, donc on lui propose automatiquement ensuite des césariennes. Oui. Il n’y a pas eu d’essai de travail au final, donc on ne sait pas.
Annie, ta doula ostéo
Merci beaucoup, Caroline, d’avoir pris le temps de venir nous raconter ton histoire avec toute ton expertise en plus.
Caroline
Ça me fait plaisir. Je suis tellement contente de partager mon récit. Je pense que c’est inspirant. Ma confiance qui va probablement donner un petit peu de confiance à toutes ces mamans-là qui vont se préparer à vivre un avocat.
Annie, ta doula ostéo
Si tu as envie d’en apprendre davantage sur Caroline ou de la rejoindre, tu peux le faire via son compte Instagram ou via son site web caroline-michel-doulas.
En terminant, j’aimerais donc te donner mes meilleures astuces si jamais tu es en train présentement de te préparer à vivre un avac. Maintenant, ce qui est intéressant, c’est que ce sont aussi des petites… pépites que tu peux utiliser, même si ce n’est pas du tout un avocat que tu prépares actuellement, mais une naissance sans aucune condition particulière.
La première chose à savoir lorsque je me prépare pour un deuxième, un troisième, peu importe si j’ai eu une césarienne avant ou pas, c’est hyper important de faire la paix avec les expériences précédentes. Puis oui, c’est vrai que si tu décides de te préparer pour un avocat, c’est encore plus important de faire la paix et souvent, pour faire cette paix-là, on doit passer par une étape de compréhension.
Donc, demander ton dossier, l’éplucher avec quelqu’un qui est en mesure de le faire avec toi, si nécessaire, et comprendre qu’est-ce qui s’est passé. Quels sont les facteurs, les événements, peut-être des choses sur lesquelles tu avais zéro contrôle, qui se sont présentées et qui ont peut-être finalement poussé l’expérience vers la césarienne. Ça, c’est vraiment la première chose à faire. Et en ayant cette compréhension-là, ça va donc te permettre de faire la paix et ça va aussi nous permettre d’élaborer des stratégies qui ne seront pas générales, mais qui vont vraiment être spécifiques à toi. Bien entendu qu’il faut aussi voir que cette compréhension-là va aussi te permettre de comprendre comment les gens sont autour de toi, comment ils agissent et comment ils te donnent ou te donnent pas ou refusent de te donner leur encouragement en lien avec ton projet de naissance parce qu’il faut bien comprendre que toutes les césariennes ne sont pas égales lorsque l’on pense à un AVAC par la suite par exemple dans notre épisode d’aujourd’hui caroline une césarienne à la deuxième naissance mais elle avait déjà donné naissance vaginalement au premier donc bien entendu que les gens autour d’elle était très positif en vue de son projet.
Et tu l’as bien entendu, elle n’a pas essuyé de résistance autour d’elle. Alors peut-être que ça va être différent pour toi, parce que peut-être que tu n’auras pas d’antécédent d’accouchement vaginal et peut-être que les raisons qui vont avoir fait que tu as eu une césarienne étaient différentes. Dans ce cas-ci, on avait deux facteurs qui étaient très facilitants.
Donc un accouchement vaginal qui a déjà eu lieu par le passé. Et une césarienne qui a été faite pour des raisons claires et qui était liée au bébé. Alors ça aussi, évidemment, ça nous aide lorsqu’on a envie de tenter un AVAC.
Alors par exemple, pour toi, c’est des questions que tu dois te poser. Qu’est-ce qui a fait que j’ai eu une césarienne ? Est-ce que la raison est claire et connue ? Par exemple, ça pourrait être parce que ton bébé est en siège et que finalement, soit que tu n’as pas eu le choix ou soit que tu as décidé d’aller en césarienne. Bien entendu que cette raison-là va faire que les gens vont être très confiants autour de toi. Parce que même si tu n’as pas donné naissance vaginalement encore, ça va représenter comme un premier accouchement, comme une première expérience.
Mais si au contraire, tu as eu une césarienne pour une raison qui était soit obscure, c’est-à-dire qu’on ne sait pas trop exactement ce qui s’est passé, ou qu’il y a suspicion dans ton dossier de ce qu’on appelle souvent dans les… termes obstétricaux, une disproportion céphalo-pelvienne, à ce moment-là, les gens autour de toi vont être beaucoup moins encourageants et vont émettre beaucoup de doutes et d’incertitudes face à ton projet. Alors, qu’est-ce que c’est qu’une disproportion céphalo-pelvienne ? C’est un petit trois mots un peu compliqué pour dire que l’hypothèse, c’est que finalement, il y avait un conflit au niveau du passage entre le mobile foetal qu’on appelle le mobile C’est une façon de dire les choses qui est vraiment très peu poétique pour parler de la tête de ton bébé et le bassin de la maman.
Donc, l’hypothèse à ce moment-là, c’est un peu de dire, tiens, est-ce que ce bassin-là serait, par exemple, trop petit et pourrait ne pas permettre au bébé de passer ? Alors là, laisse-moi mettre 90 millions de bémols. J’ai souvent vu dans ma vie d’accompagnante des accouchements qui se sont clôturés en césarienne. Sous prétexte qu’il y avait ce type de problème-là, alors que la maman a donné naissance par la suite, vaginalement. à un bébé qui était même parfois plus gros et avait une circonférence crânienne qui était plus volumineuse.
Donc, il faut bien comprendre que tout ça est très dynamique et que la façon dont le passage va se faire va grandement dépendre de la façon dont ton bébé va positionner sa tête. Moi, si j’avais à donner naissance demain matin, je préférerais avoir un bébé qui a une très, très grosse tête, parfaitement bien fléchi et bien installé pour prendre un minimum de place dans mon bassin que d’avoir un bébé qui a une toute petite circonférence crânienne mais qui improvise une position qui est très originale et dans laquelle il va prendre beaucoup plus de place à l’intérieur de mon bassin. Donc c’est hyper important de savoir que même s’il y a quelqu’un sur la planète Terre qui t’a dit que ton bassin était problématique, il se peut que ton bassin soit plus problématique. très bien que ça ne soit pas du tout le cas et que c’était circonstanciel comme situation.
Peut-être que ton bébé était positionné d’une façon moins optimale.
Peut-être que tu as pris une péridurale et que la mobilité n’a pas été optimale.
Donc, il y a plein de choses qui peuvent entrer en ligne de compte et qui vont faire que, hop, il y a quelques mots qui vont être glissés dans le dossier et qui vont te trotter dans la tête jusqu’au jour où peut-être que tu vas accepter d’acheter cette proposition-là, alors que peut-être que ce n’est pas du tout quelque chose qui correspond à ta réalité. Donc, vois-tu pourquoi c’est important de comprendre qu’est-ce qui s’est passé ? Quels sont les éléments de ton histoire qui ont pu jouer un rôle dans le fait que tu as eu une césarienne ? Et là, si tu m’écoutes présentement et que tu n’as jamais eu de césarienne, ça s’adresse évidemment à toi aussi. Je ne le répéterai jamais assez, la position de la tête. LA tête de ton bébé va être déterminante pour l’expérience de l’accouchement, pour l’expérience de la poussée, pour ton périnée et compagnie.
Donc, ce sont vraiment des choses auxquelles il faut faire attention, il faut dorloter, il faut s’en occuper.
Donc, parmi les clés vraiment importantes, si tu te prépares pour un avac, il y a évidemment de venir me rejoindre dans la Méthode OPALEO pour que je puisse t’accompagner. pour que ton bébé se positionne le mieux possible, pour qu’il prenne le moins possible d’espace dans ton bassin. Ça va aussi diminuer les risques que tu dois avoir quelque chose pour stimuler ton travail, parce que là, dans le cas d’un avac, il y a plusieurs équipes qui ne sont pas très chaudes à l’idée d’utiliser un déclenchement ou même de la stimulation sur un utérus qui est cicatriciel. Donc, ça peut être vraiment intéressant.
L’autre chose que je te propose aussi qu’on fasse ensemble, c’est de vraiment bien t’outiller en lien avec la physiologie de l’accouchement. Parce que pour se préparer pour un avac, de mettre la physiologie de notre côté, ça aide énormément. Ça peut vraiment, vraiment, vraiment faire la différence. Donc parmi les stratégies, faire la paix avec ton expérience précédente, la comprendre, te donner beaucoup, beaucoup d’amour. à travers cette compréhension-là. Parce que je te rappelle qu’au moment où tu as eu cette expérience-là, tu as donné le meilleur de toi-même avec les connaissances que tu avais et avec la situation dans laquelle tu étais, situation dans laquelle tu n’avais pas le plein contrôle, évidemment, puisque nous n’avons jamais le plein contrôle lorsque nous donnons naissance.
C’est vraiment une expérience que l’on traverse, que notre bébé traverse, dans laquelle il y a souvent des surprises. Ça vient avec la nature de l’expérience. Un autre point hyper important, c’est de développer, de travailler, de nourrir ta confiance en lien avec cette expérience-là qui approche. Et là, on va se dire les vraies affaires. Toutes les semaines, j’ai des appels, j’ai des courriels de mamans qui me contactent en me disant, écoute, je suis à 32 semaines. Je viens d’avoir la confirmation que je pouvais me préparer pour un AVAC. Alors, qu’est-ce que je dois faire maintenant ? Ça, ce n’est pas la façon la plus optimale de se préparer. Et là, je comprends qu’il est possible dans ta tête que tu sois ambivalente. Il est possible que tu m’écoutes, que tu veuilles à quelque part te préparer pour un avac et qu’en même temps, tu flottes avec l’idée d’une deuxième césarienne. Peut-être es-tu à 16, 18, 22 semaines.
Et là, tu dis, tiens, je vais attendre encore un peu. pour voir comment ça se passe et je vais attendre de voir quand j’aurai le go, là je me préparer à ce moment-là. Moi, je te propose de faire le contraire. Je te propose, même si tu es dans l’ambivalence, d’entrer tout de suite dans la danse.
Le fait d’éplucher ton dossier, le fait de comprendre ce qui s’est passé, le fait de venir dans la communauté OPALEO, d’entendre les discussions, d’entendre les autres qui vont poser leurs questions, d’écouter les vidéos sur la physiologie, sur la douleur et compagnie, ça va te permettre d’entrer dans un processus qui va clarifier complètement le chemin que tu as envie de prendre. Et ça va te donner du temps. Se préparer pour une naissance, ça prend du temps. Et souvent, on l’oublie. On est tellement dans une société où tout va vite. Qu’on se dit, c’est pas grave, écoute, à 36 semaines, on va se prendre un petit deux heures, on va écouter quelques vidéos en intensif, puis on aura nos points de pression.
Donner naissance, c’est beaucoup plus que ça. Si tu as vraiment envie de profiter de cette expérience-là, ça vaut la peine de te préparer à l’avance. Donc, je t’invite vraiment, même si tu es dans l’ambivalence, à te mettre dans l’action. à ne pas rester figé dans cette ambivalence-là qui fait que tu ne sais pas trop sur quel pied danser. Donc, je t’invite à venir découvrir tout ça à travers les différents modules qui existent dans la Méthode OPALEO. Il y a aussi une belle vidéo en lien avec la préparation pour la césarienne. Alors évidemment que si c’est ton plan de match, tu seras accompagné, toi aussi évidemment, parce que pour une césarienne, on peut également se préparer.
Je t’invite également à me rejoindre dans un atelier dans lequel on va parler du post-natal, mais dans lequel tout le monde est invité, ceux et celles qui sont enceintes et ceux et celles qui ont déjà leur bébé dans leurs bras. Ça s’appelle Les super pouvoirs de ton bébé et c’est un atelier dans lequel on va parler ensemble du dodo, des réflexes primitifs, de la motricité libre, des pièges dans lesquels on tombe souvent malheureusement en post-natal pour pouvoir aider le plus possible ton bébé à développer son plein potentiel et pouvoir installer de la douceur dans ton expérience. Parce qu’on va se le dire, le post-natal, ce n’est pas toujours très doux. Des fois, c’est un peu difficile.
Donc, j’ai vraiment envie de t’accompagner pour que, autant toi que ton bébé, vous soyez le plus possible sur votre X pendant la première année de vie de ton bébé. Le prochain épisode va être spécial. Je vais te parler pour la première fois depuis le début du podcast de la douleur. J’ai tellement des choses intéressantes à te dire. Entre autres, un concept que je travaille déjà depuis plusieurs années.
Il m’a fallu du temps pour le faire mûrir et là, je sens que la pomme est prête, que je peux l’accueillir, je vais t’en parler de façon à ce que tu puisses enrichir encore plus ta préparation à l’accouchement. J’ai vraiment envie de te faire réfléchir, de te donner des outils. de te permettre aussi peut-être de voir la fameuse douleur des contractions sur un autre angle, de façon à ce que tu puisses, qui sait, peut-être même t’en faire une amie.
Donc, je te souhaite une magnifique journée et j’ai déjà hâte de te retrouver dans ce prochain épisode.