
Découvre comment transformer ta perception de la douleur pendant l’enfantement. Dans cet épisode, nous explorons le rôle essentiel des sensations intenses qui accompagnent la naissance. De la pyramide OPALEO aux techniques pratiques, tu apprendras à faire de la douleur une alliée plutôt qu’une ennemie dans ton parcours vers la naissance.
As-tu déjà imaginé que la douleur de l’accouchement pouvait devenir ton alliée? Cette question peut sembler surprenante, voire déstabilisante. Tu t’apprêtes à donner naissance et la douleur des contractions te préoccupe? C’est parfaitement normal! Dans cet article, nous explorerons ensemble le rôle essentiel de la douleur, découvrirons des outils pratiques pour l’apprivoiser et verrons comment transformer cette expérience intense en un moment porteur de sens.
Une sensation incomprise dans notre société
La douleur pendant l’enfantement est souvent mal comprise et même stigmatisée dans notre société. D’un côté, certains veulent la nier en parlant uniquement d’inconfort. De l’autre, plusieurs cherchent à l’éliminer complètement, comme si elle n’avait aucune utilité. Pourtant, la science nous montre qu’elle joue un rôle crucial dans le processus de naissance.
Le rôle essentiel de la douleur
La douleur pendant un enfantement n’est pas là par hasard. Les recherches en neurobiologie ont démontré qu’elle remplit plusieurs fonctions vitales:
- Elle déclenche la sécrétion d’endorphines, ces hormones naturelles du bien-être, qui t’aident à entrer dans un état de conscience modifié. Cet état te permet de te connecter à ton instinct et de mieux accueillir les sensations.
- Elle te guide à travers les différentes étapes du travail en te donnant des informations précieuses sur la progression. Chaque type de contraction a sa signature unique, te permettant de comprendre où tu en es dans le processus.
- Elle participe à la création d’un équilibre hormonal optimal pour ton bébé. Les hormones libérées pendant le travail, notamment l’ocytocine et les endorphines, préparent ton bébé à sa transition vers le monde extérieur en facilitant son adaptation respiratoire.
- Elle t’aide à « te mettre à l’abri » et à t’installer dans un espace dans lequel tu te sens bien, activant ainsi tes instincts mammifères protecteurs.
« Nous venons d’une culture qui sous-estime la capacité du bébé à ressentir de la douleur, à ressentir de l’inconfort, à ressentir de la peine, de la peur, finalement à ressentir des émotions. On oublie souvent qu’il est dans l’équation lui aussi. »
La pyramide pour jongler avec la douleur: un guide pratique
Je te présente un outil exclusif à OPALEO Naissance : la pyramide pour mieux accueillir la douleur. Cette approche unique se base sur des années d’expérience auprès des femmes qui enfantent. Elle se compose de 5 niveaux différents qui représentent les grandes familles des outils pour jongler avec la douleur. Chaque niveau influence ceux qui se trouvent au-dessus, d’où l’importance de bien construire la base.
1. La position du bébé: la fondation
- Détermine la nature de la douleur. Un bébé bien positionné va souvent de pair avec une douleur physiologique.
- Une douleur non physiologique inclut des sensations supplémentaires et/ou plus envahissantes. Il est souvent plus difficile de jongler avec ce type de douleur.
- Influence la fluidité de l’expérience, par exemple la rapidité à laquelle le col se dilate.
2. Le consentement: l’état d’esprit
- Accepter de vivre cette expérience pleine de surprises en toute conscience.
- Développer la capacité à dire « oui » aux sensations, à s’abandonner dans le processus.
- Apprivoiser le caractère imprévisible de l’expérience.
« Donner mon plein consentement à la veille de vivre un enfantement, c’est accepter et signer une entente avec la vie dans laquelle j’indique que je vais faire de mon mieux, que je vais dire oui le plus possible à tout ce qui va se passer. »
3. Les outils intérieurs: ta boîte à outils personnelle
- Les sons: vocalises graves, chant, grognement
- La respiration
- Le lâcher-prise
- L’instinct: écoute de ton corps et de ses besoins
- La confiance dans le processus: rappel constant que ton corps sait donner naissance
4. Les outils extérieurs: le soutien
- Points de pression spécifiques pour soulager la douleur
- Positions suggérées par les personnes qui accompagnent
- Soutien actif et présence bienveillante de l’équipe
5. Outils de contrôle: les techniques complémentaires
- Visualisations (je suis sur une plage)
- Techniques de diversion
- Tentatives de maîtriser l’expérience
« Au début de ton travail, il te sera possible d’utiliser des stratégies de ‘contrôle’ parce les contractions seront toutes petites. Et viendra un moment où ça deviendra de plus en plus intense. Rendu là, tes outils de gestion du contrôle ne fonctionneront plus. »
Prépare-toi progressivement
Pour que ces outils soient efficaces pendant ton enfantement, voici un calendrier de préparation suggéré:
- Dès le début de la grossesse: Commence à explorer et pratiquer les outils de l’intérieur.
- À partir du 2e trimestre: Ajoute la pratique des outils de l’extérieur.
- Au 3e trimestre: Intègre les outils de visualisation et d’affirmations.
- Les dernières semaines: Pratique intensive avec ton.ta partenaire ou les personnes qui te soutiendront.
Conclusion : vers une expérience transformatrice
N’oublie pas : l’objectif n’est pas seulement que ton bébé naisse, mais que tu vives une expérience transformatrice dont tu seras fière. La douleur fait partie de ce voyage, et bien accompagnée, elle peut devenir ton alliée plutôt que ton ennemie. En pratiquant régulièrement ces outils, tu développeras une confiance profonde en ta capacité à accueillir les sensations intenses de l’accouchement.
Te sens-tu prête à transformer ta perception de la douleur? Je t’invite à me rejoindre dans la Méthode OPALEO ou à participer à mes ateliers gratuits pour approfondir ta préparation et explorer ces outils en détail.
Transcription de l'épisode
Aujourd’hui je te propose une rencontre toute spéciale pendant laquelle nous allons discuter de la fameuse douleur présente dans la grande majorité des enfantements. Avant de plonger dans notre sujet d’aujourd’hui, je veux te dire que j’ai eu une grande visite il y a à peu près trois semaines. L’influenza s’est présentée dans ma maison et elle m’a offert un cadeau, une bonne crise d’asthme qui a duré et duré depuis. Alors ça fait maintenant quelques jours que je suis sur les pompes, ça va mieux, mais probablement que tu vas entendre un peu dans le courant de l’épisode que que que je cherche un peu mon air. Peut-être même que tu vas entendre quelques sifflements ici et là, mais ne t’inquiète pas tout ça est sur la bonne voie. Que donc tout ça pour dire qu’aujourd’hui nous parlons d’un sujet qui me touche particulièrement à coeur la douleur. C’est vraiment un gros sujet.
C’est un sujet qui prend beaucoup de place quand on parle de la naissance et je pense pas que la place qu’on lui octroie présentement est une place qui est idéale. Il y a beaucoup de personnes qui veulent la nier, qui vont plutôt parler d’inconfort, qui vont même dire à quel point c’est important de ne pas nommer le mot douleur, ce avec quoi je ne suis pas, mais pas du tout en accord. Il y a d’autres personnes qui aimeraient mieux l’anéantir pour qu’elles ne fassent plus ou en tout cas le moins possible partie de l’expérience. Puis en lien avec ça, j’ai deux anecdotes à te raconter. Pendant une naissance qui a été extraordinaire dont la maman était extrêmement fière, il y a eu comme plein de moments évidemment de découragement, il y a eu des moments où elle a exprimé le fait que c’était pour elle et compagnie, mais en bout de course, elle a vécu un accouchement physiologique et elle était extrêmement contente et fière de l’avoir parcouru ce chemin-là. Donc on est juste après l’accouchement et puis la gynécologue qui était sur place vérifie s’il y a des points à faire, ce qui n’est pas le cas. Elle donc se lève, s’apprête à quitter la pièce et regarde ma cliente en lui disant écoute si jamais tu décides de vouloir un autre enfant, sache que la péridurale ça existe. Bien entendu que ce commentaire-là n’a pas été fait de façon à blesser ou de façon à dire quelque chose de déplacé.
Cela étant dit ça a un peu été l’effet, c’est-à-dire que ma cliente n’a pas trop compris pourquoi elle lui avait donné cette information-là puisque elle n’avait pas le désir d’avoir de péridurale. Mais bien entendu que pendant l’expérience pour certains professionnels, ça se retrouve à être quelque chose qui est plus difficile dans la gestion lorsque la mère n’est pas soulagée. Et là je fais le pont avec une autre expérience que j’ai eue à quelques reprises. Il fut une époque où j’ai donné pendant un certain temps des cours prénataux en CLSC. Et à cet endroit-là c’est un tout petit milieu en région pendant la session de cours on allait sur les lieux à l’hôpital voisin pour pouvoir visiter le département. Et à chaque fois qu’on arrivait à cette rencontre-là, on était souvent jumelé avec la même médecin qui nous accueillait, qui nous expliquait un certain nombre de choses et qui en profitait pour dire à mon groupe que Buy the way lorsque les gens prenaient une péridurale que c’était vraiment beaucoup plus agréable pour eux puisque les femmes pouvaient discuter et qu’on avait la possibilité de vivre une expérience qui était plus agréable pour tout le monde. Alors vois-tu comment déjà quand on parle de douleur de l’accouchement, comment on interprète les événements, on voudrait que la personne qui est en train de donner naissance soit capable de faire causette, capable d’être polie, soit capable d’être comme on rencontre des gens dans la vie de tous les jours. Alors déjà c’est sûr que si toi tu accompagnes les naissances et que c’est ça ton attente, qu’une femme en travail soit polie avec toi, qu’elle jase avec toi, qu’elle te divertisse calmement, c’est sûr que là la douleur c’est pas quelque chose qu’on va beaucoup aimer.
Alors vois-tu comment au niveau de la culture, on est complètement dévié dans notre façon de voir les choses. Plutôt que dire tiens l’expérience comporte un certain niveau de douleur, comporte un certain niveau de comportement qui sont instinctifs, on va s’adapter à ça, on va rendre les choses plus faciles pour la personne qui donne naissance. Mais on fait le chemin inverse, on pour la personne qui donne naissance, mais on fait le chemin inverse. On se dit tiens qu’est-ce qu’on pourrait lui donner comme médication pour que finalement elle redevienne normale entre guillemets et que ça puisse être agréable pour tout le monde. Donc ça ça fait vraiment partie du problème, c’est-à-dire qu’on s’attend à ce qu’une femme qui donne naissance soit polie, soit douce, qu’elle se plie aux normes de la société de bienséance. Pourtant la douleur et le mode instinctif dans lequel on tombe a un rôle qui est très important pendant l’accouchement. C’est dommage parce que justement parmi les peurs que les femmes ont, oui elles ont beaucoup peur de la douleur, mais elles ont aussi beaucoup peur de perdre le contrôle. C’est quelque chose que j’entends souvent, mais cette peur de perdre le contrôle-là est souvent reliée au regard des autres Et c’est là où nous les autres avons un rôle vraiment important à jouer pour pouvoir favoriser le plus possible l’expression de l’instinct et ce même si ça nous rend inconfortable.
Parce que oui bien sûr que lorsque tu es à côté d’une femme qui exprime cette intensité-là à sa pleine puissance, parfois ça rend inconfortable. Ça vient vraiment nous chercher dans nos entrailles très très profondément. Cela étant dit, j’ai envie de te dire gère-toi un peu parce que c’est pas le rôle de la femme qui est en train de donner naissance, de gérer les émotions de ceux et celles qui sont autour d’elle. En tout cas, ça ne devrait pas être le cas. Donc aujourd’hui dans cet épisode, on va parler ensemble du rôle de la douleur et je vais en profiter pour te présenter un concept original de la méthode au paléo qui est la pyramide qui permet de jongler avec la douleur des contractions. Parce qu’encore aujourd’hui, il y a beaucoup de préjugés en lien avec les outils de gestion de la douleur et il y a aussi beaucoup de mécompréhension de comment ils s’organisent les uns par rapport aux autres. Que déjà on va commencer par voir à quoi ça sert la douleur de l’accouchement parce que si on veut absolument à tout prix l’anéantir, c’est probablement parce qu’à quelque part on se dit ça sert à rien cette affaire-là, ça fait juste nous embêter, organisons-nous pour la tasser du chemin. Or cette fameuse douleur-là va vraiment nous permettre de sécréter énormément d’endorphines comme tu le sais et c’est grâce à elle qu’on va réussir à entrer en transe.
Entrer dans cet univers-là si particulier du moment où je suis en train de donner naissance qui va faire que je vais être un petit peu entre deux mondes. Je vais avoir accès évidemment à toute ma partie cognitive qui sera là au besoin, mais je vais avoir aussi accès à quelque chose qui est beaucoup plus brute, qui est beaucoup plus instinctif et ça souvent ça va nous aider pendant le processus puisque ça nous donne accès à un certain nombre d’informations de l’intérieur qui sont vraiment importantes. Évidemment tout ce chamboulement hormonal-là, tout ce chamboulement de transe-là va aussi nous permettre d’accompagner notre bébé sur ce chemin. Et moi ça fait vraiment partie de ma grande mission de vie de sensibiliser les gens au fait que le parcours de la naissance n’est pas facile pour les personnes qui le traversent et quand je dis personne, je mets un s parce que ce n’est pas facile pour la mère, ce n’est pas toujours facile non plus pour le ou la partenaire, mais la personne qu’on oublie souvent dans cette équation-là, c’est le bébé. Parce que je pense qu’on vient tellement d’une culture qui sous-estime la capacité du bébé à ressentir de la douleur, à ressentir de l’inconfort, à ressentir de la peine, de la peur, finalement à ressentir des émotions qu’on oublie souvent qu’il est dans l’équation lui aussi. Tellement si tu savais le nombre de fois où ça m’est arrivé à des accouchements, d’encourager à voix haute le bébé. Imaginons qu’on connaissait par exemple son à voix haute le bébé. Imaginons qu’on connaissait par exemple son prénom puis je lui disais ok Nicolas courage, on sait que c’est pas facile pour toi, bientôt tu vas être dans les bras de papa, de maman et compagnie.
Et très souvent il y avait quelqu’un dans la pièce qui intervenait en disant non mais ne vous inquiétez pas le bébé il va très très bien son rythme cardiaque est parfait. Alors vois-tu comment on remet encore le bébé sur un mode qui est physiologique, biologique, c’est-à-dire son coeur va, tout va. Alors bien entendu que si présentement tu es dans un moment de ta vie qui est extrêmement difficile, que tu as beaucoup de peine, que tu as peur de quelque chose, peut-être que tu t’apprêtes à donner naissance dans les prochains jours et que ça te fait vivre beaucoup d’émotions importantes. Mais si on prend tes signes vitaux, tes signes vitaux vont être dans les normes. Donc ce n’est pas parce qu’un bébé a un rythme cardiaque qui est excellent pendant l’accouchement, ce qu’on souhaite évidemment que celui-ci n’éprouve pas présentement de la peur, de l’incompréhension face à tout ce qui est en train de se passer autour de lui dans tous les changements qui sont très importants et dans les contractions, dans les variations d’oxygène et compagnie. Donc cette fameuse douleur là va également me permettre de créer un univers qui va être beaucoup plus intéressant pour mon bébé, entre autres avec ma respiration qui va fluctuer en fonction de je suis dans une contraction où je suis entre deux contractions. Toutes les hormones vont permettre au bébé de savoir que nous sommes tous les deux ou toutes les deux dans le même bateau présentement. Donc oui c’est un peu le parent mais qu’au moins il n’est pas seul dans ce processus-là.
Évidemment la douleur va aussi nous mettre à jour de ce qui est en train de se passer. J’ai une de mes amies qui a donné naissance à quatre enfants dans les mêmes âges que les miens et c’est la seule personne que je connaisse encore à ce jour qui a un travail dans lequel il y a vraiment pas beaucoup de sensations. Elle perçoit vraiment pas beaucoup la douleur des contractions pour une raison qu’on ne connaît pas encore. Toujours est-il si tu savais à quel point à chaque fois ça l’a beaucoup beaucoup inquiété parce qu’elle m’appelait puis elle me disait Annie je ne sais pas si je suis en train d’entrer en travail ou pas, je ne sens rien. Puis écoute moi j’ai pas été présente pour les trois premières naissances mais j’ai été là lorsqu’elle a donné naissance à son quatrième qui était une petite fille et effectivement j’ai été surprise que vraiment quelques minutes avant de donner naissance, elle était complètement chill on était toutes et tous assis dans le salon en train de jaser et on n’en avait aucune idée de où elle en était dans son travail et est venue un moment donné où elle a levé les yeux vers la sage-femme et lui a dit ok c’est le temps de monter parce qu’elle avait installé tout son stock pour l’accouchement dans sa chambre qui était au deuxième étage. Alors on a fait comme ok ben oui si tu le dis c’est certainement vrai donc on est toutes montées la sage-femme l’assistante puis ses amis qui étaient présentes et quand on est arrivé en haut écoute elle a lâché un gros sacre j’avais jamais entendu mon ami sacré je pense elle a lâché un gros sacre elle s’est installée par terre et pouf la tête est arrivée. Alors là peut-être que dans ta tête tu dis waouh accouchement de rêve, mais non pas accouchement de rêve parce que pendant les semaines qui ont précédé son expérience, elle était toujours en inquiétude que son travail soit bien avancé et qu’elle ne s’en rende pas compte. Alors vois-tu comment la douleur, le changement de progression dans la force des contractions, c’est extraordinaire parce que ça te permet de te mettre à l’abri, ça te permet d’installer en tout cas dans une certaine mesure dépendamment de la vitesse à laquelle ça va d’installer ton petit coin, de t’installer au niveau de ton mindset et compagnie.
Donc moi sincèrement si j’avais à donner naissance à nouveau, je dirais encore et toujours ne touchez pas à ma douleur j’en ai besoin c’est mon ami pour être capable d’être informée de ce qui se passe dans mon corps. Évidemment au fur et à mesure que ça progresse, la douleur va également te renseigner sur les étapes que tu es en train de traverser. Et ça c’est sous connu. C’est pour ça que j’ai installé toute une vidéo sur ce sujet-là dans la préparation, dans la méthode au paléo. Ce sont toutes les étapes de sensations que tu vas sentir dans ton corps qui vont te permettre d’identifier la progression. Et ça, c’est quelque chose dont on ne parle pas assez, c’est-à-dire que comme personne qui donne naissance, tu as accès à des informations extraordinaires à l’intérieur de toi auxquelles personne d’autre n’a accès. Alors si on te coupe de ces informations-là, mais c’est sûr qu’il n’y a plus personne qui va avoir accès. Donc ça peut vraiment être embêtant.
Cette suite de sensations-là qui arrivent dans ton corps, cette douleur-là qui se transforme va te permettre de sentir tiens on est à cette étape plutôt qu’à celle-là tiens ça a progressé. Je dis pas que ça va toujours être agréable de sentir ces changements-là, mais quand on sait que c’est physiologique, que c’est normal et que ça signe une progression, c’est sûr qu’on a tendance à voir les choses de façon beaucoup plus positive. Et c’est là où c’est un problème parce que la douleur peut être vraiment un tremplin dans ton expérience. Elle peut te permettre de déployer plus de courage, de faire comme ouf. Ce n’est pas facile, je suis dans un tourbillon de fou présentement, mais cette sensation-là est différente. Cette sensation-là est nouvelle. Donc il y a quelque chose qui a évolué et ça, ça fait toute la différence parce que plutôt que tomber dans la peur puis dire oh mon Dieu, je sens vraiment quelque chose de complètement fou présentement. Qu’est-ce que c’est que cette histoire-là Je vais plutôt me réjouir de ce changement de sensation-là.
Ce qui reste un gros problème, c’est qu’on va souvent focaliser beaucoup sur les outils de gestion de la douleur et on va appeler ça des outils de gestion de la douleur, ce qui est un terme qui est vraiment pas idéal pour moi et c’est toute notre conception qui qui qui est boiteuse dans le sens où on va beaucoup investir sur des outils de gestion de la douleur. On va vouloir la gérer cette fameuse douleur-là, on va pouvoir éventuellement l’anéantir sans vraiment comprendre qu’elle a un rôle et qu’elle peut me soutenir dans tout ce qui est en train de se passer. Et l’autre problématique qu’on a, c’est qu’on prend mal les outils pour jongler avec la douleur. Si on se connaît déjà, tu sais que le mot gestion de la douleur, c’est un mot que je n’aime pas beaucoup parce que je trouve qu’on s’éloigne de la physiologie quand on va dans cette direction-là. Et c’est pour ça qu’aujourd’hui je veux te présenter un outil qui est exclusif à Opaleo qui est la pyramide pour jongler avec la douleur. Cette pyramide a cinq paliers que tu dois imaginer dans ta tête Si comme moi tu es quelqu’un d’extrêmement visuel, je t’invite à venir me rejoindre dans l’atelier accoucher avec assurance. En t’inscrivant, tu vas recevoir un courriel de ma part dans lequel tu vas avoir un dessin que je t’ai fait pour justement illustrer cette fameuse pyramide-là. Et donc la pyramide cinq paliers, cinq paliers qui représentent les grandes familles d’outils pour jongler avec la douleur.
Et cette pyramide-là est très très importante, ça fait de nombreuses années que j’y réfléchis et là c’est vraiment rendu très clair dans ma tête. C’est-à-dire qu’il faut vraiment que tu vois chacun des paliers comme étant interdépendants les uns par rapport aux autres. Et tous les paliers qui sont dans la fondation vont particulièrement influencer les paliers supérieurs. Donc il faut vraiment que tu vois notre numéro un comme étant le premier palier qui est tout en bas qui va influencer les quatre paliers supérieurs et ainsi de suite. Bien entendu il y a des interrelations aussi entre chacun des paliers, mais c’est vrai que ceux qui sont dans la fondation qui sont les plus importants à mettre en place, c’est surtout ceux d’en bas et tu vas voir tu vas le découvrir dans les prochaines minutes. On fait tout le contraire présentement dans nos préparations à l’accouchement. Donc notre premier élément, notre premier palier dans notre fameuse pyramide, ce sera évidemment la position du bébé. C’est-à-dire que c’est l’élément qui va influencer le plus ta façon de pouvoir accueillir la douleur parce que c’est cet élément-là en grande partie qui va déterminer si tu vis un accouchement, un enfantement avec une douleur qui est physiologique ou avec une douleur qui ne l’est pas.
Je te disais que j’ai donné naissance à quatre garçons dont deux qui étaient particulièrement dodu et que je n’ai jamais eu mal dans mon dos à aucun moment pendant mes enfantements. J’ai toujours ressenti une douleur qui était absolument complètement physiologique. Et ce qui est extraordinaire, c’est que nos hormones, notre corps est fait pour pouvoir nous aider à jongler avec cette douleur qui est physiologue. Mais à partir du moment où mon bébé est mal placé, à partir du moment où mon bébé prend plus de place dans mon bassin qu’il ne le devrait, souvent je vais avoir des douleurs supplémentaires, des douleurs qui vont s’ajouter. Et là, je vais me retrouver à avoir donc une douleur qui est d’intensité, qui est non physiologique et ça va devenir beaucoup plus difficile pour moi de jongler avec cette douleur-là qui va se présenter. Ça va souvent aussi allonger la durée de l’expérience également, ce qui va rajouter aussi un autre défi. Alors vois-tu pourquoi je l’ai mis en premier lieu en numéro un parce que comme tu vas le voir dans les prochaines minutes, il va impacter directement tous les autres éléments qui vont continuer à construire notre pyramide pour jongler avec la douleur. Donc notre deuxième niveau de pyramide, celui qui est juste au-dessus de la position du bébé, ça va être le consentement.
Est-ce que tu as envie de vivre cette expérience-là. Et là le consentement on en entend de plus en plus parler en lien avec la sexualité, en lien avec le refus ou l’acceptation des interventions médicales pendant l’accouchement, mais on ne parle jamais de consentement en lien avec l’expérience globale, en lien avec est-ce que tu veux, est-ce que tu consens à entrer dans cette expérience-là qui est une expérience qui va probablement être très très intense et qui comprend un certain nombre d’inconnus. Et ça c’est hyper important parce que tout le monde n’a pas la même vision par rapport à ça. C’est à dire que moi je pourrais par exemple te dire écoute j’ai vraiment très très envie d’avoir un bébé mais j’ai zéro envie de donner naissance. Que pour moi de donner mon consentement à vivre à traverser ce chemin c’est extrêmement difficile voire même impossible pour moi. Que vois-tu comment c’est important de se questionner As-tu envie de traverser ce chemin Est-ce que tu dis dans ta tête ah là là j’ai tellement hâte de vivre cette expérience-là de ressentir dans mon corps qu’est-ce que ça donne d’être présente pour mon bébé par exemple pendant cette trajectoire-là. Alors est-ce que c’est oui ou est-ce que c’est non Qu’est-ce qui monte pour toi Et si c’est oui quel est ton pourquoi Qu’est-ce qui fait que tu as envie de vivre cette expérience-là C’est quelque chose dont on parle ensemble dans la première rencontre des master class de la méthode au paléo parce que le pourquoi c’est super important. Il y aura des moments de découragement probablement dans ton expérience et c’est là où ton pourquoi va vraiment faire toute la différence à savoir si tu es capable de revenir dans ton consentement ou si ce n’est pas vraiment possible pour toi parce que justement tu n’as même pas pris le temps de penser à ton pourquoi.
Donc c’est quoi donner mon plein consentement à la veille de vivre un enfantement, c’est accepter et signer une entente avec la vie dans laquelle j’indique que je vais faire de mon mieux, que je vais dire oui le plus possible à tout ce qui va se passer, que je suis consciente que ça sera pas exactement comme je voudrais que ce soit et que j’accepte malgré tout de plonger. Moi j’ai beaucoup le vertige là. Je me souviens quand mes enfants étaient petits puis qu’on allait prendre une marche là dans les environs de notre maison, il y avait une rivière la rivière du loup qui passait à quelques maisons de la mienne et quand on allait marcher souvent on traversait le pont. Ce n’était pas un pont qui était très très haut mais évidemment mes quatre petits mousses allaient s’installer sur la barricade et puis se mettaient la face entre deux barreaux puis se collaient très très fort à la barrière. Écoute juste à les regarder faire, j’avais mal au ventre là, je ne sais pas si ça t’est déjà arrivé de regarder ton enfant qui fait quelque chose puis de vraiment ressentir des sensations dans ton ventre parce que ça te donne peur. Alors écoute moi j’ai vraiment beaucoup de vertiges. À chaque fois que j’arrivais pour donner naissance, c’était ça mon image à moi. J’étais en haut d’une falaise et là je piétinais en haut de la falaise parce que j’avais peur de me lancer dans le vide parce que j’ai peur des hauteurs et là je décidais en pleine confiance en pleine conscience de dire ok là peur pas peur j’y vais.
Je saute dans le vide et j’accepte que la vie va m’offrir ce qu’elle va m’offrir et je vais faire de mon mieux. Et c’est vraiment ça le consentement. Tu peux tout à fait choisir une image qui te parle à toi de façon à pouvoir faire ce saut-là dans le vide, mais avec une imagerie qui te convient mieux par exemple. Maintenant qu’est-ce que ça veut dire de consentir pendant les contractions, pendant les expériences, c’est de me mettre molle, molle, molle le plus possible. C’est d’accepter que les contractions vont me traverser et que dans un monde des âges, je vais offrir le moins de résistance possible. C’est-à-dire c’est vraiment de sentir dans ma main de doula qui accompagne une naissance, la main de la personne que j’accompagne qui est déposée dans la mienne et qui malgré la contraction reste molle molle molle dans ma main. Le plus possible c’est de danser avec la douleur danser avec la contraction ça peut être même de dire oui aux accouchements j’entends souvent des femmes elles sont pendant leurs contractions puis là elles font des oui puis elles font des sons mais dans lequel elles disent des oui ou même entre les contractions oui je suis d’accord vas-y bébé descends même si ça me fait mal même si tu sens que ce n’est pas facile pour moi je consens j’accepte que tu traverses que tu me traverses et quand je te dis danser avec la contraction on peut même aller encore plus loin aller vers elle Tu es en deux contractions, tu respires, tu te reposes et là tu sens que la prochaine contraction est en train de s’installer doucement, elle monte, monte, monte. Mais c’est comme si là tu as trois choix.
T’as le choix d’essayer de te sauver, de te raidir, de combattre. La fameuse contraction qui s’en vient, bon, mais on va se le dire, si tu fais ça, ça va être plus douloureux. Je sais que c’est contre intuitif habituellement quand on a mal on fait aïe aïe aïe mais dans l’accouchement plus tu vas accepter de te laisser traverser mieux ça sera. L’autre option ce serait de faire comme ok je me mets molle molle je reste là et j’attends que la contraction arrive. Et ma troisième option c’est hey je sens que ma contraction s’en vient, je vais aller vers elle. Je vais aller à sa rencontre, je vais ouvrir mes bras vraiment me mettre dans une posture d’ouverture pour que la contraction puisse venir vraiment à l’intérieur de moi et faire sa magie, aider mon bébé à naître pour qu’on soit enfin réuni sur la même planète terre. Et là vois-tu si on s’amuse à faire un lien avec notre premier palier qui est la position pour le bébé C’est sûr que pour moi ça va être beaucoup plus difficile d’être dans un consentement si mon bébé est mal placé et que je me retrouve avec des douleurs supplémentaires au dos, aux hanches un petit peu partout, voire même entre mes contractions que je continue à avoir mal parce que mon bébé par exemple n’est pas bien fléchi. Que vois-tu pourquoi j’ai mis la position du bébé avant de te parler de consentement parce que la position va complètement impacter ma capacité à consentir, à me laisser aller dans l’expérience.
Après on arrive à notre niveau numéro trois qui sont tous les outils de l’intérieur. Quelle est ma posture intérieure au-delà du consentement Par exemple les sons que je vais faire vont être évidemment des outils de l’intérieur. Ma capacité à lâcher prise, ma confiance dans le processus, confiance en moi, confiance en l’équipe aussi qui m’entoure, confiance que je peux compter sur des gens qui vont être là pour moi et qui vont faire tout leur possible pour faciliter mon expérience. Par exemple quand je te parlais tantôt des étapes à venir, ça aussi ça fait partie des ressources intérieures, des outils intérieurs que tu peux avoir à ta disposition pour être capable de traverser l’expérience le plus facilement possible. Et ces outils de l’intérieur, ce sont des outils que nous devons pratiquer Parce que ce n’est pas vrai qu’en général dans la vie, on a beaucoup d’options, on a beaucoup d’opportunités de le faire. On est dans une société qui est très aseptisée, on est dans une société où on évite le plus possible l’inconfort. Souvent, mais probablement que tes parents t’ont donné très rapidement du tylenol ou quelque chose pour pouvoir te soulager à partir du moment où tu as eu un petit peu mal à quelque part. Donc on n’a pas beaucoup d’occasions dans la vie, dans notre quotidien de respirer dans l’inconfort, puis de faire comme écoute, ça, c’est comme pas super confortable, mais je vais vraiment prendre le temps d’être présente à ce qui se passe pour moi.
Parce que pendant l’accouchement, les outils de l’intérieur, c’est vraiment ça. C’est de faire comme ok, je ressens une contraction, c’est pas cool, c’est pas super agréable, mais je vais quand même rester en état de ressource et je vais quand même rester présente à ce qui est en train de se passer. Et c’est pour ça que je vous invite dans les rencontres qu’on fait ensemble dans la méthode Opaleo à beaucoup pratiquer vos outils de l’intérieur, à pratiquer par exemple vos positions que vous allez prendre de façon spontanée votre respiration bouger le bassin et compagnie pour que vous puissiez entrer dans cette danse là le plus rapidement possible au début des contractions Parce que le défi c’est qu’au début en général bon il y a des petites exceptions ça se peut que toi tu en fasses partie que tu as eu deux trois contractions puis bang tu étais au maximum d’intensité mais en général les contractions vont commencer un petit peu plus petites et doucement elles vont augmenter en intensité et ça c’est une opportunité extraordinaire pour moi d’apprendre à jongler avec la situation, d’apprendre à jongler, d’apprivoiser, d’entrer en contact, de me laisser traverser par ces sensations-là qui viennent et qui s’en vont et qui reviennent et compagnie. Et plus je vais me pratiquer à l’avance, plus ça va être facile d’entrer rapidement dans la danse et c’est ça qu’on veut. Parce que si tu attends, attends, attends et que tu restes sur un mode qui contrôle au départ parce que tu es capable de le faire puisque les contractions sont toutes petites, va venir un moment donné où ça va devenir de plus en plus intense tes outils de gestion du contrôle ne fonctionneront plus et ce sera très difficile pour toi de changer de stratégie d’où l’importance de pratiquer les outils pour jongler avec la douleur de l’intérieur qui est notre troisième niveau pour pouvoir entrer très rapidement dans ce mode-là même si tu pourrais faire autrement au départ parce que les contractions sont beaucoup moins grandes que ce qu’elles vont l’être dans quelques minutes par exemple. Après pour notre quatrième niveau, mais là on va tomber dans tout ce qui est outil pour l’extérieur. Donc tout ce qui est point de pression, position qui sont proposés de l’extérieur, les sons par exemple qui sont faits par les personnes autour de moi et ça c’est vraiment des choses qui vont être pour moi des bonus. Mais pour que ça puisse fonctionner, j’ai besoin que les niveaux inférieurs soient bien fonctionnels.
Imagine que je suis en travail, que mon bébé n’est pas bien placé, donc j’ai des douleurs supplémentaires. Je n’ai jamais entendu parler de d’outils intérieurs de ma vie donc je suis pas dans le consentement non plus. Je n’ai pas eu une capacité de me questionner par rapport à ça. Je n’ai pas réalisé que c’était important d’y être et que tout ce que j’attends, c’est que les gens fassent des points de pression, me proposent des positions. C’est sûr que ça va être pas mal plus compliqué parce qu’il y a un moment donné où je ne serai plus en état de ressources et je ne serai plus non plus à l’écoute ou réceptive à ce qu’on va me proposer autour de moi. Et ça, c’est certain que tu as déjà entendu parler de couples qui partageaient une expérience puis qui disaient écoute moi j’aurais aimé ça aider ma blonde mais elle ne voulait pas que je la touche. Vrai ou faux Est-ce que tu as déjà entendu ça Probablement que oui. Alors quand une femme ne veut pas qu’on la touche pendant un travail, en général, c’est parce qu’il y a un problème dans les niveaux inférieurs dont je viens de te parler.
Peut-être qu’elle n’est plus en état de ressource parce que son bébé est mal placé, puis pour elle, c’est intolérable ce qui est en train de se passer. Peut-être qu’elle n’avait pas réalisé qu’il fallait qu’elle travaille sur son consentement, sur son lâcher prise, elle n’a peut-être pas mis en place ces outils de l’intérieur et peut-être que ce sur quoi elle comptait c’était exclusivement les outils de l’extérieur et c’est malheureusement le problème le piège dans lequel la majorité des gens tombent presque cent pour cent des gens qui me contactent pour me dire hey Annie je t’appelle parce que j’aimerais que tu m’aides pour me préparer à l’accouchement qu’est-ce qu’on me nomme On me nomme les points de pression et les massages parfois les positions. Puis automatiquement on pense tout de suite aux outils de gestion de la douleur pour jongler avec la douleur de l’extérieur. Et là vois-tu comment c’est un piège parce qu’on est déjà rendu à notre quatrième niveau que ces personnes-là probablement ne savent pas qu’il y a des niveaux inférieurs, trois niveaux inférieurs dans la pyramide qui sont encore plus importants. Parce que si les trois niveaux inférieurs sont présentes, puis que les personnes autour de toi sont plus ou moins au courant de ce qu’elles doivent faire, crois-moi que ça va beaucoup moins nuire à ton expérience que s’il n’y a rien des trois premiers niveaux qui sont faits, mais que les gens autour de toi connaissent par exemple très bien les points de pression. Donc vraiment l’idéal c’est d’aller chercher des outils le plus possible dans chacun des niveaux pour optimiser le plus possible ton expérience. Parce qu’on s’entend que ce dont on parle présentement c’est ça là, c’est la qualité de ton expérience. Si ton objectif unique c’est que ton bébé naisse, peu importe dans quelles conditions, à ce moment-là tu ne casseras pas la tête, tu vas te dire écoute au pire, ça va être les pires vingt-quatre heures de ma vie puis après je vais avoir mon bébé entre mes bras.
Mais quand les gens viennent vers moi en général, c’est parce qu’ils ont envie de se payer un triple. Ils font comme hey, on n’accouche pas vingt-cinq fois dans une vie qu’on aimerait ça que ça soit une expérience qui va être flamboyante, qui va être extraordinaire. Puis c’est sincèrement ce que je te souhaite. Moi à chaque fois qu’on arrive à un anniversaire d’un de mes garçons, je repense à sa naissance. Je repense à plein de petites anecdotes. D’ailleurs que je leur radote régulièrement, ils sont très polis. Ils font semblant à chaque fois qu’ils n’ont jamais entendu l’anecdote que je suis en train de leur raconter pour la cent cinquantième fois. Que donc tout ça pour dire que pour moi ce sont des souvenirs que je chéris, ce sont des moments qui ont été ancrés très positivement à l’intérieur de moi.
Est-ce qu’il y a eu la douleur Oui. Est-ce que j’ai trouvé ça facile à chaque seconde de mon expérience Non. Et malgré ça, ça a été des expériences qui ont été positives et mon Dieu que je ne voudrais pas que personne m’enlève une fraction de seconde de l’une de ces expériences-là. Et maintenant si on se demande quel est notre cinquième niveau de la pyramide, il nous manque notre typique d’en haut, notre typique d’en haut, c’est tous les outils sur la gestion, sur le contrôle. Et là on pourrait parler de gestion de la douleur parce que là ce sont des outils dans lequel j’avais tenté de contrôler l’expérience. Par exemple en m’imaginant sur une plage loin de l’expérience qui est en train de se passer par exemple, je pourrais partir un audio par exemple de quelqu’un qui me parle dans une langue que je comprends pour tenter de me concentrer sur ce qui est en train de se passer. Je pourrais serrer très très fort ma main sur la même quelqu’un d’autre ou sur un peigne ou sur quelque chose dans lequel je vais être le plus rigide possible, mais dans le sens où j’ai un objectif, où je veux contrôler ce qui est en train de se passer. C’est souvent la gestion par le contrôle, un outil que les gens voient positivement quand ils ne comprennent pas la physiologie de l’accouchement parce que là on s’entend qu’en allant dans cette direction-là, je combats ce qui est en train de se passer.
Je combats les contractions, je combats l’ouverture qui veut se créer à l’intérieur de moi. Moi je me resserre autour de ce processus-là qui est en marche. Donc on est loin d’être dans une situation qui est idéale, mais ça peut faire partie des outils que je mets en place, soit parce que je n’ai rien d’autre ou soit parce que la façon dont c’est en train de se présenter, c’est tellement intense que je ressens pas d’autres possibilités que celle d’être dans le plus possible dans une tentative de contrôler ce qui est en train de se passer. Donc nos cinq niveaux qui constituent notre fameuse pyramide de la méthode au paléo pour jongler avec la douleur. On a la position du bébé qui est vraiment la base, le consentement, les outils de l’intérieur, les outils de l’extérieur et enfin tout ce qui est du domaine de tenter de contrôler l’expérience. Si tu as envie d’en entendre parler davantage, évidemment que je t’invite à nous rejoindre dans la méthode au paléo. Il y a des masterclass qui débutent régulièrement, masterclass que j’anime en direct avec toi. Il y a évidemment la possibilité d’avoir accès à toutes les rediffusions.
La méthode au paléo, c’est une préparation à l’accouchement qui est extrêmement complète soit un module sur la position du bébé, un module sur le champ prénatal, tu as une préparation virtuelle pour t’aider à visualiser le processus et à approfondir chacune des connaissances qui sont très très importantes. Tu as même un filet de sécurité en lien par exemple avec les interventions médicales et évidemment tu as toujours accès à moi. Tu peux me poser les questions entre autres dans les rencontres en direct mais également dans la communauté qui est exclusive aux familles, aux paléo. Tu peux également me rejoindre dans l’atelier gratuit, accoucher avec assurance. C’est une masterclass qui est offerte en mode gratuit et qui a lieu régulièrement. Évidemment, oublie pas l’atelier des superpouvoirs de ton bébé qui est un atelier qui est vraiment focalisé sur les premiers mois de vie de ton bébé dans lequel on parle de plein d’astuces en lien par exemple avec le sommeil, la plagiocéphalie, les activités motrices, les réflexes archaïques et compagnie. C’est vraiment un atelier à ne pas manquer. Si tu veux avoir accès à tous mes ateliers gratuits, tu peux aller dans la description de l’épisode pour pouvoir avoir le lien sur lequel tu peux cliquer.
Ça m’a fait plaisir de passer ce moment avec toi pour parler de la douleur. J’aimerais t’entendre, j’aimerais que tu me fasses un petit coucou pour me dire qu’est-ce que tu as pensé de l’épisode. N’hésite pas d’ailleurs à le partager, c’est le plus beau cadeau que tu puisses me faire puisque ça va m’aider à faire connaître le podcast enfanter librement sans se faire accoucher. On était totalement dans le thème aujourd’hui. Je te souhaite une magnifique journée, une magnifique semaine et je te retrouve très très bientôt pour le prochain épisode.