
Laisse-toi emporter par l’histoire touchante d’André-Anne et Nicolas qui transforment un accouchement provoqué en une expérience positive! Une dose d’inspiration pour tous les parents qui craignent que la naissance de leur bébé ne se déroule pas comme prévu…
L’histoire d’André-Anne et Nicolas lors de la naissance de leur petit Ayden est vraiment inspirante. Ils nous montrent comment, même quand les plans changent complètement, il est possible de transformer une naissance provoquée en une expérience positive et pleine de sens.
Leur parcours de préparation à l’accouchement
Au début, André-Anne et Nicolas avaient une vision plutôt classique de l’accouchement. Tu sais, l’hôpital, les interventions médicales si nécessaire… la routine quoi!
Mais voilà qu’en peignant la chambre de bébé (à environ 20 semaines), André-Anne tombe sur un podcast qui parle d’accouchement naturel. Et boom! 💥 C’est la révélation!
Le changement de plan
La grossesse se déroulait comme un charme! André-Anne est restée active, elle a même couru jusqu’au huitième mois. Mais à 36 semaines, un événement inattendu se présente.
Le médecin détecte une pression artérielle élevée. Ce petit problème a déclenché une cascade d’événements dont une échographie. Celle-ci a déterminé que Ayden était de petit poids (environ 5 livres).
La décision de provoquer l’accouchement a été prise… une nouvelle qui est venue bouleverser la suite des choses.
C’est là qu’on se rend compte que parfois, la vie nous guide exactement où on doit être. Leur choix de rester en milieu hospitalier? Une intuition en or! ✨
Les stratégies pour un accouchement provoqué mais positif
Face à ce changement majeur, André-Anne et Nicolas ne se sont pas laissés abattre. Au contraire! Ils ont mis en place plein de stratégies pour surfer sur les vagues de leur expérience.
À la maison avant le grand jour
Après l’insertion du ballonnet pour déclencher le travail, ils ont pu rentrer chez eux. André-Anne en a profité pour:
- Rester mobile – Marches dans la maison et à l’extérieur, ballon d’exercice, montées d’escaliers
- Créer sa bulle personnelle – Musique préparée dans ses écouteurs pour se mettre dans sa bulle
- Parler à son bébé – Des moments intimes de connexion pendant sa promenade nocturne
- Utiliser les sons graves – Un outil puissant qui l’a aidée plus qu’elle ne l’aurait imaginé
- S’accorder des pauses émotionnelles – Se permettre de pleurer et d’exprimer ses émotions
« J’étais toute seule dans la rue, il faisait noir, il n’y avait personne autour de moi, je voyais juste la lune. Tout ce que j’ai fait, c’est de parler à mon bébé, lui dire qu’on allait être capable, que ça allait être correct.
À l’hôpital durant le travail
Une fois à l’hôpital, leur préparation a vraiment porté ses fruits! Le personnel médical a rapidement vu qu’ils savaient ce qu’ils voulaient.
André-Anne et Nicolas ont utilisé plusieurs stratégies super efficaces:
- Relation de confiance avec l’équipe soignante – Communication claire de leurs souhaits
- Ambiance zen – Lumière tamisée pour créer un environnement favorable
- Mobilité malgré les moniteurs – Une infirmière a même tenu le moniteur à la main pour qu’André-Anne puisse bouger librement
- Exploration des positions – La position sur les genoux appuyée sur la tête du lit s’est avérée gagnante!
- Visualisation des contractions – « Je visualisais que j’étais sur un bateau à chaque contraction”
- Négociation des interventions – Ils ont même obtenu une réduction de la dose d’ocytocine lorsque les contractions sont devenues trop fortes et rapprochées.

Le rôle essentiel du partenaire
Nicolas a été un véritable pilier tout au long de cette aventure! Loin d’être un simple spectateur, il a:
- Filtrer les informations médicales – Protégeant la bulle de André-Anne
- Communiquer avec le personnel – Défendant leurs souhaits tout en restant collaboratif
- Offrir un soutien physique – Points de pression, main à serrer pendant les contractions
- Encourager constamment – « Tu es comme en plein marathon, tu vas bientôt arriver à ton deuxième souffle! »
- Préserver leur intimité – En limitant les communications externes pour rester focus
« Ce qui est important, c’est que l’accouchement se déroule bien, que ça ne mette pas la santé de personnes en jeu, puis de se faire confiance, » explique André-Anne. Et c’est exactement ce qu’ils ont fait! 💪
Les moments clés qui ont tout changé
Il y a eu deux moments vraiment décisifs dans leur parcours.
D’abord, quand André-Anne, épuisée, a demandé la péridurale à quelques reprises. Puis soudain, elle s’est souvenue pourquoi elle voulait un accouchement naturel:
« Je me suis rappelé que je voulais accompagner mon bébé. Il voulait encore rester au chaud avec moi parce qu’il n’était pas prêt à naître. Je voulais l’accompagner. Je ne veux pas être la seule qui n’a pas mal. »
Ce moment de clarté lui a donné un second souffle incroyable!
Ensuite, le changement de position magique! Après avoir été couchée sur le côté pendant des heures, André-Anne s’est mise à genoux face à la tête du lit. Et voilà que le travail s’accélère de façon phénoménale! En seulement deux heures, elle est passée d’une dilatation de 4 cm à 10 centimètres! 🤯
Ce qu’on peut apprendre de leur histoire
L’expérience d’André-Anne et Nicolas nous offre plusieurs leçons précieuses:
- La préparation fait toute la différence – Les connaissances acquises leur ont donné confiance pour s’adapter
- La flexibilité est essentielle – Accepter que l’accouchement prenne un chemin différent sans abandonner ses valeurs
- Le travail d’équipe change tout – Une communication claire et un soutien constant entre partenaires
- Écouter son corps et ses intuitions – Comme quand André-Anne a changé de position par instinct
- Respecter son propre rythme – S’accorder des pauses pour s’adapter aux transitions
- Une naissance positive reste possible même lors d’une provocation – Avec les bonnes stratégies et le bon soutien
En conclusion: au-delà de l’accouchement « parfait »
Ce que l’histoire d’André-Anne et Nicolas nous démontre, c’est qu’un enfantement heureux et positif, ce n’est pas nécessairement celui qui suit exactement notre plan initial. C’est celui où on se sent respecté, écouté et acteur de notre propre histoire.
Leur témoignage prouve qu’avec une bonne préparation, une communication efficace et un partenariat solide, même un accouchement qui prend une direction inattendue peut devenir une expérience positive qui renforce le couple et crée un début magnifique pour la nouvelle famille.
« On se fait dire souvent qu’on peut faire un plan, mais ça ne sert à rien parce que ça ne marche jamais comme prévu, mais ce n’est pas vrai. »
Rappelle-toi que tu as en toi tout ce qu’il faut pour naviguer ces eaux parfois tumultueuses! Tu es capable de choses INCROYABLES, même quand les plans changent.
Transcription de l'épisode
Annie, ta Doula Ostéo [00:00:00]:
Aujourd’hui je te présente Andréanne et Nicolas. Tu l’entendras dans les prochaines minutes, leur histoire est très loin d’être banale. Pendant la durée de leur aventure, ils ont fait de nombreux choix souvent atypiques qui leur ont permis de tracer leur route vers une belle histoire de naissance. Et justement si toi aussi tu as envie de frayer ton chemin vers une expérience positive d’enfantement, je t’invite à me rejoindre dans la prochaine masterclass gratuite accoucher avec assurance du doute à la confiance. Tu trouveras le lien dans la description de l’épisode.
Annie, ta Doula Ostéo [00:01:13]:
Andréanne et Nicolas, merci d’avoir accepté mon invitation.
André-Anne [00:01:17]:
Ça fait bien plaisir. Ça fait plaisir.
Annie, ta Doula Ostéo [00:01:18]:
Vous venez raconter l’histoire de votre fils d’ailleurs qui va participer lui aussi au podcast, on l’entend déjà qui est en train de manger ton biscuit. Il essaie actuellement d’en mettre sur le micro. Alors racontez-nous comment tout ça a commencé. Andréanne, on s’est rencontré toutes les 2 entre guillemets pendant que tu étais en train de peinturer ta chambre.
André-Anne [00:01:39]:
Oui, exactement. J’étais rendue à peu près à 20, vingt-deux semaines de grossesse. Ça allait quand même bon train et je me suis dit, il faut que je prépare la maison pour le petit bébé et puis tout ça, puis je vais faire quelques travaux et je n’avais jamais vraiment comme pris le temps de réfléchir sur ce que je voulais comme accouchement. J’ai dit bon, je suis enceinte, les amis autour, on a tout pris les fissurales, puis on va tout à l’hôpital, puis bon, moi dans ma tête, ça faisait du sens, puis je suis comme bon, je vais aller accoucher, puis ça va être comme toutes les femmes, ça va se passer tout seul. Donc, je me suis écouté des podcasts en peinture évidemment marchant à coucher, puis c’est là que en fait, j’ai fait la rencontre de toi qui faisais une conférence justement sur un peu la généralité de comment accoucher naturellement, puis tout ça. Puis j’ai vraiment accroché sur la méthode, me disant comme je pense que c’est ça que je veux. J’ai vraiment eu comme une révélation de faire non, c’est vers ça un accouchement naturel que je veux avoir. Puis là, c’est là que je me suis mis à faire des recherches aussi sur la méthode de paléo et tout ça.
André-Anne [00:02:37]:
Puis je me suis rapidement renseignée sur ça, puis j’étais convaincue à faire comme non, c’est ce que je veux. Puis j’avais entendu aussi dans un autre podcast, une fille qui parlait de son accouchement naturel, puis qui disait qu’elle voulait travailler avec le bébé, elle voulait connecter avec son enfant, puis c’est ce que je ressentais que j’avais besoin de faire pour mon accouchement. Donc, on a enfilé sur la méthode au paléo. J’en ai parlé à Annick, puis il aussi accroché tout de suite. À travers tout ça, on a commencé les cours prénataux avec toi. Puis à peu près vingt-huit semaines de grossesse, il y a une collègue de travail qui s’est mis à me parler d’une maison de naissance parce que nous, on s’ennuyait vraiment à coucher en milieu hospitalier. C’est notre premier bébé, ça nous rassurait. Puis c’est la méthode traditionnelle qu’on connaît tous.
André-Anne [00:03:18]:
J’ai une collègue de travail qui m’a parlé des maisons de naissance, Super enthousiaste de ce qu’elle m’a parlé. C’est quoi l’approche, et caetera. Fait que j’en ai parlé à Annick. Au début, lui, ça le rassurait beaucoup plus si on restait en milieu hospitalier. Mais il a été très ouvert quand même à dire, regarde, de toute façon, c’est un peu ton choix, c’est qu’on va aller voir, on va aller faire la rencontre d’informations. Puis au final, quand on est arrivé, je ne me suis pas sentie chez moi tout de suite. Je n’ai comme pas nécessairement tout de suite accroché sur l’ambiance, puis tout ça. Puis moi même, je me suis déçue parce que dans ma tête, c’est ça que je voulais.
André-Anne [00:03:53]:
Je suis comme maison de naissance, ça va bien aller. Je n’aurais pas comme le, mettons le personnel médical qui vont dire, mais non, prend l’épidurale, puis apporte plusieurs méthodes non naturelles. C’est que j’avais plus confiance à la maison de naissance. Mais au final, en sortant de là-bas, je regarde, on se parle, puis on dit non, ce n’est pas ça qui nous convient. Fait qu’au final, on a décidé bon parfait, on va continuer à rester au milieu hospitalier avec le médecin dans la méthode traditionnelle, mais je veux quand même appliquer tout qu’est-ce qu’on peut entendre dans la méthode Opaleo.
Annie, ta Doula Ostéo [00:04:25]:
Et là, toi pendant ce temps-là, le Nico, écoute, il ne se passe pas tant de temps que ça, là, tu passes d’une étape où ta blonde te dit on va à l’hôpital, accouchement, souper durable si nécessaire et compagnie. Là on vire de bord en disant on veut avoir un accouchement le plus physiologique possible. Après on fait comme ok on irait chez les sages-femmes, toi tu navigues comment là à travers toutes ces étapes-là parce que tu as dû être un peu surpris de ces changements-là.
Nicolas [00:04:50]:
En fait inévitablement c’est sûr et certain tu sais c’était mon premier enfant puis c’était quelque chose que j’appréciais grandement avec amour puis que j’avais hâte de vivre puis c’était vraiment important pour moi puis ça l’est encore aujourd’hui mais tu sais c’est un travail d’équipe, c’est un travail d’équipe je sais par exemple ça allait être beaucoup plus son épreuve à elle de se rendre jusqu’à l’accouchement, enfin que je voulais prioriser de comment le faire, moi aussi on soit en accord. Fait que c’est sûr et certain que pour ma ma part ma vision c’était de faire en milieu hospitalier, puis on peut dire la façon commune, comment que je le voyais, quand qu’elle m’est arrivée avec l’idée d’aller voir une sage-femme ou d’aller dans une maison de naissance, c’est sûr, j’étais un peu sous le frein, mais sur une optique de méconnaissance, J’ai ouvert mon esprit à dire bon, on va aller voir qu’est-ce qui en est ou de quoi. C’était aussi important pour moi de ne pas influencer quand on est sorti de la maison de naissance ou à chacune des étapes qui étaient comme elles filaient plus. Je voulais pas influencer tout de suite son opinion là-dessus ou comment qu’elle pouvait voir les choses puis essayer de comme moduler sa vision des choses et je demandais puis toi c’était quoi ton feeling, enfin c’est vraiment venu d’elle puis après ça j’ai exprimé j’étais comme moi ok je respecte tout à fait cette démarche-là puis les gens qui les font, Le volet qui venait me chercher à l’intérieur de moi, c’était si jamais on a besoin d’une intervention, puis dire c’est là qu’on a besoin de faire un transport, je suis comme ça va être le moment idéal, puis je sais qu’ils sont habilités à faire plein de choses au niveau de l’enfant, puis au niveau de la mère lors de l’accouchement, mais c’était là ma crainte de si on a besoin d’une assistance médicale supplémentaire, on va être obligé de faire un transport, puis je ne voulais pas avoir cet moment-là, c’était comme ça mon facteur stressant. J’étais quand même content que j’ai gagné autre cas, mais j’étais comme content qu’on ait pris la décision puis dire, tu vois notre feeling ça va être plus être en milieu hospitalier puis après ça on va arriver au au plan de naissance de comment qu’elle voyait les choses puis comme on voyait les choses, mais à ce moment-là ça ça a été un peu de bon ok, je vais aller voir qu’est-ce qu’on en est, qu’est-ce que tu en penses et ça, ils se voient parfait, on est sur la même longueur d’onde là-dessus.
Annie, ta Doula Ostéo [00:06:52]:
Et là, la suite de votre histoire va nous confirmer à quel point votre intuition avait été bonne.
André-Anne [00:06:57]:
Oui, exactement. Je suis une fille active dans la vie. J’ai continué à m’entraîner, continuer à courir jusqu’au huitième mois environ. Ça allait super bien. La grossesse pratiquement pas de symptômes, pas de fatigue, ça allait super bien. Rendez-vous trente-six semaines chez le médecin. Il détecte de la haute pression. Je n’ai jamais fait ça de ma vie.
André-Anne [00:07:18]:
Ça m’a créé un petit stress évidemment, de faire comme qu’est-ce que tout est correct, tout ça. Puis, il m’a envoyé à l’hôpital faire des tests supplémentaires, et caetera. Dans le fond, ce qu’ils ont demandé là bas, ils m’ont donné un petit médicament que j’ai pris pour baisser la pression pendant une semaine. Puis la médecin qui m’a vu là bas voulait me revoir à trente-sept semaines et on commence à parler à qui on va te faire un écho de croissance aussi. Parce que souvent, évidemment, la haute pression, ça peut avoir une influence sur le placenta qui devient moins efficace. Et là, ça commençait un petit peu à être un peu plus stressant puisque l’on commence à parler de choses cliniques, de dire OK, oui, que c’est comment ça va se finir tout ça. Donc effectivement, étant donné le petit problème clinique, ça, c’est là que ça me confirmait que ok, ça va se passer en milieu hospitalier parce qu’on n’aurait pas pu être suivi à la maison de naissance. Évidemment, après tout ça, c’est là qu’on réalise que c’est important d’écouter son feeling.
André-Anne [00:08:09]:
Puis on était en confiance de dire bon, mieux hospitalier, Nick, on s’était parlé, on en reviendra. Le médecin, c’est vraiment réparti les rôles qui étaient comme je vais prendre charge du personnel médical du côté annick. On était confiant, ok bon, il y a des petits problèmes cliniques, mais on sait sur quoi qu’on peut s’aligner. Donc à trente-six semaines, décès la haute pression, à trente-sept, une semaine après, j’avais un rendez-vous déjà pour aller refaire des tests de pression, puis aller faire mon écoute croissance. Encore là, comment que la vie, des fois, l’arrange les choses. Le matin du rendez-vous, les 2, je ne sais pas pourquoi les 2, on s’est comme réveillé à 4 heures du matin. Moi, j’avais encore une to do list hyper longue à faire, évidemment, avant la naissance du petit. Moi, je me disais, il va arriver, j’étais en forme, il est en santé, ça va être 40, 41, 40 et 2 semaines vu que c’est mon premier.
André-Anne [00:08:57]:
Et que j’avais encore des choses à faire que je voulais terminer. On a profité de ce matin là. Nick, lui, est parti s’entraîner comme à 4 heures du matin. Moi, je me suis levé en même temps, puis je me suis dit bon, il va falloir qu’il me restait mes petites collations à faire, me disant j’ai peut-être un petit feeling que si jamais tantôt le rendez-vous se passe pas bien, je savais que les conséquences avaient peut-être, j’allais pouvoir être, devoir être provoquées. J’ai fait mes collations. On se rend à l’hôpital pour le rendez-vous au niveau de la pression, ça allait. Il pensait peut-être qu’il y avait peur que je fasse un préclamsie, mais finalement, il n’y avait pas, il n’y avait pas de tout ça, ça allait bien. Le camp qui avait l’écho de croissance, elle s’est rendu compte que Eddine, il pesait à peu près 5 livres à ce moment-là, trouvait ce petit pour un trente-sept 0.5 semaines.
André-Anne [00:09:41]:
Il nous mentionne qu’il y a probablement, justement, que le sang circule moins bien dans le cordon ombilical. Fait que nous, ce qu’on veut, c’est te faire déclencher parce que c’est ce qui est important pour lui qu’il va pouvoir bien se reprendre son poids un coup qui va avoir couché. Évidemment, quand je me fais annoncer ça, moi, j’ai craqué avec aussi les hormones, la fatigue, puis me disant bon, bien ok, c’est là. Puis je savais très bien les conséquences de se faire déclencher. J’avais l’ocytocine et je savais que ça allait faire probablement plus mal, puis que moi, dans mon scénario, j’étais comme bon, ça va être impossible que j’accouche naturellement. Fait que j’ai pleuré quand même 10, 15 minutes dans le bureau du médecin. Elle a été compréhensive, elle a pris son temps, mais elle était comme sur la tâche, un petit peu plus de dire ben regarde tu sais ton bébé il va être en santé, il fait que ça valait mieux tantôt puis et caetera.
Annie, ta Doula Ostéo [00:10:28]:
Évite les si j’avais su en connaissant à l’avance toutes les étapes importantes jusqu’à la fin de ta grossesse. Rendez-vous dans la description pour télécharger dès maintenant ton calendrier pour une grossesse facilitée et bien organisée. Et là, est-ce que vous êtes ensemble à ce moment-là ou tu es toute seule
André-Anne [00:10:48]:
Non, on est ensemble, il est venu pas mal avec moi, toutes les rendez-vous médicaux. Fait que oui, on est ensemble, mais c’est ça, c’est là que lui, quand elle a dit, on va déclencher, mais Nick, lui, voit ça comme dans peut-être 3 ou 4 jours, dans une semaine, mais là non, c’est. Ok, tu n’avais pas
Annie, ta Doula Ostéo [00:11:06]:
réalisé que c’était là là.
Nicolas [00:11:07]:
Non, je pensais que ça allait dans quelques jours quand elle a dit la doc, elle dit ah bon, la solution, le diagnostic compose, ça va être que tu sois déclenché. Que là j’étais comme bon ok pas trop mais elle elle savait pertinemment là tu sais Manon était comme elle savait elle avait comme pioté puis ça faisait un bout qu’elle réfléchissait là là-dessus elle avait une longueur d’avance là de là que j’ai compris que ça allait arriver dans les prochaines minutes que finalement on allait changer de pièce puis qu’il allait avoir un ballon qui allait être installé et tout mais je trouve ça important de d’arriver ça c’est le moment où ce que tout s’enclenche tout s’emboîte puis on s’en va vers la naissance mais pour moi tu sais d’avoir suivi les cours prénataux, d’avoir vu les les vidéos puis moi ça m’a vraiment mis en confiance pour pouvoir l’aider dans ce processus-là puis maximiser les chances que tout se passe bien mentalement, physiquement, tant pour elle que pour le petit. Moi j’ai vraiment épousé mon rôle d’accompagnateur là-dedans, j’ai vraiment adoré cette partie-là, puis me suis efforcé de pouvoir m’entendre aussi avec son plan de naissance, puis c’est un peu ça. Ma vision des choses de comment que je l’ai vu, c’était ça, ça l’a chamboulé son plan de naissance. Elle savait très bien qu’en étant provoqué, ça allait pas se faire naturellement. Je peux dire que tu sais, ça a bifurqué un peu, mais on est revenu dans le chemin qu’elle voulait entreprendre. Ça, ça a été une belle chose, mais tu sais, ça a toujours été un travail d’équipe à notre niveau, puis je pense que c’était ça qui nous a permis de pouvoir affronter ce moment-là, parce qu’à ce moment-là, je je l’ai, je l’ai pas perdu là, mais elle a vraiment cassé en 1000, puis à cette étape-là quand on a changé de pièce, tu avais autant un personnel hospitalier qui était un peu dans la tâche, un peu axé dans la tâche, un peu précipité puis versus la médecin à ce moment-là qui est venue pour pour installer le ballon, pour l’appeler de même, elle a vu que ça filait pas puis elle dit mais on voulait ça un moment puis on a eu le temps de se parler puis la rassurer parce qu’elle voulait vraiment que le travail se fasse ensemble quand je dis ensemble c’était Eden puis elle non qu’ils soient comme laissés à l’abandon puis que finalement qu’elle ne soit pas capable de gérer cette douleur-là. Donc Eden aurait été obligé comme de travailler un peu plus par lui-même, là, enfin que voilà.
André-Anne [00:13:19]:
Au moins la médecin, tu sais, elle nous a mentionné, on va installer le ballonnet comme Nicki le mentionne, puis elle nous a mentionné que ça prenait quand même quelques heures avant que ça puisse faire effet, fait qu’elle dit vous allez retourner à la maison ce soir. Déjà là, j’étais un petit peu plus rassurée, puis il y a une phrase aussi qui m’est restée, puis c’est m’est revenu quand j’ai accouché, elle a dit il y a des femmes qui se font provoquer, ils sont capables d’accoucher de manière naturelle aussi. Ça dépend un peu de toi, comment tu veux le gérer aussi. Ça m’a donné confiance aussi à dire que j’allais peut-être pouvoir respecter mon plan de naissance, puis Donc, première procédure qui débutait la méthode de déclenchement. On a parlé de l’insertion du ballonnet. J’étais en pleurs encore à ce moment-là. Je sentais vraiment que bon, c’est vrai, c’est parti. Puis ça ne sera pas naturel.
André-Anne [00:14:04]:
J’ai quand même senti ça comme un peu, comme si on rentrait dans mon intimité. Comme Nick a dit, on a eu comme un personnel qui était axé sur la tâche, puis un autre qui a pris plus son temps. Ça a quand même calmé un peu les choses. Mais moi, dans ma tête, tout ce que ça tournait, c’était comme bon, ça fonctionnera pas ce que j’avais prévu. J’étais un petit peu déboussolée aussi à dire c’est quoi mes méthodes que j’ai pour pouvoir bien procéder dans tout ça. Donc oui, j’étais un petit peu inconsolable à ce moment-là. Puis, oui, c’est sûr que la procédure médicale en soi n’est pas agréable non plus. Tu te dis bon, ça parle.
André-Anne [00:14:38]:
C’est là que je n’ai plus d’intimité. Puis, il va falloir faire avec. Donc, ça n’a pas duré évidemment longtemps comme procédure. On nous a dit vous retournez à la maison, ça devrait prendre à peu près 12 heures. Le ballonnet se trouve est tombé de lui-même probablement demain matin. Donc, à ce moment-là, vous nous appellerez. On va voir s’il y a de la place en natalité. Puis on va pouvoir commencer la procédure pour accoucher.
André-Anne [00:15:02]:
Donc, on quitte l’hôpital, il y a à peu près 16 heures en fin d’après midi. Moi, je pleure encore dans le camion en retournant vers la maison. Puis c’est la clinique qui me dit, il y a quelque chose qui pourrait te faire plaisir. Qu’est ce qu’on fait d’ici ce que ça se passe? La seule chose habituellement, je ne suis pas du tout nécessairement coquette, mais là, à ce moment-là, j’ai comme dit mon seul besoin, c’est je vais aller me faire faire les ongles d’ortie. Il me regarde un peu perplexe, c’est comme, voilà, ok, c’est ça, on va accoucher tantôt. C’est correct, ok. Il m’amène une petite place pour faire mes ongles. Puis là, à ce moment-là, j’ai quand même pris un petit peu aussi de ça m’a permis de relaxer, puis dire bon, ok, c’est un petit, j’y repense après, comme ça, j’avais bien d’autres enfants qui allaient faire mes ongles verteilles, mais c’était ça mon besoin pour le moment.
André-Anne [00:15:48]:
Par la suite, j’avais, à ce moment-là, je n’avais pas, je n’avais pas de douleur, rien à ce moment-là. On a pris la peine aussi d’aller souper rapidement au restaurant, Pour dire qu’on, c’est notre dernier, on se rend compte que c’est notre dernier souper de couple qu’on allait être seul ensemble. Ça m’a permis aussi de relaxer, puis de faire comme ok, c’est un événement heureux. Je comprends que ça ne va pas selon mon plan, mais c’est comme la plus belle chose qui s’en vient dans les moins de vingt-quatre heures. Ça nous a donné notre petit moment. Puis on revient à la maison et fin de soirée à peu près 20 heures 30. Là, ça n’a pas été long que j’ai senti comme un travail commencé aussi suite à l’insertion du ballonnet. Là, je me rappelais qu’il faut que je veux rester mobile.
André-Anne [00:16:36]:
Je veux faire le plus de choses possibles pour aider aussi le ballonnet parce qu’on avait mentionné que se trouvait que le ballonnet ne travaille pas correctement. Puis, je savais que si ça ne fonctionnait pas correctement, bien que le déclenchement est encore plus difficile. Moi, c’était important que oui, j’ai quelque chose de mécanique qui m’avait été proposé de me déclencher. Mais je voulais aussi que mon corps embarque puis fasse comme ok, bien, on rentre dans cette procédure-là. J’ai commencé à me concentrer sur la tâche à la maison. Nico gérait le reste de la maisonnée, les chiens, les préparatifs qui restaient à faire comme il y a eu besoin de son sac. On savait que le lendemain, on allait sûrement aller à l’hôpital et qu’il restait quelques petits trucs à faire. Il m’a permis vraiment de rentrer dans ma bulle.
André-Anne [00:17:18]:
Et à partir de ce moment-là, je me suis mis mon écouteur, ma musique que je m’étais préparée dans mon téléphone pour ma liste d’accouchement. Donc là, la soirée a avancé. J’ai commencé quand même à avoir des quand même grosses contractions, au point que, à un moment donné, j’ai été, j’étais malade tellement que ça faisait, ça faisait mal. J’étais comme oh mon Dieu, comme je suis plus 0 en train d’accoucher, puis ça fait déjà mal, mais qui je vais me concentrer. J’ai commencé aussi à faire des sons graves. J’étais sur le ballon. J’étais allée marcher aussi comme un bon quarante-cinq minutes à un heure malgré que c’était le mois de janvier à l’extérieur. Puis ça, c’est un moment que je veux, je veux me rappeler, là, tu sais, j’étais, j’étais toute seule dans la rue, il fait noir, il n’y a personne dans l’entourage, je vois juste la lune, puis tout ce que je fais, tu sais, c’est de parler à mon bébé, puis dire, on va être capable, ça va être correct, tu sais, puis je me suis permis aussi de pleurer, tu sais, parce que depuis le début, je me retenais un peu là, pour pas dire, enfin je ne vais pas pleurer devant le personnel, puis ça a été mon moment à moi de faire que là, c’est vrai qu’on dirait que je manque de courage, je vais vider toute seule, puis tantôt, ça va bien aller, puis je vais me faire confiance.
André-Anne [00:18:26]:
Ce petit moment-là, je me suis dit bon, je reste mobile, je marche, puis je me permets aussi d’écouter mes émotions, puis de dire bon, ça va bien aller. Fait qu’après justement cette petite marche dehors, mais je rentre dans la maison, puis Nick avait super bien fait son rôle, il avait tout préparé la salle de bain avec une petite chauffe pour que ce soit encore plus chaud. Il avait préparé le bain. Puis, si jamais tu ailles dans le bain pour commencer, pour que relaxer, tout ça, ça va être prête. Puis, les contractions ont continué comme ça, à peu près vingt-et-une heures le soir jusqu’à 3 heures du matin à la maison. Il y a des moments même qu’on chronométrait parce que c’était quand même très très intense. On est appelé à la natalité, on mentionnait tout est correct, c’est pour 2 minutes, il n’y a pas de problème. Moi, quand je suis allée dans le bain pour relaxer, j’ai dit à Annick, va te reposer parce qu’on était quand même debout depuis 4 heures du matin.
André-Anne [00:19:16]:
Puis il y avait ça aussi qui m’inquiétait à dire mon Dieu, comment je vais faire pour presque pas dormir parce que moi, j’étais rendue sur une mission là, il faut que je sois mobile, il faut que j’aide mon corps à justement comprendre que je m’en vais accoucher, je vais aider le bébé à descendre le plus possible, puis j’ai dit que ça va te reposer, je n’ai pas nécessairement besoin de toi en ce moment, fait que pour le temps de toi au moins d’aller te reposer. Puis moi jusqu’à 3 heures du matin, j’ai monté les escaliers à la maison, je ne fais les hérissons pas dans le salon, j’ai fait du ballon, puis à un moment à 3 heures, je fais bon là, j’ai moins mal, mais il faut, faudrait que j’aille dormir un petit peu, enfin que j’ai essayé d’aller me reposer. J’ai réussi à dormir jusqu’à à peu près 7 heures et demie le matin. On savait que fallait appeler la natalité vers 8 heures pour les informer de ou était rendu un peu mon travail, puis le déclenchement avec le ballonnet. Par chance, à 8 heures pile, le ballonnet est tombé. Je savais que ça allait bien fonctionner. Puis c’est comme au moins une étape que je sais, je vais avoir commencé à dilater. Le travail ne commencera pas à 0 quand je vais arriver à l’hôpital.
André-Anne [00:20:13]:
Évidemment, Nick appelle à la natalité pour les informer que le ballon est tombé. Moi, je croise les doigts pour dire, ils vont peut-être dire qu’il n’y a pas de place aujourd’hui, peut-être 3 femmes qui sont rentrées cette nuit pour accoucher. Mais non, malheureusement, non. Il fait qu’ils nous ont dit parfait, vous en viendrez quand vous serez prêt. Fait que le Nick, c’est son rôle, il a fait informer notre gardienne des chiens concernant l’hôpital, et caetera, et caetera, préparer les valises. Moi, pendant ce temps-là, je suis retournée, remarcher dehors aussi pour prendre un peu de temps en me disant comment ça, c’est le moment. C’est aujourd’hui que ça se passe. Donc, je suis née qui a préparé toutes les choses, puis on est parti à l’hôpital.
André-Anne [00:20:49]:
On est arrivé vers 11 heures environ. Puis là, j’étais très stressée. J’avais encore les pensées de dire que bon, je n’allais pas être capable de faire ça comme je voulais. Super, ça, c’est évidemment parce que si je ne connais pas ça accoucher. Je ne sais pas comment ça va se passer. Arrive à 11 heures, une infirmière qu’on a vraiment beaucoup aimé qui nous a accueilli. Puis on avait tout un petit peu aussi l’idée de dire, ah mon Dieu l’hôpital, c’est comment ça va se passer. On sait quel genre de personnel on va avoir, mais c’est ça, il faut faire confiance.
André-Anne [00:21:16]:
Puis je pense que la majorité des gens qui sont dans ce département-là sont là justement parce qu’ils aiment accompagner les femmes dans cette étape-là, puis les enfants, puis, et caetera. On est tombé sur une infirmière, son nom sur son gilet, c’était la pelle. Puis, elle a comme tout de suite vu dans mon regard. Tu sais, elle m’a comme pris les 2 bras, puis elle m’a dit, regarde, je le vois que tu es stressée, je le vois dans ton regard, mais comme as-toi sur le lit, on va prendre 2 minutes pour se jaser. C’était quoi toi qui, tu sais, comme qu’est-ce qui te rend comme ça, puis on a pu échanger, à savoir comme comment ça allait se passer, tu sais, ça n’a pas été comme, ah tiens ta jaquette et on va te brancher, puis, et caetera. Ça m’a tout de suite quand même rassurée dans toutes ces grosses étapes-là. Évidemment, elle m’a branchée sur les sultés. Déjà là aussi, j’avais dans ma tête dire, ah, je ne serais pas branchée des sultés.
André-Anne [00:22:01]:
Non, il ne faut pas le choix vu qu’il y a le système qui doit être connecté, les moniteurs aussi. Donc là, nous a pris le temps de nous informer du pourquoi est-ce qu’il fallait être branché parce que Nick, dans son rôle bienveillant dans tout ça, il a comme pris un peu devant dire, dans ses souhaits, elle voulait comme pas être connectée à plein de filtres, et caetera, puis elle a pris le temps de dire, non, on ne pourra pas expliquer pourquoi. Fait que, mettons, je suis branchée sur le site à saint vers midi environ, Toute l’après-midi, je n’avais pas des grosses contractions, c’est des petites doses évidemment qui commencent. Donc, je n’ai comme pas vu l’effet tout de suite. J’étais comme je reste mobile. Je suis vraiment rentrée dans ma bulle malgré que j’avais pas mal. Je ne sentais pas que je commençais à accoucher là, parce que les contractions n’étaient pas venues depuis 3 heures du matin, que ça avait cessé à la maison. Puis même avec le cytocin, je ne les sentais pas, je ne les sentais pas tout de suite.
André-Anne [00:22:50]:
Donc, malgré ça, je me dis bon, au lieu de me tourner pouce ou de commencer à écouter des émissions sur mon cellulaire, je me suis dit je vais rester concentrée, ma musique roulait dans mes oreilles, je faisais le ballon, je marchais, puis les infirmières aussi disaient comme c’est super important que tu restes mobile, enfin qu’elles revenaient dans la chambre pour dire s’assurer, bon, tu as changé de position, et caetera. À un moment donné aussi, moi, on s’est dit, on va se donner un gros câlin. Puis, je ne sais pas si tu n’es que toi, tu peux parler un peu de ton expérience par rapport à ça parce que dans tes dans tes cours, on se rappelait, tu parlais souvent que accoucher, c’était une expérience aussi comme sexuelle, puis que c’était comme beau. Puis là, souvent, on est un peu gêné, même quand tu parles de ça dans tes cours, disons. Puis nous aussi on s’est surpris un peu à se dire ah ben c’est effectivement un moment très très intime disons là.
Nicolas [00:23:40]:
En fait je fais je fais du pouce avec qu’est-ce qu’elle a dit puis pour arriver dans le moment moi je trouve vraiment et ce qui est important là tu sais comme dans d’autres sphères de ma vie qu’on aborde un moment ou x ben c’est la préparation qu’on y donne puis ça cette préparation-là je pense pas qu’on aurait pu vivre cette expérience-là de la même façon la préparation permet tant pour elle que mettons pour moi d’arriver avec avec un plan de match en tête puis d’avoir des outils pour pouvoir faire face à diverses situations, puis même si c’est pas selon le plan de match établi. Puis je pense aussi que ça met en confiance avec le personnel hospitalier qui est là, enfin comme ok, ils ont fait leurs études, ils savent à quoi s’attendre grosso modo sans genre être médecin ou être infirmière comme de compétences là, mais tu sais d’arriver confiant et dire bon on va se scanner, ma blonde aimerait ça que ça se passe de cette façon-là, s’il y a de quoi, moi j’avais comme je dis mon rôle, je l’ai vraiment aimé, puis je l’ai pas imposé, mais tu sais je suis quelqu’un quand même de respectueux, enfin que j’ai été voir la personne hospitalier, je dis tout ce qui va être très cartésien, venez me voir, venez m’en parler, je vais pouvoir genre filtrer l’information de comment je vais y amener, puis savoir c’est quand le bon moment, si elle a besoin de savoir ou pas le bon moment, puis moi je vais peut-être, comment je peux dire ça de le gérer puis l’amener sur la bonne vague pour se dire ok ben là faut qu’elle sache ça ou qu’on va y revenir plus tard fait que pour moi c’est vraiment important de le le côté préparation puis c’est grâce aux cours en ligne qu’on a suivi puis tous les bons conseils que tu nous as donné en tout cas pour moi c’était je voulais m’impliquer tu sais j’étais pas comme il y en a qui disent ben elle dit comme papa tu sers à rien ou de quoi là non pour moi c’était vraiment important parce que c’était une belle aventure qui commençait mon égard.
André-Anne [00:25:25]:
Puis arrivé préparé aussi, tu sais, c’est ça le personnel médical voyait qu’on était préparé, fait qu’on a moins été un peu influencés par ce qu’ils pouvaient, mettons, nous dire ou faire ça, puis tu sais, ils voyaient que Nick était en contrôle, fait Ça leur donnait confiance aussi de nous laisser plus de latitude dans un peu dans l’accouchement, puis les décisions qu’on voulait prendre. Je pense que c’est ça, ça, ça, dans le rôle à Nick, c’était super important aussi de montrer au personnel hospitalier qu’on savait où ce qu’on s’allumait, puis qu’il pouvait nous faire confiance aussi.
Nicolas [00:25:55]:
Puis je reviens, elle a parlé de quand qu’on a décollé, puis tout ce processus-là, c’était, je le voyais que pour elle, c’était, c’était très majeur, le fait que genre ça soit chamboulé. Puis ils nous ont donné une heure, ils disent c’est prêt, on vous attend. Je comprends le fait que tu sais, ils donnent des heures, puis il faut respecter le seul temps le plus possible, mais j’ai été un peu égoïste là-dessus. J’ai respecté comme le temps de ma famille à faire comme elle n’est pas rendue là, on va prendre le temps qu’il faut, si elle a besoin de marcher, elle valait marcher. Ce qui était le fun aussi dans préparation, c’est que nos sacs étaient faites, la valise de ma blonde était faite, ma valise à moi, puis la valise du petit, tout était classé, on était prêt à décoller, la chambre du petit était faite, c’était cané, enfin au moins ce stress-là était de côté, fait qu’on pouvait partir tranquille, notre plan de match pour nos chiens aussi étaient, comme elle l’a dit, c’était placé. Fait que ça a fait en sorte qu’on est arrivé à l’hôpital un peu en retard de qu’est-ce qui nous avait demandé d’être là, mais j’étais comme c’est le moment qu’on arrive, c’est cet moment-là. Puis si on ne serait on ne l’aurait précipité, peut-être qu’il n’aurait pas été dans un bon état, mais ça, c’était vraiment important pour moi. Puis, le moment de genre, quand on est, je retourne un peu en arrière, quand il y a eu l’installation du ballonnet, puis qu’on est retourné à la maison, je trouve que ça n’a pas pris de temps pour qu’elle tombe dans dans des bonnes contractions que j’étais comme oh ok là, je la regardais aller comment qu’elle respirait puis, mais là on est très, comment je peux dire ça, tolérante à la à la douleur, je l’ai vu dans d’autres situations que, dont une en particulier que je l’avais déjà vue devenir blême, puis quasiment avoir des nausées.
Nicolas [00:27:28]:
J’étais comme, je, elle me faisait référence à celle-là, puis je la regardais aller, je suis comme ok, elle est en contrôle, mais elle fait son travail de maman là en ce moment. Puis ce que j’ai trouvé comme c’est quand quand on est arrivé au centre hospitalier puis là était branché, ça a pris un temps là avant qu’elle revienne à ce genre de même contraction ou qu’elle soit dans le même état tu sais. Fait J’arrive au moment où ce que, comme il avait été discuté que, je pense que tout au long de la la grossesse, moi je suis surpris à apprécier certains moments d’intimité slash de sexualité ou comme qui était discuté dans certaines de tes vidéos, tu sais que c’est des moments que j’ai fort bien appréciés sans entrer dans les détails, puis on vient qu’à faire, tu sais comme un, on partage un moment qui est tellement waouh, qui est tellement grand, puis qu’on dit comme on va donner la vie, puis on, ça fait un rapprochement de fou, puis le corps qui change. Moi je veux dire pour le mieux, tu sais, d’une certaine façon, c’est un, c’est un moment qui passe, qui reviendra. Dans notre cas, je pense que ça reviendra, ça reviendra pas, c’est un choix qu’on fait. Puis rendu au au moment que je me rappelle, tu as assis sur le ballon de quoi puis genre juste pour la détente puis oui il y a le qui embarque, mais genre d’avoir quelque chose d’un truc plus naturel de le fait de la de de la stimuler, enfin il a fait un massage, était assis, j’ai fait un massage autant de coups au niveau des des seins, tu sais on tombait comme vraiment dans un moment puis à ce moment-là moi je je lui ai dit par la suite mais ça aurait pas été approprié parce qu’on on s’est dit que quand qu’on est parti le matin puis ça a été trop vite, on était comme on avait envie de faire l’amour, mais genre on n’a pas eu le temps, parce que tout a comme embarqué, puis je me rappelle qu’à ce moment-là, je vois, pas vraiment approprié que ça se passait, puis en tout cas, je l’ai, je l’ai pas verbalisé, mais c’est vrai que ça, c’est pour aller dans le sens de qu’est-ce que tu sais, mais on l’a vraiment ressenti que c’est vrai que ça ça soulage, c’est vrai que ça détend, puis que étonnamment, ça ça ça peut t’amener vers cette direction-là, enfin tout est interrelié là-dedans. L’autre chose aussi, c’est que nous, on l’a géré de cette façon-là, je l’ai géré de cette façon-là. C’était vraiment, comme je te dis, tu sais, c’est un highlight dans ma vie, tu sais, d’avoir la chance d’avoir un petit garçon, je ne pensais pas un jour que ça allait arriver, enfin que pour moi, c’était un moment de protéger ma blonde, puis protéger ce moment-là.
Nicolas [00:29:52]:
Ça a fait en sorte non seulement physiquement de l’installer dans un cocon, mais je ne voulais pas avoir à gérer. Il y en a qui vont décider d’envoyer la liste, on s’en va à l’hôpital, on fait ci, on fait ça. Tu gères autant les 2 familles autant si je sais que c’est bien intentionné, mais je voulais pas avoir à gérer ça puis rester comme focus sur ma tâche puis veut veut pas, je vais en parler plus tard là, mais l’image que je peux donner avec ça là, si j’ai trouvé ça stressant parce que j’ai dit n’importe quoi peut arriver, tu sais toute ce qui est clinique va bien, mais lors de l’accouchement, il peut arriver tant des choses au niveau de ma blonde qu’au niveau du petit. En fait, je me sentais un peu comme je retenais, tu vois ça comme un barrage dans une écluse là, puis là je retenais les 2 portes pour pas que l’eau rentre là, mais c’était genre mon stress qui était là, je dis, il ne faut pas que ça paraisse, il ne faut pas qu’elle sente, puis genre faut que je gère ça jusqu’au bout, jusqu’à temps qu’on arrive à la fin de la mission qui était la naissance du petit. Juste à, jusqu’à ce volet-là, c’était ça. Puis après ça, on est tombé dans la deuxième phase, ça a été quelque chose. Là, on a embarqué dans un marathon, on a embarqué dans le paquebot sur l’océan.
André-Anne [00:31:00]:
Ouais, c’est ça. Donc, contraction plus forte, on vraiment plus commencer vers la fin, un peu après le souper, disons, parce qu’évidemment, il augmente la dose tranquillement, la dose de cytocin. Tu sais, dans mon souhait de naissance, puis j’avais dit Annick aussi que, tout ce qui était un peu me dire à combien j’étais rendue dilater. Autant que je me dis je veux tu le savoir, je ne veux pas savoir. Je me disais comme je pense que c’est mieux ou pas parce qu’évidemment, ça peut t’amener à décourager. Mais c’est plus difficile comme tu es dans la même chambre. Ça ne s’est comme pas nécessairement fait. Fait qu’à un moment donné, après le souper, la même doc qui m’avait annoncé que je devais être déclenchée, qui est un petit peu plus mécanique, disons dans son approche.
André-Anne [00:31:38]:
Dans le fond, à un moment donné, bien ok, il me semble que ça ne avance pas tant que ça. Fait qu’on va crever tes os. Ça aussi, ça a été un moment émotif pour moi. C’est comme bon, j’avais comme pas de contraction comme je disais vraiment très fort, puis elle n’aimait pas ça parce qu’elle trouvait que ça avançait pas assez vite. Ah tu es encore plus, ça n’avance pas comme on veut. Donc on va essayer de t’aider avec ça. Fait que faites la procédure pour crever les os puis ça aussi ça comme, tu sais je voyais comme là c’est vrai la fin de ma grossesse, là mon mon petit gars qui, il n’y a plus de protection, il est là, puis j’avais aussi la théorie qui a embarqué à dire ça va faire plus mal encore parce que j’ai plus j’ai plus la poche des os qui m’aide aussi. Oui, là, j’ai repluré encore comme couchée, puis là, j’ai comme bon, ok, j’amène ça comment le matin.
André-Anne [00:32:30]:
Puis aussi, bon, ils ont augmenté un petit peu plus rapidement la dose de cytop 5. Puis, l’enjeu était tout au long de cette procédure-là, jusque-là, tu sais, le moniteur, le petit, ça allait super bien, sa fréquence cardiaque était bonne, mais là, tu sais, eux autres, ils ne voulaient pas prolonger, parce que là, ce qui amenait aussi, ils disaient bon, ça peut amener quand on soit obligé d’aller en césarienne, si c’est trop long, et caetera. Moi, je ne voulais du tout pas ce scénario-là. Donc, crever la poche des os, puis là, ça n’a pas été long que les plus vraies contractions, ils ont commencé. Il est rendu à peu près de 9 heures et demie le soir après tout ce travail-là, de midi jusqu’à 9 et demi, pas vraiment de contraction. Puis la partie du moment qu’elle crève l’approche des eaux, c’est là que ça a plus commencé. Pour aider le travail, évidemment, je continue à être mobile. J’ai demandé à Annick que je voulais aller dans le bain pour aller essayer ça.
André-Anne [00:33:18]:
On avait mis des petites chandelles dans la chambre, les petites chandelles à batterie. C’est Nicky a proposé. Là, il fait super dans le corridor. Tu veux, tu te mettes, tu sais, un bandeau sur les yeux. L’infirmière, elle a, tu sais, comme absolument rien dit, elle a nous accompagner là-dedans. Parfait, je veux mettre le bandeau. Je vais, je vais la guider jusqu’à la salle où est-ce qu’elle est bains, puis, et caetera. Parce que j’avais quitté la chambre pour le bain.
André-Anne [00:33:37]:
Avec l’infirmière, elle l’a fait exprès pour garder ma bulle. Ça a été vraiment très, très apprécié aussi. J’ai peut-être passé à peu près une heure, une heure et demie dans le bain. Là, les vrais contractions continuent à augmenter aussi. J’utilisais les sons graves aussi. Je ne lui ai pas dit tantôt, mais à la maison aussi, j’avais commencé à les utiliser pour dire ah, mais c’est vrai que ça l’aide. Ça l’aide, non non. Puis j’étais comme je ne ferai sûrement pas ça, mais Annie en parle, mais je ne suis pas sûre.
André-Anne [00:34:02]:
Sûre. Elles sont graves, je les ai utilisés beaucoup aussi, puis même dans le bain aussi quand je suis allée au niveau du bain. Le médecin qui m’a suivie tout le long de ma grossesse, ça a donné de garde cette journée-là. C’est lui qui rentrait la nuit. Il est venu nous informer de ça au niveau du bain. Puis après ça, ça n’a pas été long que je sentais que ça commençait à être plus fort comme contraction. Je n’avais plus trop envie d’être dans le bain. Je ne serais peut-être pas que je sorte avant que je sois plus capable vraiment de vouloir me gérer comme il faut.
André-Anne [00:34:33]:
Fait que sortie du bain, tourner dans la chambre, puis ils ont augmenté encore la dose de situation suite à ce que le médecin vienne m’examiner après le bain qui lui aussi mentionne oh ça avance pas comme qui on veut. Moi j’entends évidemment cette phrase-là, faire que j’ai vraiment mal. Il me dit encore que je suis encore pas mal juste un cas de plus, ça ne compte pas vraiment progressé depuis la dernière fois que la première médecin est venue me voir. Donc, ça me décourage. Puis là, ce qui amène à dire, il s’amène sur une phrase à dire, tu sais, il y a les aussi qui peut t’aider. Parce que là, tu sais comme tes contractions, peut-être que tu luttes un petit peu ou quoi que ce soit, fait que ça peut t’aider. Puis là, Nick Deleuc qui a pris l’intervention, dit, tu n’en veux pas pour le moment du pitural, puis ce n’est pas dans son plan nécessairement.
Nicolas [00:35:18]:
Moi, j’ai, à ce à ce moment-là, je vais parler du coeur, enfin que je je excuse les, peut-être les termes, je vais essayer de m’appliquer. À ce moment-là, là, ça m’a vraiment fait chier, j’étais comme ah fallait pas dire ça parce que je sais comment caler puis genre je sais qu’elle fait ses, tu sais elle a fait ses, quand elle s’applique dans quelque chose, elle a fait ses recherches, elle a fait ses ses lectures de quoi, enfin qu’elle sait exactement genre qu’est-ce que ça veut dire, qu’est-ce qu’ils viennent de dire là genre. Puis inévitablement, ça a fait qu’est-ce qu’elle a dit, ça l’a découragé. J’étais comme, on aurait pu me le dire comme on ne le sait, puis on aurait trouvé une façon pour gérer ça. Puis quand je parlais tantôt de retenir le mur dans l’écluse, mais c’était aussi mon pas mon combat, mais plus un volet de ma mission genre pas essayer de préciter les choses parce que je n’ai pas la réponse de pourquoi puis je ne veux pas juger puis je sais que en dépit de toutes celles-là sont très compétents, on a une liste de service sans problème. Cependant, tu sais, comme quand qu’on, quand ça part, puis que ça a été là, on augmente, on augmente le système, tu sais, on veut s’en aller vers un accouchement, puis il y a comme, tu vois que le temps, il avance, puis on veut pas trop prêter, tu sais. Versus que peut-être dans un autre moment que tu es à la maison, tu as le temps de pouvoir genre faire ça à ton rythme sans problème. Moi, c’était comme mon but de, le plus possible, de freiner ça, j’allais le faire, puis pas m’y opposer, mais c’est juste, c’est bien de freiner le processus de pour tranquillement arriver à quelque chose qui ressemble au plan de naissance.
Nicolas [00:36:51]:
Moi, après ça, on va tomber dans ce que j’appelle la gestion de la tempête.
André-Anne [00:36:57]:
Oui, ça fait que le médecin ça. Moi, dans ma tête, ça redéfile encore à faire comme bon, je ne suis pas assez. Moi, je l’ai comme perçu comme je ne suis pas assez bonne. Ça ne marche pas. Est-ce que c’est parce que je ne suis pas assez mobile C’est comme qu’est-ce qui se passe que ça n’avance pas assez vite.
Annie, ta Doula Ostéo [00:37:11]:
Puis, il
André-Anne [00:37:11]:
y a tout le temps aussi le fait que je ne veux pas qu’il n’arrive rien au petit coco aussi qui s’en vient. Puis là, j’ai comme bon, je ne veux pas que ça retarde, je ne voudrais pas qu’il bloque l’autre, c’est tout ça. Donc, moment de découragement, puis en même temps, lui aussi fait augmenter la dose de cytocin. C’est là que ça m’a vraiment comme rentré dedans, disons. Je suis hyper fatiguée, les contractions sont hyper fortes à ce moment-là. Puis là, je suis couchée sur le côté dans le lit, puis ça ne fonctionne plus. Je suis comme là, ça embarque. Les contractions sont hyper intenses, puis je ne vois plus le bout.
André-Anne [00:37:44]:
La seule chose que je pense, c’est que j’aimerais juste avoir comme 5 minutes de pause tout le monde, sortir de la chambre, contraction arrête, je fais juste penser que je mets un time out sur tout ce qui se passe en ce moment-ci. Évidemment, ce n’est pas possible, Tout ce que je fais, c’est de me tordre dans le lit, puis vraiment le commencer à bien lutter les contractions. Puis même les infirmières me disent non, il faut que tu respires, Nécoussi est là à côté de moi, puis essayer de me dire comme respire entre chaque contraction, mais moi, il n’y a plus rien qui fonctionne à ce moment-là. La seule chose que je pense, c’est que je ne peux pas me rendre. Je suis juste à 4 ou 5, puis c’est sûr que je ne me rends pas à 10. Malgré que Nick est super bon, il me fait des points de pression. Il essaie de m’accompagner dans tout ça. Moi, je suis couchée sur le côté, puis il n’y a plus rien qui fait.
André-Anne [00:38:28]:
Dans le fond, je me rappelais que l’hôpital avait la possibilité d’offrir le gaz hilarant, puis je me suis dit, bon, je vais décider à l’essayer. Donc, il y installe tout ça, puis finalement, on l’essaie, ça ne fonctionne pas, c’est pire, me sens étouffée, puis ça ne me fait pas pour moi. Je me dis bon, je n’ai plus d’autres solutions à part les pédiurales. Contaction continue à être hyper forte, puis m’amener vraiment découragement, puis je dis, je veux les piturages, je veux les piturages, ça ne fonctionne plus. Le Nick m’encadre, c’est en me disant comme tu es sûre, parce que tu m’as demandé de te leur demander plusieurs fois si tu le demandes.
Nicolas [00:39:08]:
Puis c’est là-dessus, on s’était parlé. Une des choses que j’avais dites au personnel infirmier, c’est que j’ai dit je vais vous donner le go, si on s’en va vers là, elle va pas vous le dire, ça va être moi genre, parce que je la connais, parce qu’on s’en était parlé, pas parce que je voulais avoir un contrôle, mais c’était ça notre plan de match, tu sais qu’on avait établi là-dessus puis je sais que pour elle c’était vraiment important dans son plan qu’elle fasse le plus naturellement possible, puis que les 2 travaillent ensemble, enfin que là-dessus genre, puis ça là pour vrai de mon côté à moi, il y a 2 moments que j’ai dû genre prendre un moment pour moi là parce que je suis sorti de la pièce, j’étais à l’extérieur, je me rappelle, j’ai été posé une question à l’infirmière, puis là genre j’ai cassé en 1000, mais j’ai dit bon, faut pas qu’elle me voit dans cet état-là, faut que j’ai de l’air fort pour pouvoir l’aider là-dedans, mais sauf que j’étais comme, l’avoir en douleur à ce moment-là, puis genre travailler comme ça, j’étais comme ouf. Puis, comment je peux protéger un peu sa sa vision des choses à dire moi elle voulait pas avoir des pieds de durable jusqu’au dernier moment enfin que là moi je devais protéger ça mais c’était pas nécessairement ma conviction tu sais de l’avoir en droit ton la personne que tu aimes en souffrance, mais tu dis je veux que ça arrête, je veux que ça soulage là. Ça, c’était pas nécessairement évident à gérer, mettons émotionnellement parlant, si je peux dire ça comme ça. Puis aussi il y avait des histoires de position quand il devait l’examiner ou l’ausculter je sais pas pourquoi bref c’était sur le dos puis sur le dos là mon Dieu je pense que c’était pas la bonne position pour ma blonde mais assurément pas là ce ce moment-là là c’était c’était pas bon puis d’un oeil extérieur je sais que elle avait son rythme à elle tu sais le fameux rythme que tu dis bon j’ai une contraction je suis capable de respirer je suis capable de prendre une pause quoi mais là on était rentré dans la phase de, tu n’as pas de pause là, tu n’as pas le temps de reprendre sur toi puis genre je vois ses yeux comme grandir, à faire comme
André-Anne [00:41:12]:
J’avais la vague.
Nicolas [00:41:13]:
Exactement là, j’ai, on voyait venir là, je dis qu’il y avait 2 métaphores que je lui ai données puis je lui disais à l’oreille pendant ce gros travail-là. Mais c’est vraiment ce feeling-là de, tu sais imaginer que tu nages, tu nages, puis tu es épuisé, puis là, tu as de la vague, puis tu fais juste avaler de l’eau à chaque fois, mais tu tu gardes la tête hors de l’eau, c’était on on était là-dedans.
André-Anne [00:41:35]:
Exactement. Puis donc, c’est ça fait que je demande à Annick l’épidurale. Puis moi, tout ce que je fais, c’est comme en train de me dire bon, tant pis, ça va être ça. Puis je ne peux pas continuer comme ça, c’est impossible. Jusqu’à ce qu’un moment donné, je ne sais pas quel quel moment.
Nicolas [00:41:53]:
Je te coupe parce que ce n’est pas juste une intervention que tu as faite parce que tu l’as dit une première fois. Tu l’as dit à quelques reprises.
André-Anne [00:41:59]:
Tu l’as dit avant le gaz hilarant. Puis après, c’est.
Nicolas [00:42:02]:
Tu l’as tassé du pas du revers de la mer mais tu l’as tassé peut-être tu es comme parler ah non ok encore un peu encore un peu puis là à un moment donné genre là je voyais comme l’infirmière dire et puis on savait très bien que suite à la préparation qu’on se dit je veux l’épée durable et anticiper que ça se peut que l’anesthésiste soit tout seul puis que ça ne vienne pas tout de suite puis que finalement quand ça va arriver finalement il va peut-être être trop tard ça sera pas opportun de le faire parce qu’on va trop avancer tu sais Et que là finalement, je me rappelle que m a donné son cours, puis on s’est entendu, je l’ai regardé jusqu’à moi, elle est rendue au bout. Puis là, j’ai regardé l’infirmière, j’ai dit, j’ai fait un thumb’s up, et que là, elle a fait des appels pour. Mais puis dans ces moments-là, ce que je lui disais là, ma ma métaphore, parce qu’on est des gens qui se tiennent en forme, puis que elle aime ça courir plus que moi, moi je me suis mis dernièrement, mais plus que moi, vu que je disais, tu sais imagine-toi là on t’en t’es en plein marathon là on arrive à moitié puis quand qu’on va avoir pogné à moitié tu vas pogner ton deuxième souffle tu sais comme c’est là c’est c’est le plus toff là puis après ça ben tu vas avoir un moment d’accalmie Puis plus tard, quand qu’on va être proche de voir et de n’arriver, il y a une autre métaphore que j’ai que je lui ai donnée là, mais je t’essaie poursuivre jusqu’à là.
André-Anne [00:43:21]:
Donc, je suis couché dans la même position depuis comme quand même un certain temps. Puis c’est là que je me dis après avoir demandé une deuxième fois épidurale puis que l’infirmière a fait les démarches, je me suis comme rappelé ce que la médecin disait à ton bébé, ça va être un petit bébé de petite taille et puis ah oui, on n’a pas mis l’emphase là-dessus. Mais tu sais comme quand quand nous annonçait ça, c’est comme de se dire que notre notre bébé, il est il est malade, il est tu correct, tu sais, j’ai tu fait quelque chose dans ma grossesse qui fait que j’ai j’ai tu assez mangé, j’ai tu sais, j’ai tu trop couru, j’ai trop fait d’exercice, c’était pas notre faute, mais nous, on l’a vu comme si j’allais peut-être avoir un bébé malade. C’est comment qu’ils nous l’ont dit. Donc, je me suis remise sur ma phrase à dire je veux accompagner mon bébé, c’est dans moi, j’ai mal, le petit est provoqué. Il voulait encore rester au chaud avec maman parce qu’il n’était pas prêt à accoucher, évidemment. Je veux l’accompagner. Je ne veux pas, moi, être la seule qui n’a pas mal.
André-Anne [00:44:18]:
J’ai vraiment eu un deuxième souffle. Je me suis dit ça fait trop longtemps que je couchais sur le côté. C’est peut-être ça. Il y a quelque chose qui ne marche pas dans peut-être ma méthode que ça l’aide de travail. Ça, c’est plus, moi, je ne me suis quand même pas rendu compte, oui, qu’est-ce que j’ai fait. Je me rappelle juste de me mettre assis dans le lit, me pailler mes cheveux, me faire une toque bien haute et tout ébouriffé. Faire comme bon, ok, il faut que je change la position. On va bouger, on va faire quelque chose, mais comme je ne veux plus les pédiurales go, genre on s’en va jusqu’à la fin de ça.
André-Anne [00:44:51]:
Je pense que c’est un moment qui marqué une écoussi là. L’infirmière à côté dit ok parfait comme quelle position peut te faire du bien. J’ai essayé différentes positions. J’ai trouvé finalement celle qui que j’étais plus confortable, si ils ont remonté leur tête de lit. J’étais à genoux dans le lit face à la tête de lit à côté, puis l’infirmière, elle a attaché des draps derrière la tête de lit. Puis à chaque contraction, bien, je pouvais tirer sur les les contentions. Puis vraiment, comme pouvoir, comme agripper ça. Ça a été la position idéale pour moi.
André-Anne [00:45:23]:
Ça a été la position que j’ai pu voulu bouger jusqu’à la fin en me disant que entre chaque contraction, je me relève, je prends les contentions, puis go, on enfile là-dessus. Puis je le voyais vraiment, je visalisais vraiment comme un bateau sur chaque contraction. Je savais exactement combien de respires j’avais à faire dans la contraction. Puis oui, ce n’était pas du tout agréable, ce n’était pas plus agréable que comme le 2 heures avant, en me disant comme j’ai encore bien mal, mais j’ai comme bon ok, j’ai à peu près comme 6, 7 respirations à faire dans ma contraction. C’est bon ça, il m’en reste 2 à faire puis j’ai enfilé ça jusque pas mal au dernier moment. C’est sûr que c’est certain moment aussi que les infirmières, je voyais qu’ils regardaient le moniteur, moi, j’essaie vraiment de me concentrer à dire, il ne faut pas que je regarde s’il y a quelque chose qui va me dire que ça ne va pas bien ou quoi que ce soit. Puis, je salue encore les infirmières à faire que le moniteur n’est pas sur ma bedaine. Ils ont fait venir un autre infirmière qui a tenu le moniteur tout le long que moi, je bougeais de plein de façons dans le lit, tu sais, disons.
André-Anne [00:46:22]:
Elle était comme elle sur un, les taureaux mécaniques, là, ça avait l’air de se laisser tenir le moniteur, puis aller essayer comme que le moniteur capte le le coeur puis aussi ont été ouvertes à dire il y a comme 2 choses qui analysées sur le moniteur je me rappelle plus exactement mais il y en a un moment donné ah c’est ça c’était il voyait plus les fréquences nécessairement comme s’imprimer mais ils l’entendaient, ils se sont enfités au lieu de vraiment rester bloqué, sur un nom, il faut absolument voir les 2 et on dit parfait, moi, ça me va si on l’entend, puis que ça va bien. Ils ont été super ouvertes sur ça, ils ne m’ont pas dit qu’on arrête de bouger, puis ils prennent une autre position, ils ont dit bon, c’est l’idéal là-dedans, puis on a enfilé ça jusqu’au dernier moment, vas-y.
Nicolas [00:47:01]:
Puis à ce moment-là, en termes de d’accompagnateur, comment je peux dire ça là, tu sais, de conjoint qui est à côté, je me rappelle, tu sais, sur le lit, puis moi, je la regarde, on est comme face à côté, façon de parler là. Et je donne ma main, je donne mes mes doigts pour qu’elle puisse les serrer comme elle veut, comme, c’est pas arrivé, mais j’étais comme si tu me brises des jointures, ça arrivera autre quoi. Juste pour qu’elles sentent que genre on ait un contact ensemble puis l’autre chose qu’on avait préparé aussi c’était les des barbouillettes d’eau froide ou bien des choses de même ou de l’eau tout
André-Anne [00:47:33]:
ce qui
Nicolas [00:47:33]:
était à disposition puis ça puisse se faire plaisir puis là le conseil que je donnerais aux gens qui accompagnent, mets ton orgueil de côté là, mets tout ça de côté, tu dis tu le fais pour la personne qui est à côté de toi, qui s’en va comme accoucher, qui a dit tu lui tendes l’eau, puis leur donnait tout d’un coup, dit j’en vais plus ou bien tu mets une débarbouillette d’eau froide puis elle dit non je n’ai pas besoin ah j’ai chaud j’ai froid tu fais juste comme tu as adapté qu’est-ce qu’il dit puis c’est c’est ça le besoin c’est ça parfait il dit oh mais il y a 2 secondes elle t’a dit ça non pas trop tu tu lui redonnes la débarbouillette puis c’est toute le tu te tais tu fais ce qui en est puis tu restes quand même focus à essayer parce que il y a une plaie d’affaires qui se passe autour tu sais je vois admettons qui ont collé le doc je vois qu’ils ont amené la une une certaine table, tu sais tu vois qu’il y a des choses qui s’activent en arrière tu sais puis il y a eu des petits affaires mais de façon générale on a une super belle expérience là puis même en termes de il y en a qui ont comme peur de pour les femmes de quand qui vont accoucher qui certaines choses naturelles arrivent là même ça là tu sais j’ai on en reparlé après mais l’une des infirmières c’était comme catch and go là comme au baseball t’as rien vu passer j’ai rien vu j’ai rien senti je suis comme moi mais je l’ai vu mais j’étais efficacité, tu sais. Puis après ça, mais quand j’arrive à à métaphore comme genre, parce que là, c’était intense là. J’ai je me rappelais de l’autre moment qu’elle avait été en douleur, mais c’est un moment-là quand je l’ai vu dans ses yeux, puis quand je l’ai vu faire sa couette, puis qu’il était placé à 4 pattes, puis tu sais, il n’y a plus d’intimité rendue là, là, il est, il est complètement nu, puis il est juste dans une mission, puis genre, il restait après les, le drap qu’ils avaient installé. Puis je voyais que de temps en temps, c’était comme tough de rester dessus, mais j’ai dit, tu sais, c’est comme si on avait un paquebot rempli de conteneurs là, puis là il y a, ces tempêtes en pleine mer, puis le paquebot il est cross side des vagues, il faut juste le ramener, puis après ça, on va juste prendre chacune des vagues jusqu’à temps qu’on sorte, puis qu’on arrive, on arrive au bout. Après ça, ça s’est enclenché tellement vite que le doc, c’est quasiment s’il y a mis le pied dans la chambre, puis et de n’arriver là.
André-Anne [00:49:38]:
Oui, parce que c’est ça. À partir du moment que moi, j’ai rechargé de position, puis que je me suis mis à 4 pattes. C’est sûr que ça allait aider le bébé à bien se placer, puis à descendre plus rapidement. Parce que il est quoi Il est à peu près, je pense qu’il devait être à peu près 10 heures, 10 heures et demie, 20, vingt-deux heures environ. Puis là, c’est là que tout a défilé hyper rapidement. Puis, c’est important aussi quand même de dire aussi qu’ils ont adapté. À un moment donné, quand je luttais mes contractions, puis que j’étais capable d’avancer, ils ont été d’accord pour baisser un petit peu la dose de cytocine. Ça, je suis convaincue aussi que ça l’a aidé parce que j’étais j’ai atteigné un plateau d’après moi.
André-Anne [00:50:13]:
Ça m’a d’après m’a aidé aussi à reprendre mon deuxième souffle. Puis à 4 pattes, ça, ça l’a vraiment aidé le travail. C’est sûr que ça l’a fait descendre le bébé. Au point que le dernier examen, c’était ça, j’étais à 4. Il n’y avait comme pas vraiment fait d’autres examens. Puis là, quand qui ont vu comme je commençais à ressentir que ça poussait. Là, les infirmières étaient même surprises. C’était comme, mais là, il ne faut pas que tu pousses.
André-Anne [00:50:34]:
Je ne pousserais pas, mais comme je sens que ça pousse, genre ce n’est pas moi qui pousse, ce n’est pas moi qui fait des efforts pour. Puis même elle était quand un petit peu, on refait survenir le doc pour examiner, et caetera. Là, le détail m’échappe à savoir s’il est revenu, mais il me semble que même pas, qu’il n’est même pas venu revoir parce que le temps tellement, ça a tellement été vite qu’il n’y a pas eu le temps d’en faire l’examen puis le NIC, c’est là qui a protégé aussi, il est revenu, je pense qu’il a dit, à peu près couché sur le dos parce que
Nicolas [00:51:00]:
ça fonctionne. C’est pour la finalité, mais pour l’accouchement lui-même et dans le fond l’inquiétude c’était comme est-ce qu’on allait être capable dans les heures à venir parce qu’on savait que soit l’option de césarienne soit elle voulait pas ça mais j’écoute la vie fait bien les choses dans ce gap là entre le dernier cap puis quand qui est venu juste avant que l’accouchement arrive, mais là on avait gagné beaucoup là, tu es comme ok c’est bon ça, mais là j’étais comme ok elle a fait le travail, elle a bien travaillé puis j’ai dit tu as bien fait ça puis on continue comme ça tu sais lâche pas fait que Peut-être que ça ne rappelle pas, mais tu sais le fait d’être encouragé en ce sens ça a dû l’aider puis faire comme oh mon Dieu, ce n’est pas pour rien là puis surtout de parler aux petits en même temps, enfin comme on est quasiment arrivé.
André-Anne [00:51:46]:
Le vrai travail, ça a été l’espace d’à peu près 2 heures, même pas avant que je passe d’un 4 à comme j’accouche pratiquement. Comme Nick disait tantôt, je dis aux infirmières comme ça pousse, les infirmières sont un peu sceptiques, elle dit il me semble que ça a passé vite. Mais là, comme j’insiste, je sens comme tu disais dans tes vidéos, je sens le bébé qui va sortir par le derrière. Donc là, les infirmières, si je leur verbalise, non non, ça pousse dans mes fesses, c’est que là, ils sont comme ok, il faudrait peut-être appeler le doc pour qu’ils viennent checker. Enfin, c’est là que ça va arriver. Puis effectivement, il était prête à sortir à ce moment-là. Dans mon souvenir, j’ai à peu près fait 3 ou 4 poussées maximum. Je voulais qu’il sorte.
André-Anne [00:52:25]:
J’étais tanné d’avoir mal. J’étais comme tu resteras pas là, tu vas sortir. Ça a été 3 poussées, efficace. Puis comme Niki disait tantôt, ça a été tout juste que le doc a eu le temps d’enfiler ses gants, puis son par-dessus, puis ça, Edon, il est né à ce moment-là. Si on parle, il est né à minuit cinquante-cinq, c’est à peu près 2 heures, 2 heures et demie de, les grosses contractions de la fin pour dire que il arrive. Puis on a eu, c’est ça, un petit bébé bien éveillé, bien en santé quand il est arrivé fait que ça a été un moment très rassurant aussi. Oui notre petit poulet est né un petit peu plus petit mais plus petit on dit ça mais il est à trente-sept et demi puis oui le doc aussi il a dit au début ok il n’est pas très gros et caetera Mais nous on s’est fait une mission de dire comme on va prendre tous les moyens qu’il faut pour que ce petit coco là prenne le poids qu’il faut puis que ça aille bien dans dans la finalité de tout ça. C’est sûr qu’on a eu, tu sais, on a eu quelques petites inquiétudes après l’accouchement, mais revenu à la maison comme une journée et demie après, et on n’a pas été gardé longtemps.
André-Anne [00:53:34]:
Le petit poulet avait perdu un petit peu trop de poids. L’infirmière était inquiète un petit peu. J’ai comme eu l’idée de faire, mais qu’est-ce qui garde la chaleur du petit parce qu’il avait de la misère à garder sa température, il était tout le temps comme quelques points de degrés en dessous. Moi puis Nick, on a pris la relève comme pendant 3 4 jours, on a fait du peau à peau non-stop avec le petit. Le seul moment qu’on s’accordait qu’il était dans son pitch, puis qu’il n’était pas contre nous, c’était quand qu’on soupait. Fait qu’on s’est relayé jour et nuit pendant 3 4 jours jusqu’à ce qu’on ait le dernier rendez-vous avec le CLC pour nous dire qu’il y avait repris son poids. On avait fait notre mission, puis on a fait tout bien fait, puis il y avait, il y a bien repris le tout, puis un petit coup pour en santé au final.
Nicolas [00:54:14]:
C’est ça quand le doc est rentré pour la, pour venir faire l’accouchement de ma blonde, instinctivement, ça allait être comme un accouchement qui allait être fait sur le dos, mais dans tout le brouhaha de tout ce qui se passe, tu sais, j’ai comme le façon de parler, lever la main puis dire la position la plus favorable en ce moment, c’est vraiment 4 pattes. Il dit, tant que ça va au niveau clinique, j’ai pas trop à le laisser. Enfin que j’ai vraiment apprécié que il s’adapte à la situation tu sais puis j’avais comme compris aussi son message que tu sais pas que la vie de ma blonde n’est pas en danger puis que la sienne elle dit je suis prête à faire un bout de chemin tu sais fait que ça s’est fait comme ça moi je trouve ça bien de comment pour ma part à moi là tu sais de comment qu’on l’a vécu moi j’ai préféré avoir un visuel directement la situation de la vie elle fait bien les choses là mais genre la façon dont tu es placé ben on était comme face à face il m’a collé et dit tu vas venir couper le cordon moi je pensais pas à ça là je sais comme on vient de passer un moment il a dit tu as tu ton sel avec toi je dis comme ben non moi je je l’ai laissé de côté il dit ben va le chercher donne ça à l’infirmière puis tu vas couper le cordon puis regarde là puis il dit quand tu es prêt tu coupes ça il fera pas mal pas de tout il fait juste couper là comme en fait qu’on a pu immortaliser ce moment-là puis après ça c’est que mon Dieu c’est vraiment le feeling là puis je suis pas dans son corps je suis pas dans son corps mais le feeling dans la pièce qu’est-ce que ça fait que une fois
André-Anne [00:55:33]:
qu’il y
Nicolas [00:55:34]:
a naissance il est content, une fois qu’il y a naissance, il y a vraiment l’accalmie après la tempête, il y a plus toute cette cette vague-là, puis c’est comme on finalement on y est arrivé, puis aussi qu’est-ce qui a été vraiment satisfaisant, puis ça a été vraiment comme, tu sais, j’ai tout le temps eu peur qu’il y arrive quelque chose. En fait, quand je l’ai entendu tout de suite pleurer quand il est arrivé dans ce monde, j’étais comme mon Dieu, c’est déjà très bon signe, ils n’ont pas eu besoin d’aller faire quoi que ce soit, de le stimuler, de le nettoyer, de faire ou peu importe là, j’étais comme juste heureux même. Le mot petit, genre ça me gossait tellement là, j’étais comme, il n’est pas vraiment, il est né à 5 soixante-dix-huit, tu sais, puis il est finalement, il y a le pédiatre de l’hôpital qui est venu puis c’est comme un des seuls qui a qui a en fait, si je regarde la charte, ça fait du sens où est-ce qui était rendu, en tout cas là, je ne suis pas inquiète là-dessus.
Annie, ta Doula Ostéo [00:56:26]:
Qu’on a bien entendu que vous avez vécu une expérience qui n’a pas été facile, mais ce que j’entends en même temps, c’est que vous êtes heureux d’avoir vécu ça de cette façon-là étant donné les différents paramètres qui étaient là.
André-Anne [00:56:38]:
Ouais exactement. Ouais tu sais au final comme tu sais oui ce n’était pas mon idée du début, ce n’était pas ça que je m’étais fait comme scénario, mais je pense qu’on est capable de naviguer à travers tout ça. Puis finalement, tu sais, ce qui est important, c’est que l’accouchement se déroule bien, que ça l’a mis la santé de personnes en jeu, puis que de se faire confiance aussi, de se dire ok, je m’étais fait un plan. Puis oui, on se fait dire souvent comme ça, de faire un plan, mais ça ne sert à rien en faire parce que ça ne marche pas, mais ce n’est pas vrai. On avait une base qui était solide dans ce qu’on voulait. Puis, à partir de ça, on a pu quand même été chercher les paramètres que nous, ça fait que ça a bien fonctionné, puis que ça a fait un magnifique travail d’équipe avec avec mon conjoint, puis une naissance heureuse aussi.
Annie, ta Doula Ostéo [00:57:21]:
Est-ce que tu dirais que ça a changé un peu la force de votre couple Est-ce que ça l’a comme fortifié quelque chose?
André-Anne [00:57:28]:
Oui, certainement. Je savais déjà que je me sentais hyper en confiance, que ce soit Nick qui m’accompagne dans cette dans cette aventure-là. Je n’aurais pas pu choisir meilleur partenaire. Puis c’est sûr que c’est l’événement le plus important pour un couple. Disons, lui, comme il dit, il ne m’a jamais vu en souffrance comme ça. Puis moi, je les ai sentis comme solides, comme un roc, puis c’est là que c’est venu chercher comme oui, on a solidifié nos liens ensemble.
Nicolas [00:57:53]:
Si, on se connaît depuis quelques années, puis je trouve que c’est important de si on va plus loin dans une relation de vraiment apprendre c’est le fond de la personne, j’ai aucun doute que ça allait faire une bonne mère, mais d’être capable de dire ok ouais elle a atteint sa limite ou elle est dans cette zone-là versus que tu sais si tu as tu mal tu manques un peu de communication tu sais comme tu peux te ramasser des situations tu es comment vraiment content puis on en reparlait dernièrement là juste pour vivre le moment de l’accouchement de couple c’est tellement comme exceptionnel puis extraordinaire ben genre si on pouvait retourner dans le temps, puis leur vie là, mais on en garde des souvenirs, puis même juste en discuter, j’étais comme, oh mon Dieu. Et que non, merci, merci pour les cours, merci pour des cours postnatos aussi, c’est vraiment une utilité qu’on utilise dans notre quotidien, puis des fois si c’est un oubli, mais on sait refaire parce qu’après ça, après la naissance vient tout le développement, on est là-dedans
Announcer [00:58:46]:
puis on voit les bienfaits aussi de tout ça.
André-Anne [00:58:46]:
Et d’ailleurs vous n’avez pas le visuel, mais je peux vous dire une chose, c’est
Nicolas [00:58:47]:
qu’on a travaillé fort pour vous offrir ce podcast, c’est
Annie, ta Doula Ostéo [00:58:50]:
mais je peux vous dire une chose, c’est qu’on a travaillé fort pour
André-Anne [00:58:53]:
vous offrir ce podcast-là.
Nicolas [00:58:55]:
Un peu oui.
Annie, ta Doula Ostéo [00:58:57]:
Eden s’est promenée partout, fouiller partout, trouver tous les racoins, tous les petits chemins secrets.
André-Anne [00:59:04]:
Effectivement, merci beaucoup Annie. Puis ça a été un trésor de pouvoir tomber sur sur toi. Puis c’est pas, on n’est pas payé pour faire la promotion de tes choses. Mais je trouvais ça important aujourd’hui, c’est pour justement rassurer un petit peu les femmes comme moi qui vont vivre ça, puis que ce n’était pas dans leur plein, évidemment, de se faire provoquer. Mais il y a moyen de se faire confiance. Les pédiural, je n’étais pas fermé non plus. C’est quand même correct aussi. Ce n’est pas un concours.
André-Anne [00:59:28]:
Ce n’est pas un défi à gagner en autant que toi, tu écoutes ce que tu es capable de faire. Puis de ne pas aller se comparer à d’autres, à d’autres femmes aussi. Puis s’assurer que bon, tu vas être à l’aise dans tes choix. Puis de s’écouter aussi, c’est ça qui est important. C’est ça, c’est pas un concours à gagner là d’accoucher fait que tu sais l’épidémie si si on la veut c’est correct aussi en autant que tu sois confortable dans tes choix puis que ça c’est ça que tu te regonfores j’adore.
Annie, ta Doula Ostéo [00:59:54]:
Eden voulait avoir le mot de la fin. Merci merci à vous 3.
Nicolas [00:59:59]:
Merci à toi.
Announcer [01:00:01]:
En
Annie, ta Doula Ostéo [01:00:03]:
écoutant cet épisode, tu as fait une préparation à la naissance en mode intensif. Andréanne et Nicolas ont appliqué avec brio les concepts de la méthode au paléo à de très très nombreuses reprises. Et parmi les nombreuses stratégies qu’ils ont mis en place, il y a pour moi un élément qui a vraiment été déterminant dans le déroulement de la naissance de Eden et c’est le rythme, le temps, les pauses. Par exemple, les marches que Andréanne a prises toutes seules pour se laisser le temps d’assimiler ce qui se passait. Se laisser du temps pour parler à son bébé, se laisser du temps pour pleurer, se laisser du temps pour faire le deuil de ce qu’elle pensait qui allait être son expérience pour aller vers l’expérience réelle qui se présentait à elle. Et ça c’est super important parce que on en entend pas souvent parler et c’est très intéressant à de nombreuses reprises si tu le sens de te retrouver toute seule pendant ton travail. C’est vrai que ça peut être un petit peu bizarre parce qu’on met souvent l’accent sur l’importance de l’accompagnement. Mais c’est pas parce que c’est important d’être bien accompagné par des gens qui vont tout faire pour favoriser le plus possible ta bulle hormonale par exemple qu’il n’y a pas des moments où c’est stratégique de se retrouver toute seule.
Annie, ta Doula Ostéo [01:01:22]:
Et par exemple en début de travail, tu l’as souvent entendu dans des épisodes précédents, nombreux sont les fans qui vont aller chercher leur bulle en étant seule. C’est une excellente idée Souvent même si on aime énormément notre partenaire, ça risque la possibilité d’être toute seule, ça nous donne vraiment l’opportunité de se laisser complètement aller, de pleurer, d’être vraiment nous-mêmes à 300 pour 100 pendant ce moment-là et souvent ça va vraiment aider pour la suite des choses. Alors respecter ton rythme c’est très important surtout si justement tu es dans une expérience qui ne ressemblait pas à celle à laquelle tu espérais. Ça va vraiment te permettre à chaque moment à chaque transition de faire le point de te laisser aller de pleurer par exemple si tu te sens dépassée ou si tu te sens envahi par ce qui est en train de se passer ou si tu sens en résistance par exemple avec ce qui est en train de se passer, demander du temps. Et je vous le dis souvent quand on a des rencontres en direct ensemble dans nos masterclass, on a souvent la possibilité de demander ce temps-là. C’est extrêmement rare qu’en obstétrique, on soit dans une situation où le temps est compté et que nous ne pouvons pas demander quelques minutes de façon à pouvoir prendre le temps de se déposer, de pleurer un bon coup, de parler à notre bébé, de prendre le temps finalement de se faire à l’idée que la prochaine étape c’est peut-être une étape qu’on aurait voulu éviter. Et ça ça fait toute la différence, je te le dis là tu vas te sentir beaucoup moins bousculé, tu vas sentir que cette expérience-là est davantage la tienne parce que tu vas avoir la possibilité de prendre le temps et de dire un oui réel et pas un oui parce que on te pose dans le derrière et que tu as l’impression que tu n’as pas le temps vraiment de donner un réel consentement. Évidemment si es dans une situation ce n’est pas possible ne t’inquiète pas les intervenants vont clairement te le dire.
Annie, ta Doula Ostéo [01:03:20]:
C’est-à-dire que ça arrive pas qu’on se retrouve dans une situation qui est très urgente que les gens vont demander est-ce que c’est possible d’avoir du temps par exemple pour pouvoir se parler pour pouvoir faire un petit bord fort avant ce qui s’en vient et que les gens te disent oui oui pas de problème alors qu’il y en a un problème donc ne te gêne pas pour demander ça peut vraiment faire une différence et tu vas avoir complètement l’heure juste de la part des professionnels autour de toi. Il y a plusieurs moments où j’ai été touchée dans l’épisode et il y en a un en particulier qui m’a fait vraiment beaucoup de peine, c’est quand j’ai entendu Andréanne mentionner qu’elle avait l’impression de ne pas être bonne parce que son col ne s’était pas dilaté aussi rapidement que ce que les gens avaient comme attente autour d’elle. C’est fou comment la physiologie de l’accouchement n’est souvent pas reconnue, n’est souvent connue par les gens qui accompagnent la naissance. Parce que quand une femme est dans son étape 0 4, 0 5 centimètres, même quand ce sont des contractions qui sont tout à fait naturelles, ça reste que c’est une étape qui est plus longue. Parce qu’on ne parle pas seulement dilatation mais on parle vraiment d’amincissement au niveau du col on parle d’effacement et ça c’est une étape pour un premier bébé qui est souvent longue avant qu’on puisse arriver dans le moment où ça devient très très rapide. Donc la compétence d’Andréanne à ce moment-là n’avait rien à voir et moi j’aurais beaucoup aimé que les gens autour d’elle connaissent sache cette théorie-là qui est incontournable pour un premier bébé et qu’on lui nomme que le fait que sa compétence n’avait rien à voir avec ça qu’au niveau physiologique ça prenait du temps de se rendre à ce fameux 4 5 centimètres pour après passer à un rythme de croisière qui est plus grand qui est plus rapide Et ça on l’oublie souvent surtout lorsqu’on est dans un modèle d’induction. On a l’impression que le fait de donner des hormones de synthèse que ça va contourner les règles de la physiologie et ce n’est pas toujours le cas et parmi les moments où c’est rarement le cas que ça se produit rarement c’est vraiment pour l’étape de la latence. C’est-à-dire qu’en général on a toujours un petit blocage qui est physiologique aux alentours de 4 et 5 centimètres donc si tu t’apprêtes à donner naissance que tu aies ou non des hormones de synthèse sache que c’est très classique et que ça n’a rien à voir avec notre niveau de compétence que c’est très physiologique cette étape-là d’aller complètement effacer le col avant d’entrer dans la période qui est vraiment plus rapide.
Annie, ta Doula Ostéo [01:05:50]:
J’aimerais aussi revenir à la fameuse position que Andréanne a adopté en fin de travail. C’est une position qui est vraiment extraordinaire, il y a de nombreuses femmes qui l’adoptent et qui l’aiment beaucoup et je ne sais pas si ça a été clair pour toi lorsqu’elle a décrit le fait par exemple d’être appuyée sur la tête du lit que Nico avait remonté et compagnie. Donc je vais te mettre dans la page de l’épisode une image en lien avec cette position-là pour que tu puisses la voir, la visualiser parce que c’est nécessairement si tu donnes naissance en milieu hospitalier, une position à avoir dans ton coffre à outils. Évidemment je dois souligner que Andréanne et Nico ont fait un travail extraordinaire. Nico a fait confiance à Andréanne, il a mis en place des choses pour pouvoir faciliter le plus possible son processus. Andréanne a eu la force d’être capable de s’affirmer, de nommer ses besoins. Tu vois là j’enregistre la conclusion puis je suis encore touchée à y repenser parce que je pense sincèrement que ce style d’expérience là nous démontre à quel point c’est important de se préparer. Souvent les femmes me disent, ah ben moi j’étais pas prête pour mon accouchement, mais de toute façon j’aurais pas pu rien faire, mais voyez-vous à quel point c’est complètement faux.
Annie, ta Doula Ostéo [01:07:04]:
C’est-à-dire le fait d’être prêt, le fait d’être outillé, le fait d’avoir plein de possibilités dans notre tête et d’être capable de moduler notre trajectoire en fonction de ce qui se passe, ça peut réellement avoir un impact extraordinaire sur l’expérience de la personne qui donne naissance, mais sur la famille au complet y compris sur le bébé. Parce que c’était vraiment un épisode extraordinaire, moi j’ai énormément aimé entendre le témoignage de Nicolas qui était très très touchant et tout ce que Andréanne nous a partagé va certainement t’aider aussi pour la préparation de la naissance de ton bébé. Et justement si tu as envie de participer à nos rencontres, d’utiliser toutes les vidéos que je t’ai préparé entre autres avec les outils de gestion de la douleur, avec les vidéos qui sont prévues pour le ou la partenaire, si tu as envie que je fasse partie de ton aventure de préparation à l’accouchement, je t’invite à me rejoindre dans la méthode au paléo. Et justement si tu as envie d’en avoir un avant goût, il y a une masterclass gratuite qui aura lieu bientôt, accoucher avec assurance du doute à la confiance. Et accoucher avec assurance, ça veut dire quoi Ça veut dire justement s’outiller de façon à pouvoir avancer sur mon chemin, mon chemin surprise qui apparaît lors de la naissance de mon bébé avec assurance parce que j’ai en main plusieurs outils qui me permettent de manoeuvrer dans les détours même si ceux-ci n’étaient pas prévus à l’avance. Je te souhaite une magnifique journée remplie de lumière et de soleil à l’intérieur de toi et je t’invite à venir me rejoindre sur Instagram de façon à ce que nous puissions avoir un lien plus proximal et je te dis à très vite pour le prochain épisode.